de proudes hommes, afin et à acort suy venuee o les diz religioux sur les chouses desus dites … en tele menière que suy tenue à rendre et payes ès leux acoustumez … c’est assavoir à la Roche-d’Iré et à Engrie, aus diz religioux, les diez et oyct septiers de seille d’annuel rente à la mesure que ils ne me puent rien demander des errérages de tout le temps passé, ne à mes hoirs. A laquele somme de seille de rente, rendre et entériner ausdiz religioux ès leux dessus diz, à la mesure davant dite par chiescun an dedenz la feste de Saint-Michel ou mont de Garganne … je oblige moy et mes heirs et touz mes biens moubles et immoubles présenz et avenir.
En tesmoing de laquele chouse, je en ay donné ausdiz religieux cestes présentes lettres scellées de mon scel. Ce fut donné au jour de mercredi davant la Pentecouste, l’an de grâce mil CCC et onze » (1).
Ysabeau de la ROCHE-d’IRÉ épousa Emery de NEUVILLE, seigneur de Neuville (2) et de la Cornuaille. Deux filles naquirent de cette union :
L’aînée épousa Guillaume de ROUGÉ, fils d’Olivier de Rougé, fils d’Olivier de Rougé et d’Agnès de Derval, et veuf de Macée de la Haye, dont il avait eu un fils, Bonabes, qui mourut sans enfants, et une fille, Marguerite, qui épousé, en 1339 (n.s.), Olivier Tournemine, chevalier, seigneur de la Hunaudaye.
Le seconde, nommée Anne, fut mariée à Thébaud de Rochefort.
Le P. du Paz cite une transaction de l’an 1314, qui donne de précieux éclaircissements sur ces alliances, aussi croyons-nous devoir copier ce passage de son Histoire généalogique :
(1) Archives départementales de Maine-et-Loire, H, 1444. Parchemin original, jadis scellé.
(2) Voir CANDÉ, chapître IV, Mouvance féodale