Les meuniers des Gobelets encore en action en 1851, Nantes chemin de la Ripossière

Chemin de la Ripossière, car pas encore digne d’être une rue. Le chemin de la Ripossière n’est pas encore urbanisé, et on laboure et on fait tourner les moulins à vent. Ne vous formalisez pas trop sur le terme « laboureur », car il couvre ici, dans ce recensement, ce qui deviendra « jardinier et/ou maraîcher », car on cultive certainement ce qui sera consommé sur place dans la ville de Nantes. Donc n’y voyez pas de champ de céréale mais bien des légumes et/ou des fleurs vendus sur les marchés de la ville de Nantes.

Des 6 moulins des Gobelets dont je vous parlais il y a peu, il en reste 3 encore en activité : ceux qui donnent sur le chemin de la Ripossière. Ce qui signifie que les moulins actionnés à la vapeur n’ont pas encore eu raison de ces 3 moulins à vent, du moins en 1851.

Les voici, une nouvelle fois avec le cadastre ancien, et ce sont donc les 3 moulins qui sont au milieu :

Le tableau qui suit n’est autre que le recensement de 1851 (Archives Départementales de Loire-Atlantique), et il donne numéro de maison/numéro pour dénombrer les individus/NOM/prénom/profession/sexe (à gauche les garçons, à droite les filles), âge.

Il n’y a que 5 foyers

Beaucoup de célibataires chez leurs parents.

3 meuniers, qui commencent à avoir de l’âge mais n’ont pas encore fait la place à leurs enfants.

Enfin, signe de l’époque, des domestiques, profession qui a beaucoup disparu, mais nous avons les aides à domicile et autes employés à domicile.

1 1 FOUQUET Louis propriétaire 1 61
1 2 REZEAU Marie sa femme 1 51
1 3 SOUDÉ Delphine leur nièce 1 12
1 4 BARRÉ Rose leur nièce 1 28
2 5 PARÉ Joseph laboureur 1 62
2 6 PORCHER Anne sa femme 1 63
2 7 PARÉ Jeanne leur fille 1 33
2 8 PARÉ Joseph laboureur 1 26
2 9 PARÉ Jeanne laboureur 1 23
2 10 PARÉ Henry laboureur 1 24
2 11 PARÉ René laboureur 1 29
3 12 ALLARD Joseph meunier 1 32
3 13 ALLARD Perrine sa sœur 1 34
4 14 BOUYER femme BIGOT Rose sans profession 1 73
4 15 CEVELLE Louis domestique 1 38
4 16 BIGOT René le fils 1 29
4 17 PAULANE Laurent meunier 1 53
4 18 PARÉ Marie sa femme 1 45
5 19 PAULANE Laurent leur fils 1 24
5 20 PAULANE Jean leur fils 1 15
5 21 PAULANE Charles leur fils 1 9
5 22 PAULANE Julien son frère 1 70
6 23 ALLARD Laurent meunier 1 60
6 24 ALLARD Jeanne sa femme 1 36
6 25 PINEAU François domestique 1 43
7 26 MAI femme CASSARD Jeanne propriétaire 1 56
7 27 CASSARD Donatien(ne) sa fille 1 34
7 28 CASSARD Anne sa fille 1 23
7 29 GRACIEN Marie domestique 1 13
7 30 MAINGUY Jean domestique 1 39
7 31 DREMAN Marie domestique 1 25

Les BELIER meuniers du moulin à eau de la Rivière-d’Orvault : Loiré 1580

Je suis en train de retranscrire exhaustivement, selon ma méthode, sachant que de nombreuses personnes ne sont pas et ne seront pas en mesure de lire les textes anciens, le registre paroissial de Loiré, dont j’avais déjà sur mon site depuis longtemps les plus anciennes années de 1549 à 1575.

J’ai aussi sur mon site une magnifique page sur Loiré

Et vous avez sur Wikipedia une page plus moderne très documentée, qui donne même dans ses sources l’ouvrage de Mr de l’Esperonnière que j’avais courageusement numérisé, et le lien de Wikipedia est bien vers mon site.

Vous y apprenez que Loiré a compté 17 moulins entre le XVe siècle et le XIXe siècle. Cinq étaient des moulins à eau, six des moulins à vent, deux des moulins à huile à traction animale ; les autres n’ont pas été identifiés. Le seul encore existant est le moulin à eau de la Rivière-d’Orvaux, reconstruit en 1866 par René Hodé.

Donc, voici le meunier de la Rivière d’Orvault en 1580 :

Mathurin BELLIER x /1577 Renée DOMIN
1-Jacques BELLIER °Loiré 3 février 1577 « fils de Mathurin Belier et de sa femme meusnier à la Rivière d’Orvaulx parrains Jaques Gaultier et Jehan Babelle marraine Jaquette Manceau femme d’Estienne Grimault »
2-Antoine BELLIER °Loiré 7 avril 1578 « fils de Mathurin Belier et de Perrine Domyn sa femme meusnier à la Rivière d’Orvaulx parrains Anthoinne (blanc) fauconnier de monsieur d’Orvault et Jehan P… marraine Marguerite Baston – décédé « obiit » »
3-Jeanne BELLIER °Loiré 14 avril 1579 « fille de Mathurin Belier et de Renée Domyn sa femme parrain Jehan Vinczot marraines Marguarite Poillièvre et Renée Celier veufve de Guillaume Perrault »
4-Laurent BELIER °Loiré 25 janvier 1581 « fils de Mathurin Belier et de Renée Domyn sa femme parrains Guillaume Bourgeoys et Laurens Poictevyn marraine Anne Jacqueline chambrière dudit Belier »

Comme vous pouvez le constater, il a une chambrière. Mais rassurez-vous, ce terme est équivalent à servante, car autrefois la chambre était une pièce sans destinations spécifique, et toutes les pièces étaient donc des chambres, et le terme chambrière désignait donc celle qui faisait l’entretien des pièces, et sans doute aussi un peu de cuisine.
Donc, rien à voir avec une quelconque femme de chambre de nobles.

Ce BELIER meunier à Loiré vient d’ailleurs puisque j’ai fait exhaustivement les années précédentes sans y voir le patronyme. Mieux, ce métier de meunier est un métier où on ne vient pas sans origines dans le métier, sans que je sache si c’était une chasse gardée ou une compétence indispensable.
Et comme je vous disais hier je descends personnellement des BELIER meuniers au moulin d’Ovault à Nyoiseau, et ce sur un très grand nombre de générations.

Vous voyez que les moulins dont je vous parle ce jour ont un nom très proche, d’une part les miens étaient meuniers au moulin d’Orvault à Nyoiseau et ceux dont je viens vous livrer la famille étaient meuniers au moulin de la Rivière d’Orvault à Loiré.

J’avoue que lorsque j’ai tappé avant hier ce nom de moulin à Loiré avec un BELIER meunier, mes vieux neurones ont chauffé, car cela se ressemblait tellement, mais ce n’est que curieuse ressemblance, cependant je pense amusant de vous la livrer.

Bonne journée à vous tous
Odile

Monsieur de la Rivière d’Orvault avait un fauconnier : Loiré 1578


« Le septiesme jour d’apvril 1578 fut baptisé Anthoine Belier fils de Mathurin Belier et de Perrine Domyn sa femme meusnier à la Rivière d’Orvaulx parrains Anthoinne (blanc) fauconnier de monsieur d’Orvault et Jehan P… marraine Marguerite Baston – décédé « obiit » »

Un tel métier me fait rêver.
Mais je pensais que les seigneurs avaient surtout des colombiers alors il n’utilisait pas ses faucons contre eux, mais à la chasse ??? Qu’en pensez-vous ? Car de nos jours les fauconniers sont utilisés pour faire fuir les pigeons.

Et attention, demain, je continue sur cet acte, car vous avez vu les BELIER meuniers, et les miens étaient aussi meuniers.
à demain
Odile

Le meunier de Montmartre avait des rideaux aux fenêtres : Paris 1694

Je suis une obsédée des inventaires après décès pour toutes les découvertes qu’ils permettent en pénétrant dans la vie matérielle quotidienne de nos ancêtres. J’ai sur ce blog et site de nombreux inventaires après décès.
Sur le blog vous les trouvez en cliquant sur le titre du blog MODES DE VIE, vous avez alors les 2 colonnes du blog, alors qu’en cliquant sur le titre du billet du jour vous n’avez plus la colonne de droite, mais par contre vous avez accès aux commentaires pour en glisser un et participer.
Puis sur la colonne de droite vous allez à la fenêtre CATEGORIES et vous glissez jusque vers la fin à la lettre P
POPULATION puis DECES puis INVENTAIRES APRES DECES

Mais je suis aussi une obsédée du verre, car mon premier emploi fut dans la plus grande verrerie d’Europe, au sud de la forêt de Fontainebleau, dont le sable donne du verre de qualité. Hélas l’usine n’est plus française !

Donc vous savez maintenant que je me passionne pour le verre aux fenêtres, ou plutôt pour son absence longtemps pour l’immense majorité de nos ancêtres, qui fermaient avec volets ou toile ciré.

Or, un ami me transmet un inventaire merveilleux : celui du meunier de Montmartre en 1694. Cet inventaire est plein de surprises et vous allez en entendre parler. Et donc, pour commencer, découvrez avec moi la première fois que je rencontre des rideaux pour fenêtre. Mais, est-ce que ces rideaux viennent derrière une vitre ou tout bonnement pour fermer la fenêtre sans vitre ??? je me le demande bien, car en 1694 le verre est bien loin d’occuper les fenêtres de la majorité des Français. Alors la question est ouverte. Le meunier de Montmartre a-t-il vraiement des vitres aux fenêtres en 1694 ?

Cet acte est aux Archives Nationales, MC/ET/CXIV/6 Henri Venant notaire à Paris, 1694 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Voici le passage mentionnant les rideaux de fenêtre :

Item 3 autres draps dont 2 de toile de chanvre jaulne l’autre élimé 6 livres
Item 4 nappes, 4 rideaux de fenêtre 6 livres

François Decré, meunier, paye à Gilles de Hautefort son bail : Argentré 1671

Ils font d’abord les comptes.
Vous trouvez facilement les vues de ce moulin à eau sur Internet. Mais, plus amusant, je tape sur Internet « château de Hauterive » et je tombe sur mon site, avec la vue que voici :

La famille Decré est une famille nantaise bien connue, qui descend de ceux de Changé en Mayenne, mais il semble que ce François Decré n’a pas eu de postérité car il n’est pas cité dans leur généalogie. Or, l’acte qui suit donne bien ce François Decré fils de Mathieu, et en outre, pour avoir parcouru les registres paroissiaux d’Argentré, il y a bien des Decré à Argentré.
Si on pousse plus loin l’analyse de l’acte qui suit, on peut même supposer raisonnablement que François a succédé à son père au moulin de la Roche, sinon pourquoi le père aurait il payé une avance à son fils.

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E2/15 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 18 janvier 1671 (devant Nicolas Brasseur notaire tabelion royal demeurant au bourg d’Argentré) comptes de François Decré et Jeanne Gasry sa femme de la ferme des moulins de la Roche, lesdits Decrey et femme ont pris bail du moulin pour 7 années,
qui ont commencé à la st Georges 1667, à raison de 290 livres par an, dont il est escheu à la Toussaint dernière 3 années et demie qui reviennent à 1 015 livres
sur quoi monsieur Cochery a receu de Mathieu Decré père dudit Decré la somme de 100 livres qui est à valoir sur le prix des meules
plus ledit Cochery a encore receu dudit Decré la somme de 87 livres 6 sols en laquelle somme est compris 48 livres 6 sols pour 2 mois de temps que lesdits moulins ont esté au chômage du 1er avril 1669
plus Mathieu Decré, frère dudit Decré, a payé à madame 50 livres en conséquence d’un acte de Brasseur le 15 août 1669 qui est pour la moitié des meubles mis en société entre eux par quittance en date du 30 décembre 1670
plus par billet de Brasseur de la somme de 34 livres en l’acquit dudit Decray le 4 août 1669
plus autre biller dudit Brasseur de la somme de 22 livres ne l’acquit dudit Decrez daté de ce jour 18 janvier
Somme des payements cy dessus 193 livres 12 sols
Partant doivent 821 livres 8 sols

Le 18 janvier 1671, devant nous Jean Lebrasseur notaire royal demeurant à Argentré ont esté présents en leurs personnes et duement submis haut et puissant seigneur monseigneur messire Gilles d’Hautefort chevalier comte de Montignac et de la terre fief et seigneurie d’Hauterive, estant de présent demeurant en son chasteau d’Hauterive paroisse d’Argentré d’une part, et François Decré meunier et Jeanne Gasry sa femme de luy authorisé pour ces présentes, demeurant au moulin de la Roche paroisse dudit Argentré, d’autre part, lesquels ont fait compte entre eux de 3 années et demie de la ferme dudit moulin couru depuis les festes de st Georges 1667 et fini à la Toussaint dernière …

et je vous mets ici en détail la signature de F. Decré, toute petite à côté de celle de Gilles de Hautefort.

Pierre Gault était fermier du moulin Crapaud, L’Hôtellerie-de-Flée 1549

de moulin semble avoir disparu, même du temps de Cassini, et de celui de Célestin Port.

Voici d’abord la carte de Cassini, disponible sur le site de Géoportal

Puis, la carteIGN, disponible sur le site de Géoportal /

Charles de Rohan était propriétaire de ce moulin de Crapaud, situé à l’Hôtellerie de Flée sur un étang. Il l’a vendu à rente à Jean Lailler sieur de la Maison Neuve. Sa fille Charlotte Lailler, épouse de Pierre Richard, de Châtelais, en a hérité, mais le vend à Jean Desbois.
Mais le moulin est alors affermé à Pierre Gault, qui manifestement n’a pas fait toutes les réparations nécessaires au moulin et sa chaussée, d’autant que cette chaussée est tenue de garde passage à pied, à cheval, boeufs et charette. Ce qui suppose d’ailleurs que cette chaussée coupe un étang assez long, et on pourrait supposer que c’est cet étant déjà transformé en partie en marécage du temps de Cassini, et aujourd’hui coupé en 2 étangs.

Enfin, les Gault sont nombreux meuniers, tant à Armaillé, Châtelais, que Craon. Je descends aussi des Gault meuniers à Craon, et ce sur moulin à eau comme l’acte qui je vous mets ci-dessous, mais hélas on ne peut remonter Craon avant 1600 et ici nous sommes en 1549. Je peux donc supposer que ce Pierre Gault meunier à l’Hôtellerie de Flée est tout de même un proche parent de ceux de Craon, de par le métier et de par le fait que le moulin à eau du Crapaud est sans doute abandonné dès la fin du 16ème siècle.
J’en veux pour preuve que si Charles de Rohan s’en est séparé c’est qu’il ne possédait aucune valeur réelle. D’ailleurs la somme ici du prix de vente est minime compte tenu du fait que c’est un moulin, ce qui laisse bien supposer qu’il est déjà un peu menaçant ruine.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 février 1549 (avant Pâques, donc le 8 février 1550 n.s. – devant Huot notaire Angers) en la cour du roy notre sire à Angers etc personnellement estably honorable homme sire Pierre Richard marchand demeurant à Angers tant en son nom privé que pour et au nom et comme stipulant et soy faisant fort de honneste femme Charlotte Lailler sa femme
soubzmectant ledit estably esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc confesse avoir aujourd’huy esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout vendu quité ceddé délaissé et transporté et encores etc vend etc perpétuellement par héritage
à honneste personne Jehan Desboys marchand demourant au moulin de Marcillé en la paroisse de Chastelays à ce présent stipulant et acceptant qui a achacté pour luy ses hoirs etc
la maison chaussée estang rivages moullin moullaiges jardin et chaussée et appartenances vulgairement nommés et appellés le Moullin de Crapault situé et assis en la paroisse de l’Houstellerye de Flée avecques le droit de moustaulx subjects audit moullin tout ainsi que ledit moulin chaussée et appartenances d’iceluy se poursuyvent et comportent et comme elles ont esté par cy davant baillé à rente à la somme de 100 sols tz de rente par deffunt hault et puissant messire Charles de Rohan en son vivant chevalier de l’ordre seigneur de Gyé à deffunt Jehan Lailler en son vivant sieur de la Maison Neufve sans aucune chose retenir ne réserver
lesdites choses etnues du seigneur et seigneurie de l’Hostellerie de Flée à 12 deniers de cens et lesdits 100 sols tz de rente
à la charge en oultre de mettre tenir et entretenir la chaussée dudit estang et moullin en bon estat de réparation tellement que l’on puisse aller venir passer et repasser à pyed à cheval à boeufs et charestes par dessus ladite chaussée bien aysément et commodément par ce que ladite chaussée est subjecte à garantir chemyn
et par ces mesmes présentes a ledit Richard esdits noms cédé et transporté cèdde et transporte audit achateur tous et chacuns les droits et actions que ledit Richard a et peult avoir et qui luy peuvent compéter et appartenir et appartiennent à l’encontre de Pierre Gault à présent fermier desdites choses pour raison des réparations et entretenement desdits moullin chaussée et appartenances d’iceluy et de la restitution des moullaiges et ustancilles dudit moullin selon l’appréciation comme elles ont esté baillé audit Gault
transporté etc et est faite ceste présente vendition delays quictance cession et transport pour le prix et somme de 145 livres tz sur laquelle somme ledit achateur a baillé et poyé compté et nombré content en présence et au veue de nous audit vendeur la somme de 22 livres 10 sols tz quelle somme ledit vendeur a eue et reveue dont etc
et le reste et parfait payement de ladite somme de 145 livres tz montant la somme de 122 livres 10 sols ledit achateur estably et soubzmis en notre dite cour luy ses hoirs etc les a promis et promet doibt et demeure tenu poyer et bailler audit vendeur franche et quite en ceste ville d’Angers dedans le samedy prochain après le dymanche de Quasymodo prochaine venant

    Quasimodo se fête le dimanche qui suit Pâques.
    Pâques était le 6 avril 1550, donc il doit payer avant le 19 avril 1550
    Comme l’acte est passé le 8 février, il a donc un peu plus de 2 mois pour payer le solde.

dedans lequel jour et auparavant ledit poyement sera tenu ledit Richard bailler audit achateur lettres vallables de ratiffication de ladite Lailler sa femme et obligation au garantaige desdites choses vendues et à l’entretenement du contenu de ceste présente vendition autrement ne sera tenu ledit achacteur payer ladite somme de 122 livres 10 sols
et où ledit achacteur ferait deffault de poyer ladite somme de 122 livres 10 sols dedans ledit jour de samedy après le jour de Quasimodo prochainement venant demeurera ce présent contrat et vendition susdit nulle et de nul effet et vertu s’il plaist audit vendeur et ladite somme de 22 livres 10 sols appliquée audit Richard pour ses intérests du jourd’huy commencés à ladite somme de 22 livres 10 sols pour deffault de poyement de ladite somme de 122 livres 10 sols tz ce que ledit achacteur a voulu consenty et accordé
auxquelles choses dessus dites tenir etc et à garantir etc et aux dommages etc obligent lesdites parties etc mesmes ledit Richard esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonçant etc et par especial ledit vendeur aux bénéfices de division de discussion d’ordre de priorité et postériorité etc de tout etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce sire Jehan Daudyer marchand demourant au Lyon d’Angers et Geoffroy Pescheloche demeurant Angers tesmoings
fait et passé audit Angers les jour et an susdits

PS quitance du paiement du solde le 23 mars suivant


Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog.