La généalogie ne passionne pas tout le monde : la preuve, Philippe Chatrier est oublié, enfin pas du tennis, seulement de la généalogie

Philippe Chatrier est né le 2 février 1928 à Créteil et mort le 23 juin 2000 à Dinard.
Joueur de tennis puis journaliste et dirigeant sportif, il a donné son nom à un des cours de tennis à Roland Garros, que je regarde à la télé chaque jour longuement de 28 mai au 11 juin. Et j’en conclus qu’il faut oublier la généalogie.
Au fait, celle de Roland Garros est sur Roglo.

Généafolie : aggravation des erreurs et des copies d’erreur

généafolie, c’est le titre des pages qui sont sur mon site depuis 25 ans, mais depuis je constate que ce que j’avais écrit est non seulement encore vrai, mais la situation s’est agravée et c’est encore plus fou qu’il y a 25 ans, voici ce que j’avais écrit et qui est donc encore vrai.

géné-correct

débuter
code de déontologie
maternité
certification des données
paléographie
bénévole
plaisir 
indifférence

géné-incorrect

Cassini
pièges,
erreurs
fables
fantaisies
faux
race
association
laïcité

géné-voyoux

yaka
proprio
macho
voyeur
paternité
vie privée
fouille-merde
court-circuit

Relevé et reconstitution des Cady de Rochefort-sur-Loire (49) et environs

Je descends de :
Guillaume CADY †avant août 1607 [pas à Bouchemaine qui existe de 1600-1607] x1 avant 1583 Guillemine TAMBONNEAU † entre mai 1585 et février 1590 x2 avant février 1590 Philippe (f) TRIQUENEAU †Bouchemaine 7 juin 1609
1-Renée CADY (du x1 Guillemine Tambonneau) x Angers st Pierre 7 février 1602 Pierre LEPAIGE praticien en cour laye fils de feu Estienne Lepaige et Marguerite Denyau
2-Christophe CADY Cité au contrat de mariage de sa soeur Marie Cady en août 1607
3-Marie CADY (du x2 Philippe Trigueneau) °Angers saint Maurice 1er septembre 1590 †La Pouëze 27 mars 1653 x Angers la Trinité 13 août 1607 Jacques BOUET †La Pouëze 18.4.1650 Dont je descends

J’ai fait cette étude il y a de nombreuses années, et je viens de passer plus de 15 jours à reconstituer tous ceux qui sont à Rochefort sur Loire et environs
Je vous signale que sur les bases de données, il y a beaucoup d’erreurs, car manifestement beaucoup de prétendus généalogistes font du n’importe quoi en reliant des individus dès lors qu’ils ont le même nom etc… sans se douter qu’ils oublient les homonymes etc… et font tout sans aucune preuve. Ils ne notent même pas les parrainages, pourtant souvent parlants.

Il existe une association des descendants Jean CADY 1570-1644 notaire à Rochefort-sur-Loire, basée sur le travail de Mr Sarazin. Aucun Guillaume Cady dans leur généalogie.
Mon ancêtre Guillaume Cady, fils de Jean, vivait une génération avant ce Jean Cady de Béhuard, sans lien avec lui. Ma branche Cady, si elle est issue d’un tronc commun à ceux de Rochefort et Béhuard, en est issu bien avant 1500. Il serait possible de poursuivre les recherches dans les actes notariés de Rochefort, qui commencent en 1511. Il faudrait d’abord chercher les contrats de mariage des années 1605 & environ. J’ignore si l’Association d’Histoire de Rochefort les a fait, en tout cas elle n’a rien publié de tel.
En 2017 j’ai étudié, plusieurs jours par paroisse en reconstituant tout, Guérande et Chantenay. En 2023 pendant 15 jours j’ai reconstitué tout sur les paroisses de Rochefort, Béhuard, Denée, St Lambert du Lattay où les Cady sont nombreux, donc leur implantation ancienne, sans doute 13ème ou 14ème siècle, et manifestement un ou plusieurs Anglais s’y sont installés, mais aucun lien avec ceux de Guérande et manifestement plusieurs Anglais ont fait souche en France, car le patronyme CADY est Anglais. Si les descendants des Cady des Lombardières à Rochefort-sur-Loire croient avoir vu des armoiries, ce ne sont pas celles des Cady de Guérande, car beaucoup d’armoiries portent les lions affrontés, à commencer par Richard Cœur de Lion.

Les possessions anglaises en France de Charles 3 le simple à Charles 7 le victorieux, de 1066 à 1558 prés de 500 ans d’hostilités

Julien Simoneau, meunier à La Chapelle Basse Mer fait baptiser son fils Jean mais le déclare à la mairie Pierre, 1801

Nous avons la chance d’avoir en ligne le registre clandestin (pendant la révolution) de La Chapelle-Basse-Mer, et de l’état civil des mêmes années. C’est formidable. Si ce n’est qu’ils ne disent pas toujours la même chose. Ainsi Julien Simoneau et Marie Gallon font baptiser le lendemain de sa naissance leur fils Jean, et le déclarent aussitôt à la mairie sous le prénom Pierre. Mais, par la suite c’est uniquement sous le prénom Pierre qu’il se marie, etc…, puisque la mairie ne connaissait que son acte de naissance, alors pourquoi donc ce couple de meuniers a-t-il fait baptisé son fils sous le prénom Jean ? J’ai sur mon site mon ouvrage AUX SOURCES CITOYENS dans lequel j’avais autrefois énuméré et expliqué le nombre élevé de sources d’erreurs dans notre région de Loire-Atlantique et Vendée par suite de la période révolutionnaire.

Laurent Hiret, curé des Rosiers (49), emprunte 400 L par obligation, 1635

Pourquoi un curé emprunte-t-il une telle somme ? Est-ce que l’église des Rosiers a besoin de travaux ? Ce Laurent Hiret est de la famille de l’historien et il a eu besoin de cautions, qui sont tous issus de la région de Pouancé, et qui sont solidaires en tant que proches voisins plus qu’en tant que proches parents, car autrefois la solidarité était souvent entre amis et voisins autant qu’entre parents. Et j’en profite pour vous inviter encore à une page de paléographie, cela vous sera sans doute utile un jour quand je ne serai plus là !

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E6-112 – Voici sa retranscription

« Le 17 février 1635[1] par devant nous Louis Coueffe notaire royal Angers furent présents establis et duement soubmis vénérable et discret Me Laurent Hiret prêtre curé des Roziers y demeurant, honnorable homme Laurent Hiret son père marchand ciergier demeurant en cette ville paroisse de la Trinité, et noble et discret Me Pierre Garande prêtre docteur en théologie grand archidiacre et chanoine en l’église d’Angers demeurant en la cité dudit lieu, lesquels chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs boirs renonçant au bénéfice de division discussion et ordre etc, ont reconnu et confessent qu’à la prière et requeste et pour faire plaisir seulement Me Michel Gault sieur de la Basse-Cour et Olivier Hiret sieur du Drul avocats au siège présidial de cette ville aussi pareillement se sont ce jourd’huy en la compagnie desdits les Hiret père et fils constitués vendeurs solidaires sur tous leurs biens présents et futurs vers Me Pierre Lechat conseiller du roy lieutenant général criminel d’Anjou de la somme de 22 L 4 s 6 d de rente hupothéquaire annuelle et perpétuelle payable fin de chacune année moyennant la somme de 400 L de principal payée contant comme il en appert plus à plein par le contrat de ce fait et passé par nous (f°2) à l’instant, duquel lesdits établis ont pris reçu et emporté ladite somme de 400 livres sans qu’il en soit rien demeuré ni tourné aucune chose au profis desdits Gault et Olivier Hiret, au moyen de quoi lesdits établis s’obligent solidairement payer chacun an ladite rente, faire le rachat et amortissement, en acquiter lesdits Gault et Olivier Hiret les tirer et mettre hors dudit contrat …

[1] AD49-5E6/112

Dieu ne sépare pas les couples, le droit funéraire Français actuel non plus

Je peux vous certifier, pour avoir les 2 volumes du droit funéraire (DUNOD) que jamais en France on ne peut interdire l’inhumation du second décédé du couple près du premier
Mais certains généalogistes l’ont fait. Je vois cette horreur sur Geneanet où certains donnent le décès de Pierre Aumont époux de Julienne Jouguest :

Inhumé dans l’église Pierre Aumont  90 ans environ, présents Thomas Heuzé (s) et Pierre Duchesnay (s)


Julienne Jouguest est inhumée « Beauchêne 21 mai 1724 Julienne Jouguet veuve de Pierre Aumont, dans le cimetière, 60 ans environ, présents Julien Gigant prêtre et Louis de Bonne Chose » Cet acte donne bien son état civil, donc c’est bien elle, mais jamais on ne l’aurait séparé de son mari dans la tombe, et on l’aurait mise à l’église et non dans le cimetière, donc celui qui est inhumé le 24 avril 1719 n’est pas son mari. Or, on sait fort bien qu’il existe 2 Pierre Aumont contemporains, car autrefois en cas d’homonymes contemporains les prêtres avaient parfois la gentillesse de nous le préciser, en écrivant « fils d’untel », et l’époux de Julienne Jouguet est libellé « Pierre Aumont fils d’Eustache » sur le baptême de leur fille Louise le 8 novembre 1689 à Beauchêne (61).  Ce libellé nous donne la certitude de l’existence d’un homonyme. En conclusion, l’acte de 1719 n’est en aucun cas l’époux de Julienne Jouguet, et si on ne trouve pas son décès c’est qu’il est décédé ailleurs, car les cloutiers de Beauchêne (ils sont quasiment tous cloutiers à Beauchêne) livraient leurs marchandises fort loin et cela n’était pas rien, car ils fabriquaient à Beauchêne et paroisses voisines tous les clous d’ardoise.