Lasseron, à la fois toponyme et patronyme.

Merci Liliane pour les encouragements laissé ce jour dans le commentaire précédent.
Lasseron est à la fois toponyme et patronyme. Outre le lieu-dit Lasseron à Belligné (44) vous avez le Bois L. à Savigny en Sancerre (18, Cher), le L., la Combe du L., le col du L. et les Clapes du L. à Cervières (05,hautes alpes)
Le patronyme figure dans le Dictionnaire étymologique des noms de famille, de Marie-Thérèse Morlet, Perrin, 1991

Lasser, Lassère, forme méridionale de lacet, filet. Diminutif : Lasseron.
J’ai une très grande confiance dans ce dictionnaire. Le Dictionnaire Larousse de l’ancien français (Moyen-âge) le donne au verbe lacier : attacher par un lacs ; saisir ; garotter ; enlacer – laz, las : lacet, lien – laceron n. m. (1335, Watriquet) Lacet, filet, lien.

Joli n’est-ce-pas ! le lien, symbole de fidélité, dans ce patronyme…, c’est magnifique !

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succession noble

En réponse à André, le partage noble dans le droit coutumier avant la Révolution, variait un peu d’une province à l’autre. La règle de base était cependant des 2/3 pour l’aîné, et 1/3 à se partager entre les puinés, quelque soit leur nombre.

En réponse à André, le partage noble dans le droit coutumier avant la Révolution, variait un peu d’une province à l’autre. La règle de base était cependant des 2/3 pour l’aîné, et 1/3 à se partager entre les puinés, quelque soit leur nombre. Ce 1/3 pouvait cependant être constitué de biens fonciers, parfois d’une rente… selon les coutumes.
Les puinés, appauvris de facto, tentaient d’épouser la fille d’un riche marchand (ce que parfois ne détestaient pas les aînés eux-mêmes pour redorer leur blason). Ils se mettaient souvent au travail, dans la judicature ou l’hostellerie, pour ne pas déroger, mais parfois se retrouvaient dans le travail roturier, y compris dans le labourage, souvent se mettant d’ailleurs à cultiver eux-même leur petit bien foncier.
Les filles aînées laissaient place à leur frère puiné qui leur passait devant et héritait à leur place des 2/3, mais en Anjou la fille unique héritait du tout noblement et n’avaient pas de peine à trouver un époux noble à qui elles apportaient le tout.

Les filles de riches seigneurs (c’est l’expression d’André) ne s’alliaient pas dans la roture, mais dans leur milieu, tout comme la fille unique ci-dessus. Elles y étaient fort prisée…

Les filles de nobles moins aisés, voire pauvres, s’alliaient facilement à un marchand aisé, et il n’en manquait pas, bien trop heureuses qu’il leur offre domestiques, toît coquet et plus confortable que les sombres châteaux glacials, et surtout d’éviter le couvent.

De leur côté, les aînés nobles s’alliaient parfois à la fille richement dotée d’un marchand… mais en aucun cas les filles de riches seigneurs ne s’alliaient dans la roture, car elles avaient le sens de la famille et de leur rang à transmettre, ce qui ne se transmet plus dans le cas que vous supposez André.
Quoiqu’il en soit, bien des roturiers descendent ainsi de nobles…. et je pense que c’était votre question. Mais les recherches sont fastidieuses…

J’ai étudié ainsi plusieurs familles nobles Hiret et je vous suggère l’ouvrage de Michel Nassiet « Noblesse et Pauvreté », 1997, Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, ISBN 2-9505895-3-7

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erreurs dans les actes

Débutante, je croyais qu’un acte était une source fiable. J’ai vite changé d’avis, et 40 ans plus tard, après tant de retranscriptions d’actes

Débutante, je croyais qu’un acte était une source fiable. J’ai vite changé d’avis, et 40 ans plus tard, après tant de retranscriptions d’actes, j’ai rencontré une multitude d’erreurs.
La dernière date d’hier soir, poursuivant ma retranscription de Lonlay-le-Tesson.

Eh oui ! il est bien écrit « a été baptisé Jacques Langlois fille de Jacques Langlois »
L’erreur d’inattention, très humaine, porte manifestement sur le prénom. Le prêtre a confondu le prénom du père et celui de l’enfant. Il y a de fortes chances pour que l’erreur ne porte pas sur le sexe de l’enfant, qui était verbalement indiqué par le parain et la maraine, en renfort du père.
Alors me direz vous, comment s’en sortir.
La reconstitution totale des familles et des familles homonymes est la seule solution. On peut y déceler par exemple l’absence de baptême pour une fille….
C’est pourquoi je suis une fervente de la reconstitution totale et je fuis les bases de données qui ne font que du point par point au risque de multiplier les erreurs.
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