Article écrit par Guy RIPOCHE, le 26 mars 2009, qui m’a confié le soin de le publier. La publication va s’échelonner sur plusieurs jours.
Les moulins de Margerie dépendent au XVIe siècle du domaine de la Faucille en l’Hôtellerie-de-Flée (Acte du 3 septembre 1562 cote 5E1-48 selon C. Port, non trouvé)
La terre appartient dès 1696 à Pierre Creney seigneur de la Faucille, receveur général des fermes, époux de Barbe Leboeuf (C. PORT, Dict. Historique du Maine-et-Loire, 1876)
Jusqu’en 1776, le moulin reste dans la famille Creney de la Faucille
Le 2 octobre 1776, vente du moulin par la famille de Creney à Louis Cochin et Renée Rousseau, meunier à Margerie pour 12 278 livres (AD49-5E63-12)
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« … en la porte duquel moulin lesdits Cochin et femme auront droit de tendre des naces et autres envins à prendre poisson … »
« … payer et acquitter par chacune année à la recette du fief et seigneurie de St Aubin au jour et terme d’Angevine, une mesure d’avoine, 10 deniers en argent et une poule de Candé… »
Renée Hayer, veuve de Joseph Perrault, hérite de Renée Rousseau épouse en 1ères noces de Pierre Hayer et en 2e noces de Louis Cochin.
Les enfants de René Hayer, veuve de Joseph Perrault, héritiers de leur mère, vendent à Pierre Perrault (leur frère), époux de Marie Lamis, leurs parts indivis du moulin de Margerie, le 18 mars 1818 (AD49-5E63). Il s’agit du grand moulin de Margerie.
Le 23 janvier 1819, Pierre Hayer et Jacquine Marais son épouse, vendent à Pierre Perralt (leur neveu) époux de Marie Lamis, la moitié par indivis du Petit Moulin de Margerie. (AD49-5E63). C’est une rente en viager avec réserve d’usufruit moyennant :
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« … une rente viagère de 100 francs et la rente viagère de 25 doubles décalitres de froment de bonne qualité rendable au domicile des vendeurs … »
L’acheteur devra respecter le bail consenti par le vendeur à Nicolas Hayer son frère.
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« … les acquéreurs s’obligent faire célébrer après le décès des vendeurs et pour le repos de leur âme, le jour de la distrbution des arrérages des dites rentes, une messe chantée dans l’église de la paroisse où décédera le survivant des vendeurs… »
« … ne font point partie de la présente, tous les petits chênes qui sont situés sur la pièce de Margerie, les vendeurs se réservant la faculté des les enlever quand bon leur semblera… »
Le 30 mars 1822, vente de l’autre moitié indivise du Petit moulin par Nicolas Hayer demeurant à Margerie (il exploite le moulin) à Pierre Perrault et Marie Lamis pour 338, 33 francs de rente viagère. (AD49-5E63)
Les enfants de Marie Lamis, veuve de Pierre Perrault : François, Pierre, Marie, Renée, Bernadette et Anastasie, deviendront propriétaires du moulin, qui restera dans la famille Perrault. Il l’est encore en 1900.
Le moulin ne fonctionne plus en 1971
En 1859-1868 (Patentes, P37) :
paires de meules 3
roues 2
la suite demain, avec les Meuniers
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Bonjour,
Je descends de meuniers à eau mayennais angevins, les Pasquier (du Craonnais) présents à Craon, Livré et Athée depuis le 14e siècle. je pressens des liens avec des dynasties de meuniers de la région de Segré, Noyoiseau, notamment avec les familles Morillon et Rousseau (également attestés et alliés en Mayenne). Lien possible aussi entre l’abbaye de la Roë, celle de Nyoiseau et la famille de Scépeaux, propriétaires bailleurs de moulins. Baux signés à Angers depuis le début du 17e siècle au moins. Qui aurait des renseignements, des pistes ? Merci.
Hubert La Marle
Note d’Odile :
Outre les Belier, je descends des
Gault meuniers à Craon
bonjours, monsieur et madame actuellement, je suis apres faire des recherche genealogie sur ma famille depuis plus de 20ans,je voudrais savoir l’origine et l’histoire du moulinde margerie en saint-aubin-du-pavoil,en vous remerciant a l’avance les plus sinçer MARGERIE maurice.
Note d’Odile :
Il n’existe rien de plus que les travaux ci-dessus.
Cordialement
Madame,
Je ne saurais trop saluer l’immense travail que vous accomplissez. Il me sert beaucoup car je suis en train de travailler sur l’histoire de ma famille, installée dans le Haut-Anjou depuis au moins le XVII° siècle.
Je descend de François Cochin, décédé en 1701 à Louvaines. Je n’ai pas trouvé encore où et quand il est né. Nos archives familiales ne contiennent aucun acte le concernant.
De tradition familiale, nous nous rattachons à la famille parisienne accoutumée de dépêcher certains de ses membres créer des succursales commerciales le long des grands axes et dans les ports de l’Ouest. Cette famille faisait partie de la corporation parisienne des marchands de l’eau, les Nautes, depuis le haut moyen-âge. La première mention la concernant date de 1147. Ce fut la première et la plus puissante corporation parisienne qui fournissait traditionnellement le Prévôt des Marchands. Le roi Philippe Auguste accorda à ses membres de nombreux privilèges. Les Cochin ont géré depuis les finances royales.
Cette famille est originaire de Troyes.
Ce qui est plus sûr est que les frères de Louis Cochin possédaient un certain nombre de moulins sur la Mayenne dont Grez-Neuville, Montreuil et Varenne où est né mon quadrisaïeul Jacques.
Quelques disputes familiales ont contraint mon trisaïeul à rompre avec sa famille. Mon grand-père avait renoué vers 1905 avec ses cousins.
J’ai à votre disposition la généalogie familiale si elle peut vous être de quelque utilité.
Merci encore pour tout ce que vous nous apportez.
Veuillez agréer tous mes voeux pour cette nouvelle année.
F.F. Cochin
Bonjour,
lorsque j’étais toute petite j’aime bien venir me balader au tour du moulin de Margerie ,
étend photographe amateur on me demande de faire les photos du faire part de mariage ainsi que peut-être d’autre photos pour un autre mariage, c’est pourquoi j’ai pensée à votre moulin et j’aimerais savoir si c’était possible de venir pour faire ça chez vous , et si vous faite payer lorsque l’on viens chez vous.
Dans l’attente d’une réponse.
Cordialement.
A.Hoinard
Note d’Odile :
Bonjour
Vous êtes ici sur un blog et site d’histoire des lieux et des personnes qui les ont habité.
Vous devez écrire par voie postale aux propriétaires actuels, que nous ne connaissons pas
Odile