Cession d’obligation par René Deffay à René Boyslesve, Chaudefonds 1594

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Cet acte est issu d’archives privées aimablement communiquées – Voici ma retranscription : Le 5 septembre 1594 avant midy, en la cour du Lavouer endroit par devant nous Philippe Siguin notaire d’icelle fut présent et personnellement estably honorable homme René Deffay sieur de la Grange demeurant en la ville d’Angiers paroisse de St Michel de la Pallue lequel deument soubzmis en nostre dicte cour a confesssé avoir ce jourd’huy céddé et transporté et encore par ces présentes cèdde et transporte à honorable homme René Boylesve sieur de Gouesmard demeurant au bourg de St Aubin de Luigné absent et nous notaire stipullant et acceptant
scavoir une obligation en grosse signée Garnier notaire royal Angiers en dabte du douziesme jour d’apvril mil cinq cens quatre vingts douze laquelle noble homme Pierre de Cheville sieur de Mauron et damoiselle Marye de la Roche sa femme sont sollydairement obligés avec ledit Deffays en la somme de deux cent vingts escuz ensemble
en vertu d’icelle fait auxdits Cheville et la Roche le quatriesme febvrier mil cinq cent quatre vingts treze au payement de laquelle somme ledit Deffays veult et consent que ledit Boylesve face toutes poursuittes et actes de justice requises et nécessaires et pour cest effect l’a subrogé et subroge en tous ces droits et actions qu’il peult prétendre et luy peult competter pour raison de ladicte obligation avecques conssentement que ledit Boylesve se fasse subroger par justice ou aultrement qu’il verra bon estres et pour cest effet ledit Deffays nous a asseuré avoyr cy devant mis ladite obligation en explait ès mains dudit Boylesve comme il nous en a faict aparoyr par escript particullier signé de la main dudict Boylesve en dabte du deuxiesme de ce présent moys et an lequel escript avons toutteffois relayssé audit deffaus la procuration que icelluy avoyt cy devant passée pour la poursuite de ladite obligation audit Boylesve demeurant par ces présentes nulle et de nul effet
et a ledit Deffays déclaré ladite somme luy estre bien et justement deue
et est faicte la présente cession et transport pour pareille somme de deniers que ledit Boylesve a promis desduire sur ce seullement que luy peult debvoir ledit Deffays tant par cedulles que obligations
auquelle tansport droits cession et tout se que dessus est dit tenir et accomplir etc garentir etc dommaiges et intérests etc obligent etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc
faict et passé au bourg de Chaudeffons mayson de nous notaire ès présence de Marin Juret et Jehan de la Tourlandry paroyssiens dudit Chaudeffons tesmoins lesquels ont déclaré ne savoir signer – Signé en la minutte originale des présentes avecq nous notaire soubz signé R. Deffais, J. Siguin

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Prudence de Complude, Nantaise, est descendue à l’hôtel à Angers pour vendre un pré à Combrée, 1618

Une veuve qui voyage seule pour affaires et descend à l’hôtel. Enfin, elle n’est pas tout à fait seule, car on découvre en fin d’acte qu’elle est accompagnée de son domestique, et mieux, en voyant les signatures, on peut dire que ce domestique signe joliement et est un fils de famille.
Heureusement d’ailleurs qu’il y a un homme avec elle, car ils vont renter à Nantes avec 200 livres sur eux ! Les voyages entre Nantes et Angers sont alors le plus souvent par la Loire, que je regarde chaque matin du haut de ma tour de béton, désespément vide de tout transport fluvial.

Enfin, Prudence de Complude, est d’origine espagnole. Il s’agit des DE COMPLUDO, qui ont été francisés à leur arrivée à Nantes.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici ma retranscription : Le 8 février 1618 avant midy, devant nous Louis Coueffé notaire royal Angers fut personnellement establye et deument soubzmise damoiselle Prudence de Complude dame de la Bouvardière veufve feu noble homme Yves Toublanc vivant conseiller du roy et son advocat général en la cour de parlement de Bretagne demeurant en la ville de Nantes estant de présent logée en l’hostellerie ou pend pour enseigne l’image St Jean forsbourgs St Michel du Tertre de cette ville,
laquelle confesse avoir ce jourd’huy vendu quitté ceddé delaissé et transporté et par ces présentes vend quitte cèdde délaisse et transporte dès maintenant à foujoursmais perpétuellement par héritage et promet garantir de tous troubles d’hypothèque évictions et empeschements quelconques à honorable homme Me Jehan Pouriatz sieur de la Hanochaye advocat au siège présidial d’Angers y demeurant paroisse de St Michel du Tertre à ce présent et acceptant et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs
scavoir est un pré clos à part situé près le lieu de la Rivière paroisse de Challain joignant d’un costé la rivière de Verzée d’autre costé le chemin par lequel l’on va dudit lieu de la Rivière au lieu de la Hanochaye aboutant des deux bouts les prés d’iceluy lieu de la Rivière lequel pré l’acquéreur a dit bien cognoistre comme il se poursuit et comporte avec ses appartenances et dépendances et ainsi que ladite damoiselle et ses fermiers en ont cy devant joui sans rien en réserver
du fief et seigneurie dont il est tenu aux cens rentes charges et debvoirs anciens et acoustumés qui en peuvent estre deubz que les parties par nous adverties de l’ordonnance royale ont veriffié ne pouvoir exprimer que ledit acquéreur paiera et acquittera pour l’advenir quitte des arrérages du passé jusques à huy
transportant etc et est faite ladite vendition cession délais et transport pour la somme de 200 livres tz payée contant par l’acquéreur à ladite damoiselle venderesse qui l’a receue en notre présence en pièces de 16 sols et autre monnaie courante suivant l’édit, s’en tient à contant et l’en quitte
à laquelle vendition cession délais transport promesse de garantage et tout ce qui dit est tenir etc dommages etc oblige ladite venderesse elle ses hoirs biens et choses etc renonçant etc foy etc
fait et passé en ladite hostellerye St Jehan en présence de Jehan Breteau domestique de ladite damoiselle, Me Pierre Desmazières et Sanson Legauffre clercs audit Angers tesmoins

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et observez la signature féminine de Prudence de Complude, c’est-à-dire avec son prénom en entier, et sans floritures. Mais remarquez aussi la signature de Jean Breteau, son domestique, qui a même des floritures, signe d’une famille notable.

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Quittance des ventes et issues à Françoise Renou veuve Eveillard, Noëllet 1602

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Voici le texte d’aujourdhui :

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Cet acte est issu d’archives privées aimablement communiquées – Voici ma retranscription :(Le 12 juin 1602) Je Marye Rousseau veufve de deffunct honorable homme Jullien Alaneau vivant sieur de la terre fief et seigneurie de la Motte de Seillons confesse avoir ce jourd’huy eu et receu d’honorable femme Françoise Renou dame de la Croix les ventes et yssues d’un contrat d’acquets fait par ladite Renou de damoiselle Françoise de Juigné montant en principal cinquante livres pour raison de deux bouesselées de terre sises ès piezes des Grand Fouault et de deux bouesselées et demye de terre sises en ung clotteau de terre appellé la Chantre Hacquenart par contract passé par Simon Leroy notaire en dabte du vingt deuxiesme jour de may dernyer, dont et desquelles ventes et yssues je quitte ladite Renou sans préjudice d’aultres ventes si auchunes sont deues et autres droits seigneuriaulx
fait le dixiesme jour de juin l’an mil six cent deux et en tesmoing de vente prié ledit Leroy et Lucas Gohier signé ces présentes à ma requeste et de leur seings manuel – Signé Leroy, Gohier

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Rémondin de la Mairerie, Izé 1619

Izé - Collection personnelle, reproduction interdite
Izé - Collection personnelle, reproduction interdite

Rémondin de la Mairerie est en fait Rémondin Le Maire, qui prit le nom de sa terre. Ses descendants revinrent vers 1660 au patronyme Le Maire. La famille Le Maire portait d’azur à 3 pals d’or (Selon l’Armorial munumental de la Mayenne, de l’abbé Angot)

la Mairerie : logis et ferme, commune d’Izé, à 500 m N.e. du bourg. – Locus de la Mererie in parrochia de Izeyo, 1326 (Cart. d’Évron). – La Merrerie, 1619 (Chart. de la Maiereie). – La Merrie, manoir (Jaillot). – La Mairie (Ét. M.) – L’orthographe Mairerie n’est celle d’aucun texte ancien. – Fief mouvant de la baronnie d’Évron, avec droit de présenter un sergent pour la résidence d’Izé. Remondin de la Mairerie acquit, le 19 août 1619, « la détemption, occupation et fondation de la chapelle de Cordouan, située en l’église d’Izé et s’appelant la chapelle de Sainte-Croix. » L’ancien manoir a été remplacé par un logis du commencement du XIXe siècle.
Seigneurs : Jean Le Maire, seigneur de Villeneuve, marié en 1313 à Marthe de la Roche, fille de Raoul de la R., seigneur de la Roche et de la Viviennièe en Sainte-Gemmes, et d’Anne de la Vairie. Denis Le M., son oncle, lui donna la Mairerie et fonda à l’abbaye d’Évron une messe le mercredi de chaque semaine et son anniversaire, 1326. – Jean Le M., époux de Marie Buret, fille du seigneur du Plessis-Buret, 1350. – Guillaume Le M., seigneur de Grillemont, mari de Jeanne de Cordouan, 1396. – Jean Le M., 1418. – Jean Le M., épouse en 1451 Julienne de Pontesson, vivait en 1464 et sa veuve en 1475. Charles Le M., probablement frère du seigneur de la M., épousa Catherine de Favières, sœur de Jean de F., abbé d’Évron, qui assiste en 1479 au mariage de Madeleine Le M., sa nièce, avec Jean de Bouillé. – Jean Le M., épouse en 1494 Catherine de Villiers, fille de Jean de V., et de Louise de Tuffé, en présence de Jean Ronsard, abbé de Saint-Calais, de Guillaume, abbé de l’Étoile, de Christophe de Villiers, curé de Verdé, et de Mathurin de la Ferrière, prieur de la Pelouze. – René de la M., 1535, mari de Julienne Achart, mort avant 1572. – Remondin prit le nom de la Mairerie, épousa le 6 mai 1571 Jeanne Percault fille du seigneur du Mergat (Combrée), où naissent leurs enfants. – Remondin de la M., né en 1572, marié en 1595 avec Anne de Baillet, veuve de François de Vaucelles, seigneur de Cordouan, 1619. – Remondin de la Mairerie, né à Combrée en 1602, épouse en 1624 Suzanne Moreau, fille de Jean M., gouverneur d’Oudon et d’Élisabeth de Beauné, demeurant à Chantoceau. – Claude Le Maire reprit le nom patronymique, épouse Madeleine de Mont, et habita le Bourg-aux-Nonains, 1649, et la Mairerie, où il mourut agé de 71 ans en 1699. – Jean-Pierre Le M., épouse : 1° Marie Renard, fille d’un notaire d’Izé ; 2° à soixante-dix-huit ans, Thérèse-Marguerite Frin, fille de Charles F., et de Jacquine Moraine, de Laval, veuve d’André Lasnier, et mourut deux ans après, 1744. Jean-Pierre-Alexancre Le M., fils aîné, vendit en 1763 son droit d’aînesse, pour 600 livres de rente, à Marie-Claude Le M., qui épouse en 1765 Renée-Jeanne Pavy. Renée-Geneviève, issue de ce mariage, veuve de Nicolas-Théodore Pouyvet de la Bellinière, qui mourut dans l’émigration, se cacha sous le nom de Nanou et le costume d’une paysanne pendant la Révolution, chez le fermier de la Héluisière (Trans), et épousa en 1801 Jean Le Goué, de Mayenne. Leur fille, Caroline de Goué, femme de M. David-Ferdinant Deschamps du Mery, est morte à Paris, âgée de quatre-vingt-cinq ans, en 1886, chez Mme la comtesse de Reiset, sa fille. (Abbé Angot, Dict. de la Mayenne, 1900)

Izé - Collection particulière, reproduction interdite
Izé - Collection particulière, reproduction interdite


Armoiries des Le Maire d’azur à trois pals d’or

Bien que son prénom soit orthographié Rémondin, je suppose que c’est Raymond, dont voici les deux saints mentionnés dans l’Encyclopédie Migne :

saint Raymond, Raimondus, évêque de Balbasrito en Aragon, naquit près de Toulouse, vers le milieu du XI ème siècle, d’une famille illustre qui descendait des rois de France. Après avoir reçu une éducation qui répondait à sa naissance, il porta quelque temps les armes ; mais il quitta la carrière militaire et même le monde pour prendre l’habit de chanoine régulier dans le couvent de Saint-Antonin à Pamiers. Il fut ensuite tiré de là pour être placé à la tête du couvent de Saint-Sernin de Toulouse, qui appartenait alors au même ordre. La réputaiton de son mérite et de ses vertus passa les Pyrénées ; ce qui détermina le clergé et le peuple de Balbastro à l’élire pour évêque en 1104.
Pierre, roi d’Aragon, approuva cette élection et envoya un député à Raymond pour l’inviter à se rendre près de lui, sans lui dire de quoi il s’agissait. Le prieur de Saint-Sernin se mit en devoir d’obéir, et lorsqu’il arriva en Aragon, le roi était mort, et Alphonse 1er, son successeur, l’obliger à accepter l’épiscopat. Raymond accepta malgré lui ; mais à peine eut-il été sacré qu’il s’occupa à réformer les mœurs de son troupeau, à relever les églises qui avaient été abattues par les Maures, et à remettre en vigueur les saint canon. Ayant reproché, avec une sainte liberté, au roi la guerre qu’il faisait aux princes chrétiens, l’évêque de Rodez, qui convoitait l’évêché de Balbastro, chercha à indisposer Alphonse contre le saint, et il parvint à le faire reléguer dans le couvent des chanoines réguliers de Rodez.
Raymond reprit sans se plaindre le genre de vie qu’il n’avait quitté qu’à regret. Le pape, informé de cet injustice, s’employa pour le faire remonter sur son siège, et Alphone, revenu à de meilleurs sentiments, le rappelé ; il voulut même qu’il l’accompagnât dans une expédition contre les infidèles, et c’est à ses prières qu’il se crut redevable de la victoire qu’il remporta sur les ennemis de la foi. Le saint évêque mourut peu de temps après, l’an 1126. Le roi, qui se disposait à lui donner des marques éclatantes de sa reconnaissance, lui érigea un tombeau magnifique et s’imposa à lui-même une pénitence pour expier la faute dont il s’était rendu coupable envers lui. Honoré le 21 juin

saint Raimond, confesseur, naquit à la fin du XI ème siècle à Toulouse, d’une famille noble et montra dès son enfance un grand attrait pour les choses de Dieu. Ses parents l’attachèrent au service de l’église de saint-Sernin, où il exerça quelque temps les fonctions de chantre. Il s’engagea ensuite dans le mariage, et après quelques années d’une sainte union, ayant perdu son épouse, il fit vœu de continence, donna ses biens aux pauvres et se consacra au soulagement des malades et malheureux, sans exception ; les juifs mêmes eurent part à ses œuvres de miséricorde.
Il fonda à Toulouse, pour treize pauvres clercs, un collège qu’il dota avec générosité. Il fit rebâtir l’église de Saint-Sernin, et il s’engagea dans l’ordre des chanoines réguliers qui desservaient cette église, et dans lequel il fit refleurir la discipline. Il mourut en 1159 ; son corps fut enterré dans le collège qu’il avait fondé. Beaucoup de malades ont obtenu dans tous les temps la guérison à son tombeau. Il est honoré chez les Chanoines réguliers le 8 juillet – Honoré le 4 juillet

Dommages et intérêts pour coups et blessures à Baptiste Janvier, Pouancé 1611

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription : Le 23 avril 1611, par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents Baptiste Janvier sergent royal et archer du provost en la résidence de Pouancé d’une part
et René Allaneau sieur de la Rivière se faisant fort de François Garnier et Pierre Hiret sieur de la Bissachère et autres en l’accusation intentée par ledit Janvier par devant monsieur le lieutenant général criminel Angers, prometant que lesdessus dits ne contreviendront à ces présentes ains les entretiendront à peine etc ces présentes néanmoins etc d’autre part
lesquels duement establis et soubzmis soubz ladite cour confessent avoir pour toutes réparations despens dommages et intérests prétendus par ledit Janvier et à luy offerts par ledit Garnier en indemnité à cause de la blessure faite en la personne dudit Janvier en la rixe qui auroit esté par dutemps
composé et accordé par l’advis de leurs conseils à la somme de 110 livres tournois que ledit Allaneau de ses deniers a payée contant audit Janvier qui l’a eue prinse et receue en pièces de 16 sols et autre monnaie courante suivant l’édit, s’en tient content et en quite ledit Allaneau sauf son recours contre lesdits Garnier Hiret et autres accusés et à son pouvoir ainsi qu’il verra et à cest effet ledit Janvier luy cèdde ses droits et en iceux le subroge sans garantie d’éviction ne restitution de la part dudit Janvier fors de son fait et au surplus sont et demeurent les procès assoupis et éteints entres les parties sans autres réparations dommages ne intérests
tout ce que dessus stipulé et accepté par les parties respectivement et à ce tenir obligent etc
fait audit Angers présents Me Pierre Portran et Pierre Desmazières clercs

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Quittance de Jean Chevalier à René Eveillard, Noëllet 1576

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Cet acte est issu d’archives privées aimablement communiquées – Voici ma retranscription :(1576) Le vingt cinquiesme jour de juign an mil cinq cents soixante seze en notre court de Challain etc personnellement estably Jehan Chevallier procureur de la terre et seigneurie de Challain demeurant audit lieu soubmetant luy ses hoirs confesse etc avoir eu et receu de Me René Eveillard sieur de la Croix par les mains de Jehan de Civray sieur de la Faluzière la somme de cinquante livres à valoir et desduire sur la somme de quatre vingtz ou aultre somme en laquelle ledit Eveillard est tenu et obligé vers ledit Chevalier comme appert par contract passé entre eulx par Raoul Pinson notaire de laquelle somme de cinquante livres sans préjudice du surplus ledit Chevalier en a quité et quite ledit Eveillard et desduit sans préjudice du surplus
à laquelle quittance tenir etc obligation etc renonczant etc foy serment jugement condemnation etc
faict à Challain par devant nous notaire de ladite court soubzsigné – Signé Chevallier, Jusqueau, Houssay
en bas de page : Je Jehan Desmas confesse avoyr receu dudit Eveillard la somme de (illisible)

    Je suis remplie d’admiration pour ces témoignages du passé, car, comme vous sans doute, je m’évertue à élaguer de temps à autre les dossiers de papiers qui grossissent démesurément ! Et j’applique les normes conseillées pour la durée, sans me soucier de ce qui sera conservé ou lu dans plus de 4 siècles. Il est vrai que sur tous les plans, nous fabriquon l’éphémère !

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