François de Beaumanoir seigneur de Lavardin devant le sénéchal d’Anjou, 1521

pour une affaire non explicitée dans l’acte qui suit, mais on sait qu’il y a une plainte d’un certain Pierre Simon. En fait l’acte s’avère peu parlant, et difficilement compréhensible.


de Beaumanoir : D’azur aux onze billettes d’argent, posés 4,3,4.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mardi 11 juin 1521 (Nicolas notaire Angers) à tous ceulx qui ces présentes lettres verront la garde des sceaulx estaliz aulx contrats royaulx de ceste ville d’Angers salut, savoir faisons que aujourd’huy mardy 11 juign 1521 par davant Nicolas Huot notaire royaulx d’Angers en la présence de Jehan Guibert Loys Pinot tesmoings ad ce requis et appellés honorable homme maistre Hervé Bault licencié ès loix au nom et comme procureur de noble et puissant seigneur Franczoys de Beaumanoir seigneur de Lavardin, noble homme Gilles de Beaumanoir seigneur de Salbeuf, maistre Pierre Bremont mary de Marie Langloys et de Franczoys Hagoulon au nom et comme tuteur et garde naturel de son fils et de deffuncte (banc) sa femme nous a dict et déclaré que de certain appointement donné entre eulx par le sénéchal d’Anjou son lieutenant ou commis en ceste ville d’Angers touchant le déclaratoire et renvoy requis estre faict par davant monsieur le juge royal ordinaire d’Anjou ou monsieur son lieutenant à Angers par les dessus dits et que signiffié leur avoit esté en jugement quoy que soit aucun d’eulx iceluy appointement donné au profit proihastz ?? et instance de Me Pierre Simon soy disant demandeur complaignant en cas de saisine et de non lieu il s’en portoit our appellant et de tout ce qui s’en peult ensuyvre dudit appointement et de fait en a appelé auquel appel ledit Huot luy a decerné acte et instrument pour luy valoir et servir ce que de raison

INSTRUMENT. s. m. Outil, ce qui sert à l’ouvrier, à l’artisan pour faire manuellement quelque chose. Bon instrument. instrument necessaire. instrument de Chirurgie. instruments de Charpentier, de Maçon &c. un ouvrier fourni de tous ses instruments. ce faux monnoyeur fut pris avec tous ses instruments. la main est l’instrument des instruments. il est l’inventeur de cet instrument. instruments de Mathematique, comme sont, La regle, le compas de proportion, le quart de cercle &c. Instruments de Musique, comme sont, Les orgues, le lut, la viole, le haut- bois, le clavessin &c. Le lut est un bel instrument, un instrument harmonieux. voilà un bon instrument. un concert de divers instruments joüer d’un instrument. joüeur d’instruments.
Il se dit aussi fig. des personnes, ou des choses qui servent à produire quelque effet, & à parvenir à quelque fin. Il a esté l’instrument de sa vengeance. il m’a fait servir d’instrument à sa passion. ses propres lettres ont servi d’instrument pour le perdre. ses domestiques ont esté les instruments de sa ruine.
Instrument, se dit aussi des contracts, & des actes publics passez pardevant Notaire. C’est un instrument authentique.
On appelle aussi les Traitez de paix qui se font entre des Estats, Les instruments de paix. (Dictionnaire de l’Académie française, 1st Edition, 1694)

la relation duquel notaire nous la garde susdite adjoutons pleine foy et en signe de plus grand approbation avons à ces présentes apposé et mis le greigneur scel estaly aulx contrats royaulx d’Angers cy mis les jour et an que dessus

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Une réponse sur “François de Beaumanoir seigneur de Lavardin devant le sénéchal d’Anjou, 1521

  1. LE MANOIR DE CHAMPFREAU.à Varennes -sur Loire.
    -Anne Hurault,fille du chancelier,apportera Champfreau à Gilbert de la Trémoïlle d’abord,puis à Charles,marquis de Rostaing,conseiller d’Etat,capitaine de cent hommes d’armes des Ordonnances de Sa Majesté.Leur fille,Marguerite-Renée de Rostaing,épousera en 1642,Henri de Beaumanoir,marquis de Lavardin,promis à la plus brillante carrière militaire,déja maréchal des camps et armées du Roi en 1644,à vingt -six ans,mais qui,blessé d’un coup de mousquet à la hanche au siège de Gravelines dans la nuit du 28 au 29 juin,mourra cinq jours plus tard.On savait encore très mal,à cette époque,soigner les blessures causées par les armes à feu.
    (Manoirs et Gentilhommes d’Anjou.André Sarazin.)

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