Hôtelier de l’hôtellerie du Lièvre qui dort, Angers, 1646

Hier le lièvre était passé à la casserole

Hier nous avions l’hôtellerie du Civé faubourg St Lazare à Angers, et voici le blog qui traite du Civé autrefois.
Aujourd’hui 1er juillet ce sont les vacances, chut ! le lièvre dort :

Angers St Pierre BMS 1488-1668 vue 700.

Le 2 décembre 1646 oublie de mettre Guillaume Chartier hoste du liepvre qui dort. (l’acte est écrit en janvier 1647 avec la date en marge)

Le lièvre, autrefois l’animal le plus connu des chasseurs, et des casseroles, serait en voie de disparition, enfin, presque… On n’a pas su le laisser dormir…

Pourtant, un proverbe dit :

Quand on a mangé du lièvre, on est beau sept jours

A Laval, Ernest Laurain recensant les hôtelleries donne le Lièvre d’or, 1662. Ceci est curieux, car dans le cas d’Angers, on lit nettement QUI DORT. Je n’ai aucune explication, à moins que Mr le curé de Saint Pierre ait au sommeil, la preuve, il avait déjà oublié de noter l’acte à la date correcte…

Hier, nous avions les Trois Maries, demain encore par trois, à croire que tout allait par trois… Mais avouez que les noms étaient plus jolis que maintenant, tout uniformisé… BURK !!!

Et bien sûr, si vous avez des hôtelleries en Anjou, merci de faire signe sur ce billet, ou par courriel, afin que je vous publie. D’avance merci.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet seule une citation ou un lien sont autorisés.

10 réponses sur “Hôtelier de l’hôtellerie du Lièvre qui dort, Angers, 1646

  1. Report des commentaires parus dans mon ancien blog :
    Du Périgord, le 1er juillet : Beau 7 jours et en plus quel souvenir que ce lièvre à la royale servi dans une auberge du Périgord !
    Josette, le 1er juillet : Merci pour ce lien sur le CIVé
    De La Baule, le 1er juillet : En allant lire les noms des hostelleries, j’ai retrouvé le patronyme DELAHAYE et ai chargé leur livret : j’y retrouve une Michelle DELAHAYE X Pierre HOUDEBINE qui font partie de ma branche ancestrale en Anjou ! Merci

  2. Bonjour Odile, merci pour votre gros travail !
    je suis à la recherche de traces écrites des recettes du fameux crêmet d’Anjou. J’ai su par les archives départementales d’Angers qu’un certain hôtelier Chartier aurait livré du Crêmet à l’Hôtel de Ville d’Angers pour des repas de fête en 1704. Je n’arrive pas à trouver de trace de recette d’avant la première guerre ! auriez-vous des idées de façon de chercher… je crois que je m’éparpille. Je vous remercie beaucoup.
    Sophie

      Note d’Odile :

    La recette du crémet d’Anjou a été recensée au titre de l’Inventaire du Patrimoine culinaire de la France, et publié dans le volume consacré aux Pays de la Loire, page 328.
    L’ouvrage est paru en 1993 chez Albin Michel, et la préface explique la démarche entreprise par ces chercheurs, qui ont certainement conservé leurs archives quelque part.
    Bon WE
    Odile
    PS j’ai cru comprendre que ce n’est pas la recette en elle-même que vous recherchez mais l’aspect historique de la recette ?

  3. -Crêmets de 1918.

    « Crêmets,Crêmets! »,criait la voix pointue d’une forte femme.
    -La voiturette cahotait sur le pavé.
    Au grelottement de sa sonnette,les clientes accouraient.
    Madame « Crêmets »déposait dans leur assiette des petits pâtés blancs semblables à ceux que les enfants font sur le sable avec leurs seaux.
    Les acheteuses,ménagères ou servantes de bourgeois,rentraient pour les mettre au frais,et, pour clore le repas,on saupoudrait de sucre ce dessert exquis et naturel.
    Qu’étaient donc ces « Crêmets » qui laissent de si savoureux souvenirs ?
    De la crème de lait frais (allez donc en trouver maintenant !),que la marchande faisait reposer dans des petits pots de porcelaine percés de trous pour que le petit lait s’écoule,mais doublés et recouverts de mousseline,afin que la crème ne s’évadât pas.
    Madame « Crêmets » en garnissait le fond de sa voiturette,posait une claie dessus,claie qu’elle garnissait à son tour et ainsi d’étage en étage,jusque sous le couvercle.
    (« Angers naguère 1850-1938 ».René Rabault.)

    -Je possède quelques exemplaires de ces petits moules de porcelaine blanche et me suis longtemps demandée à quoi ils pouvaient bien servir!

  4. Je possède,venant de mes grand-parents,une assiette creuse, perçée de petits trous. Je me suis longtemps demandé à quoi pouvait servir cette assiette. Peut-être à faire des crêmets pour la famille,chacun prenant une part dans l’assiette.
    Malheureusement, je ne peux vous donner la photo de cette assiette, car elle est dans ma maison de bord de mer, où elle me sert de coupe à fruits.

  5. Bonjour à tous
    Selon l’Inventaire des richesses de la France, volume OBJETS CIVILS DOMESTIQUES aucune assiette percée, pourtant la rubrique assiette est vaste.
    Par contre à la rubrique PLATS on a plusieurs plats égouttoir

      poisson
      asperges
      fraises

    Il pourrait s’agir de l’une de ces 3 catégories
    Pour la faisselle, il y avait des pots spéciaux.
    Odile

  6. Rebonjour à tous
    Le ministère de la Culture possède sur son site un MOTEUR COLLECTIONS

    http://www.culture.fr/Ressources/Moteur-Collections

    mais en demandant ASSIETTE j’ai eu plusieurs milliers d’occurences !!!!

    Par contre, le moteur dispose d’une fonction « recherche avancée »
    et vous pourriez tenter
    assiette percée
    assiette égoutoir
    assiette à trous
    ….
    Bon courage
    mais manifestement il y surement votre répose dans cette très riche base de données.
    Odile

  7. encore moi !
    pour ajouter que dans les moteurs de recherche du web le terme est

    « assiette égouttoir »

    en mettant des guillemets pour éviter les égouttoirs
    Odile

  8. On m’a offert il y a quelques années (donc,contemporain),un plat dit » à asperges »(,genre barbotine avec dessin asperges),composé d’un grand plateau creux ou se superpose un plateau troué ,assez pratique.

  9. En 1921 « Le Prince des Gastronomes » Curnonsky (né à Angers),rendit hommage aux crêmets d’Anjou,dans le Guide Gastronomique de l’Anjou.
    « Le Crêmet Angevin est un régal des Dieux.
    On trouve le Crêmet d’Anjou à Saumur et à Angers.
    “Aucune crème chantilly,n’égale ce petit mulon mousseux parfumé onctueux et léger.”
    (Google.)

  10. Suite à vos conseils sur votre blog, j’ai cherché « assiette égouttoir », et j’ai trouvé une photo de l’assiette en ma possession appelée « égouttoir pour faisselle à fromage »

      Note d’Odile :

    L’ouvrage que je citais ci-dessus sur l’inventaire des instruments culinaires, classait ceci dans les intruments de préparation culinaire, et les assiettes sont dans les objets de dégustation.
    Je vais chercher leurs images, qui ressemblent effectivement à la votre
    Odile

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