Loiré (Maine-et-Loire) : 7 prêtres en 1586


Loiré, le 2 janvier 1586, baptême de Jean Bourgeois « fils de Nicollas Bourgeoys et de Mathurine Froté sa femme parrains Jehan Maschault mestaier à la Broce Pierre Boeze marraine Jehanne Foullet mestaiere de Villeschesne et veufve de Jehan Vallin – baptisé par missire Mathurin Guybelays prêtre vicaire en partie de Loyré en présence de 7 prêtres dudit Loyré scavoir Me Laurens Manceau aussi vicaire en partie dudit Loyré, Me Jehan Chuppé, Me Laurens Morissault Me Guillaume Thierry Me Franczois Collas Me Jehan Chappelain Me Laurent Esnault »

A la Révolution, un prêtre exceptionnel : le bienheureux Noel Pinot

En 2019, plus de prêtres. Loiré relève de la Paroisse Bienheureux Noël Pinot du diocèse d’Angers, qui comprend 9 clochers :Angrie – Bécon les Granits – Candé – Challain la Potherie – Freigné – La Cornuaille – Le Louroux Béconnais – Loiré – Vritz

Antoinette Joubert emprunte 1 300 livres pour payer l’entrée de sa fille, Marie Liboreau, à l’abbaye de Nyoiseau : 1619

Antoinette Joubert est la cousine de René Joubert sieur de la Vacherie. Ceci n’est pas spécifié dans l’acte qui suit, ce lien est extrait d’un autre des nombreux actes que j’ai trouvés sur cette famille. On voit seulement ici qu’Antoinette Joubert emprunte en fait à un proche parent.

Elle paye l’entrée en religion de sa fille, sur ses biens propres, d’ailleurs elle est séparée de bien d’avec son mari, qui vit encore, mais on peut en conclure qu’il ne paye pas l’entrée de sa fille en religion!!! Cela semble assez surprenant ! Ce qui est encore plus surprenant dans cet acte et que nous voyons parfois, c’est qu’une femme séparée de biens doit avoir l’autorisation de son mari pour passer seule un acte chez le notaire. Cela nous paraît totalement illogique.

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E5 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 8 mai 1619 après midi par devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers fut présente en personne soubzmise et obligée honneste femme Anthoinette Joubert espouse de François Liboreau, séparée de biens d’avec luy et authorisée par justice à la poursuite de ses droits et d’abondant autorisée quant à ce de sondit mari par acte passé par Frouteau notaire de cette cour le 17 juillet dernier, demeurante en cette ville paroisse de la Trinité confesse avoir vendu créé et constitué et par ces présentes créé et constitue dès maintenant et à présent, promet payer fournir et faire valoir par hypothèque général et universel sur tous et chacuns ses biens présents et futurs à honneste homme Me René Joubert sieur de la Vacherie advocat Angers demeurant paroisse st Michel du Tertre, présent et acceptant pour luy ses hoirs la somme de 18 livres 15 sols de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle payable et rendable franchement et quittement par ladite venderesse ses hoirs audit achapteur ses hoirs par chacun an en sa maison en cette ville à un seul et entier paiement, le premier paiement commençant d’huy en un an prochain, et à continuer … . et est faite ladite création et constitution de rente pour le prix et somme de 1 300 livres payées manuellement content en présence et à veue de nous par ledit achapteur à ladite venderesse qui l’a eue et receue en monnaye ayant cours ; et laquelle somme ladite venderesse a dit estre pour employer aux frais de l’entrée de Marie Liboreau sa fille en religion en l’abbaye de Nyoiseau au désir d’un acte passé par Frouteau, et à ce que dessus dit est tenir etc oblige etc renonçant etc foy jugement et condemnaiton etc fait et passé audit Angers maison de ladite venderesse

Ils cautionnent le titre sacerdotal de René Gallard : Saint Pierre Montlimart 1622

J’ai toujours un profond respect pour toutes ces personnes qui cautionnaient autrefois les titres sacerdotaux, car en fait ils prenaient des risques. Quelle belle solidarité !

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le vendredi 2 décembre 1622 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents et personnellement establis Me Jehan Leroyer licencié ès loix demeurant Angers paroisse st Maurille, et Pierre Guischet marchand drapier drapant demeurant en la paroisse St Pierre de Maulimard, lesquels après que lecture leur a esté faite par nous notaire et donné à entendre de mot à autre du don et tiltre fait par Me René Aronde prêtre, Louis Pichery et Jehan Martin, Me René Gallard (ici le nom est écrit sans le i de Gaillard) clerc tonsuré de ce diocèse, passé par devant François Delaunay le jeune notaire du compté de Montrevault le 30 novembre derniers, ils sont dit et assuré bien cognoistre les choses contenues, qu’elles valent de revenu annuel chacun an charge faite du moings la somme de 60 livres tz, et où elles ne seroient de si grand revenu ou que ledit Gaillard fust troublé et empesché en la possession et jouissance d’icelles promettent et s’obligent lesdits establis chacun d’eux seul et pour le tout parfournir et payer chacun audit Gaillard ladite somme de 60 livres tz sa vie durant pour son titre aux saints ordres de prestrise, qui ont assis et assignés et par ces présentes assient et assignent sur tous et chacuns leurs biens meubles et de chacun d’eux solidairement et sur chacune pièce seule spécialement, déchargées de tous autres hypothèques et empeschements quelconques, sans que la généralité et la spécialité puissent desroger nuire et préjudicier l’une à l’autre en aulcune sorte et manière que ce soit, ledit Me René Gaillard présent et acceptant ; dont etc fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Nicolas Jacob et Jehan Granger praticiens demeurant Angers tesmoins

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Entrée de Renée Jousselin au couvent de la Visitation : Angers 1638

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 31 mars 1638 après midy, devant nous Nicolas Leconte notaire gardenote royal Angers furent présents mère Clere Magdelaine de Pierres supérieure, sœur Marie Eufroysine Turpin assistante, Marie Gabrielle de Beauregard, Marye Philipe Dugué, Catherine Agnès Planche toutes religieuses professes de l’ordre de la Visitation ste Marie, establie en ceste ville, assemblées au parlouer dudit lieu, heures accoustumées pour traiter des affaires du monastère d’une part, et Jean Jousselin sieur de Longchamps conseiller du roy et doyen Me de ses comptes en Bretagne et damoiselle Rebeé Frubert son espouse de luy authorisée par devant nous quant à ce demeurant en la paroisse saint Michel du Tertre de cest ville d’autre, lesquels sieur et damoiselle de Longchamps disent que de longtemps damoiselle Renée Jousselin leur fille avoir et a encores désir d’estre religieuse dudit ordre, auroient avecq leur dite fille supplié lesdites religieuses de la vouloir recepvoir audit monastère avecq elles comme l’une des autres religieuses dudit ordre, à quoi après avoir recogneu le zèle et affection de ladite damoiselle Jousselin lesdites religieuses se seroient accordé et promis recepvoir toutefois et quantes ladite damoiselle Renée Jousselin audit couvent comme l’une des autres religieuses d’iceluy pour luy estre baillé l’habit de probaiton lors qu’elle le trouveront approprié pour le temps de noviciat fini faire la profession et après ici vivre et mourir selon les statuts et constitutions dudit ordre, au moyen de quoi et à ce que ladite damoiselle ne soit à charge dudit couvent lesdits sieur et damoiselle de Longchamps ses père et mère ont ptomis pour le dot de leur dite fille la somme de 4 000 livres tz payable entre les mains de dite mère supérieure scavoir 200 livres lors de la vesture de ladite Jousselin, 1 800 livres le jour précédent la profession et pour les 2 000 livres restant en payer 100 livres de rente par chacun an jusques au jour du payement d’icelle somme, lequel payement lesdits sieur et damoiselle feront dans 5 ans après ladite profession, et oultre ont promis payer la pension de leur dite fille depuis le jour de l’entrée d’icelle audit monastère, jusques à la profession à raison de 150 livres par an, accordé que en cas de mort de ladite damoiselle Jousselin ou de sortie avant sa profession tout ce qui aura esté receu par ledit couvent y demeurera par ce que le tout a ainsi esté voulu stipulé et accepté par lesdites parties, lesquelles à ce que dit est tenir garder et entretenir aux dommages etc se sont respectivement establis soubzmis et obligés scavoir lesdites religieuses elles et leurs successeresses leurs choses présentes et futures dudit monastère et lesdits sieur et damoiselle de Lonchamps eux et chacun d’eux seul sans division etc renonçant etc specialement au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont etc fait au parlouer en présence de maistre Jacques Janvier et Julien Coignard praticiens demeurant audit Angers tesmoins

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Entrée de Renée de Charnières au couvent de la Visitation : Angers 1650

Lisez bien cette entrée en religion, car à la fin on découvre qu’elle a une soeur à laquelle elle donne une rente après son décès. Donc, je dirais que tout était prévu dans cet accord d’entrée en religion.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 20 septembre 1650 avant midy, comme ainsi soit que damoiselle Renée de Charnières demeurante Angers paroisse de st Denis ait de longtemps désiré estre religieuse de l’ordre de la Visitation Notre Dame, et pour y parvenir se seroit transportée plusieurs et diverses foirs vers les révérentes religieuses dudit ordre estably audit Angers, et supplié la y vouloir recevoir, et que lesdites religieuses aient reconnu la grande affection de ladite de Charnières se seroient accordé de la recevoir, c’est pourquoi par devant nous Nicolas Leconte notaire royal Angers, furent présentes lesdites religieuses ès personnes de de humbes et discrères religieuses dudit couvent ès personnes de sœur Marie Augustine Bonnard supérieure, sœur Magdeleine Angélique Ayrault, Marie Sainte Lejeune Jeanne Françoise Letort, et Claude Françoise Desalleux, conseillères deument assemblées en leurs parloir au son de la cloche en la manière accoustumée d’une part, et ladite damoiselle de Charnières majeure et usante de ses droits d’autre part, lesquelles respectivement establies et soubzmises ont fait les conventions et accords suivantes, à scavoir que lesdites religieuses ont promis recevoir ladite de Charnières en leur monastère pour y estre religieuse du chœur et y faire vœu et profession si ainsi Dieu le permet, après son temps de noviciat et probation fini, si elle le requiert, et qu’elle en soit trouvé capable, y vivre en tout obéissance et observance de ses vœux, statuts et constitutions dudit ordre de la Visitation ste Marie y estre nourrie et entretenue de toutes choses nécessaires tant saine que malade ainsi que les autres religieuses dudit lieu, moyennant laquelle réception et affin que ladite de Charnières ne soit à charge dudit monastère, icelle de Charnières a promis et demeure tenue pour son dot bailler audit couvent la vigile de ladite profession la somme de 4 000 livres tz en contrats qui lui appartiennent, scavoir 400 livres de principal pour laquelle auroit esté créé 25 livres de rente par noble et discret Me Jean Martineau prêtre archidiacre et chanoine en l’église d’Angers, noble homme Nicolas Martineau conseiller du roi et juge de la prévosté de cette ville son frère à deffunt noble homme Estienne Nicollas sieur de Barsse par contrat passé par Deillé le 31 décembre 1632, duquel contrat noble Charles Bernard sieur de la Rivière auroit esté fait seigneur par transport à luy par ledit Nicolas par devant ledit Deillé le 3 février 1635, lequel a aussi esté cédé à ladite damoiselle de Charnières par ledit Bernard par cession passée par Serezin le 18 juillet 1642 ; 111 livres 2 sols 2 deniers de rente constituée par Me François Tremblier noble homme Ollivier Tremblier et damoiselle Magdelaine Leloyer, noble homme Jerome Tremblier, Me Charles Tremblier, damoiselle Perrine Tremblier veuve de Me Pierre Leloyer, Mathurin Destriché et Perrine Tremblier sa femme audit sieur Martineau pour la somme de 2 000 livres par contrat passé par nous le 19 juillet 1646 acquit pas ladite de Charnières par escit par nous passé le 17 de ce mois pour pareille somme de 2 000 livres ; 22 livres 4 sols 5 deniers d’autre rente constituée pour 400 livres à noble homme Jacques Guynoiseau sieur de la Giraudière sur ledit sieur Martineau par devant nous notaire le 30 mars 1635 cédé à la dite de Charnières par devant ledit Serezin le 26 juillet 1642 ; 25 livres d’autre rente constituée sur ledit sieur Martineau pour 450 livres par contrat passé par ledit Serezin le 15 juillet 1636 à Isabeau et Jeanne les Juberdes lesquelles par devant ledit Serezin le 18 juillet 1642 en auroit fait cession à ladite de Charnières ; et un autre contrat de 41 livres 13 sols 4 deniers d’autre rente à elle constituée par ledit sieur Martineau par contrat passé le 17 de ce mois pour la somme de 750 livres, revenant toutes lesdites sommes principales à ladite somme de 4 000 livres, laquelle somme et rentes d’icelle appartiendra audit monastère du jour de la profession que y fera ladite damoiselle de Charnières et dudit jour en demeurera ledit monastère seigneur à perpétuité ; a condition toutefois que dudit jour de profession ledit monastère demeure tenu et obligé de donner, payer et faire 200 livres de pension viagère à damoiselle Lucresse de Charnières sœur de ladite de Charnières chacun an la vie durant d’icelle Lucresse ; et en cas de sortie dudit monastère ou décès de ladite de Charnières auparavant sa profession en ce cas elle donne et aura ledit monastère la somme de 200 livres sur lesdites rentes ou principaulx des contrats ; et du tout lesdites parties sont demeurées d’accord et l’ont ainsi voulu stipulé accepté, à quoy tenir etc dommages etc obligent est mesmes lesdites religieuses les biens et choses dudit couvent etc renonçant etc dont etc fait et passé audit monastère au parloit en présence de René Raffray et René Touchaleaume temoins

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Entrée de Madeleine Lemanceau au couvent de la Visitation : Angers 1639

Les entrées en religion se trouvent sur ce blog en prenant à droite la CATEGORIE
HISTOIRE RELIGIEUSE
puis
ENTREE EN RELIGION
Vous avez la colonne de droite en cliquant sur le titre du blog
alors que vous avez les commentaires d’un billet en cliquant sur le titre du billet

ce billet est ainsi le 15ème sur ce sujet, mais attention, dans ces entrées en religion, j’ai des actes sur des séculiers et des réguliers, et pour les séculiers les biens sont héritables par la famille au contraire des réguliers.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 16 janvier 1639 avant midy, par devant Nicolas Leconte notaire gardenote royal à Angers ont esté présents les dames religieuses du monastère de la Visitation ste Marie estably en ceste ville assemblées au parlouer dudit couvent ès personnes de mère Clere Magdelaine de Pierre supérieure, Catherine Agnes Planche assistante, Gabrielle de Beauregard, Marie Philipe Dugué et (illisible) d’une part, et noble homme Me Guy Lemanceau sieur de la Cour St Léonard et damoiselle Marie Gohier son espouse de luy authorisée par devant nous quant à ce demeurant en la paroisse St Michel de la Pallud de ceste ville d’autre part, lesquels respectivement establis et soubzmis soubz ladite cour sur ce que Magdelayne Lemanceau fille desdits sieur Lemanceau et Gohier sa femma a tousjours tesmoigné et tesmoigne un grand zèle et affestion qu’elle a d’estre religieuse dudit ordre et souvent supplié sesdits père et mère d’y donner leur consentement et de joindre leurs prières vers lesdites religieuses à ce qu’il leur plaise la recepvoir comme une des autres religieuses du dit monastère, ont accordé ce qui s’ensuit, à scavoir que lesdites religieuses voyant la grande affection et persévérance de ladite Lemanceau qui de longtemps les solicite de la recepvoir et ses père et mère de ne l’empescher, ont receu icelle Lemanceau du consentement de sesdits père et mère pour estre receue audit couvent commes les autres y estant luy estre baillé l’habit de probation quand elles verront bon estre pour le temps de noviciat fini faire profession de religion et après icelle vivre et mourir selon les statuts et constitutions dudit ordre ainsi que les autres religieuses d’iceluy, en faveur de quoi et à ce que la dite Lemanceau ne soit à charge audit monastère sesdits père et mère ont donné et donnent audit couvent la somme de 1 400 livres savoir présentement la somme de 100 livres qu’ils ont payée en bon payement courant suivant l’édit du roy, pour le lit de leur dite fille et des 1 300 livres doutre dont ils en payront 150 livres lors de la prise d’habit de religion et le reste lors de la profession, et outre promettrent et s’obligent solidairement à payer audit monastère la somme de 150 livres de rente ou pention viagère durant la vie de ladite Lemanceau leur fille qui commence à courrir le 20 décembre dernier qu’elle a entré audit couvent et sera ladite rente payable par advance et par les demies années de 6 en 6 mois, et oultre ont donné des meubles à leur dite fille de quoi lesdites religieuses se contentent ; accordé que en cas que ladite Lemanceau sorte hors dudit couvent avant la prise d’habit de religion que en ce cas lesdites religieuses rendront la moitié desdites 100 livres présentement payées ensemble le meuble qui leur a esté fourni et en cas de sortie après la prise d’habit de religion auparavant la profession rendront seulement les 150 livres qui auront esté payées lors de la dite prise d’habit avecq les habits séculiers de ladite Lemandeau, demeurant au surplus audit couvent tout ce qu’il aura receu, et en cas de décès d’icelle Lemanceau avant ou après la prise d’habit de religion demeurera tout ce qu’il aura dont lesdits sieur et dame Lemanceau font don audit couvent ; et du tout les parties sont demeurées à un et d’accord et l’ont ainsi voulu stipulé et accepté, tellement que à tout ce que dessus est dit tenir garder et entretenir et aulx dommages et intérests en cas de defaut obligent lesdites parties scavoir lesdites religieuses elles et leurs successeurs biens et choses dudit monastère présents et futurs et lesdites sieur et dame Lemanceau eux et chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc renonçant etc et spécialement lesdits sieur et dame Lemanceau au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont etc fait et passé audit parlouer en présence de Hierosme Roullin et de Jehan Hunault clercs demeurant audit Angers tesmoins

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos