Le 84° RI 1914-1918 : carnet de guerre d’Edouard Guillouard et photos de Fernand Leglaive


Edouard Guillouard (carnet de guerre) Fernand Leglaive (appareil photo)

GUILLOUARD TENAIT  SON JOURNAL, LEGLAIVE  L’APPAREIL PHOTO

En juillet 1952 ma grand-mère, veuve d’Edouard Guillouard, fit avec moi le voyage de Nantes à Cologne, via Paris et Bruxelles, où elle avait des amis qui nous hébergèrent chacun une nuit. Elle qui avait connu 2 guerres et en conservait les amitiés liées par son époux au front en 14-18. C’est ainsi que je passais ma première nuit à Paris, chez les Leglaive, bien loin de me douter des liens et du passé de

Photo Leglaive « décembre 1914 » (extraite de la photo de groupe)

Leglaive et Guillouard, liens que je devais découvrir des décennies plus tard, lorsque j’entrepris de retrouver l’histoire de ma famille.
Les papiers et photos Guillouard n’avaient pas échoué chez maman, pourtant née Guillouard et fille d’Edouard, et je pris alors mon baton de pélerin, à une époque où la photo numérique n’existait pas encore, je n’obtins donc que des scans de l’époque.
Hélas les photos, minuscules, n’avaient pas de légende. Après 3 mois de travail, tentant de mettre les photos en face du texte du carnet de guerre, j’en fis un site, depuis 25 ans en ligne.

Photo Leglaive « mars 1915 Bailleulval, intérieur de la tour »

Ce site est l’histoire d’une amitié, liée durant ces 4 années au front entre Guillouard qui aimait écrire et Leglaive qui avait un appareil photo. Tous deux observaient la vie quotidienne, y compris dans ses moments de détente, car ces moments existèrent bel et bien, et j’ajoute avoir compris que le 84° RI était en seconde ligne, quoique parfois sous les tirs, et que les pères de famille n’y étaient pas rares, puisque Guillouard, qui avait 3 enfants, souligne dans la liste de tous les hommes du 84° RI qu’il a connus, ceux qui avaient 4 enfants.

février 1915 : Leglaive et Guillouard, moment de détente près de la tête qu’ils ont modelée dans la terre, qui leur ressemble à tous deux
Appareil photo Leglaive « avril 1915 maison Gastineau devant le poste de secours. Leglaive semble porter l’étui de l’appereil photo et Guillouard des jumelles.
« mai 1915 soutien de Gastineau » Guillouard assis à gauche. Leglaive debout.
« avril 1917 camp Wattin, était major »
agrandissement de la photo d’avril 1917 au camp Watin

Aujourd’hui, grâce à mon site, le fond Leglaive me permet de mettre une légende correcte sur les photos, et j’en profite pour remettre au goût informatique du jour ce site, car l’informatique évolue vite et après 3 semaines d’essais, avec un impératif « zéro dépense », je viens de conclure que la meilleure solution était encore WORDPRESS, le logiciel gratuit sur lequel ce blog est écrit.
Je vais donc refaire toutes les pages qui étaient sur mon site sur WORDPRESS au lieu de m »évertuer à mettre à jour sans logiciel correct mon site (j’ai testé plusieurs solutions, sans satisfaction).
Je vais donc passer les semaines qui viennent à passer le tout sous WORDPRESS qui sera plus lisible à l’avenir à la fois sur smarthpone, tablette et ordinateur, et je viens donc implorer votre patience, au nom de la mémoire de l’amitié de 2 hommes Guillouard et Leglaive, que je tiens profondément à honorer dans mes vieux et sans doute derniers jours.
Odile

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