Jean-Baptiste Cadie aliàs Cady en procès à Nantes : 1790

Je suis heureuse d’offrir cette note à JOUSSELIN qui m’a signalé il y a 3 jours confirmation de quelques lieux à Montjean sur Loire et environs. J’ai compris qu’il s’intéressait beaucoup aux CADY

Le contrôle des actes est une série très riche, mais très besogneuse : il faut tout lire, et c’est copieux, et j’avoue même pour en avoir déjà lu plusieurs sur Nantes qu’au bout de 3 h d’attention, on risque de lire un peu vite et de sauter des infos, faute d’attention par fatigue, car pour Nantes chaque année fait plusieurs gros volumes.
Mais le peu de registres de cette série que j’ai lus m’ont enrichie tout de même, et parfois d’une manière détournée.
Ainsi à Nantes, on ne retrouve pas que des Nantais et environs.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 2C3082 contrôle des actes, petite partie de l’année 1790 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 6 août 1790 déclaration d’appel pour M. Jean François Pierre Léonard Tranchevent négociant demeurant à Nantes de la sentence rendue contre lui au consulat d’Angers le 26 juillet dernier au profit de Jean Baptiste Cadie négociant à Angers, devant Varsavaux notaire à Nantes le 6

Je ne sais de quel mois, car en fait rien de plus précis n’est écrit, et selon mon expérience, les actes sont enregistrés quelques mois plus tard, donc si cela se trouve chez Varsavaux cela se trouve en mai 1790 ou même avant

Une réponse sur “Jean-Baptiste Cadie aliàs Cady en procès à Nantes : 1790

  1. Madame,
    Merci pour ce document concernant un Cady.
    Il me semble (sous toute réserve, mais il n’y a que très peu de Cady à Angers) bien avoir retrouvé ce Jean-Baptiste Cady marié à Urbaine Singé.
    A son mariage (Angers Ste croix 02.07.1780), son père Jacques Cady est dit md fermier (son grd père maternel l’était aussi). Son beau-père est greffier en chef du (ou d’un) grenier à sel d’Angers. Aux baptêmes de 3 de ses enfants, il est dit « bourgeois ». Sous l’Empire, on le retrouve fabricant de papier au moulin de Bré à Seiches.

    Il descend de ce Jehan Cady (ca 1570-1644 Rochefort), notaire en cour laye dont des enfants ne savaient pas signer. A cette époque, les couples Cady sont déjà nombreux sur Béhuard, Rochefort… Les Cady ont donc une certaine ancienneté locale mais il manque, jusqu’à présent, de sources de la fin 16e s. pour les lier.

    A la vue de sa situation, son procès en 1790, ne serait-il pas lié au commerce du sel, avec la suppression de la gabelle (simple hypothèse sachant que vous préférez les réalités) ?
    (je ne fréquente pas les A.D. du 44. Peut-être d’autres descendants des Cady pourront vérifier).

    Cordialement.

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