Année Napoléon : Joseph d’Andigné garde d’honneur

Voir aussi Les Gardes d’Honneur 3ème régiment : table de mes publications

Poursuivant ma table du 3ème régiment des gardes d’honneur 1813, je tombe sur :

Joseph DANDINIER né le 15 juillet 1791 à Segré, arrivé à Tours le 28 novembre 1813, décédé à l’hôpital de Metz le 3 avril 1814.

Ce DANDINIER qui dit êtré né à Segré attire mon attention, et je découvre après recherches sur les registres d’état civil de Saint Gault (53) qu’il y est né Joseph d’Andigné, donc pas DANDINIER mais d’Andigné, et pas né à Segré mais à Saint-Gault.

Puis, dans l’excellent ouvrage du monsieur d’Andigné, page 76, je le trouve, mais il serait décédé à l’hôpital de Saint Gault d’une chute de cheval.

Saint-Gault, état civil, année 1814 : «  L’an 1814 ke 25 décembre à 10 h du matin par devant nous adjoint du maire faisant les fonctions d’officier public de l’état civil de la commune de Saint Gault, canton de Chateaugontier, département de la Mayenne – Extrait mortuaire commune de Tours hôpital : au registre des décès dudit hôpital à été ce qui suit le sieur d’Andigné Joseph garde d’honneur à Tours natif de Saint Gaud canton de Chateaugontier, département de la Mayenne, est entré audit hôpital le (blanc) et y est décédé le 3 avril 1814 par suite de fièvre. Je soussigné économe dudit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès dudit hôpital, fait à Tours le 1er mai 1814 »

En conclusion, Joseph d’Andigné (écrit DANDINIER dans le rôle du 3ème régiment des gardes d’honneur 1813) n’est pas né à Segré mais à Saint Gault et ne serait pas décédé à l’hôpital de Metz comme l’indique ce rôle, mais serait décédé à l’hôpital de Tours comme semble indiquer la retranscription faite à l’état civil de Saint Gault. Alors, quelle est la vérité ? Où est-il décédé. Il faudrait vérifier les états civils de ces 2 hôpitaux.

Une chose est certaine, la famille a fait mettre sur le registre la retranscription de ce décès le jour de Noël, regardez-bien cette date sur l’était civil de Saint Gault, elle est impressionnante et témoigne de l’immense douleur de la famille, et surtout un fils aîné, et on sait combien les fils aînés étaient importants dans les familles nobles.

Ceci dit, pour ce qui est de la fièvre, les décès dans les armées autrefois étaient majoritairement d’origine infectieuse bien avant d’être blessures et suites de blessures. Cela nous ramène un peu au temps de pandémie que nous vivons… Je vais pourtant continuer ma table de ce régiment, car malgré ce qu’il faut bien appeler des approximations nombreuses y compris dans l’orthographe des noms de famille, ce sera surement intéressant.

A*

Odile

 

4 réponses sur “Année Napoléon : Joseph d’Andigné garde d’honneur

    1. Bonjour
      Merci beaucoup.
      Donc, c’est le rôle militaire qui mentionne à tord METZ, et c’est assez intriguant quant on sait que la majorité des destinées des ces gardes d’honneur est inconnue.
      Par contre, je suis très intriguée par le fait qu’il soit à Tours en mars 1814. La seule explication possible serait qu’il tente de rentrer chez lui après la bataille de REIMS, datant du 16 mars. J’y reviendrai car je vais revenir sur toutes les lettres que je possède et le mien est blessé à cette bataille, on lui fait juste 24 h maxi sous une tente, un pansement de fortune, et je pense aussi qu’il a alors tenté, comme l’immense majorité des blessés légers (coup de sable à la jambe), mais le mien est décédé sans aucune mention trouvée à ce jour, et je le recherche entre REIMS et l’Anjou. Parce que dans le cas de Joseph d’Andigné, l’état civil de Saint Gault a eu la bonne idée de réécrire la mention du décès, or, dans mon cas aucune retranscription n’a été faite.
      Je raconterai bientôt tout ce que j’ai cherché, mais un ami m’encourage à écrire un ouvrage, aussi je vais y revenir sur le blog avec tout ce que je sais
      merci encore
      Odile

  1. Bonjour,

    J’ai consulté plusieurs fois ces tables et j’ai pu remarquer (au moins pour la commune du Grand-Auverné qui m’intéressait) que les retranscriptions des décès se faisaient entre Noël et la fin de l’année. Mais ces retranscriptions ne sont pas automatiques, et on trouve parfois les mentions de décès dans la commune sans qu’ils apparaissent dans les tables.

    1. Bonjour
      et merci de votre fidélité.
      Rassurez-vous, Gené est une minuscule commune, et j’ai lu tous ses actes et je les ai même relus souvent, tous, et en entier.
      Par contre, je suis occupée à l’année Napoléon, car je souhaite que tous ces jeunes gens, enrôlés par Napoléon, ne soient plus des inconnus. Vous aurez donc de mes nouvelles bientôt.
      Odile

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