Le prénom Agatange : Clisson 1671


Clisson paroisse Notre Dame « le 30 août 1671 baptisé Agattange fils de Jan Branger et Françoise Ligneau parrain honorable homme Martin Pillon marraine Françoise Leroy »

Très étonné par ce prénom curieux, j’ai fait des recherches, et j’ai trouvé une page bien faite sur ce prénom, et je crois même que je vais prendre contact pour lui signaler l’existence du prénom à Clisson en 1671.
Ceci dit, je cherche à comprendre comment il est arrivé à Clisson !!! Car chose étrange l’auteur du site que je viens de vous mettre en lien ci-dessus, raconte que le saint était né sous le nom de François Noury. Or ce nom sonne fort bien dans la région. Qui est donc ce François Noury ?

Relévé exhaustif du registre paroissial de la Madeleine du Temple de Clisson : 1668-1710

… Le dépouillement d’un registre présente en lui-même un attrait analogue à celui du miracle de Lazare. L’acte de naissance de ces morts du XVIIIe siècle, qui n’ont même plus de tombes, les restitue partiellement à la vie…

… La grande histoire peut mépriser les humbles en elle anonymes, comme sont en nous anonymes les millions de globule de notre sang. Mais ni elle, ni la petite histoire, ni même le roman, quelles que soient les précisions et la couleur de son récit, ne peuvent donner ce caractère d’authenticité, ce parfum de fleur desséchée… Hervé BAZIN – Vipère au poing.

J’ai eu ce plaisir, et voyez plutôt en quelle quantité !!!

Mais cette paroisse m’a apporté un tel plaisir que j’en suis toute abasourdie. Songez, je vous faisais part ces jours-ci de l’immense solidarité des habitants de la paroisse de la Madeleine du Temple : Clisson
En fait, je suis bouleversée par ce que j’ai lu dans ce registre, car j’avais le sentiment que Gaborit, le recteur, était un templier, tant il avait d’égards pour les pauvres.

Et pour tout dire, je pense que les paroisses qui sont établies sur des sites de Templiers pourraient sans doute observer des comportements semblables dans les registres ou autres documents postérieurs aux templiers, mais qui attestent qu’ils avaient laissé des marques profondes dans la mentalité des paroissiens.

Voici donc ce jour, je vous livre le dépouillement exhaustif des plus anciennes années de la paroisse de la Madeleine du Temple à Clisson, années très abimées et lacunaires du fait des Guerres de Vendée. J’ai tenté d’en tirer tout le possible, et j’ai mêle été au-delà car ce registre respire l’esprit des templiers.

Je viens de refaire ma page HTML (page de mon site en mode HTML) qui donne la liste et les liens de tous mes relevés gratuits, et j’ai été émue de revoir tant d’années après l’immensité de mon travail gratuit et bénévole, totalement libre d’accès sur mon site sans aucune adhésion, contrairement aux associations qui vendent et demandent une adhésion payante.

J’ai par contre, à cette occasion, fait le tour d’Internet, à la recherche des relevés gratuits, et j’ai été tristement stupéfaite de constater que la gratuité n’est pas de mise !!! et pourtant, rien de plus simple sur Internet !!!

Voir mes relevés gratuits, qui concernent l’Orne, la Mayenne, La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, et même les Côtes d’Armor.

 

Missire Delaroche, prêtre de la paroisse de Saint Gilles près Clisson, était distrait : baptême écrit « inhumé »


 

 

° 1700.02.25 MASSON Mathurin « attention, le prêtre, sans doute distrait à écrit « inhumé dans le cimetière » au lieu de « baptisé » Mathurin fils de François Masson et Marie Masson, parrain Mathurin Chiron marié, marraine Marie Masson non marié »

Je poursuis les retranscriptions des plus vieux registres de Clisson, et ce matin, je tombe sur une ENORME DISTRACTION du prêtre. Il commence comme une inhumation et en fait tout ce qu’il écrit ensuite est un baptême, exactement de la manière dont il les écrit, précisant toujours si le parrain et la marraine sont mariés etc…

J’avais parfois vu des distractions dans les registres, même certaines plus qu’embrouillantes, mais je n’avais jamais vu ce type de distraction.

Une maison qui avait vitres : celle de Sorest près les ponts, Angers 1588

et la vitre est alors rare et réservée aux meilleurs maisons. Les autres ont seulement de la toile cirée et des volets de bois. Ainsi, le collège ancêtre du Lycée Clémenceau de Nantes, ne possède pas de vitres aux fenêtres en 1598, selon les délibérations du corps de ville de Nantes, qui montrent que le responsable du collège demande de l’argent pour les bougies nécessaires en plein jour pour étudier.

Voir mon article : Histoire des fenêtres sans vitres, puis des vitres.

Et, outre les vitres, vous allez découvrir qu’au premier étage il y a même un évier.

cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 janvier 1588 en la cour royale d’Angers endroit par davant nous (Jean Lecourt notaire) personnellement establiz sire Michel Sorest ( ? car trop effacé pour être correctement déchiffré,mais, oups, le nom est lisible plus bas et je confirme « Sorest ») marchand d’une part et (effacé) Amice sieur de Saint Jehan demeurant en ceste dite ville d’Angers paroisse de la Trinité d’autre part, soubzmetant etc confessent avoir fait entre eux ce que s’ensuit, c’est à savoir que le dit Sorest a baillé et baille par ces présentes audit Amice qui a prins et accepté de luy à tiltre de louage et non aultrement pour le temps et espace de ung an entier qui commancera au jour et feste de Saint Jehan Baptiste prochainement venant et finira à pareil jour

    il s’y prend tôt pour un bail aussi court ! car nous sommes le 30 janvier pour le 24 juin !!!

scavoir est une chambre haulte à cheminée, une estude et ung esvier (sic) et ung grenier dessus sis en la m… (effacé) dudit Angers près les grands ponts de cette ville d’Angers comme le tout se comporte sans rien en retenir ne réserver que ledit preneur a dit bien congnoistre, pour en jouir et user par ledit preneur ledit temps durant bien et comme ung bon père de famille doit et est tenu faire sans rien y démolir, et de tenir et entretenir lesdites choses baillées en bon et suffizante réparation de terrasses carreaulx et vitres, et les y rendre à la fin dudit temps comme elles luy seront baillées au commancement des présentes
et est ce fait pour en paier et bailler par ledit preneur audit bailleur par chacunes desdites années

    ici, il y a erreur. En fait le bail avait d’abord été écrit « pour deux ans », puis barré le deux pour mettre en interligne « ung », mais ce passage a été oublié lors de cette rectification

la somme de 11 escuz aux jours et festes de Noel et saint Jean Baptiste par moitié le premier payement commençant au jour et feste de Noel prochainement venant et à continuer
et ne pourra ledit preneur céder ne transporter le présent marché à autres personnes sans le consentement dudit bailleur, et dont et de tout ce que dessus stipulé et accepté, à ce tenir etc et à garantir et etc à payer oblige etc renonçant etc foy jugement et condemnation
fait et passé audit Angers avant midy présents a ce honorable homme Loys Brouillet Claude Greffier et Loys B… tesmoins

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

    Julien Grelier se remarie 37 jours après le décès de sa femme : Clisson Saint Gilles 1691

    Autrefois on se remariait vite parfois. J’ai personnellement une femme remariée 2 mois après son veuvage.
    Mais là, je trouve un remariage moins de 2 mois après. Je suis sidérée.

    Nous sommes à Clisson paroisse saint Gilles que je retranscris actuellement.

    † 1691.07.21 LITOUST Mauricette « Moricette Litoust 35 ans présents Jullien Grellier son mari, Mathurin Litoust son père, Pierre Blouin, Michel Grasset »
    x 1691.08.27 GRELIER Julien « Jullien Grellier et Laurence Villaine présents Mathurin Litoust père dudit Grellier »

    Guillaume Lebaillif, hôtelier des Trois Mores, acquiert une rente, Angers 1526

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 10 janvier 1525 (avant Pâques donc le 10 janvier 1526 n.s.) en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estably honnestes personnes Pierre Cerisay marchand et maistre boucher demourant en la paroisse de saint Pierre d’Angers et Françoise Mathias sa femme de luy suffizamment auctorisée par davant nous quant à ce qui s’ensuit, souzbmectans eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroyé dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritage à honneste personne sire Guillaume Lebaillif maistre de la maison et hostellerie ou pend pour enseigne les troys mores es lices près le portal Toussaints de ceste ville d’Angers en la paroisse de saint Lau lez ladite ville d’Angers qui a achacté pour luy et Magdalaine sa femme leur hoirs et aians cause la somme de 100 sols tournois de rente annuelle et perpétuelle que lesdits vendeurs et chacun d’eulx avoient droit d’avoir et prendre par chacun an sur ung nommé René Avril marchand demeurant aux Ponts de Sée à cause d’une maison court jardrin et appartenances d’icelle sise et située en l’isle fort du pont de Sée en la paroisse saint Aulbin dudit lieu tout ainsi que laditemaison court jardin et appartenances se poursuivent et comportent o toutes et chacunes leurs appartenances et dépendances et tout ainsi que la soulloit jouir posséder et exploiter par cy davant feu Jehan Mahcas sans aulcune chose en retenir ne réserver joignant d’un cousté à la court des héritiers feu André Maheas et d’autre cousté à une court et appartenances qui furent Jehan Yves et Yvon Piron abouctant d’un bout à une rue vulgairement appellée Tyrepoil et d’autre bout (blanc) ou fye du roy notre sire et tenues de là aux debvoirs anciens et accoustumés que lesdits vendeurs ont confessé par davant nous avoir baillés à icelle rente audit Avril et aians sa cause par cy davant, pareille icelle rente par chacun an à deux termes aux festes de saint Jehan Baptiste et Noel par moitié en la maison dudit Lebaillif et aux cousts et mises dudit Avril tout ainsi que estoit tenu iceluy Avril et aians sa cause rente icelle rente en la maison desdits vendeurs à Angers, le premier paiement d’icelle rente commençant à la feste de saint Jehan Baptiste prochainement venant, transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 130 livres tournois paiés baillés et nombrés contant en notre présence et à veue de nous par le dit achapteur auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en 8 escuz souleil 2 escuz couronne et 2 philipins le tout d’or et de poids et le surplus en testons de 10 sols tournois bons et ayant cours jusques au parfait paiement desdites 130 livres tournois dont lsdits vendeurs s’en sont tenus par davant nous à bien paiés et contens et en ont quite et quitent ledit achacteur, et a sté dit et accordé entre lesdits vendeurs et achacteur que si aulcunement ladite maison court jardin et appartenances d’icelle estoient aulcunement troublées et empeschées par le fait desdits vendeurs et leurr prédecesseurs ou autres et que ledit achacteur et aians sa cause ne peut estre paié et servi de sadite rente que ledit achacteur se pourra reprendre d’icelle rente sur tous et chacuns leurs biens et choses présents et avenir desdits vendeurs et aians leur cause, sans que lesdits vendeurs le puissent empescher en aulcune manière, à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et ladite maison court jardin et appartenances d’icelle ensemble lesdits 100 sols tournois de rente ainsi vendu comme dit est sur icelle maison court jardin et appartenances garantir sauver et deffendre desdits vendeurs et de chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs et aians cause audit achacteur ses hoirs et aians cause de tous troubles ou empeschements quelconques envers tous et contre toutes toutefois que mestier sera et aux dommages dudit achacteur de ses hoirs et aians cause à vendre rendre et retenir par deffault d’accomplissement des choses dessus dites autrement en aucune manière oblgent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc renonçant par davant nous lesdits vendeurs au bénéfice de division à toutes exceptions de fraudes et … et à toutes et chacunes les choses etc et par especial ladite Françoise Maheas au droit velleyen à l’espitre de divi adriani à l’autenticque si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes elle sur ce de nous suffisamment auctorisée etc de tous etc foy jugement et condemnation etc présents ad ce Pierre Lequeu mareschal et Lucas Lephige vallet de maistre boucher demourant à Angers tesmoings, fait et donné à Angers en la maison desdits vendeurs les jour et an susdits

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