Travaux d’intérêt général : retranscription des baptêmes du Louroux-Béconnais 1615-1635

… Le dépouillement d’un registre présente en lui-même un attrait analogue à celui du miracle de Lazare. L’acte de naissance de ces morts du XVIIIe siècle, qui n’ont même plus de tombes, les restitue partiellement à la vie….
… La grande histoire peut mépriser les humbles en elle anonymes, comme sont en nous anonymes les millions de globule de notre sang. Mais ni elle, ni la petite histoire, ni même le roman, quelles que soient les précisions et la couleur de son récit, ne peuvent donner ce caractère d’authenticité, ce parfum de fleur desséchée…
Hervé BAZIN – Vipère au poing.

  • Retranscription des registres anciens du Louroux-Béconnais
  • Il y a exactement un mois, je vous livrais la retranscription exhaustive d’un volume des registres paroissiaux du Louroux-Béconnais, et je vous annonçais que j’allais continuer cette paroisse durant toute l’année 2009.
    Voici donc la retranscription d’un autre volume, celui des baptêmes de 1615 à 1635.
    Je vous donne rendez-vous le 13 mars pour la livraison du volume des baptêmes 1635-1655 et j’en aurai terminé pour le 17e siècle que je compte faire.
    Puis, chaque mois suivant, je compte vous livrer tout le 16e siècle volume après volume, si ce n’est que certains volumes sont si volumineux, que j’en cindrai sans doute en deux.

      Accéder à ma page sur Le Louroux-Béconnais

    Retranscription intégrale du registre paroissial du Louroux-Béconnais, collection communale, par Odile Halbert en janvier 2009. Ce travail d’intérêt général relève de la propriété intellectuelle, et par cette publication en ligne, toute reproduction est interdite, que ce soit sur papier ou duplication sur une autre machine, forum, email, site ou logiciel. Seul une copie privée, sur une seule machine est autorisée aux termes de la loi. Après ma mort les droits iront aux Archives Départementales auxquelles je lègue mon travail.

  • La retranscription totale
  • La nouvelle vague de généalogistes, peu experte en lecture, demande des retranscription d’actes, et c’est même devenu plus d’un tiers des demandes dans les forums.
    Ceci montre que ceux qui ont fait des tables se sont fourvoyés, car après avoir vu une table ces nouveaux généalogistes ne sont pas en mesure de lire l’acte. Il fallait donc faire des retranscriptions totales des actes et non des tables.

  • La méthode globale
  • Je préfère la méthode globale à celle du point par point, car je juge cette dernière source d’erreurs, puisqu’en l’absence d’une vue globale, on peut se contenter d’un point isolé, qui peut être un homonyme. Ceci est surtout vrai dans les périodes anciennes, qui sont mon terrain favori.
    En outre, comme la plupart des généalogistes ont quelques difficultés à appréhender les actes anciens, je juge préférable de leur faire la retranscription des actes.

  • Un travail d’intérêt général, c’est bénévol et gratuit
  • Mes relevés retranscription sont totalement gratuits : pas de cotisation à payer.
    D’autres personnes ont le même esprit, certes rares encore, mais certains m’ont rejoint et je vous signalerai les autres sites d’intérêt général offrant des dépouillements totalement gratuits, sans cotisation. Vous pouvez aussi rejoindre toute mise en ligne totalement gratuite c’est à dire sans aucune cotisation en y versant vos dépouillements, si vous en êtes l’auteur, même lorsque vous avez déjà versé par mégarde à une association.
    Si c’est votre esprit n’hésitez pas à me signaler tous les travaux d’intérêt général de dépouillement accessibles en ligne totalement gratuits, sans aucune payement d’une quelconque cotisation.
    Donnez les numériquement aux Archives avec le droit ou non de mettre en ligne, etc…

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du projet européen d’éthique des blogueurs, disponible sur le site du Parlement européen.

    Le baptême d’antan : prière pour effacer le péché originel en chassant Satan.

    Je poursuis actuellement la retranscription du registre paroissial du Louroux-Béconnais, baptêmes 1615-1635, et je rencontre de nombreux baptêmes d’abord faits à la maison à cause de la faiblesse et débilité et péril de mort, puis l’enfant était aussitôt apporté à l’église pour y recevoir les sacrées onctions et sainctes cérémones et exorcismes du baptesme.
    Je m’étais demandée alors si cela ne serait pas opportun de revenir sur l’exorcisme. Or, voici qu’hier Josselin pose à pique la question :

      J’ai récupéré un acte de baptème du du 23 avril 1659 de la commune de Beaufort ( vue 369) d’une certaine Marie Phélippeau, dont j’aimerais que vous me donniez la restranscription fiable, car la mienne ne l’est assurément pas… Il semble qu’il soit question d’un baptème “dans la maison” par “Perrine Allain ……(?)” et plus haut il semble être question “d’exorcisme”. Mon imagination me joue t’elle des tours ?
  • Voici d’abord ma retranscription de ce baptême :
  • Beaufort « Le mercredy vingt troiziesme jour d’apvril mil six cents cinquante neuf ont estées supplées les exorcismes et cérémonies du baptesme à Marye fille de Me François Phelippeau et de Marye Besnard ses père et mère, a esté le parrain Pierre Nouel Me boullanger et la marraine Marthe Lebouvyer femme de Me Jehan Phelippeau tous de ceste ville laquelle Marye a esté baptizée dans la maison par Perrine Allain matrosne la croyant en péril de mort les susdies cérémonies faictes par moy Craigaind prêtre soubzsigné ledit jour mois et an que dessus – Signé Noel, Marthe Bouvier, Laugain ?, Gerard ?, Frementière, Craigaind »

  • But du baptême
  • Effacer le péché originel et entrer dans la famille du Christ. Ce péché originel fait allusion au péché d’Adam et Ève, s’étant crus plus malins que Dieu, et tous les humains naissent avec ce lourd héritage dont le baptême lave complètement.

    La cérémonie actuelle comporte toujours une phase de renonciation au mal. Le prêtre demande :

      Renoncez-vous à Satan ?

    On est censé répondre : j’y renonce.

  • Baptême d’antan, en latin
  • Autrefois le baptême était précédé d’une exhortation en Français, qui rappelait au parrain et à la marraine leurs engagements vis à vis de l’enfant, et commençait ainsi :

      C’est une nécessité indispensable, pour les descendants d’Adam, qui viennent au monde infectés de son péché, de recevoir le Baptême pour en être purifiés, et pouvoir entrer dans le royaume de Dieu. (extrait du Rituel du diocèse de Nantes, 1776)

    Suivait une seule question, en Français :

      Quel nom donnez-vous à cet enfant ?

    Le parrain et la marraine répondaient, d’où la phrase souvent rencontrée dans les baptêmes de nos vieux registres paroissiaux nommé par , suivi du nom du parrain et de la marraine.
    Ensuite le prêtre officiait en latin, et voici la phase par laquelle il chasse Satan :

    Exorciso te creatura salis, in nomine Dei Patris omnipotentis † & in charitate Domini nostri Jesu Christi † & in virtute Spiritus Sancti †. Exorciso te per Deum vivum † per Deum verum † per Deum sanctum † per Deum qui te ad tutelam humani generis procreavit, & populo venienti ad credulitatem per servos suos consecrari praecepit ; ut in nomine Sanctaie Trinitatis efficiaris falutare Sacramentum ad effugandum inimucum,

  • Exorcisme
  • Il s’agissait donc bien autrefois de chasser Satan par une prière, dite exorcisme.

    Exorciser : Prononcer sur le sel, sur l’eau, les prières de l’Église.
    Exorcisme : Nom de certaines prières ecclésiastiques qui se font pour chasser le démon (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877)

    De nos jours, voici les 3 sens du mot exorcisme selon l’Encyclopédie Larousse :

    Pratique religieuse ayant pour but de chasser le démon qui a pris possession de quelqu’un.
    Prière par laquelle on exorcise quelqu’un ou quelque chose.
    Littéraire. Ce qui chasse une angoisse, une douleur morale qui hante quelqu’un.

    En conclusion, lors des baptêmes autrefois, on chassait bien Satan par une prière appelée exorcisme, mais le but était de laver l’enfant du péché originel, et n’avait rien à voir avec une notion de possession.
    Je pense qu’en l’espace de ma génération, on a gommé dans tous les domaines l’existence de Satan, de sorte que les jeunes aujourd’hui doivent en avoir une image caricaturale. Ceci dit je ne suis pas certaine que la notion de Satan qu’on nous inculquait par le passé était souhaitable !

    Pour en savoir plus sur le baptême : Histoire du baptême sur la site coire.com

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    Baptisé à la maison, puis apporté à l’église la nuit

    Ce billet illustre l’urgence du baptême autrefois et fait suite aux précédents :

      Non encore sorti des entrailles de sa mère
      la Césarienne avant la Révolution, vue sous l’angle religieux
      la règle des trois jours après la naissance

    Il porte sur 2 points :

      le travail de nuit des prêtres
      le sens du terme debilité dans un baptême en Anjou
  • 1 – Le travail de nuit des prêtres
  • Autrefois, l’enfant devait être apporté à l’église pour recevoir le baptême.
    En cas de faiblesse, il était baptisé à la maison, mais apporté à l’église avant la fin de la même journée.
    Or, dans le cas ci-dessous, cette naissance est déjà tard dans la soirée. Qu’à cela ne tienne, l’enfant est apporté à l’église en pleine nuit !
    Ce se passe un 7 février, donc il fait nuit depuis longtemps. Mon calendrier perpétuel indique que c’était un mercredi et que la pleine lune était le 9 et 10, donc on est déjà presque en pleine lune. Gageons que le ciel était dégagé, et que les chemins était visibles à l’aide de la lune.

  • 2 – Le sens du terme debilité dans un baptême en Anjou
  • Nous avions vu ensemble l’article concernant le baptême des foetus ou embryon ou enfants en péril de mort, dans le rituel du diocèse de Nantes de 1771. Dans le cas de baptême à la maison le prêtre notait « à cause de sa faiblesse et péril de mort » ou quelque chose d’appochant.
    Mais au Louroux-Béconnais, durant toute une période, je trouve « à cause de sa faiblesse et débilité, et péril de mort ». Le sens des mots varie parfois au fil des siècles, ici, c’est le cas :

    Debile, adjectif (1265, Status ; du latin debilis) 1. Faible (au physique et au moral). Debile esperance, faible espoir. – 2. Peu résistant (sens concret) – 3. Défaillant
    Debilité, nom féminin, (début 14e siècle) 1. Faiblesse – 2. Infirmité
    Debiliter, verbe, (début 14e siècle) Affaiblir, diminuer les forces
    Debilitation, non féminin (début 14e siècle) Affaiblissement, fragilité (Dict. Larousse, du moyen français, la Renaissance, 1992)

    Maintenant voici l’acte entier :

    Le Louroux-Béconnais, Maine-et-Loire « Le septiesme jour de fevrier mil six cens dix huict sur le soir dudit jour bien tard Jacques Bodier fils de Mathurin Bodier et de Jehanne Bastonné sa femme fut baptizé par Ambroyse Séjourné femme de Estienne Fourier en la maison de sesdits père et mère à cause de sa foiblesse et débilité de peur qu’il ne peust estre porté vivant à l’église y recevoir le sainct baptesme et la mesme nuit environ une heure après minuit qui estoit le huictiesme jour dudit moys fut apporté à ceste église parochiale pour y recepvoir les sainctes et sacrées unctions et autres cérémonies baptismales où il fut nommé Jacques par Jacques Leprestre et Estiennette Bodard femme de Jacques Adam ses parrain et marraine lesquelz ont dict ne scavoir signer » v°026-195 sur Archives en ligne

    Je suis aussi atterrés que vous :
    Ceci dit, j’ai déjà relevé plus de 20 années de baptêmes au Louroux-Béconnais, et je dois reconnaître que les prêtres étaient particulièrement rigoureux, car la règle était 3 jours et non moins de 24 heures, et de surplus dans le cas ci-dessus, un naissance tard le soir pouvait au moins attendre le lendemain matin, au moins pour y vois plus clair !

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    L’opération Césarienne vue sous l’angle religieux, avant la Révolution

    Nous avons vu le 12 janvier quand les prêtres devaient, ou ne devaient pas baptiser un foetus, un embryon ou un enfant. Je vous avais promis la suite, c’est à dire le point concernant l’opération Césarienne.

    Voici donc en trois paragraphes la Césarienne

      1° l’extrait du Rituel du diocèse de Nantes de 1171, en ma possession.
      2° qui avait droit de pratiquer la Césarienne
      3° cerise sur le gâteau, un extait de registre paroissial, assez hallucinant (courage, c’est pour la fin, lisez d’abord les § 1 et 2)
  • 1° L’opération Césarienne sur le plan du baptême catholique : extrait du RITUALE NANNETENSE, aliàs Rituel du Diocèse de Nantes, 1771 :
  • Quand on second objet, c’est-à-dire, à la nécessité de l’opération Césarienne, lorsque par des voies plus naturelles on ne peut extraire l’enfant du sein maternel, les maximes de notre Auteur ne sont ni moins importantes, ni moins solidement établies. Il commence par observer que cette opération peut se faire sur une femme morte, ou sur une femme vivante.

    A l’égard du premier point, il décide avec les Théologiens qui ont traité cette matière, qu’on est obligé, sous peine de péché mortel, de faire cette opération sur toute femme morte sans être déchargée du fruit qu’elle portoit dans son sein : S. Charles Boromée et le Rituel Romain y sont formels. Il faut sans doute s’assurer de la mort de la femme sur qui doit se faire l’opération ; mais il faut aussi se contenter sur ce point d’une certitude morale, comme on fait dans tous les autres cas qui intéressent le plus. Les signes par où l’on peut juger à coup sûr de la mort des personnes dont il s’agit, sont entr’autres

    1° le changement de visage : dans une mort apparente, le visage reste à peu près le même, quand elle est réelle, la couleur s’affoiblit, devient pêle, plombée et jaunâtre.

    2° la pesantaire extraordinaire du corps

    3° la roideur et l’inflexibilité des membres, à moins qu’elle ne soit convulsive

    4° la mollesse ou la flétrissure des yeux, et surtout la cessation de transparences dans la cornée, c’est-à-dire, lorsque les yeux ne sont plus comm espèce de miroir, et que ceux qui les regardent n’y voyent plus leur image. M. Louis, si célèbre par son érudition dans ces matières, adopte ce dernier signe comme infaillible et caractéristique.

    Quand tous ces signes, ou même la plupart se trouvent réunis, et qeu la personne n’a plus de mouvement, de respiration, de sensibilité, on peut prononcer hardiement qu’elle n’existe plus ; et dès lors il en faut venir tout de suite à l’opération, sans perdre un seul instant, parce que la vie de l’enfant est dans le plus grand danger, pour les raisons que l’on voit assez.

    A l’égard du second point, c’est-à-dire de l’opération Césarienne pour les femmes vivantes, M. Cangiamila en parle avant tant de nettté, de profondeur et d’érudition, qu’il ne laisse rien à désirer. On se borne ici à rapporter quelques maximes, qui ont paru contenir en substance tout ce qu’il a écrit sur cette vaste matière.

    Première maxime : L’opération Césarienne n’est pas mortelle de sa nature. Les exemples sans nombre de l’heureux succès qu’elle a eu, ne laissent aujourd’hui là-dessus aucun doute. Voyez les Mémoires de l’Académie de Chirurgie.

    Seconde maxime : Lorqu’au jugement d’un Médecin ou d’un Chirurgien, dont les lumières et la probité sont connues, l’opération Césarienne doit causer par accident à la mère une mort certaine, eu égard à son extrême foiblesse ou à quelque autre circonstance, on ne pourrait sans crime hazarder cette opération, quand même il n’y auroit pas d’autre moyen pour procurer le Baptême à l’enfant, n’étant jamais permis, selon l’Ap. de faire un mal dans la vue de procurer un bien.

    Troisième maxime. Quand l’opération Césarienne n’est pas mortelle pour la mère, et qu’elle est nécessaire par rapport à l’enfant, la mère est obligée, non seulement de la souffrir, mais encore de la demander. Cette doctrine, qu’enseigne S. Thomas, est fondée sur le précepte de l’amour que nous devons au prochain : la charité en effet, qui nous ordonne de le secourir, même à notre préjudice, dans une grande nécessité, permettroit-elle à une mère, pour éviter une douleur momentanée, d’abandonner le fruit de son sein dans le plus grand des périls ?

    L’opération Césarienne est encore à plus forte raison de droit étroit, quand est nécessaire pour conserver la vie et de la mère et de l’enfant ; ce qui arrive toutes les fois que l’accouchement naturel devient impossible par certaines circonstances qui sont connues des maîtres de l’Art, et dont la discussion ne nous appartient pas.

  • 2°Historique et chirurgiens autorisés à pratiquer la Césarienne
  • L’historique de la Césarienne atteste un histoire récente touchant nos ancêtres au 16e et 17e siècles.

    A cours des 16e et 17e siècles, la chirurgie s’organise et nous avons déjà vu la réception à la maîtrise de chirurgie, 1741
    Or, dans cette réception à la maîtrise, il est fait interdiction à tout chirurgien qui ne soit pas chirurgien d’Angers de pratiquer ce type d’opération.
    Donc, tout chirgien de campagne, lorsqu’il y en avait un dans les parages, devait alors envoyer un messager à cheval à Angers chercher un confrère d’Angers.
    Bonjour les urgences !!!
    C’est ce qui va se passer en 1705 au Loin-d’Angers pour la première épouse de Jean Fourmond mon ancêtre par la seconde épouse.

  • 3° une césarienne en 1705 au Lion-d’Angers
  • Le jour où j’ai trouvé la sépulture de la première épouse de Jean Fourmond est gravé dans ma mémoire. Un tel acte ne s’oublie pas :

    « le 8.4.1705, a eté ensépulturée en l’église du Lion-d’Angers par nous curé de cette paroisse le corps de honorable femme Anne Bonneau épouse d’honorable homme Jean Fourmond en présence dudit Fourmond et autres parents signé Fourmond, et son enfant, qu’un nommé Boucher (sic, cela ne s’inventa pas ! ) chirurgien demeurant à Angers assistant la mère cy-dessus desnommée en ses couches, qui y est morte, lui fit l’opération d’ouverture de son corps, ainsy donna la vie du corps et de l’âme dudit enfant en le baptisant, qui est mort après la mère, ce qui est véritable en foy de quoi j’ay subscrit ces présentes d’autant que j’ay assisté la mère en luy administrant les sacrements. »

    Vous avez bien lu ! Cela ne s’invente pas !
    Le chirurgien venu d’Angers, appelé in extremis par son confrère local, car il y avait un chirurgien au Lion-d’Angers, porte un nom prédestiné.
    Pourtant, il s’agit d’un grand chirurgien selon tous les ouvrages d’histoire de l’Anjou.

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    Dépouillements d’actes de baptêmes de La Cornuaille, Maine-et-Loire

    Pierre et Françoise Grelier ont effectué ce dépouillement d’actes :

      La Cornuaille, baptêmes, 1593-1613 (accessibles sur la page de La Cornuaille de ce site)

    Rappelons ici leur précédent travail sur la Cornuaille, également disponible sur ce site :

      La Cornuaille, baptêmes, 1556-1595

    Ainsi, tous les baptêmes de La Cornuaille de 1556 à 1613 sont en ligne gratuitement.
    Merci de ne pas recopier cette table dans une autre (droits d’auteur).

    La Cornuaille, collection Grelier, reproduction interdite
    La Cornuaille, collection Grelier, reproduction interdite

    Dépouillements d’actes de baptêmes de Joué-du-Bois, Orne

    Le dépouillement d’actes est un travail d’intérêt général. Il peut être gratuit et bénévole.

    Il y a bien longtemps que je fais des travaux d’intérêt général : les dépouillements d’actes de baptêmes, mariages et sépultures. J’étais même l’une des premières en France. Accéder à la page de mes dépouillements gratuits en ligne. D’ailleurs cette page est en lien sur mon blog, dans la colonne de droite, rubrique Mes liens.

    Aujourd’hui, je mets en ligne une paroisse normande assez lacunaire, voire trop lacunaire pour y entre prendre des recherches et des reconstitutions de familles. J’ai fait la retranscription des baptêmes de Joué-du-Bois 1608-1620, et je les mets en ligne ce jour, mais après cette date il existe une période lacunaire de 40 ans, soit plus d’une génération.

      Voir mon dépouillement gratuit de Joué-du-Bois, Orne, Normandie

      Voir la page indiquant tous mes dépouillements gratuits de Normandie

      Voir la page indiquant tous mes dépouillements gratuits en ligne : Côtes d’Armor, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Orne.

    Retranscription intégrale du registre paroissial de Joué-du-Bois, Orne, 1608-1620, collection communale, par Odile Halbert en 2008 Ce travail d’intérêt général relève de la propriété intellectuelle, et par cette publication en ligne, toute reproduction est interdite, que ce soit sur papier ou duplication sur une autre machine, forum, email, site ou logiciel. Seul une copie privée, sur une seule machine est autorisée aux termes de la loi. Après ma mort les droits iront aux Archives Départementales.

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