Une gondole d’argent pour baptiser les enfants, Angers Saint-Pierre, 1597

Registre paroissial d’Angers St Pierre « Le mardy 27 may 1597 fut baptisé Pierre fils de Pierre Legouz marchand et de Marguerite Failly sa femme et espouse furent parrains honorables hommes Pierre Legoulx l’aîné et Claude Legouz la marraine dame Yolande Legouz dame de la Fontaine et a esté présent audit baptistère sire Jacques Mondière marchand demeurant Angers lequel se désiste entre les mains du sieur curé une petite gondole d’argent dont ledit nom dudit Mondière est escript au dos d’icelle pour servir à l’avenir pour baptiser les enfants laquelle il donne pour ce faire, fait ledit jour et an que dessus en présence desdits nommés, signé Legouz, Legouz, Mondyère, Lubert » vue 246

GONDOLE est aussi Un petit vaisseau à boire, long & étroit, qui n’a ni pieds ni ances; ainsi nommé à cause de la ressemblance qu’il a avec les gondoles de Venise. (Dictionnaire de l’Académie française, 4th Edition, 1762)

7 réponses sur “Une gondole d’argent pour baptiser les enfants, Angers Saint-Pierre, 1597

  1. Ce matin, j’ai visité de nouveau votre page web sur les « Simonin » et j’ai remarqué que vous cherchiez les origines d’Elisabeth Simonin dont la mère est une Pellault. Ce qui suit peut peut être vous intéresser.

    Marguerite Pellault, fille de René Pellault et de Renée du Buat, épousa, avant l’an 1600, le capitaine Claude Simonnin, sieur de la Fosse. Ils passèrent un acte, le 1er juillet 1600, devant Jean Bauldry, notaire à Angers, avec Christophe Dolbeau, seigneur de la Garanne, curateur des enfants mineurs de feu Pierre Lebel, seigneur de la Jannière, et de Perrine du Châstelier . Par cet acte, Marguerite Pellaut, femme séparée de biens de Claude Simonnyn, écuyer, sieur de la Fosse, versa la somme de 588 écus pour la location pour une durée de deux ans du lieu seigneurial du Chastelier situé en la paroisse de Chavene, commune de Chérancé, en Anjou (notes d’Audouys). Ce fief et domaine relevait de Montalais; la seigneurie de la paroisse y était attachée. Madeleine Pelaud renouvela ce bail puisqu’elle mourut dans la maison seigneuriale du Châtelier suite à la naissance d’une fille qui fut baptisée le 9 septembre suivant sous le prénom d’Elisabeth. Madeleine Pelaud fut inhumée dans l’église de Chérancé en Mayenne le 3 septembre 1607. (registres paroissiaux de Chérancé numérisés sur Internet).
    Cette Elisabeth peut être celle qui épousa Pierre Pelletier le 21 janvier 1630.

    Votre blog est toujours aussi intéressant et instructif. Merci.

    Bonne journée!

    H. André East

    Note d’Odile ;
    Merci pour cette piste. Je vous tiendrai au courant.

  2. J’ai consulté les registres paroissiaux de Chérancé, en Mayenne et j’y ai trouvé l’acte de baptême de Marye, fille de Claude Simonin et de Marguerite Pellaut, le 12 nov. 1599 et d’une aute Marye le 28 sept 1603. On y trouve aussi ceux de 22 jan 1601, Charles Simonin le 22 jan 1601 et de Louys le 31 mars 1602.
    Si vous le désirez je peux vous envoyer une copie de ces actes et de celui de la sépulture de Madeleine Pellault.

    André East

    Note d’Odile :
    Volontiers, je vous envoie mon email et un immense merci.

  3. Je remarque que j’ai fait à deux reprises une erreur sur le prénom de la mère; elle est bien Marguerite et non Madeleine.

    Vous vous prie de m’excusez !

    André East
    Note d’Odile :
    Merci pour tout. J’étais absente et compte refaire surface sous peu…

  4. Enfin du romanesque dans l’étude des ancêtres :vu sur l’acte de décès (AD 53) de Marguerite Pellaut « vivante femme de ce méchant La Fosse qui fut rompu sur la roe angers » confirmé par Angot Dictionnaire –Chatelier- énigme : Qu’avait-il fait ? Ils sont certes séparé de biens mais…entre 1600 et 1607 ils ont eu 5 enfants baptisés dont deux Elisabeth (10/05/1606 et 09/09/1607)Ce méchant devait avoir du charme…

    Note d’Odile :
    Formidable, décidément, André a été bien intentionné de nous faire signe si gentiement. De mon côté j’étais à vérifier les naissances MIRLEAU à Bescon, et ne n’en trouve que 3, très espacées. J’étais étonnée que Yves Mirleau, l’époux de Marie Simonin, ne signe pas. Mais au vue de ce que vous racontez, qui a surement un lien avec les Huguenots, je ne m’étonne plus que ces 2 filles soient descendues socialement. A suivre…
    L’affaire que vous mentionnez est surement dans le Journal de Louvet, qui est en ligne sur Google, mais que je n’ai pas le temps d’aller voir ces jours-ci. Si vous y allez, merci de noter tout le passage.

  5. J’ai relevé les actes de Chérancé, qui donnent comme couple :
    Claude Simon Sr de la Fosse x Marguerite Pelault
    et ce patronyme SIMON figure comme tel sur les 4 baptêmes.
    Je suis donc étonnée qu’Audouys donne SIMONIN et il faudrait avoir copie de l’écriture originale d’Audouys sur cette famille pour vérifier, car en l’état actuel des vérifications, il est impossible d’attribuer mon Isabelle SIMONIN au couple de Claude SIMON x Marguerite PELAULT
    Désolée, il faut encore creuser ….

    Voir mes notes des familles SIMONIN et SIMON

  6. Je n’avais pas lu ces commentaires … Et c’est vrai que ces anecdotes sont passionnantes, Elisabeth a raison de se réjouir de ce romanesque … Et merci aussi à André !

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