La maison de Germain Allain, mari de Catherine Bourdais, proche de l’hôtellerie ou pend pour enseigne le Dauphin : Angers 1561

et cette Renée Allain qui a épouse Jean Gallisson pourrait bien être une fille de ce Germain Allain et de Catherine Bourdais ?

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 Legauffre notaire Angers – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 20 janvier 1561, en la cour du roy notre sire à Angers personnellement estably Louis Legauffre sergent royal demeurant en la paroisse de Saint Morille d’Angers soumis etc confesse avoir vendu quicté et encores etc par héritage à honnestes personnes Jehan Galliczon et Renée Allain sa femme à ce présente et acceptante, lesquels ont acheté et achètent pour eulx leurs hoirs etc une maison jardin et appartenances où pend pour enseigne le Croissant sise au faubourg saint Jacques qui furent feu Mathurin Vaillant, joignant d’un costé les maisons de l’hostellerie où pend pour enseigne le Dauphin d’autre costé la maison feu Me Germain Allain abouté d’un bout au pavé de la Grand Rue tendant du portail st Nicolas à Brionneau et d’autre bout au cloux de vigne appellé Jambon, tout ainsi que ledit vendeur a acquis lesdites choses de Guillaume Vaillant, Hélie Vaillant et Renée Lailler sa femme par contrat passé par nous notaire soussigné le 18 janvier 1557 au fief et aux charges rentes et debvoirs portés par ledit contrat duquel leur avons fait lecture, transportant etc et est faite la présente vendiiton pour le prix et somme de 210 livres tz payée comptant et manuellement par lesdits acheteurs audit vendeur qui l’a eue prise et receue en nostre présence et à vue de nous en or et monnaie au prix et poids de l’ordonnance et dont etc et en a quité etc à la charge desdits acheteurs de garder la grâce qui ledit vendeur avait donnée audit Vaillant et Laillé de pouvoir rescousser lesdites choses qui encore dure par le moyen de prorogation que leur a faite ledit Legauffre, jusques au jour et feste de Chandeleur prochain venant en prenant et rendant par lesdits Vaillant et Laillé ou leurs lignagers ladite somme de 210 livres tz avecques les frais et mises raisonnables lesquels frais et mises raisonnables faits par ledit Legauffre iceluy Legauffre les a donnés cédés et transporés auxdits acheteurs qui les ont pris et acceptés pour avoir remboursement par lesdits achepteurs sur lesdits Vaillant et Laillé et leurs lignagers, faisant par eulx ou l’un d’eulx la rescousse et retrait desdites choses, et pour tout garantage desdites choses vendues ledit Legauffre a baillé auxdits acheteurs qui ont pris et accepté ledit contrat d’achapt qu’il en avait fait desdits Vaillant et Lailler sans ce que ledit vendeur soit tenu en aucun garantage ne restitution de deniers fors de son faict et obligation seulement, aussi a baillé ledit Legauffre auxdits Galliczon et sadite femme l’acte de prise de possession par ledit Legauffre desdites choses et une quittance en papier par nous passée que lesdits Vaillant et Laillé ont receue de Valentin Bouju par les mains dudit Legauffre pour le reset et parfait paiement de pareille somme de 210 livres tz pour lesquelles ledit Legauffre avait acheté lesdites maisons jardins et appartenances à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir par ledit vendeur auxdits acheteurs ainsi que dit est etc oblige etc foy jugement et condemnation etc fait et passé en la maison desdits acheteurs par devant nous Jehan Legauffre notaire de ladite cour en présence de Me René Gallisson praticien en cour laye et Olivier Coquereau Me menuisier demeurant audit Angers tesmoins

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Compte entre les Legauffre, Saint-Michel-de-Feins et Château-Gontier 1558

petit compte mais grandes données de filiation !
comme quoi, une fois de plus, les petits actes que d’aucuns pourraient juger mineurs et ignorer, sont une mine !
Bref, comme d’aucun dirait ici (que je salue amicalement) : c’est pas de la gauffre c’est du gâteau !

Mais revenons aux choses sérieuses. Le montant du compte est minuscule, or, le tuteur vient de Paris et manifestement il a plus de frais de déplacements qu’il ne touchera.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 octobre 1558 en la présence de nous Jehan Legauffre notaire royal Angers et des tesmoins cy après nommés chacuns de honorable homme Me Julien Legauffre procureur en la cour de parlement au nom et comme tuteur et curateur ordonné par justice à Jehan Legauffre héritier par bénéfice d’inventaire se feu honorable homme Me Guillaume Legauffre luy vivant procureur en ladite cour, héritier pour une cinquiesme partie ès cinq faisant le tout de deffunts honnestes personnes Guillaume Legauffre et Marie Chailland et encores héritier pour une quarte partie de feue honneste femme Perrine Legauffre d’une part, et sire Jacques Legauffre marchand et maistre apothicaire demeurant à Chateaugontier d’autre part, ont fait compte ensemblement tant des fruits de 47 années pour ung cinquiesme et deux années pour une quatriesme en l’un des cinquiesmes à cause de ladite Perrine provenus des héritages et choses immeubles estant en la paroisse de Saint Michel de Faings et ès environs que des frais et mises qu’il auroit faits depuis ledit temps, par lequel compte ledit Jacques demeure tenu audit Jullien esdits noms pour lesdits fruits de tout ledit temps passé jusques au jour de Toussaint prochainement venant de la somme de 25 livres, sur quoy ledit Jacques auroyt fraié et déboursé la somme de 8 livres 10 sols reste que doyt ledit Jacques compassé la mise avecques la recepte la somme de 17 livres 10 sols tz, laquelle somme ledit Jacques a promis et demeure tenu audit Me Jullien esdits noms dedans le jour de Pasques prochainement venant, et desquelles choses lesdites parties sont demeurées à ung et d’accord, lesquelles deument establis soubzmis et respectivement obligés soubz ladite cour ont promis tenir ces présentes sans y contreenir, dont les avons jugés et condempnés à leurs requestes par le jugement et condempnation de ladite cour, fait audit lieu de Chateaugontier ès présence de sire Loys Guilloteau marchand demeurant audit Chateaugontier et Remon Fournier demeurant audit Angers tesmoings ad ce requis

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Jean Chevalier achète l’office de sergent royal du baillage de Candé, Challain 1547

j’ai une catégorie OFFICES que vous trouvez à droite de l’écran, en déroulant le menu déroulant. J’aime avoir des informations sur le prix des offices, et je pense que maintenant j’ai à peu près tout.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 juin 1547 en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Marc Toublanc notaire royal de ladite cour, personnellement estably Jehan Chevalier demeurant en la paroisse de Challain pays d’Anjou soubzmetant luy ses hoirs etc confesse avoir promis doibt et demeure tenu payer et bailler à Me François Legauffre notaire royal d’Angers présent et acceptant la somme de 525 livres tz toutefois et quantes que ledit Legauffre baillera audit Chevalier estably ou fera bailler lettres d’office deument despeschées en son nom de l’office de sergent royal au baillage de Candé vacant par la mort de feu Gilles Fayau, par lesquelles ledit Chevalier s’est deument pourveu dudit office de sergent royal au baillage de Candé, et accordé entre les parties que ledit Chevalier sera contraint au paiement de ladite somme 15 jours après que ledit Legauffre luy aura fait ostanscion desdites lettres d’office et les luy bailler soit en la présence dudit Chevalier ou de Me François Varllay advocat à Angers lequel Chevalier par ces présentes pour ce faite il a constitué et constitue son procureur irrévocable, lequelles lettres d’office ledit Legauffre demeure tenu fournir et bailler audit Chevalier dedans trois mois prochainement venant aultrement et à faulte de ce faire demeure le présent accord nul du consentement desdites parties sans despens dommages ne intérests d’une part ne d’aultre, à ce tenir et accomplir etc par ledit Chevalier estably etc oblige iceluy estably luy ses hoirs ets leurs biens à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers par devant nous notaire en présence de Jehan Daumais et Jacques Faucheux sergents royaulx tesmoings

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Contrat de mariage de Jean Cevillé et Anne Legauffre, Chatelais et Craon 1564

L’acte offre beaucoup de particularités.

Tout d’abord, Legauffre, le notaire royal à Angers, passe l’acte certes, mais lorsqu’on regarde bien à la fin de l’acte, il le passe à Craon, c’est à dire qu’il s’est déplacé, sur 2 jours de cheval ou relais cheval à Segré !
Un tel déplacement du notaire sur une telle distance est certainement la marque d’un lien de parenté, lien que je ne connais pas n’ayant pas étudié les Legauffre.

Une seconde particularité tient au prénom de Thieurine Gousset, prénom dont j’ai la preuve dans beaucoup d’actes, or, ici le prénom est écrit THIONETTE. Je suis donc toujours aussi perplexe sur ce prénom, mais je m’empresse d’ajouter ce commentaire sur mon fichier famille, à l’endroit où je commente ce curieux prénom.

Autre particularité, la dot ne ne s’élève qu’à 700 livres, ce qu’il faut tout de même considérer en 1564, soit un demi-siècle avant la plupart des contrats de mariage étudiés, et en cette année 1564 la monnaie vait commencé à prendre de la valeur, ce qu’elle continuera sur les 50 ans qui suivent et après. On peut donc comparer cette dot à une dot de 1 000 à 1 200 livres un demi siècle plus tard, ce qui devient plus logique avec le milieu socialement aisé des tanneurs, qui étaient une classe sociale plus aisée que la plupart des artisans.

Voir mon immense travail sur la famille CEVILLE

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 septembre 1564 (Legauffre notaire royal Angers) comme en traitant et accordant le mariage de Me Jehan Sevillé marchant tanneur fils de deffunt honneste homme Mathurin Sevillé et de honneste femme Thionette Gousset demeurant au lieu du Grand Sevillé en la paroisse de Chastelays d’une part, et Anne Legauffre fille de deffunt honneste homme Anthoyne Legauffre vivant marchand tanneur et honneste femme Jehanne Bretonnier ledit deffunt Legauffre vivant demeurant à Château-Gontier d’autre, le tout auparavant aucunes fiances et promesses de mariage ont fait entre eux les promesses de mariage accords et conventions qui s’ensuivent, pour ce est-il que en noter cour royale d’Angers endroit par devant nous Jehan Legauffre notaire d’icelle furent présents ledit Jehan Sevillé demeurant audit lieu de Sevillé d’une part et ladite Anne Legauffre demeurant en la ville de Craon d’autre confessent avoir fait par entre eulx les promesses de mariage accords et conventions qui ensuivent, c’est à savoir que ledit Jehan Sevillé en la présense autorité et du consentement de sadite mère a promis prendre ladite Anne Legauffre à femme et espouse avecques ses droits et ladite Anne a pareillement en présence et du consentement de sadite mère aussi de sa présence promet prendre ledit Jehan à mary et espoux et iceluy mariage solemniser en face de sainte église si tôt que l’un en sera requis par l’autre pourveu … que Dieu et notre mère ste église s’y accordent, et a esté à ce présent noble homme Me Estienne Bretonnier sieur de Choimyn demeurant en la paroisse de saint Saulveur de Flée lequel deument establi soubzmis et obligé soubz ladite cour a asseuré audit Jehan futur mary de ladite Anne les immeubles d’icelle Anne valoir présentement à une fois payée la somme de 700 livres et a promis les luy faire valoir et luy céder la part en ses droits et part de ladite Anne, et au cas que ledit Jehan Seville vende les biens et droits dont ladite Anne est à présent dotée il a promis et demeure tenu convertir et emploier icelle somme de 700 livres en achant d’héritage qui sera censé et reputé le propre patrimoine et matrimoine d’icelle Anne ses hoirs et à deffault qu’il fera de ce faire a ledit Jehan Sevillé ensemble ladite Gousset sa mère ad ce présente … (3 mots interligne non compris) deuement estably et soubzmis et obligé soubz ladite cour et chacun d’eulx seul et pour le tout du jourd’huy vendu créé et constitué et encores etc à ladite Anne présente qui a achapté pour elle ses hoirs etc la somme de 50 livres tz de rente annuelle à courir du jour de la dissolution de leur mariage, icelle rente admortissable pour ladite somme de 700 livres ou pour la somme que ledit Jehan recepvra de la vendition des choses héritaux qu’il pourra vendre des biens d’icelle Anne, et a ledit Jehan assigné douaire à ladite Anne sur tous ses biens selon la coustume de ce pays, auquel accord de mariage et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement l’une vers l’autre et mesmes lesdits Jehan et sadite mère eulx et chacun d’eulx seul etc leursdits biens à prendre vendre en cas de deffault de constitution de ladite rente etc renonçant par especial au bénéfice de division etc et mesmes ladite femme au droit velleyen etc foy jugement condemnation etc fait en la ville de Craon maison de sire Guillaume Hallay marchand en présence dudit Hallay et de Me François Bretonnier chapelain de st Utrope et Mathurin Seville sieur de la Sorinière et Gervais Heunau ? marchand et Jehan Pellerin demeurant à Chastelays tesmoings

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Cession de part de maison sur les ponts d’Angers, 1557

le patronyme du vendeur est d’abord écrit par le notaire RAOUL
puis, plus bas, le même notaire écrit ROUT
puis encore un peu plus bas ROU
et enfin, le vendeur lui-même signe ROU, et j’ai donc mi cette orthotraphe en mot-clef

Les maisons sur les ponts étaient autrefois nombreuses, et ma maman née en 1914 se souvenait de l’écroulement du pont de Pirmil à Nantes, donc je vous mets ici en iconographie cette dernière maison sur les ponts. La carte postale date d’environ 1610 et le pont s’est écroulé en 1924. J’igore le sort des maisons sur les ponts d’Angers.

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 décembre 1557 en la cour du roy notre sire à Angers par devant nous (François Legauffre notaire royal Angers) personnellement establiz Estienne Raoul brodeur demeurant Angers et Marie Lemoine sa femme de luy suffisamment auctorisée quant ad ce soubzmectant eux et ung chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc confessent avoir vendu et vendent par héritage et promettent garantir vers tous
à Loys Legauffre sergent royal demeurant Angers ad ce présent pour luy ses hoirs etc
la cinquiesme partie par indivis en ung sixiesme aussi par indivis d’une maison tant hault que bas sise sur les ponts d’Angers en laquelle pend pour enseigne le Moyne Vert joignant d’un costé à la maison qui fut à feu Jehan de St Malle d’autre costé à la maison de la Cailletelle Jehan Perier et autres abutant d’un bout sur le pavé de la rue appellée le Bourgeoysie et d’aultre bout sur la rivière de Mayne, ainsi que ladite cinquiesme partie en ung sisixiesme du toutal de ladite maison se poursuyt et comporte avecques ses appartenances et comme elle est escheue et advenue auxdits vendeurs par la mort et trespas de Jehan Rout, lesquels vendeurs ont assuré ledit Jehan Rou estre décédé auparavant ce jour
toute ladite maison tenue ou fief du roy et chargée de 4 sols tz par an pour toutes charges franc et quite du passé
transportant etc et est faite la présente vendition pour la somme de 13 livres 6 sols 8 deniers quelle somme ledit achapteur payera et a promis paier en l’acquit desdits vendeurs à Jehan Tetier marchand demeurant Angers sur la somme de 14 livres 12 sols que lesdits vendeurs ont confessé debvoir par obligation
o grâce donnée par ledit achapteur auxdits vendeurs qui l’ont prinse et receue de rescourcer lesdits choses vendues du jourd’huy jusques au jour de Caresme prenant prochainement venant en payant et rendant ladite somme avecques les fraiz et mises raisonnable
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc obligent lsedits vendeurs eulx et ung chacun d’eulx seul et pour le tout etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division et encores ladite femme au droit velleyen à l’autenticque si qua mulier etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de Michel Rou et Jehan Roger demeurant audit Angers tesmoings

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Jacques Legauffre fait une donation à son fils Thobie pour ses études à Angers, Château Gontier 1558

voici encore une donation servant à payer des études, l’étudiant aura de quoi vivre à Angers, mais à l’époque c’était peu !
Pour accéder aux précédentes donnations, songez à cliquer sur la catégorie située sous ce billet.

    Voir toutes mes pages d’histoire et Château-Gontier
collectionp articulière, reproduction interdite
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Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 (mois illisible dans pli) 1558 en la cour du roy notre sire à Angers par devant nous (Jean Legauffre notaire royal Angers) personnellement estably sire Jacques Legauffre marchand et Me apothicaire demourant à Château-Gontier soubzmectant confesse avoir donné quité ceddé délaissé et transporté et encores donne quite cèdde etc
à Thoubye Legauffre son fils escollier estudiant en l’université d’Angers absent nous notaire soubsigné stipulant et acceptant pour luy, la somme de 100 sols tz de rente que ledit ceddant avoyt droit de prendre par chacuns ans et à luy vendue et constituée par Anthoine Lemesle sur tous et chacuns ses biens présents et advenir dès le 6 juillet 1551 avecques tous et chacuns les arréraiges d’icelle rente depuis ledit temps et encores l’action de garantie de ladite rente telle que qu’il a contre ledit Lemesle avecques tels droits d’ypothecque qu’il a sur tous les biens dudit Lemesle pour la garantie de ladite rente et généralement tous les droits noms raisons et actions qui luy sont acquis luy compètent et appartiennent contre ledit Lemesle pour raison de ladite rente avecques le contrat de la création d’icelle
et en oultre luy a transporté une cedulle qu’il a de Jacqueline de Bouchet en date du 20 juillet 1549 contenant debte de 8 livres 12 sols pour les causes mentionnées en icelle et pour s’en faire par ledit cessionnaire ainsi qu’il verra estre à faire
et est ce fait pour et affin que ledit Thoubye sondit fils se puisse s’entretenir en son fait d’estude et luy avoir et quérir toutes choses ad ce nécessaires et pour ce que très bien luy a pleu et plaist audit ceddant et à ceste présente quittance cession et transport et tout ce que dit est tenir etc dommages etc oblige ledit estably etc renonçant etc foy etc jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers par devant nous Jehan Legauffre notaire juré de ladite cour en présence de Me Jehan Chailland advocad angers et Phelipes Allard marchand et Pierre Bertrand aussi marchand demourans au Lion d’Angers tesmoings
et avons enjoint audit Thoubye faire insinuer ces présentes suyvant l’édit

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