saint Merry, honoré le 29 août

J’ai rencontré ce prénom en Anjou au 15e siècle, notamment dans le chartrier de Pouancé dont partie existe aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série B.
La première fois que j’ai déchiffré Merry, j’avoue que j’ignorais tout ce de nom, et encore plus qu’il était l’équivalent de Mederic, car son nom latin était Medericus.
Il sonne curieusement à nos yeux actuels, un peu comme si Christmas allait suivre…
La biographie qui suit est extraite de l’Encyclopédie de Migne, tome de l’hagiographie des saints, abbé Pétin, tome 2

Merry, Medericus, abbé, naquit à Autun dans le 7e siècle et passa ses premières nnées dans la plus grande innocence. Son attrait pour la piété le détermina, à l’âge de 13 ans, à quitter le monde pour entrer dans un monastère. Ses parents, après avoir essayé inutilement de le détourner de sa résolution, finirent par donner leur consentement et le conduisirent eux-mêmes au monastère de Saint-Martin d’Autun, qui comptait alors 54 religieux dont la regulatité faisait l’édification du pays.

Merry s’efforça de marcher sur leurs traces, et fit de grands progrès dans les vertus dont ils lui donnaient l’exemple, surtout dans l’humilité, la charité et l’obéissance. Il les surpassa même au point qu’ils le jugèrent digne de succéder à leur abbé et qu’ils l’élurent unanimement. Il fut obligé d’accepter malgré sa répugnance, et sa sainteté mise ainsi en évidence, brilla encore d’un plus vif éclat. Bientôt sa réputation dépassé les limites du monastère, et l’on venait de toutes parts le consulter comme un oracle.

Mais cette affluence d’étrangers qui allaient le trouver pour lui demander des conseils, et qui lui témoignaient une profonde vénération lui fit craindre de tomber dans l’orgueil. Il renonça à sa dignité, et alla se cacher à une lieue et demie d’Autun, dans une forêt qu’on nomme encore aujourd’huy la Celle de Saint-Merry. Il y partageait son temps entre la contemplation et le travail des mains.

Mais on décrouvrit bientôt le lieu de sa retraite, il se vit contraint de rentrer dans son monastère. Il en sortit une seconde fois, afin de se préparer à la mort dans une solitude plus profonde. Accompagné de saint Fradulphe ou saint Frou, son ami, il se rendit dans un des faubourgs de Paris, et se fixa dans une cellule attenante à une chapelle dédiée sous l’invocation de saint Pierre.

Il y vécut près de 3 ans en proie à des infirmités qui le faisaient souffrir sans relâche, et qui terminèrent sa vie vers l’an 700. Il fut enterré dans la chapelle de Saint-Pierre, qu’on changea dans la suite en une église qui porte son nom et qui est devenue d’abord collégiale, ensuite paroissiale. Les reliques de saint Merry s’y gardent dans une châsse d’argent, placée au dessus du grand autel.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet (blog, forum ou site, car alors vous supprimez des clics sur mon travail en faisant cliquer sur l’autre support, et pour être référencé sur Internet il faut des clics sur ma création) seul le lien ci-dessous est autorisé car il ne courcircuite pas mes clics.

Journal d’Etienne Toisonnier, Angers, 1683-1714

Journal de Maître Estienne TOYSONNIER, Angers, 1683-1714
Numérisation par frappe du manuscrit : Odile Halbert, mars 2008. Reproduction interdite. Cette page fait suite aux précédentes.
Légende : en gras les remarques, en italique les compléments – Avec les notes de Marc Saché, Trente années de vie provinciale d’après le Journal de Toisonnier, Angers : Ed. de L’Ouest, 1930

  • Le 7 (janvier 1698) mourut la femme de Mr de la Mothe conseiller du roy, receveur des décimes du diocèse d’Angers ; elle était âgée de 48 ans ; elle était fille de feu Mr Guillot marchand de soie en cette ville et de la dame Hodemon, mes beau-père et belle-mère ; c’était une femme d’un rare et vrai mérité, agréable de sa personne, d’une douceur et d’une humeur toujours égale, charitable aux pauvres, bienfaisantes à tout le monde ; elle a été pleurée amèrement de toute la ville ; elle m’honorait d’une amitié très particulière et elle avait pour moy les inclinations et les tendresses d’une véritable mère. (Note de Marc Saché : Catherine Guillot, dont Toisonnier fait un si grand éloge, femme de n. h. Melaine de La Motte, receveur des décimes, était fille de Nicolas Guillot, marchand de draps de soie à Angers, et de Françoise Hodemon – V. Bibl. d’Angers, man. 1215, bis-anc. 1005, p. 61)
  • Dans ce temps là, le fils du sieur François Chauveau Me apothicaire et de la dame Buret, épousa la fille de Me Gilles Guilbault avocat et de la défunte Delle … avant veuve du Sr Bonvallet de la Bourgeoiserie, bourgeois de cette ville.
  • Le 23 (janvier 1698) mourut la femme du sieur Gouin des Terrandières bourgeois ; elle s’appelait Valleau fille de feu Me Valleau avocat.
  • Le premier février (1698) on publia la paix d’entre le Roy, l’Empereur et les Etats de l’empire. (Note de Marc Saché : Cette paix fut réglée également par le trait de Ryswick.)
  • Le 2 (février 1698) il y eût des feux de joie et les cérémonies ordinaires pour la paix avec l’Empereur et les Etats de l’empire.
  • Le 4 (février 1698) le Sr Raimbault apothicaire fils du Sr Gilles Raimbault aussi apothicaire et de la feue dame Martin, épousa la fille de défunts Sr Maunoir aussy apothicaire à Nantes et de la dame Colin.
  • Dans ce même temps mourut le sieur de la Véronnière Grézil ; il a laissé un fils conseiller au siège présidial et de la défunte Delle Nail.
  • Le 6 (février 1698) mourut le sieur Patot, marchand cirier en cette ville.
  • Le 10 (février 1698), le sieur de Cierzé Volaige, épousa la fille de feu Mr Gautreau avocat et de la Delle Delaporte.
  • Le même jour (10 février 1698) le fils du sieur de la Hamardière Neveu, bourgeois, et de la Delle Davy de Vaux, épousa la fille de feu Mr Guynoiseau de la Saulaye avocat et de la Delle Deschamps.
  • Le 12 (février 1698) Mr de la Sorinnière Verdier escuyer épousa la fille du sieur de la Chenaye Menard et de la Delle Margariteau.
  • Le même jour (12 février 1698) mourut la femme du feu sieur Lefebvre marchand ; elle s’appelait Deniau ; elle a laissé un fils chanoine en l’église d’Angers, une fille veuve du Sr de la Roche.
  • Le 8 mars (1698) Mr Rioland de la Marsaulaye fils de Mr Rioland assesseur de l’hôtel de ville et de la défunte Delle Curieux se fit installer en la charge de conseiller au présidial de cette ville cy-devant remplie par feu Mr de la Chatelaye Pasquier.
  • Le 11 (mars 1698) le sieur Favrie du pays de Vivaretz, cy-devant chirurgien dans une compagnie et à présent commis pour la recepte des deniers pour les bois et charbons, frère du Sr Favrie cy-devant intéréssé dans les francfiefs et autres partys, où il a gagné du bien considérablement, épousa la fille de Mr Cochon, avocat et de la Delle .
  • Le 5 avril (1698) mourut la femme de Mr Jourdain de Fleins, conseiller au siège présidial de cette ville, fille de feu Mr Deroye, conseiller audit siège et de la dame du Chiron Davy. Il n’y a point d’enfant ni de don.
  • Le 11 (avril 1698) mourut la femme du feu sieur Gallizon bourgeois ; elle s’appelait Leloyer ; elle a laissé trois enfants : Mr Gallizon docteur de Sorbonne et chante de St Martin de Tours, un autre chanoine de St Martin de cette ville et une fille mariée avec Mr de Quatrebarbes des Monceaux.
  • Le 15 (avril 1698) le fils de Mr Poisson de Neuville et de la fame Peneau de Pegon, épousa la fille de ffeu Mr Herreau de la Simonnière, conseiller au présidial et de la dame Garsenlan.
  • Le même jour, Mr du Rossay gentilhomme, épousa la fille de feu Mr Chotard receveur des décimes de ce diocèse et de la feue Delle Gardeau.
  • Dans ce même temps mourut la femme de Mr de l’Etoile escuyer ; elle s’appelait Lefebvre, fille de défunts Mr Lefebvre de la Guyberdrie escuyer et de la fame Guédier ; elle a laissé des enfants.
  • Le 19 (avril 1698) mourut Mr Gilles de Volainne de la Chauvière ; il avait été quelque temps à l’armée ; il était fils de Mr Gilles de Vollainne trèsorier à Tours et de la dame Jouet ; il avait épousé mademoiselle Chotard de la Sablonnière, avant veuve du sieur du Plessis Berthelot ;
  • Le 21 (avril 1698) mourut la femme de feu Mr Cheret avocat ; elle s’appelait de la Combre Garciau. Ils ont laissé deux filles, l’une veuve de Mr Avril de Louzil conseiller au présidial duquel mariage il y a une fille, et à présent remariée à Mr Martineau ; l’autre est encore fille.
  • Le 27 (avril 1698) mourut le sieur Delinières cy-devant marchand droguiste. Il avait épousé en 1ères noces la dame Guynoiseau duquel mariage est issu l’aîné marié avec la Delle … et le cadet marié avec la fille du feu Sr Richard huissier audiencier au présidial mort depuis quelques années, et en secondes noces la dame Guyet avant veuve du Sr Lemaître aussy huissier audiencier audit siège, dont il n’y a point eu d’enfant.
  • Le 28 (avril 1698) mourut le sieur Provost bourgeois. Il avait épousé la défunte fille du Sr Touchaleaume cy-devant greffier de l’hôtel de ville, dont il y a deux garçons.
  • Dans ce même temps mourut la femme de Mr Davy de Chavigny auditeur des comptes à Nantes ; elle s’appellait Hibon ; elle a laissé plusieurs enfants non encore établis.
  • La nuit du vendredy 2 mai (1698) les vignes gelèrent presque partout.
  • Le 10 (mai 1698) mourut la femme du sieur Coquilleau bourgeois ; elle s’appelait Davy fille du feu Sr Davy notaire et de la dame Garnier.
  • Le 13 (mai 1698) le fils du sieur de la Porte Trochon, cy-devant élu en l’élection de cette ville et de la Delle Herreau, épousa la fille du sieur de la Garde Petit, officier à la pointe et de la Delle Trochon ; ils sont assez proches parents et il leur a fallu des dispenses de Rome. (la pointe était un poste de gabelle puisque le sel remontait la Loire par bateaux. Un officier à la pointe est donc un officier du grenier à sel)
  • Le 14 (mai 1698) mourut la femme de Mr Maussion docteur en médecine ; elle s’appelait Chedanne.
  • Le 24 (mai 1698) mourut Mr Héard de Boissimon, prêtre, cy-devant chanoine d’Angers et conseiller clerc au siège présidial, fils de feu Mr Héard, conseiller honoraire audit siège, et de la dame Doublard.
  • Le 1er (juin 1698), les sieurs Poulard de la Favrie et Beuscher marchand furent élus échevins, ledit sieur Poulard conseiller assesseur de l’hôtel de ville.
  • Dans ce mois, le fils de Mr Soreau de Lépinay cy-devant avocat et à présent bourgeois et de la défunte Delle …, épousa en la ville de Nantes la fille du sieur Lejeune de la Vincendière marchand et de la dame Mauvif.
  • Le 3 (juin 1698) mourut la femme du feu sieur des Bottelorières Charlot ; elle a laissé Mr Charlot, cy-devant maire de cette ville, conseiller échevin perpétuel et académicien de l’acadamie royale, et la femme de feu Mr Leclerc des Emeraux.
  • Le 16 (juin 1698) le fils de feu Mr de la Roche Davy et de la Delle Aubin de Chevigné épousa mademoiselle Trochon veuve de Mr Théard conseiller au présidial de Château-Gontier.
  • Le même jour, le fils aîné du feu Sr Provost et de la défunte Delle Touchaleaume épousa la fille de feu Mr Gault de la Saunerie et de la Delle de la Haye.
  • Journal de Maître Estienne TOYSONNIER, Angers, 1683-1714
    Numérisation par frappe du manuscrit : Odile Halbert, mars 2008. Reproduction interdite.
    Légende : en gras les remarques, en italique les compléments – Avec les notes de Marc Saché, Trente années de vie provinciale d’après le Journal de Toisonnier, Angers : Ed. de L’Ouest, 1930
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    Dispense de consanguinité, Ampoigné (53), 1749

    entre Christophe Coane et Marguerite Chalumeau

    Décidément, les dispenses me surprendront toujours, car loin de se ressembler, elles cachent souvent des trésors fort différents :
    ici nous avons une note qui suit le procès verbal, car le curé qui l’a dressé a découvert que la vérité était différente.
    l’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G

    Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 26 août 1749 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur le vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en datte du vingtiesme du présent mois signé J. Haudubois de la Chalinière, et plus bas par monseigneur Gervais, pour informer de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracter Christophle Coanne et Françoise Chalumeau tous deux de la paroisse d’Ampoigné, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement, de l’âge desdites parties, et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties, scavoir ledit Christophe Coane, âgé de 33 ans et ladite Françoise Chalumeau âgée de 22 ans, accompagnez de Renée Coane sœur de l’époux âgée de 26 ans de la paroisse de Laigné, de Marguerite Taunay âgée de 45 ans de la paroisse d’Ampoigné, de Mathieu Chalumeau père de l’épouse âgé d’environ 60 ans, Mathieu Chalumeau frère de l’épouse âgé de 20 ans tous deux de la paroisse d’Ampoigné, qui ont dit bien connoistre lesdites parties, et serment pris séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont faits et les éclaircissements qu’ils nous ont donné nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit

  • N. Taunay – 1er degré – Marguerite Taunay qui avoir épouse François Tessé
  • Jean Taunay – 2e degré – René Tessé fils de François Tessé et de Marguerite Taunay
  • Renée Taunay – 3e degré – Perrine Tessé fille de René Tessé
    Christophe Coane fils de Renée Taunay, fille de Jean Taunay qui était fils
  • de N. Taunay – 4e degré – Françoise Chalumeau qui veut épouse Christophe Coane, est fille de Mathueu Chalumeau et Perrine Tessé
  • Ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empêchement de consanguinité du quatre au quatrième degré entre ledit Christophe Coane et ladite Françoise Chalumeau
    A l’égard des causes ou raisons qu’ils sont pour demander la dispense dudit empêchement, ils nous ont déclaré que ledit Coanne trouve son avantage de son côté en ce qu’étant voisin de ladite Chalumeau, il connoist son humeur et son travail, qu’ils se sont pris d’amitié depuis longtemps, que ladite Chalumeau trouve le sien à épouse ledit Coane en ce que son père qui est avancé en âge et hors d’état de faire valoir un lait, se retirera avec son gendre qui sera pour luy un soulagement dans sa vieillesse, et qu’un ban de leur mariage a déjà été publié sans qu’ils seussent qu’il y eut aucun empêchement entre eux, et comme leur bien qui ne consiste qu’en qelques meubles ne se monte qu’à la somme de 3 ou 400 livres tout au plus, ledit Coane n’ayant que pour 200 livres et ladite Chalumeau aux environs de 160, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empêchement, ce qui nous a été certifié par lesdits témoins ci-dessus nommez, et qui nous ont déclaré ne scavoir signer de ce enquis, fait à St Quentin lesdits jour et an que dessus. Signé Dutertre doyen de Craon, curé de St Quentin

    Au verso, le prêtre a ajouté 5 jours après : Depuis le procès verbal fait et arrêté des autres parties, j’ai découvert que les raisons alléguées pour demander dispense sont fausses ; ledit Christophe Coanne a fait publier un ban sachant bien être parent de sa prétandue ; d’ailleurs Mathieu Chalumeau ne doit aller demeurer avec son gendre puisqu’il a pris son lieu pour la Toussaint prochaine, ainsi les parties ne peuvent alléguer d’autres raisons, sinon que ledit Christophle Coane fait la fortune de Françoise Chalumeau ayant environ 1 500 livres en meubles et autres effets quoy qu’il ait déclaré dans le procès verbal n’en avoir que pour 200 livres, voylà la raison de la fille ; l’autre raison du garçon est qu’il a fait cy-devant recherche de plusieurs filles qui l’on relaissé, attentu que sa famille est diffamée. Fait le premier septembre 1749. Dutertre doyen de Craon, curé de St Quentin

    Donc il a déclaré avoir 200 livres alors qu’il en avait 1 500 ! C’est vraiement une grande différence !
    Comme on pouvait donc s’en douter, le serment pris n’empêchait pas de mentir ! Certes, on ne peut pas dire que tout le monde mentait, mais il convient de prendre avec précautions les montants financiers, probablement sous-estimés, et les raisons, qui risquent de masquer une part de vérité.
    Je suppose qu’entre temps ils se sont mariés vite fait ? et que cette note est sans effet.

    Bateaux de rivière en Maine-et-Loire, cartes postales avant 1914

    Voici quelques barques et bateaux de rivière en Maine-et-Loire, avant 1914, à travers les cartes postales privées dont mon site a les droits.
    Les 4 premières concernent les inondations à Angers, en barque. Les suivantes, en ordre alphabétique, sont plus traditionnalles.

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    Angers
    Angers (inondation), Maine-et-Loire

    Angers
    Angers (inondation), Maine-et-Loire

    Angers
    Angers (inondation), Maine-et-Loire

    Angers
    Angers (inondation), Maine-et-Loire

    Chambellay
    Chambellay, Maine-et-Loire

    Chambellay
    Chambellay, Maine-et-Loire

    Champtoceaux
    Champtoceaux, Maine-et-Loire

    Chemillé
    Chemillé, Maine-et-Loire

    La Cornuaille
    La Cornuaille, Maine-et-Loire

    Doué-la-Fontaine
    Doué-la-Fontaine, Maine-et-Loire

    Lion-d'Angers
    Lion-d'Angers, Maine-et-Loire

    Lion-d'Angers
    Lion-d'Angers, Maine-et-Loire

    Montrevault
    Montrevault, Maine-et-Loire

    Pouancé
    Pouancé, Maine-et-Loire

    Villevêque
    Villevêque, Maine-et-Loire

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    Succession sans postérité directe de Jean Fleurs l’aîné et Jean Fleurs le Jeune, 1671

    Les Fleurs sont des notaires bien connus du Haut-Anjou, dont le fonds est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire. Mais, ils meurent sans héritiers directs, et le temps de retrouver la multitude de collatéraux, il y a eu quelques priviligiés qui ont joui plus ou moins de tel ou tel bien.
    Alors, les derniers arrivés accusent bien entendu les premiers de cette jouissance des biens, et voici donc la transaction entre les héritiers collatéraux
    J’ajoute que lorsqu’ils sont nombreux, comme c’est le cas ici, ils se font représentés entre eux, sinon ce serait pire qu’une assemblée de copropriétaires en 2008 !
    Et bien entendu, ils se battent pour trois francs six sous, et il y a tout à parier que leurs frais de déplacement, notaire, intermédiaires, etc… est bien supérieur à ce qu’ils auront au final.
    L’acte notarié qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5

    Voici la retranscription du début de l’acte (fort long, et ceux qui sont concernés n’ont qu’à continuer) : Le 15 janvier 1671 avant midy, devant nous François Crosnier notaire royal à Angers furent présents establis et deument soubzmis
    honorable femme Marguerite Lemanceau veufve de deffunct honorable homme René Lemotheux vivant Sr de la Coudrayes,
    noble homme Me François de La Porte conseiller du roy en l’élection grenier à sel et traittes de cette ville, faisant en ce cas le fait vallable pour René Courballay et ses cohéritiers héritiers de deffunct Jean Fleurs l’aisné qui estoit héritier mobillier et usufruitier de deffunct Me Jean Fleurs son frère, et de deffuncte Barbe Seiller sa femme, de plus ledit Sr de La Porte faisant pour Charlotte Quetier veuve en secondes nopces dudit Me Jean Fleurs le jeune,
    et encores pour Mathurin Rossay, de plus ledit Sr de La Porte en son nom comme acquéreur du lieu de Misonnay à luy vendu par ledit Crouballay et sesdits cohéritiers par contrat passé par devant nous le 2 décembre 1669, promettant ledit Sr de La Porte que lesdits Courballay et cohéritiers, Quetier et Rossay ne contreviendront à ces présentes ains les ratiffieront toutes fois et quantes,
    maistre Claude Racault advocat au siège présidial dudit Angers faisant en ce cas le fait vallable pour messire René Le Clerc chevallier seigneur de Sautré, et pour Jacques Varice sieur du Chastellier promettant aussy qu’ils ne contreviendront à ces présentes ains les ratiffieront toutes fois et quantes,
    maistre Benoist Pasqueraye greffier commis en ladite élection d’Angers faisant aussy le fait vallable pour René Guesné mari de Jeanne Cleton promettant qu’il ne contreviendra à ces dites présentes et les ratiffiera toutes fois et quantes (J’ai étudié la famille Guesné, et je le retrouve en collatéral des miens, donc je n’ai rien à voir avec eux, qui sont René GUESNÉ °Gené 15.8.1631, fils de Nicolas et de Renée Delanoë x Gené 6.10.1654 Jeanne CLETON °Grez-Neuville Fille de René et Julienne Buret. Je me demande bien quels liens ils ont ici)
    et encore meistre Jean Rigault huissier audiencier au siège de la prévosté d’Angers sans néanmoins que lesdits sieurs de La Porte, Pasqueraye et Racault soient tenus en aucun dommages intérestz en leur privés noms en ladite garantie dont ils se sont cy-dessus fait fort
    et Jullien Gallon marchand tant en son nom que comme héritier pour une moitié dudit Jean Fleurs le jeune en la lignée maternelle à cause de ladicte Barbe Feillet vivante femme dudit Fleurs l’aisné et soy disant avoir les droits de ses cohéritiers quant à ce qui leur appartenait et acquests de la communauté d’entre lesdits deffunctz Fleurs l’aisné et Feillet d’autre part, demeurants scavoir ladite Lemanceau et ledit Gallon en la paroisse de Neufville et Grez, ledit Sr de La Porte en la paroise de sainct Michel du Tertre, ledit Pasqueraye en celle de saint Maurille, et ledit Sr Racault en celle de la Trinitté le tout de cette ville, lesquels sur les poursuites que ladite Lemanceau et lesdits sieurs de La Porte, Racault, Pasqueraye esdits noms faisaient contre ledit Gallon pour avoir payement de plusieurs sommes de deniers qu’il leur doibt et pour raison de quoy ladite Lemanceau auroit pour son regard fait saisir réellement les héritages dudit Gallon et poursuivrait le bail judiciaire d’iceux, à quoy lesdits Courballay, Quetier et lesdits sieur de La Porte, de Saultré du Chastellier et Guesné se seraient renduz opposants et recommandants afin de conserver et pour moyens ladite Lemanceau que ledit déffunct Le Motheux son mary la communauté duquel elle a acceptée purement et simplement ayant esté esleu conjointement avec le sieur Blanchet pour exécuteurs testamentaires dudit deffunct Fleurs Laisné suivant son testament, il aurait fait procéder à la vente des meubles demeurez après son décès par Dechalles sergent dudit Grez lors que laquelle il auroit esté adjugé partie d’iceux audit Gallon, faute de payement du prix des adjudications qui luy auroient esté faites par le procès verbal de ladite vente ledit déffunct Lemotheux l’aurait poursuivy et fait condemner au payement du prix desdits meubles par sentence rendue au siège présidial de cette ville le (blanc) et condamné aux despens qui ont esté moderez à la somme de 14 livres 10 sols, qu’oute cela ledit Gallon luy doibt la somme de 60 livres pour les causes de l’obligation qu’il en aurait consentie audit déffunct Lemotheux par devant ledit Fleurs l’aisné le (blanc) et encore la somme de (blanc) tant pour dépance faire pat ledit Gallon en sa maison qu’argent que sondit feu mary et elle luy ont presté, le tout revenant ensemble à la somme de 176 livres un sol 3 deniers, au payement de laquelle elle concluoit et aux dépans sans préjudice du coust de la grosse de la susdite sentence et des frais faits à sa requeste par ledit Rigault huissier,
    de la part dudit Sr de La Porte tant en sadite qualité d’acquéreur dudit lieu de la Misonnaye, qui dépendoit de la succession dudit deffunct Fleurs l’aisné, que pour ledit Courballay et ses cohéritiers en ladite succession, estoit dit que de la communauté dudit deffunct Fleurs laisné et de ladite Feillet, il y avoir plusieurs debtes immobilliaires et d’autres mobilliaires et personnelles faute de payement desquelles ils estoient poursuivis concluant contre ledit Gallon à ce qu’il eust à contribuer à proportion de ce qu’il en debvoit au payement desdites debtes tant mobilliaires qu’immobilliaires affin de faire cesser les fraiz des créanciers eu esgard aussy que ledit sieur de La Porte pour ledict Courballay et sesdits cohéritiers a déposé sur le prix de sondit contrat d’acquest ce qu’ils en doibvent pour leurs parts et portions comme héritiers dudit Fleurs l’aisné,
    à quoy ledit Gallon disoit qu’il avoir obtenu lettres royaux affin d’estre restitué de certains actes où l’on prétend qu’il a pris qualité des mobilliers dudis Jean Fleurs le Jeune n’etant son héritier mobiliaire mais seulement propriétaire et pour une moitié, qu’en cette qualité il estoit fondé tant de son chef que comme ayant les droits de ses cohéritiers en la succession immobiliaire dudit Fleurs le Jeune d’avoir moitié desdits Fleurs l’aisné et Feillet sa femme, entre lesquels acquets sont plusieurs pièces héritages acquis par ledits deffuncts déduites particulières et jointes en annexe audit lieu de Misonnay, c’est pourquoi il demandoit audit Sr de La Porte esdits noms qu’il luy fist raison d’une moitié desdits acquets avec restitution de fruits et jouissancs depuis le décès dudit Fleurs l’aisné offrant en ce cas continuer au payement des debtes immobiliaires seulement de ladite communauté, prétendant que les mobiliaires et personnelles doivent estre acquittées par ledit Courballay et ses cohéritiers en la succession dudit Fleurs l’aisné qui en estoit tenu en ladite qualité d’héritier mobiliaire de sondit fils
    de plus estoit dit par ledit Sr de La Porte pour ladite Quetier qu’en qualité de veufve dudit Fleurs le Jeune qui aurait esté fait héritier de ladite Feillet sa mère elle est fondée de jouir sa vie durant pour son douaire à part etc…

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    Halles, cartes postales

    Voici quelques halles, avant 1914, à travers les cartes postales privées dont mon site a les droits.
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    Candé
    Candé, Maine-et-Loire

    Candé
    Candé, Maine-et-Loire

    Montrevault
    Montrevault, Maine-et-Loire

    Craon, Mayenne
    Craon, Mayenne

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