Gares avant 1914

Le train vu au début du 20ème siècle. Les gares ont duré longtemps, et je les ai connues telles que, si ce n’est la petite gare merveilleuse de Thouarcé, disparue depuis longtemps.

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  • en Loire-Atlantique
  • en Maine-et-Loire
  • C’est ma préférée, cherchez bien, car bien sûr elle a disparu !

  • en Mayenne
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    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet (blog, forum ou site, car alors vous supprimez des clics sur mon travail en faisant cliquer sur l’autre support, et pour être référencé sur Internet il faut des clics sur ma création) seul le lien ci-dessous est autorisé car il ne courcircuite pas mes clics.

    Bail à ferme de la closerie de l’Anglaiserie à Saint-Sylvain (49), 1571

    L’Anglaiserie, autrefois l’Anglesserie, est située à Saint-Sylvain-d’Anjou, autrefois Saint-Silvin. Selon le Dict. de C. Port :

    Elle appartenait en 1513 au docteur Jean Binel, après lui à Pierre Doisseau, et relevait de la Roche-de-Monteaux, dans la baronnie de la Haie-Joulain.

    Le preneur du bail n’est pas un exploitant direct, mais bien un fermier, qui va bailler le bien à sous-ferme, probablement à moitié.

  • Il est très rare de trouver dans un acte notarié la superficie, et encore plus la superficie respective des différentes cultures. Cet acte est donc plus riche d’enseignements que d’autres baux.
  • Nous sommes en pays de vigne, et du meilleur vin, mais tout n’est pas planté en vigne, et la closerie est en polyculture. Les 9 quartiers de vigne, représentent 24,63 x 9 = 221,67 ares, soit 2,2 hectares. De nos jours, il faut 20 à 30 hectares de vigne pour en vivre.
  • Il élève de bêtes car 44 quartiers de pré font 10,5 ha, donc elles sont sans doute destinées à la vente aux bouchers sur Angers ou ailleurs.
  • Efin, il cultive 22 journaux de terre. L’Anjou utilisait plusieurs valeurs du journal et Michel Lemené, in Les Campagnes Angevines à la fin du Moyen-âge, donne 52,72 ares, ce qui fait 11,6 ha, donc une belle superficie.
  • Soit une superficie totale de 24,3 ha, ce qui est quasiement la taille d’une métairie et non d’une closerie. A titre de comparaison, Annie Antoine, in Fiefs et villages du Bas-Maine au 18e siècle, p.135, donne une superficie moyenne de 29,6 ha par métaire, sur une étude portant sur 558 métairies. Et de nos jours, la superficie moyenne d’une exploitation est inchangée (source INSEE)
  • L’acte notarié qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire.
  • Voici la retranscription de l’acte : Le 18 janvier 1571, en la court du roy nostre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de roy endroit par davant nous Mathurin Grudé notaire de la dite court personnellement estably honneste personne Louis Jourdan marchand demeurant Angers d’une part, et Charles Doysseau aussi marchand demeurant audit Angers d’autre part,

    soumettant lesdites parties respectivement l’une vers l’autre confessent etc c’est à savoir ledit Jourdan avoir baillé par ces présentes à titre de ferme et non autrement audit Doysseau qui a pris et accepté prend et accepte audit titre de ferme et non autrement du jour d’huy jusque à ung an prochainement venant et finissant à pareil jour et an révolu,

    le lieu closerie et appartenance de l’Anglesserie situé et assis en la paroisse de Saint Silvin (Saint-Sylvain-d’Anjou) composé de 22 journaux de terre ou environ et 9 quartiers de vigne en ung tenant et de 44 quartiers de pré

    comme lesdites choses se poursuivent et comportent sans aucune chose en réserver à la charge dudit preneur de tenir et entretenir lesdites choses en bonne réparation ladite ferme et en payer les debvoirs et rendre ledites choses en bonne réparation laboureur garnir et ensemencer comme elles sont à présent

    à la charge oultre dudit preneur de payer pour ledit temps audit bailleur la somme de 200 livres tournois rendable en ceste ville d’Angers le jour et feste de Nouel prochainement venant, et auxquelles choses dessusdites tenir etc obligent lesdites parties respectivement l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condamnation etc (cette somme de 200 livres pour une closerie, à cette date, est élevée, et atteste un bon rapport, dû manifestement à la vigne)

    fait et passé audit Angers en présence de honorable homme Me Jehan Allain Sr de la Barre advocat audit Angers et Guy Planchenault demeurant audit Angers tesmoin

    Donation Savary veuve Bellanger, 1645

    Montreuil-sur-Maine est près du Lion-d’Angers. C’est là que naît, le 29 septembre 1613, Mathurin Bellanger, fils de Pierre et Julienne Savary.

  • J’ai déjà vu fin 16e siècle, un Crannier né au Lion-d’Angers, parti faire ses études à Paris, mais j’avoue que parti de Montreuil-sur-Maine, je suis encore plus ahurie ! Car Mathurin Bellanger est apothicaire ordinaire du roi, demeurant à Paris, en 1645.
  • Si je m’intéresse à ce Mathurin Bellanger c’est qu’il n’aura pas d’enfants, pas plus que sa soeur, et que mes propres ancêtres se retrouveront par la suite dans une invraisemblable succession collatérale, dans laquelle les frais de déplacement et de litiges engloutiront la part d’héritage. J’ai déjà un énorme dossier d’acte notariés sur eux et je tente de continuer.
  • L’acte qui suit est un accord entre mère et ses 2 enfants. La mère, veuve, s’est retirée à Angers chez sa fille, et fait donation de ses biens de son vivant, mais aussitôt on la découvre jouissant sa vie durant de ses biens. En somme elle devient usufruitière.

  • Mathurin Bellanger obtient les vignes à Montreuil, et le droit d’y séjourner, ce qui signifie qu’il aime le vin d’Anjou qui lui manque à Paris, et s’en réserve donc, et qu’il viendra y passer des vacances. En général, ceux qui étaient monté (à Paris, ou autre grande ville) aimaient venir quelques temps dans leurs terres natales se reposer. En fait, ce sont des précurseurs des vacances que nous connaissons.
  • La signature de Mathurin Bellanger atteste le besoin de paraître, qui était sans doute indispensable dans les grandes villes, et encore plus à Paris, car il signe « des Géraudières Bellanger », ce qui ressemble fort à la manière de s’exprimer de Toisonnier : d’abord le nom de la terre.
  • Enfin, il se fait appeler « noble homme », ce qui ne signifie là encore que le paraître, rien de plus…
  • Je n’ai rien trouvé sur les apothicaire du roi. Diderot est muet. Je suppose tout de même que cela atteste un certain mérite.
  • L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5
  • Voici la retranscription exacte de l’acte : Le 11 décembre 1645 après midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal et gardenotte à Angers, furent présents honorable femme Julienne Savary veufve de deffunct Pierre Bellanger vivant sieur de la Benestière demeurant en cette ville paroisse Saint Maurice d’une part, et noble homme Mathurin Bellanger sieur des Giraudières apothicaire ordinaire du Roy demeurant à Paris estant de présent en cette ville logé paroisse Saint Denis, et honorables personnes Me Jean Aubert et Perrine Bellanger sa femme de luy authorizée par devant nous quand à ce, demeurant en cette ville paroisse de Saint Maurice d’autre,

    lesquelz respectivement soubzmis ont accordé ce que s’ensuit à scavoir que ladite Savary s’est volontairement démise et se démet de la propriété de tous et chascuns ses biens tant de ses propres que acquetz et concquetz mesme de ses meubles en faveur et entre les mains desdits sieur des Giraudières et Aubert et sa femme ses enfants eux les diviser et en faire partage … avec les biens dudit deffunt Pierre Bellanger leur père suivant et au désir de la coustume de ce pays d’Anjou, à la charge expresse néantmoings qu’elle jouira sa vie durant tant des biens par elle délaissez que ce deux demeurez de la succession dudit deffunt son mary de les entretenir en bonne et suffisante réparation de menues réparations seulement ainsi que pouraient estre tenus fermiers et usufruitiers et non des grosses réparations, à quoi seront tenus les demissionnaires qui feront aussi par elle acquitez des cens rentes et debvoirs seigneuriaux et féodaux et fontiers si aucuns sont deubz soit en deniers ou grains ou autre,

    en faveur de laquelle démission est convenu que ledit sieur des Giraudières jouira des à présent des vignes situées au clos des Gaudinières et Grand Clos de la Chesnaye en la paroisse de Montreuil-sur-Maine, de la pièce de pré située au pré appelé le pré des quartiers sur la rivière d’Oudon dite paroisse de Montreuil, à la charge aussi dudit Mathurin Bellanger de bien et duement faire faire et fassonner lesdites vignes de leurs fassons ordinaires suivant la coustume du pays, et y faire faire les provings comme un bon père de famille et payera les debvoirs tant de ladite vigne que dudit pré, et de relaisser à ladite Savary chacun an au temps des vendanges une busse de vin au pressouer du lieu de la Benestière au cas qu’elle en receuille esdites vignes, fournissant par elle de tonneau à le mettre, et auquel pressouer iceluy sieur des Giraudières pourra faire presser la vendange qu’il receuillera esdites vignes, et en cas que iceluy sieur des Giraudières veuille faire quelque séjour audit lieu de la Bénestière ou autres lieux de ladite démission, il ne pourra estre empescher ny d’y faire bastir et améliorer quand bon luy semblera, demeure tenu ledit sieur des Giraudières de faire partage tant desdits biens délaissez que de ladite succession dudit deffunt Bellanger leur père, dans le jour et feste de Toussaint prochaine, aussi accordé que ladite Savary pourra disposer desdits biens par elle délaissez jusqu’à la somme de 60 livres à une fois payées etc…

    fait audit Angers maison desdits Aubert et femme en présence de noble homme Me François Babin et Mathieu Rousseau avocats au siège présidial de cette ville, et René Verdon praticien demeurant audit lieu tesmoings : lesdites Savary et Perrine Bellanger ont dit ne savoir signer.

    Cette image est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Je la mets ici à titre d’outil d’identification des signatures, car autrefois on ne changeait pas de signature.
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    Vente de vignes, Angers, 1582

    Autrefois, beaucoup de familles possédaient quelques rangs de vigne pour leur consommation.
    La vigne existait même dans les grandes villes, enfin, pas dans la cité, mais dans les faubourgs, si c’est que maintenant ces faubourgs ont été inclus dans la ville.
    Le vin était bon et recherché à Angers même.
    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire.

    Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le vendredy 16 mars 1582 après midy, en la cour du roy nostre sire à Angers, et de monseigneur duc d’Anjou endroit personnellement estably

    honorable homme Hector Goupilleau Sr de Longchamps et Jehanne Meslet son espouze, laquelle ledit Goupilleau a auctorisée et autorisé par devant nous quant à l’effet et contenu des présentes demeurant en cette ville d’Angers paroisse St Pierre

    soumettant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc confessent avoir aujourd’huy vendu quicté cédé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quictent cèdent délaissent et transportent perpétuellement par héritage

    à honorable homme Me Jehan Allain Sr de la Bare lieutenant général au siège de Château-Gontier et y demeurant à ce présent, stipulant et acceptant pour luy, ses hoirs etc

    la 1/5e partie par indivis d’ung quartier et demi de vigne ou environ sis et situé au cloux de la Fouacière paroisse de Saint-Nicolas les Angers, ledit quartier et demy de vigne vulgairement appelé la vigne du Poyrier tout ainsi que ladite 1/5e partie dudit quartier et demy de vigne est eschu à ladite Meslet à cause de la succession de défuncte Renée Lusseau veuve de décunt Claude Clément et les autres 4/5e parties dudit quartier et demy de vigne appartenant audit acheteur, (en général, lorsqu’on voit une vente d’une partie d’indivis, c’est que l’un des héritiers tente de racheter sa part aux autres, mais vous voyez comme les actes expliquent souvent l’origine de propriété du bien. Qui plus est cette origine de propriété est source de filiations…)

    tenu lesdites choses vendues du fief de la celerie de l’abbaye de St Nicolas dudit Angers à cens debvoirs anciens et acoustumés que les parties advertyes de l’ordonnance royale ont vérifié ne pouvoir déclarer etc

    et est faite la présente vendition pour le prix et somme de 12 escus sol (soit 36 livres pour le 1/5e de 1,5 quartier. Le quartier fait 24,31 ares en Anjou, soit 36 livres pour 7,3 ares, soit 4,93 livres l’are) payés baillés et comptés manuellement par ledit Allain auxdits vendeurs quelle somme ils sont prise et reçue en pièces et à vue de nous en 18 quart d’escu au poids et prix et cours de l’ordonnance royale dont lesdits vendeurs se sont tenus à contant et en ont quicté et quictent ledit Allain ses hoirs etc (j’aime bien le terme « manuellement » ici, car je ne vois pas très bien comment ils auraient pu faire autrement à cette époque avec les pièces de métal !)

    et avons adverty les parties faire enregistrer ces présentes dedans deux mois suivant l’édit de la conservation d’ung contrôleur des titres
    à laquelle venditon et à tout ce que dessus est dit tenir et lesdites choses vendues garantir etc et aux dommages etc obligent etc mesme lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial aux bénéfices de division discussion ordre et encore ladite Meslet au droit vélléien à l’épitre divi adriani à l’autentique si qua mullier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes (nous avons déjà vu ceci), lesquels leur avons donné à entrendre qui sont et vallent que sans expresse renonciation auxdits droits femme ne peult intervenir intercéder ni s’obliger pour aultres foy jugement et condamnation

    fait et passé Angers maison dudit Goupilleau en présence d’honorable homme Estienne Godin sr de la Coupauldière et honorable homme Me Philippe Lebrun sr du Plessis advocat à Angers demeurant Angers tesmoings

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    Chasse, cartes postales

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    La Chapelle-sur-Erdre, Loire-Atlantique
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    Le Gavre, Loire-Atlantique
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    Durtal, Maine-et-Loire
    Durtal, Maine-et-Loire

    Montourtier, Mayenne
    Montourtier, Mayenne

    Placé, Mayenne
    Placé, Mayenne

    Saint-Berthevin, Mayenne
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    Sainte-Suzanne, Mayenne
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    Contrat de mariage de François Blouin et Renée Touchaleaume, Angers, 1650

    Contrats de mariage retranscrits et analysés sur ce blog.

    Je descends d’une famille Touchaleaume de Champigné, mais je ne suis pas encore parvenue à tous les lier. Si vous avez des suggestions, merci de me faire signe.
    Il existe manifestement un lien entre tous les Touchaleaume, mais lequel ? La contrat de mariage qui suit ne concerne pas les miens.
    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5

    Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 30 juillet 1650 après midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal à Angers personnellement establiz et soubmis
    honneste personne Barbe Besson veufve de deffunt Michel Blouin vivant Me tailleur d’habits et François Blouin aussi tailleur d’habits son fils et dudit déffunct, demeurants en cette ville paroisse St Pierre d’une part,

    et honneste personnes René Touchaleaume Sr de la Rue Me tanneur en cette ville et Perrine Avril sa femme, de luy authorisée quant à ce et Perrine Touchaleaume leur fille demeurants audit Angers paroisse de la Trinité de cette ville d’autre part,

    lesquels traitant du futur mariage d’entre ledit Blouin et ladite Touchaleaume avant aucune fiance confessent estre demeurez d’accord de ce qui ensuit,

    à savoir que ledit Blouin et ladite Touchaleaume de l’advis authorité et consentement de leurdit père et mère et autres leurs parents amis cy-après nommés, se sont promis et promettent mariage iceluy solemniser en face de Ste églize catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera par l’autre requis tous légitimes empeschements cessant,

    en faveur duquel mariage lesdits Touchaleaume et sa femme eux et chacun d’eux un seul et pour le tout sans division, renonçant au bénéfice de division discussion et ordre etc, donnent à leur dite fille en avancement de droit successif paternel et maternel la somme de 1 800 livres tournois en un corps de logis neuf situé au bas de la rue de la Tannerie de cette ville, joignant d’un costé l’espace de ladite rue, et d’un bout le logis de la veuve Baugrand comme il se poursuit et comporte sans rien en réserver à la charge d’en jouir en bon père de famille, et le tenir en bon estat comme il sera baillé, dont en demeurera en la future communauté la somme de 200 livres et le surplus demeure propre patrimoine et matrimoine de ladite future espouse, et des siens en son estoc et lignée, et outre donnent à leur dite fille la somme de 10 livres en deniers pour ses habits de nopces, (la somme qui entre dans la communauté de biens représente donc environ 10 % en tenant compte de la valeur de la maison)

    et au regard du futur espoux il a déclaré avoir 2 000 livres tant en debtes que meubles suivant les mémoires cy attachés signez de luy et de nous notaire, en laquelle somme de 2 000 livres est compris la somme de 1 300 livres que ladite Besson luy a cy-devant donnée, à savoir la somme de 900 livres en advancement de droit successif par escrit passsé par Me Pierre Desmazière notaire soubs cette cour le 19 novembre dernier, une rente de 47 et quatre centhimes (sic) par contrat passé par Boumyer aussy notaire sous cette cour le 10 janvier dernier, laquelle somme de 400 livres ladite Besson a pareillement donnée audit futur espoux en advancement de droit successif paternel et maternel, reconnaissant avoir esté satisfaite des interests depuis ledit 10 janvier dernier jusqu’à ce jour, et le restant montant 700 livres proviennent des profits du travail dudit futur espoux, de laquelle somme de 2 000 livres en demeurera aussy en ladite future communauté 200 livres, et le surplus, montant 1 800 livres demeurera propre patrimoine dudit futur espoux et des siens en son estoc et lignée, paiera le futur espoux et sur son bien les debtes qu’il pouroit avoir jusqu’au jour de la bénédiction nuptiale sans qu’elles puissent entrer an ladite future communauté, accordé que ledit futur espoux ne sera tenu de raporter lesdites 1 100 livres qu’après le décès de ladite Besson pour venir à partage avec ses frère et sœurs, comme aussy ne sera la future espouse tenue de raporter le prix de ladite maison ny icelle qu’après le décès de ses père et mère, jouiront les père et mère de la future espouze de la part afférante à leurdite fille du premier prédécédé,

    pourront la future espouze et ses enfants renoncer à la future communauté toutefois et quantes, et ce faisant reprendront et emporteront franchement et quittement ses habitz bagues joyaux, et généralement tout ce qu’elle y aura aporté nonobstant la mobilisation desdites 200 livres, quites et déchargées de toutes debtes, bien que ladite future espouze y fust personnellement obligée, elle en sera acquitée par ledit futur espoux et sur ses biens, et en cas d’aliénation des propres des futurs espoux ils en seront respectivement remplacés et récompensés sur les biens de ladite communauté, et où ils ne suffiraient pour le regard de ladite future espouze, ledit futur espoux luy en promet récompense ses ses biens propres, le tout par droit et hypothèque

    assignant ledit futur espoux à ladite future espouze douaire suivant la coustume, par ce que du tout ils sont demeurez d’accord et l’ont ainsi voulu stipullé et accepté, à quoy tenir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement es noms et quallitez que dessus, elles leurs hoirs et biens, renonçant etc

    fait audit Angers maison dudit Touchaleaume en présence de honneste homme Pierre Ronsin Me chirurgien en ceste ville noble homme Louis Gremont conseiller du roy et esleu en l’élection de cette ville, honorable homme Gabriel Guelliard Sr de la Lande, Me René Touchaleaume Jacques Touchaleaume tanneur, Michel Bardoul


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