Etude socio-professionnelle des Poiroux de Saint-Clément-de-la-Place depuis 1630

Depuis quelque temps déjà, je tente de compléter mes études par patronyme pour analyser l’aspect socio-professionnel, et je présente mes observations et/ou conclusions. En fait, il s’avère que certains individus se démarquent socialement au fil des siècles, et je tente de comprendre.

Pour les Poiroux en effet, il s’avérait très intriguant le fait qu’ils soient parmi les ascendants d’un industriel comme Bessonneau, et je vous explique en détail demain cette ascencion.

Mes Poiroux sont restés modestes. Les Poiroux sont closiers, puis métayers, maçons, sabotiers. Je vous mets en ligne le fruit des 3 semaines que je viens de passer pour tenter de compléter mon étude, ou tout au moins de l’améliorer.

Pour mémoire, la closerie était une exploitation moitié moins importante que la métairie, et ne nécessitait qu’un couple. La métairie avait une superficie de 30 ha comparable aux exploitations modernes, mais demandait plus de bras (les machines n’existaient pas).

Le métier est rarement indiqué, voire totalement absent des registres paroissiaux, comme c’est le cas au début des registres de Saint Clément de la Place. Mais, j’ai eu la chance de trouver aux Archives Départementales à Angers, dans les documents des notaires, une prorogation de bail à moitié, qui concerne directement Pierre Poiroux, premier connu du nom à Saint-Clément. En effet, contrairement à ce que certains pourraient penser, les minutes des notaires ne concernent pas que les gens riches, puisque dans un bail on a certes le propriétaire ou le fermier bailleur, mais on a toujours le preneur du bail or closiers et métayers ne possédaient pas la terre, au moins avant la révolution, en Anjou au nord d’Angers. Donc, on a grâce à tous les baux, qui sont toujours passés devant notaire, une source sociale importante pour les exploitants directs.

Mon blog vous a mis en ligne plusieurs centaines de baux concernant le Haut-Anjou, vous les trouvez dans la case CATEGORIE à droite en faisant dérouler le menu de cette case.

Une fille Poiroux aura une postérité exceptionnelle : les Bessonneau industriels à Angers (1840-1966) Je vous mets demain le mécanisme de cette ascencion sociale.

Ma branche part du closier en 1630, devient métayer vers 1770, puis alliance avec un maréchal.

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