Présentation à la chapelle de la Visitation, fondée par un Du Moulinet à Angers Saint Maurille, 1603

ici, vous avez en fait le 3ème contrat, et qui était même le premier passé, de 3 contrats concernant cette présentation, et tous passés chez Moloré en l’espace d’une semaine.
Ici, l’acte, bref, donne la filiation jusqu’à Marguerite Du Moulinet, qui est mon ancêtre, et d’ailleurs la filiation donnée est la mienne, et je l’avais tel que depuis longtemps, donc cet acte le confirme.
A l’occasion de cet acte, j’ai mis au clair tout ce que j’ai trouvé sur les Du Moulinet, et en entête de mon document de synthèse vous trouvez une MISE EN GARDE, car il circule sur Internet d’autres informations mais erronées. Même le prétendu Jacques Du Moulinet comme père de Marguerite, car il est totalement invérifiable et non fondé, et une interprétation erronée des actes que j’ai mis en ligne.

J’attire également votre attention sur ces 3 actes car en fait on comprend dans le premier chronoliquement (celui ci-dessous) que le second est une présentation douteuse sur le plan filiatif, en effet, malgré tous mes efforts, je ne suis pas parvenue à démontrer d’une façon quelconque le lien filiatif des Vallin de Château-Gontier, si ce n’est qu’ils descendent eux de Guillaume Du Moulinet, dont je ne descends pas, mais d’un autre Du Moulinet, d’ailleurs probablement proche parent, mais ceci reste à démontrer.
Donc, dans la 3ème acte, lorsque Vallin renonce à le présentation, c’est bien qu’il a compris que l’autre était mieux fondée que la sienne.

    Voir les précédents actes concernant cette présentation
    Voir mes DU MOULINET
    Voir mes DAVY
    Voir mes JOUBERT

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 juin 1603 (devant nous René Moloré notaire royal Angers) A vous messieurs les chanoines et chapitre de l’église collégiale monsieur st Maurille d’Angers salut, comme ainsi soit que à la chapelle de la Visitation Notre Dame fondée et desservie en votre église collégiale dudit St Maurille lors qu’elle est vacante la présentation et en présenter avoyt Pierre Davy sieur de la Souvetrye fils de deffunt Me Pierre Davy vivant advocat audit Angers sieur dudit lieu de la Souvetterye aussi vivant fils de deffunte Marguerite Du Moulinet comme estant et représentant l’aisné des fondateurs d’icelle chapelle et à vous messieurs la collation et toutte autre disposition appartyennent, estant à présent vacante par la mort et trespas de deffunt Me Pierre Gaultyer dernier et passificque possesseur d’icelle, je vous présente Me René Joubert clerc eschollyer fils de Me René Joubert et deffunte Loyse Davy aussi vivante fille dudit deffunt Davy comme estant ledit Me René Joubert clerc de la rasse desdits fondateurs capable et ydoyne à icelle chapelle avoir et obliger, vous suppliant que à la mesme présentation luy donniez votre dellaiz et toute autre institution appartenant y appartenant ce faisant m’obligerez de plus en plus pour votre prospérité
fait signer du sing de Me René Moloré notaire royal en ceste ville d’Angers et des tesmoings soubsignés

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

11 réponses sur “Présentation à la chapelle de la Visitation, fondée par un Du Moulinet à Angers Saint Maurille, 1603

  1. -La maison de la Visitation,donnée à St Maurille en 1506,pour la fondation d’une chapelle,par Marie-Ollivier de La Bigotière,et revendue par le chapitre,à charge pour l’acquéreur de parer le choeur de rameaux la veille de la fête.Elle était possédée,en 1558,par le docteur Jean Buttin,plus tard par le notaire Thorode,1756,et le feudiste Cloquet,1787.C’est le n° 14 actuel,qui porte au pignon un écu du XVIe.siècle.
    -Le groupe de maisons dont elle faisait partie,relié par une galerie portée sur piliers de charpente,s’appelait Les Porches,nom spécialement affecté à celle de l’apothicaire René d’Aigremont de La Huardière,en 1643.
    ( Description de la ville d’Angers.Péan de La Tuillerie.)

      Note d’Odile :

    Bonjour Madame
    UN IMMENSE MERCI !!!
    Car avec ceci j’y vois plus clair.
    Je comprends que Marie Olivier est décédée sans hoirs et que ses neveux DU MOULINET enfants de Roberde Ollivier en ont hérité.
    Et je dois me résoudre à admettre, même si je n’ai pas d’autres preuves, que Marguerite DU MOULINET épouse CHASSEBEUF est la même que ma Marguerite épouse DAVY dont je descends.
    Encore Merci
    Odile

  2. LA RUE DES CARMES (2)
    Au bout de laquelle se trouve le Pré de La Savatte(1)qui est une isle baignée de tous côtés par la Mayenne.
    C’est longtemps « la rue de La Folie,la nouvelle Folie »in nova folia,1116? (coquille ),vicus de la folie nove,1258(H.D.),nom commun à tout ce quartier et spécialement à une ancienne maison autrement appelée Les Porches,appartenant pour partie,en 1440 à Mahé Lasnier,sise à l’extrémité du pré de La Savatte et pour cette raison sans doute ainsi dénommée par le populaire.Il n’en restait plus,en 1507,qu' »une place vide et ruineuse,un porche et la masse d’une cheminée »,à côté,l’hôtel de,Jacques Lecamus,enquesteur d’Anjou,et la grande maison de La Vôute,1403.Tout ce quartier,que se partageaient les fiefs des seigneurs de Trèves,de La Jumelière,de l’Hôtel-Dieu,du Ronceray,du comte d’Anjou,semble habité au XIIIe siècle par des étrangers,des aubains; au XVIIIe siècle,s’y établissent des fabriques,une amidonnerie,la manufacture Fombeure.
    (i)Cuateria,in cuateria Andegavensi,1228,la Savaterie Angevine,nom primitif de la rue de La Tannerie qui y aboutit.Ce pré était traversé par des arches de pierre,refaites en 1453 sur pilotis,que fermaient des grilles »à grosses barres de fer fortes et puissantes,à montans et traversans enclavés ensemble,et assises en chaux et ciments,par tous les bouts ».Il appartenait au Domaine et fut donné à la ville par le roi Louis XIII.
    (Description de la ville d’Angers Péan de La Tuillerie.)

  3. -« Le droit d’Aubaine »,est un droit d’origine féodale,qui stipule que le seigneur recueillait les biens d’un étranger ou » Aubain »
    (Wikipédia).
    -Sait on ce qu’était la « Manufacture Fombeure »?

      Note d’Odile :

    Bonjour Madame
    Je ne suis que partiellement d’accord avec WIkipedia sur ce point, car ils ont omis le principal, à savoir que le roi ou le seigneur dans son droit d’aubaine avait droit de recueillir les biens de leurs sujets décédés sans héritiers.

    Voici d’ailleurs ce que donnt le Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500) http://www.atilf.fr/dmf

    AUBAINE, subst. fém. Aubaine/droit d’aubaine. « Droit en vertu duquel le roi, le seigneur recueille les biens d’un étranger à sa mort, ou les biens de qqn qui meurt sans laisser d’héritier »

    C’était pire pour les bâtards.
    J’ai renconté milieu du 17ème siècle un énorme abus, mais il y en avait beaucoup, dans la succession de Pierre de la Garelière, dont l’épouse était une Hiret, et sans hoirs.
    Ce Pierre était un bâtard manifestement bien né pour avoir épousé cette héritière Hiret dernière noble du nom et qui possédait début 17ème siècle 60 000 livres.
    Il vécu séparément, et à son décès on s’était empressé de ne pas rechercher trop les collatéraux de son épouse décédée avant lui. Ainsi, le roi recueillit la fortune et en dota un proche voisin géographiquement LA FORET d’ARMAILLE
    Cette pratique du roi état loin d’être une exception, et l’absence de recherches d’héritiers encore moins une exception.
    C’est d’ailleurs, du moins pour ce que j’ai étudié de toutes les paroisses de Loire Atlantique, une doléance dans les cahiers de doléances de plusieurs paroisses, mais cette doléance a été occultée par les historiens lors de leur étude des cahiers de doléances, car ils étaient parti d’a priori, et non d’une analyse exhaustive des doléances.
    Par ailleurs je vous signale avoir déjà lu que pour se débarasser d’un héritier on pouvait aussi au 17ème l’envoyer en exil au Canada par exemple.
    Et pour terminer je vous prie de lire l’histoire des cabinets de généalogistes chercheurs d’héritiers, qui ne datent que de la fin du 19ème siècle, alors que jusqu’à cette date les détournements de biens n’étaient pas rare, par le travers avant la Révolution tout au moins du droit que vous avez cité.
    D’ailleurs sans parler de ce droit, je signale à tous qu’une succession collatérale autrefois était tout sauf exhaustive et exacte dans beaucoup de cas, car il suffisait que certains héritiers s’entendent entre eux pour « la fermer » et « mettre seuls le grappin dessus ».
    Bonne journée
    Odile

  4. Bonjour,

    « …s’appelait Les Porches,nom spécialement affecté à celle de l’apothicaire René d’Aigremont de La Huardière,en 1643… »

    Merci Marie pour ce détail concernant la vie d’un ancêtre et une lignée déjà évoqués sur ce blog (voir Les DAIGREMONT dans le craonnais dans le recueil DELESTANG d’OH). Il s’agissait en fait de la Suhardière et non de la Huardière.

    Cordialement, et encore merci,
    Luc

  5. -Ecrit Huardière par Péan de La Tuillerie (ouvrage 588,Réédition de 1845.)
    -Merci Monsieur pour la rectification.
    -M@rie.

      Note d’Odile :

    Bonjour Madame
    Pouvez-vous préciser le numéro de la page ?
    Merci
    Odile

  6. -L’Apothicaire René d’Aigremont de La Huardière,en 1643… (page 169)

      Note d’Odile :

    Votre édition est une réédition modifiée, car la pagination est totalement différente sur l’ouvrage de 1778 qui est en ligne sur le site de GALLICA
    Voici l’édition qui est sur GALLICA /

    Titre : Description de la ville d’Angers, et de tout ce qu’elle contient de plus remarquable . Par M. Péan de La Tuilerie,…
    Auteur : Péan de La Tuilerie, Julien (1710?-1785?)
    Éditeur : C.-F. Billault (Angers)
    Date d’édition : 1778

  7. Résumé de l’histoire de la chapelle de la Visitation en l’église St Maurille à Angers

    Marie Olivier est la fondatrice de la chapelle de la Visitation.
    Elle a eu 3 lits mais aucun enfants. Elle est veuve d’Anthoine Lepelletier, 1464, remariée à Jean Pitard, licencié ès loix, 1466, puis à h.h. et sage Pierre Audouin en 1480, et vivait encore en 1506.
    Sa soeur, Roberde Olivier avait épousé Guillaume Du Moulinet (dont postérité étudiée ici)

    Je ne suis pas parvenue à élucider le lien avec Marguerite Du Moulinet épouse de Pierre Davy, qui présentent à la chapelle en 1603, car Marguerite Du Moulinet épouse Chassebeuf, qui est fille et héritière de Roberde Ollivier, n’a pas les mêmes frères et soeurs que l’épouse de Pierre Davy.

  8. Vous avez demandé plus haut ce qui signifiait « manufacture Fombeure », je ne sais pas exactement, mais une famille FOMBEURRE a vécu en Anjou de 1687 à 1796.
    Odile

  9. Famille du Moulinet – Lien filiatif Joubert-Davy-du Moulinet donné par le feudiste Audouys.

    Chère Madame,

    En premier lieu, veuillez me pardonner de mettre un si long message sur votre blog.

    J’ai lu avec grand intérêt votre synthèse généalogique sur la famille du Moulinet. En consultant les notes généalogiques du feudiste Audouys que vous avez peut-être déjà analysées, j’ai pu lire un passage consacré à cette famille à la suite d’autres passages concernant les Mireleau (et non Mirebeau comme certains l’ont écrit) et Grézil (descendants des du Moulinet par les Chassebeuf puis les Mireleau).

    Je vous en rapporte donc littéralement quelques extraits qui ne sont pas dénués d’intérêt, même si la version d’Audouys manque de preuves.

    Source : Bibliothèque Municipale d’Angers – Audouys – Recherches généalogiques sur les familles d’Anjou – Ms, XVIIIe s. – Microfilm MI 1 A 387 (Mss 1213 bis).

    1) Page « 537 (2) (957) »
    « Du 14 aoust 1516, devant Jean Couturier, notaire royal à Angers, acte de don mutuel d’entre Jean Mireleau et Anne Chacebeuf, son épouse »
    « Du dernier aoust 1583 (ou 1585 ? dernier chiffre surchargé), devant le juge du siège de la prévôté royalle d’Angers, partage en trois lots des biens de la succession de Me François Mirlau, prestre chapelain de la chapelle de la Visitation, fils de Me Jean Mirlau et Anne Chassebeuf, entre chacuns de François et François Grezil, Isabeau Grezil femme de Me François Ragareu, et Renée Grezil femme de Me Jean Pannetier, lesdits Grezil enfans et héritiers de Jean Grezil et Renée Mirelau qu’ils présentent et fournissent à chacuns de hte fe Jeanne Mireleau veuve de hble he René Le Vau, Charles Mireleau absent, Me Jean Le Tessier curateur de Pierre Mireleau, Me Pierre Cohic, curateur de Jean Mireleau absent, et hble he Jacques Canneau curateur de Jérosme Mireleau, lesdits Mireleau enfans et héritiers de feu Me Pierre Mireleau aussi héritier dudit deffunt Mtre François Mireleau. Me Guillaume Panetier, écolier étudiant en l(‘)université d’Angers, chapellain de la chapelle de Notre Dame de la Visitation alias St Nicolas des(s)ervie en l(‘)église de St Maurille d’Angers étoit fils de Me Jean Pannetier Sr du Petit Careau et de Renée Grezil.
    Renée Grezil étoit fille de Jean Grezil Sr des Periers et de Renée Mireleau.
    Renée Mireleau étoit fille de Jean Mireleau Sr du Tertre et de Anne Chassebeuf.
    Anne Chassebeuf étoit fille de Jean Chassebeuf et de Margueritte du Moulinet.
    Marguerite du Moulinet étoit fille de Me Guillaume du Moulinet Sr dudit lieu et de Roberde Ollivier, ladite Roberde Ollivier soeur de Marie Ollivier, fondatrice de la chapelle de la Visitation de Notre Dame le 25 aoust 1506.
    Me François Mireleau, oncle de ladite Renée Grezil, étoit fils desdits Jean Mireleau et de ladite Anne Chacebeuf, il a tenu ladite chapelle 40 ans.
    Me François Ragareu fils de Me François Ragareu et de Isabeau Grezil, soeur de ladite Renée Grezil a tenu ladite chapelle environ douze ans ».

    « René Joubert, écollier, chapellain de la chapelle de la Visitation de Notre Dame des(s)ervie en l’église de St Maurille d’Angers, étoit fils de Me René Joubert, avocat au présidial dudit Angers et de Louise Davy. Ladite Davi étoit fille de Me Pierre Davy et de Marie Poisson Sr et Dame de la Souvetrie. Ledit Davi étoit fils de Me Pierre Davy et de Margueritte du Moulinet Sr et Dame du Halay. Ladite du Moulinet étoit fille de feu Me Jacques du Moulinet Sr du lieu du Moulinet et de Margueritte Hubert et avoit une soeur nommée Marie du Moulinet, les successeurs de laquelle ont été seigneurs dudit lieu du Moulinet.
    Ledit du Moulinet étoit fils de Guillaume du Moulinet, Sr du Moulinet et de Roberde Ollivier, soeur de Marie Ollivier, fondatrice de la dite chapelle de la Visitation ».

    2) Page 538 : acte de fondation de la chapelle de la Visitation.
    « Du 26e jour d’aoust 1506 devant Le Couvreux et Lepelé, notaires royaux à Angers, acte de fondation et dotation par hon(n)ête femme Marie Ollivier , Dame de la Bigottière, fille aînée de feu Guillaume Ollivier, vivant praticien en cour laye, et de Jeanne Poisson, ses père et mère, en leurs vivant demeurants à Châteaugontier ; d’une chapelle ou chapellenie pour perpetuellement être desservie en l’église collégial(e) de St Maurille d’Angers, sous l’invocation de la Visitation de la Vierge Marie et de St Nicolas à un petit autel du côté du ch(o)eur de ladite église à l’endroit de la chapelle que fonda autrefois feu Me Jean Touzeau, qu’elle a entierement fait faire de neuf et en icelle y mettre ymage de la visitation de Notre Dame, et que près dudit autel il soit mis en la maçonnerie ou en gravé en cuivre ou pierre, un écrit faisant mention de la fondation de ladite chapelle, prétendant ladite fondatrice que les chapellains de la ditte chapelle jouiront de pareils droits, profits, revenus et esmoulumens, prérogatives et préeminances de ladite église ainsi que les autres et anciens chapellains de ladite église ci devant fondés, tant en gaignages, festages et potutions et autres profits de ladite église à la charge par les chapellains qui pour l’avenir seront pourvus de ladite chapelle, de dire et célébrer le nombre de trois messes par semaines, deux desquelles sont précises et dites, l’une du St Esprit au jour de mercredi et l’autre de Notre Dame au jour de samedi, et la troisième au jour que le chapellain aura plus grande op(p)ortunité de le faire, tenu lors de chacune desdites messes de dire l’oraison des trépassés delaquelle chapelle ladite fondatrice se retient la présentation et nomination, sa vie durant, et après son décès, veut et ordonne que ladite présentation et droit de patronage soit et appartienne à son ainé ou ainée ses héritiers et aux ainés qui sortiront d(‘)eux successivement, sans que ledit patronage soit ni passe en plusieurs ou diverses voix de ses dits héritiers, mais seulement de aisné ou aisnée en aisné ou aisnée successivement et la collation et toute autre disposition aux chanoines et chapitre de ladite église de St Maurille et dans le cas ou la ligne de la dite fondatrice viendroit à faillir, elle entend que la disposition de ladite chapelle appartienne aux dits Sr chanoines, tenus les chapelains pourvus de ladite chapellenie, fors le premier pourvu, de payer audit chapitre cinquente sols tournois, à chaque mutation pour la dotation de laquelle chapelle ladite fondatrice donne le lieu et bordage de La Meslerie paroisse de Fromentières près Châteaugontier, item deux parts du lieu de La Martinnière en la paroisse de St Gaud près Châteaugontier ainsi qu(‘)ils lui sont demeurés par partage fait entre elle et les enfans de feue Roberde Ollivier, sa soeur puisnée, vivante femme de feu Mtre Guillaume du Moulinet, licencié es loix, sieur dudit lieu du Moulinet ; item la moitié par indivis et ses appartenances, au devant laquelle est un porche et en icelle est à présent demeurante ladite Ollivier et est d’acquest qu’elle en a fait avec feu Me Jean Pitart son second mary, de Bertrand de Coullonges, écuyer, et Delle Jeanne Talevier, son épouse qui autrefois la baillèrent au susdits Pitart et Marie Ollivier, sa femme, à 9 # de rente laquelle rente ladite Marie a depuis acquise desdits de Coullonges et femme, ladite maison sise entre le carrefour des Halles et le couvent des Cordelliers dudit Angers au fief dudit chapitre de St Maurille fors le porche tenu du roy, ladite maison joignant d’un côté la maison de la veuve et héritiers de feu Pierre Rouillon, d’autre côté à la maison de Jean Sauvenet et Jean Langloys.
    Item 4 # 10 s(ols) moitié de 9 # de rente que ladite fondatrice a droit de prendre sur l’autre moitié de ladite maison au moyen du su(s)dit acquest.
    Item une petite maison sise au derrière de la maison dudit feu Jean Simonet [pour Sauvenet plus haut ?!] et Langlois, avec portion de cour.
    Item tout le droit que ladite fondatrice a et peut avoir dans les clauseries de la Boullerie en la paroisse de St Michel du Tertre de cette ville et du Chaumineau en la paroisse de St Samson, autrefois acquises par ladite fondatrice avec ledit feu Me Jean Pitard, son second mary.
    Item la moitié par indivis de unse quartiers de vigne sis au clos Soucrancières (?) dont neuf quartiers près le pressoir couvert, paroisse de St Michel du Tertre.
    Donne ladite fondatrice à ladite église de St Maurille tant pour l’indamnité de la moitié par indivis de ladite maison où est ledit porche et 4 # 10 s(ols) t(ournoi)s de rente due sur l’autre moitié et pour icelle moitié être chargée desdits quatre livres dix sols qu(‘)elle pourra être acquise par ladite chapellenie, en tant que d(‘)icelle maison.
    Il y en a de tenu desdits chanoines et chapitre que pour être ledit chapellain participant es dits gaignages, festages et tous autres esmoluments d’icelle église présens et futurs ; la somme de trois cent cinquente écus couronne à raison de 35 S t(ournoi)s pièce pour convertir en acquets d’héritages au profit de ladite église et des augmentations de gaignages ae(t ce te)ra ae(t ce te)ra ».

    Audouys affirme donc que Marguerite du Moulinet épouse de Pierre Davy Sr du Hallay est la fille de Jacques du Moulinet Sr du Moulinet et de Marguerite Hubert, et que ledit Jacques du Moulinet est fils de Guillaume du Moulinet et de Roberde Ollivier.
    Vous avez en effet mentionné, en « parents isolés », ce couple du Moulinet-Hubert cité par Gontard-Delaunay comme suit : « Jacques du Moulinet sieur de la Poictevinière, fils de Guillaume du Moulinet et de Perrine Hernelle, avait épousé Marguerite Hubert de l’Epinière ».
    Une divergence entre Gontard-Delaunay et Audouys, apparaît donc en la personne de la mère de ce Jacques du Moulinet, était-ce Perrine Hernelle ou bien Roberde Ollivier ? Guillaume du Moulinet eut-il deux lits ? Ce qui pourrait expliquer que ce Jacques du Moulinet ou ses descendants ne figurent pas parmi les héritiers de Roberde Ollivier dans le partage de 1514 ?

    Si l’hypothèse d’Audouys est erronée quant au nom de la mère de ce Jacques du Moulinet époux Hubert, alors comment expliquer que les Davy figurent au nombre des présentateurs de la chapelle de la Visitation fondée en 1506 par Marie Ollivier ? Dans l’acte du 11 Juin 1603 que vous avez découvert, il est clairement dit que Pierre Davy est « l’aîné des fondateurs » de cette chapelle. Et la volonté de la fondatrice originaire Marie Ollivier était, on ne peut plus claire quant au mode de transmission de la fondation, à savoir : elle « veut et ordonne que ladite présentation et droit de patronage soit et appartienne à son ainé ou ainée ses héritiers et aux ainés qui sortiront d(‘)eux successivement, sans que ledit patronage soit ni passe en plusieurs ou diverses voix de ses dits héritiers, mais seulement de aisné ou aisnée en aisné ou aisnée successivement ».

    Que devons nous penser de ces éléments ? Que de questions en suspens et de preuves à découvrir !

    Pour conclure, je vous précise que je m’intéresse à cette famille car étant personnellement descendant des Chassebeuf de Craon (famille de Volney) et étudiant de manière très approfondie leur généalogie, l’alliance Marguerite du Moulinet-Jean Chassebeuf m’intrigue quelque peu.

    Cordialement.

    Frédéric CHOPIN

      Réponse d’Odile :

    Bonjour Monsieur
    Merci beaucoup pour votre commentaire.

    Rassurez-vous rien n’est trop long sur mon blog, qui n’occupe à ce jour que le centième de son espace dédié, malgré les 3 850 articles postés à ce jour, donc, encore merci, rien n’est trop long sur mon blog.

    A force de me méfier d’Audouys, que j’ai parfois surpris en défaut de mensonge (par omission ou autre), je n’avais pas tenu compte de lui, mais dans la mesure où, comme cy-dessus, vous avez mention d’actes entiers, je pense qu’on peut les prendre au sérieux.

    J’ai bien compris votre intérêt pour les Chassebeuf de Craon qui sont ceux de Volney, mais Pierre qui les a autrefois étudiés, m’a dit qu’il ne remontait pas aussi haut. Je suis bien d’avis que le milieu social et la géographie tous deux proches, sont tout de même un fil qu’il conviendra et convient de pister. Donc, à ce jour cette Chassebeuf alliée Du Moulinet, ne peut être rattachée aux Chassebeuf connus, mais elle peut probablemenbt y mener d’une manière ou d’une autre.
    Je ne fais pas personnellement d’étude Chassebeuf, mais je mets toujours les actes les concernant que je trouve. Et mon blog est ouvert à tous sur ce point et tous les autres points.

    Maintenant, laissez-moi vous avouer que je suis heureuse de votre analyse, car vous y apportez la rigueur qui m’est si chère, et par laquelle depuis tant d’années je me démarque de bien d’autres généalogistes.
    J’en suis heureuse, car si ma rigueur a pu quelque peu marquer certains je peux m’avouer infiniement heureuse.
    Alors je vous souhaite à vous, et à tous mes lecteurs, un bon WE sous une chose devenue rare, le soleil, et ma terrasse, qui abrite quelques petits arbres en pot, va m’occuper, car tout ce petit monde végétal est pris de frénésie, et je dois rempoter et nettoyer.
    Si vous avez encore des trouvailles Du Moulinet, merci de penser à moi, de même pour les Chassebeuf qui réjouiront Pierre.
    Merci encore
    Odile

  10. Au secours !

    Vous trouverez en page 16 de 20 de mon étude DU MOULINET le tableau suivant :

    héritiers de Roberte Olivier en 1514

    Guillaume DU MOULINET † avant 1514 x Roberte OLIVIER † avant juin 1514
    1-Guillaume DU MOULINET licencié ès loix Héritier de sa mère en 1514
    2-Simon DU MOULINET Héritier de sa mère en 1514
    3-Adrien DU MOULINET Héritier de sa mère en 1514
    4-Marguerite DU MOULINET Héritière de sa mère en 1514 x avant juin 1514 Jean CHASSEBEUF
    5-Marie DU MOULINET † avant 1514 x Jean POISSON † avant 1514
    51-René POISSON Héritier de sa grand mère en 1514
    52-Marie POISSON Héritière de sa grand mère en 1514 x René COUESMES
    53-Anne POISSON Héritière de sa grand mère en 1514 x Guillaume COUET

    et comme je l’explique à travers l’encadrement en rouge, ce tableau résulte de l’analyse exacte et littérale de l’accord sur partage daté du 20 juin 1514 passé par Couturier notaire à Angers dont j’ai photo de l’original.
    Nous ne voyons aucun Jacques parmi les enfants !!!!!! Alors qu’Audouys semble en indiquer un mais en se basant sur quoi de précis ??????

    Par ailleurs, compte-ten des dates de naissance des enfants du couple Marguerite du Moulinet x Davy, soit avant 1514 pour les naissances, il est impossible qu’elle soit petite fille de Guillaume Du Moulinet et Roberde Olivier.

    JE SUIS TOUJOURS AUTANT DANS LE BROUILLARD malgré le soleil de ce jour, très apprécié !
    Odile

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