René de Seillons, qui a vendu à Nicolas Allaneau la seigneurie de Seillons, doit solder les baux à ferme en cours, Noëllet 1581

ils étaient 2 fermiers René Ernoul, qui semble être celui qui habitait Seillons, et Pierre Eveillard, que je sais par ailleurs demeurant au bourg de Noëllet.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 septembre 1571 en la cour du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de roy endroit (Grudé notaire Angers) personnellement establyz noble homme René de Seillons sieur du lieu et de Vyre de Moigne demeurant en son château de Vyre pays du Maine d’une part, et honorable homme Nicollas Alasneau sieur sieur de la Bissachère demeurant en la ville de Pouancé d’autre part, et chacuns de René Ernoul sieur de la Roynière demeurant en la maison seigneuriale de Seillons en la paroisse de Noueslet, et Me Pierre Eveillard sieur de la Chevallaye demeurant en ladite paroisse de Noeslet d’autre, soubzmetant etc confessent avoir fait et accordé ce que s’ensuit, c’est à savoir que lesdits Ernoul et Eveillard renoncent à la ferme de ladite terre et seigneurie de Seillons qui leur avoit esté cy davant et dès le 6 août 1566 baillée par defunt noble homme Guillaume de Seillons père dudit René de Seillons tant en son nom que comme soy faisant fort dudit René son fils pour 6 années commenczant à la Toussaint lors prochainement venant et dont les premières 5 années finiront à la Toussaint prochaine et la dernière finira à la Toussaint ensuivant que l’on dira 1572, pour laquelle dernière années seulement est faite la présente renonciation … les droits d’icelle que lesdits Ernoul et Eveillard depuis par ledit Ernoul …, ont renoncé et renoncent, et est accordé que lesdits Ernoul et Eveillard jouiront de ladite ferme pour ceste présente année qui finira à la Toussaint prochaine et prendront les profits revenus et esmoluements despendant de ladite terre nonobstant que les termes de payer soyent escheus après ladite ferme et ont lesdits Ernoul et Eveillard congneu et accordé que ledit Alasneau qui a acquis dudit René de Seillons ladite terre et seigneurie jouisse de ladite terre fief et seigneurie appartenances et dépendances d’icelle à commencer du jour de Toussaint prochaine sans rien prendre par ledit Alasneau des droits desdits cédants, et a ledit Alasneau néanmoins promis garder les marchés des mestayers et closiers et aultres soubz fermes faits auparavant ces présentes pour l’année dernière et en prendra ledit Alasneau les fermes et tous aultres esmoluements et est faite la présente renonciation pour la somme de 200 livres que ledit sieur de Seillons a promis desduire et rabattre auxdits Ernoul et Eveillard sur le prochain terme et de pareille somme de 200 livres les a des aujourd’huy quité et quite à déduire et rabattre sur ladite ferme, et oultre ledit sieur de Seillons a quité et quite lesdits Ernoul et Eveillard des réparations dont il eust peu faire question et demander fors des réparations que les mestayers clousiers et soubz fermiers sont tenus faire lesquelles réparations ledit sieur de Seillons pourra poursuivre contre lesdits mestayers clousiers et soubz fermiers, et à ceste fin lesdits Ernoul et Eveillard ont cédé et cèdent audit sieur de Seillons leurs droits et actions et à ceste fin ont promis bailler audit sieur de Seillons ou audit Alasneau grosses signées des marchés de mestaiage ferme et soubs ferme qu’ils ont faite, et aussi a ledit sieur de Seillons quité et quite lesdits Ernoul et Eveillard des 4 premières années dudit marché escheues à la Toussaint dernière et de tout ce qu’il leur eust peu ou pourroit demander pour et à l’occasion d’icelles et généralement de tout ce qu’il eust peu demander fors et réservé de l’année qui finira à la Toussaint prochaine déduciton sur icelle de ladite somme de 200 livres, davantage ledit Alasneau en faveur de ladite renonciation a délaissé et délaisse la jouissance de la closerie de la cour dudit lieu de Seillons pour l’année prochaine qui finira à la Toussaint 1572 sans que ledit Ernoul soit tenu payer pour ladite jouissance, et pourra aussi ledit Ernoul tirer son poisson qu’il a dans les douves de ladite maison dedans le jour et feste de Nouel prochain et oultre ledit Alasneau a baillé et baille par ces présentes audit Eveillard présent stipulant et acceptant à tiltre de ferme et non autrement le lieu et mestairie de la Brosse dépendant de ladite terre et seigneurie de Seillons pour ladite année présente qui finira à la Toussaint que l’on dira 1572 pour en jouir comme ung bon père de famille et outre à la charge d’en paoer les cens rentes et debvoirs et oultre d’en payer audit Alasneau pour ladite année à la fin d’icelle la somme de 80 livres tz,

    encore autant de pages que ce qui est déjà fait, et je renonce… Veuillez m’en excuser

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

Suite des partages en 5 lots de la succession de Jean Ayrault, Angers 1619

Voyez le billet d’hier qui donne le début de ce long partage.
Je vous ai indiquée la branche qui a tel ou tel lot en face du numéro du lot
Et, si vous le souhaitez, sinon j’arrête ici cette succession, j’ai aussi la subdivision de chaque lot car ils sont plusieurs par lots. Cela pourrait être intéressant car on a tout le monde nommé.

  • troisième lot (échu aux Lemarié, de Sarra…)
  • Le contrat de 75 livres de rente créée pour la somme d 900 livres sur l’abbaye de saint Nicolas de ceste ville d’Angers passé par deffunt Me Mathurin Grudé vivant notaire royal dudit Angers le 2 mars 1587, ladite rente payable aux 1er de mars et septembre par moitié acquise par deffunt noble homme Magdelon Hunault sieur de la Hibauldière et par luy ceddée sans garantaige audit deffunt sieur président Ayrault par autre contrat passé par ledit Grudé le 12 août 1589 avecques les arréraiges de ladite rente depuis le 2 mars dernier jusques au 1er mai 1619 revenant à 8 livres
    Le contrat du 11 avril 1603 passé par ledit Deillé de 150 livres de rente payable chacun an aux 11 octobre et avril acquise par ledit deffunt sur noble homme Sébastien Bernabé sieur de la Boulaye Fougereuse et damoiselle Eleonor Calouin son espouse demeurant en ladite maison de la Boullaie paroisse saint Maurice de la Fougereuse pays d’Anjou pour 2 400 livres de principal, avecques l’arréraige qui a couru de ladite rente depuis le 11 avril 1618 jusqu’au 1er mai dernier revenant à la somme de 158 livres
    Aultre contrat passé par ledit Deillé le 14 février 1606 de la rente de 75 livres payable aux 14 des mois d’août et février constituée audit deffunt pour la somme de 1 200 livres sur ledit Bernabé et femme avecques l’arrérage de ladite rente depuis le 14 février 1618 jusques audit 1er mai dernier 1619 qui se monte 90 livres 10 sols
    Le contrat passé par ledit Serezin le 16 avril 1610 de 125 livres de rente annuelle payable aux 16 avril et octobre créée audit deffunt pour la somme de 2 000 lives sur Messire Jehan Pierres chevalier sieur de Theil dame Françoise Desnoes sa femme demeurant en la maison du Plessis Baudouin pays d’Anjou, noble homme Charles Gaultier sieur des Places conseiller audit siège présidial d’Angers, Jacques Fortin marchand demeurant à Gonnort et René Theil demeurant audit lieu du Plessis Baudouin avecques l’arrérage de ladite rente qui a couru depuis le 16 octonre dernier 1618 jusques au 1er mai dernier revenant à 67 livres 10 sols
    2 contrats passés par ledit Deillé d’une mesme jour 4 septembre 1613 l’ung de 300 livres de rente créée audit deffunt pour la somme de 4 800 livres l’autre de 200 livres de rente aussi créée audit deffunt pour la somme de 3 200 livres sur deffunt noble homme Nicolas Cochelin sieur de Vieille Ville et damoiselle Catherine de la Roussaie son espouse demeurant en ceste ville d’Angers lesdites rentes payables aux 4 mars et 4 septembre avecques l’arrérage desdites rentes depuis le 4 septembre 1618 jusques au 1er mai 1619 qui reviennent à 282 livres
    Le contrat du 2 septembre 1613 passé par ledit Deillé de la rente de 150 livres payable au 2 septembre par chacun an constituée audit deffunt pour la somme de 2 400 livres sur messire François de Savonnières chevalier sieur de Lorionnière demeurant audit lieu seigneurial de Meaulne en Anjou messire Simon de Savonnières chevalier sieur de la Torche maistre Loys Normand advocat audit Angers, avecques l’arrérage de ladite rente qui a couru depuis le 2 septembre 1618 jusques audit 1er mai dernier revenant à la somme de 100 livres
    Le contrat du 6 avril 1618 passé par ledit Deillé de 200 livres de rente payable chacuns ans au 6 avril constituée audit deffunt pour la somme de 3 200 livres sur messire René de Saint Offange sieur dudit lieu, de l’Esperonnière et de la Frapinière paroisse de Cossé en Anjou, avecques ce qui a couru d’arréraiges de ladite rente depuis le 6 avril dernier 1619 jusqu’au 1er mai ensuivant qui reviennent à 10 livres 10 sols
    Le contrat passé par ledit Deillé le 10 juillt 1618 de 200 livres de rente payable chacuns ans au 10 juillet acquise par ledit deffunt pour la somme de 3 200 livres sur messire Jacques de Maillé marquis de la Flocelière en Poitou y demeurant dame Julienne d’Angennes son espouse, Me François Michau sieur de la Grillère advocat audit Angers et sire René Touret marchand apothicaire aussi demeurant audit Angers l’arrérage de ladite rente qui a couru depuis le 10 juillet 1618 jusques au 1er mai 1619 revenant à 160 livres
    Plus 42 sols que le dit quatriesme lot raportera au présent lot

  • quatriesme lot (échu aux Caillé)
  • Le contrat du 19 mai 1606 passé par ledit Deillé de 50 livres tournois de rente annuelle payable chacuns ans au 19 novembre et mai créée audit deffunt pour la somme de 800 livres sur Palamède d ela Grandière escuier sieur dudit lieu y demeurant paroisse de Neufville et Grez et deffunt Anne de Villeprouvé aussy escuier vivant sieur de Quincé, avecques l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 19 mai 1618 jusques au 1er mai 1619 qui se monte 7 livres 10 sols
    Le contrat du 25 avril 1608 passé par ledit Deillé de 250 livres de rente payable par chacun an aux 25 des mois d’octobre et avril constituée audit deffunt pour la somme de 4 000 livres par messire Pierre Du Bellay chevalier sieur de la Courbe et dame Barbe d’Aulnières sa femme demeurant en la maison seigneuriel de Raguin en Anjou, avecques les arréraiges de ladite rente de une année echeue le 25 avril dernier 1619 montant 150 livres
    Le contrat du 9 août 1608 passé par ledit Deillé de 225 livres de rente créée audit deffunt pour la somme de 3 600 livres sur maistre Jacques Morier René Duvau marchand Renée Jousset sa femme, Françoise Jousset veufve feu Jehan Vyvian, Gilles Chauveau, Noël Pyollin et Me Jehan Duvau notaire, partie de laquelle rente a été admortie et n’en reste à payer que 48 livres 8 sols 10 deniers de rente qui court depuis le 7 juillet 1618 et est deu seulement les reste du principal 775 livres 3 sols 6 denoirs pour laquelle somme ledit contrat est cy employé en partage avecque l’arréraige de la rente de ladite somme depuis ledit jour 7 juillet 1618 jusques audit 1er mai dernier qui revient à 42 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 4 février 1610 de 80 livres de rente payable aux 4 août et février par chacun an acquise par ledit deffunt pour la somme de 1 280 livres sur René Pierres escuyer sieur de Bellefontaine damoiselle Renée Cartier sa femme, Lancelot d’Andigné escuier sieur de Maineuf demeurant à l’Isle Briant paroisse du Lyon d’Angers et sire Pierre Gaultier marchand demeurant audit Angers avecques ce qui est deu d’arrérage de ladite rente jusques audit 1er mai dernier qui revient à 158 livres 10 sols
    Le contrat du 29 mai 1613 passé par ledit Deillé et Jehan Duvau notaire dudit Angers de 200 livres de rente payable au 29 mai chacuns ans acquise par ledit deffunt pour la somme de 3 200 livres de messire Pierre Chenu chevalier sieur du Bois Plessis et dame Suzanne de Chasteautre sa femme demeurant au lieu seigneurial du Bois Plessis en ce pays d’Anjou, avecques l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 29 mai 1618 jusques au 1er mai 1619 revenant à la somme de 183 livres 10 sols
    Le contrat passé par ledit Deillé le 18 juillet 1613 de 150 livres de rente payable aux 18 janvier et juillet de chacune année créée audit deffunt pour la somme de 2 400 livres sur noble homme François Cruon sieur du Plessis eslueu à La Fleche, damoiselle Jehanne Jouis sa femme et François Bidault sieur de Rochefort et sire François Prometteau marchand tous demeurant en la ville de La Fleche, avecques l’arréraige de ladite rente en ce qui est est escheu depuis le 18 juillet dernier 1618 jusques au 1er mai revenant à la somme de 116 livres 10 sols
    Le contrat du 17 octobre 1616 passé par ledit Deillé de 250 livres de rente payable chacuns ans au 17 octobre acquise par ledit deffunt sur Messire Charles de Cossé conte de Brissac maréchal de France et Charles Godes escuier sieur de la Perrière d’Apvrillé demeurant audit Angers, pour la somme de 4 000 livres de principal, avecques l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 17 octobre dernier 1618 jusques audit 1er mai 1619 montant 121 livres
    Ung autre contrat passé par ledit Deillé le 4 mars 1617 de 112 livres 10 sols de rente payable au 4 mars de chacune année constitutée pour la somme de 1 800 livres par ledit deffunt sur ledit seigneur maréchal de Brissac et ledit sieur Godes avecques l’arréraige de ladite rente depuis le 4 mars 1619 jusques au 1er mais qui revient à 18 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 9 décembre 1614 de 200 livres de rente payable chacuns ans audit jour 9 décembre acquise par René Leclerc escuier sieur des Aulnais pour la somme de 3 200 livres sur messire Paoul de la Saugère chevalier sieur de la Boussardière et dame Renée de Bellanger sa femme demeurants en la maison de la Boussardière pays de Craonnais duquel contrat ledit Leclerc auroit fait cession audit deffunt avecques promesse de garantaige par contrat de cession passé par ledit Deillé le 14 décembre 1617, avecues l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 9 dévembre dernier jusques audit 1er mai aussi dernier revenant à 72 livres
    Le contrat dud 18 janvier 1618 de 100 livres de rente payable au 18 janvier de chacune année créée audit deffunt pour la somme de 1 600 livres sur René Bouchet escuier sieur de la Lardière damoiselle Marie Guynoiseau sa femme demeurant au lieu de la Petite Angibaudière paroisse de Saint Mars la Rothe diocèse de Lusson pays de Poitou et Louys de Villenveufve aussy escuyer sieur des Touches Boisgrolleau et du Casau y demeurant paroisse du May en Anjou, avecq l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 18 janvier 1618 jusques au 1er mai 1619 montant 127 livres 10 sols
    A la charge de rapporter par le présent lot scavoir au premier 16 livres 8 sols 8 deniers, au second 22 sols et au troisième 42 sols

  • cinquième lot (monsieur de Chizé)
  • Les contrats de 25 livres de rente par une part et 83 livres 6 sols 8 deniers par autre qui se paient au 1er janvier acquises par deffunt Jamet Martin sieur de Montaigu sur la recepte des tailles de ceste ville le premier en dabte du 12 juin 1570 passé par devant Huot notaire royal audit Angers pour la somme de 300 livres la seconde en date du 18 mai 1573 passé par devant Fourré et Marais notaires royaux dudit Angers pour la somme de 1 000 livres cédés par ledit Martin audit deffunt sieur Ayrault par contrat de cession passé par ledit deffunt Grudé le 20 juillet 1586 pour la somme de 1 300 livres desquelles renets il ne se paye à présent que la moitié qui revient à 54 livres 3 sols 4 deniers avecques les arréraiges des dites rentes qui a couru depuis le 1er janvier 1618 jusques au premier jour de mai revenant pour une moitié à 60 livres
    Le contrat du 12m ars 1604 passé par Me Guillaume Guillot notaire royal audit Angers de la somme de 800 livres de rente payable par les 4 quartiers de l’année dont en a esté admorty 300 livres et n’en reste que 500 livres de rente acquise par ledit deffunt pour la somme de 8 000 livres sur Messire Pierre de Laval chevalier seigneur de Lezé et dame Isabelle de Rochechouard sa femme lors demeurant en la maison seigneuriale du Plessis Clerambaule en ce dit pays d’Anjou pour laquelle somme de 8 000 livres est ici mis en partaige avecques l’arréraige de ladite rente de 500 livres qui a couru depuis le 12 novembre 1618 jusques audit 1er mai 1619 montant 234 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 29 avril 1605 de 37 livers 10 sols de rente payable chacuns ans audit jour 29 avril, acquise par ledit deffunt pour la somme de 600 livres sur deffunt Nicolas Amiot escuier sieur de Lansaudière avecques l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 29 avril 1618 jusques audit 1er mai dernier montant 37 livres
    Le contrat du 22 janvier 1610 receu et passé par ledit Deillé de la rente de 150 livres annuelle et perpétuelle payable aux 20 juillet et 20 janvier de chacuns ans créée audit deffunt pour la somme de 2 400 livres sur Françoise Fallaizeau veufve de deffunt sire Ambrois Chalopin Charles Gohier marchand et Macé Belin aussi marchand demeurant audit Angers avecques la somme de 81 livres restant des arrérages de ladite rente qui ont couru depuis le 22 janvier 1618 jusques audit 1er mai dernier
    Le contrat passé par ledit Deillé le 4 mai 1615 de 100 livres de rente payable chacuns ans au 1er mai acquise par ledit deffunt pour la somme de 1 600 livres sur Claude Delahaye marchand et Marie Davy sa femme, Michel Delahaye leur fils aussi marchand et Jehan Guillebault sieur de la Grandmaison tous demeurant audit Angers, avecques l’arréraige de ladite rente depuis le 4 mai 1618 jusques au 1er mai 1619 qui revient à 99 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 11 février 1616 de 200 livres de rente payable chacuns ans audit jour 11 février acquise par ledit deffunt pour la somme de 3 200 livres sur deffunt Daniel Laurent escuier sieur de la Crillonère et damoiselle Dyane Hunault son espouse demeurant à présent audit Angers, avecques l’arrérage de ladite rente qui a couru depuis le 11 août 1618 jusques audit 1er mai qui se monte 43 livres 10 sols
    Le contrat passé par ledit Deillé le 1er décembre 1616 de 200 livres payable au 1er décembre de chacune année acquise par ledit Leclerc sieur des Aulnais pour la somme de 3 200 livres sur messire François Leporc de la Porte baron de Vezins et dame Anne de la Tourlandry sa mère demeurante audit lieu de la Tour Landry , duquel contrat ledit Leclerc auroit fait cession audit deffunt sieur Ayrault par autre contrat passé par ledit Deillé le 14 décembre 1617 avec promesse de garantaige, avecques les arréraiges de ladite rente depuis le 1er décembre 1618 jusques audit 1er mai 1619 qui reviennent à 83 livres
    Le contrat du 27 mai 1617 receu par ledit Deillé de 100 livres de rente payable chacuns ans audit jour 27 mai créée audit deffunt pour la somme de 1 600 livres sur Me René Allasneau sieur de la Rivière chastelain de Pouancé y demeurant Me Guillaume Guillot notaire audit Angers et Jehan Gabory sieur de la Lande fermier de la Bigeottière y demeurant paroisse du Bourg d’Iré en Anjou, avecques les arrérages de ladite rente qui ont courru depuis le 27 mai 1618 jusques au 1er mai 1619 montant la somme de 92 livres
    Ladite damoiselle de Mue payera à celuy ou ceux qui auront le présent lot la somme de 800 livres au lieu des prés de Loyau qui appartenoient audit deffunt et les intérests au denier seize jusques au jour du paiement à compter du jour de la choisie desdits partages si mieux elle n’aime rapporter lesdits prés au présent lot
    Item payera ladite damoiselle de Mue à ceux qui auront ledit lot la somme de 100 livres faisant moitié de l’arrérage de la rente de 200 livres due par ledit sieur de Saint Offance par elle receue depuis le cmpte par elle rendue des deniers qu’elle auroit receuz arresté le 28 avril dernier desquels 200 livres elle en a baillé 100 livres audit Deillé pour ses salaires à luy ordonnés par tous lesdits héritiers d’avoir vacqué à la confection de l’inventaire des conrrats tiltres et enseignements de ladite succession ainsi qu’appert par la lecture d’iceluy et quittance dudit Deillé
    Item lesdits Hiret, Thomas, Nicolas Delhommeau, Fillon et Caillé payeront aussi à ceux qui auront le présent lot la somme de 1 000 livres par ledit deffunt en advancement de droit successif à ladite damoiselle Marie Ayrault leur mère par contrat passé par ledit Deillé le 13 août 1608 avec les intérests à raison de l’ordonnance à compter du jour de ladite choisie des partages jusques à l’actuel payement
    Item ledit sieur de la Butte payera à ceux qui auront le présent lot la somme de 64 livres prestée par ledit deffunt à la damoiselle de la Butte sa femme ainsi qu’appert par ung mémoire escript de la main dudit deffunt mentionné audit inventaire
    Item Me Pierre Eveillard conseiller audit siège présidial payera aussi à ceux qui auront le présent lot la somme de 60 livres qu’il debvoit de reste audit deffunt du contenu en une cédule signée de luy de la somme de 120 lives en date du 8 mars 1616
    Plus la somme de 110 livres à prendre par préférence sur la somme de 1 400 livres contenue en l’obligation sur Me Jehan Herrault sieur du Perron passée par ledit Serezin le 7 décembre 1605 mentionnée audit inventaire
    Rapportera ce lot audit premier lot 32 livres

    à la charge de se garantir respectivement par lesdits héritiers les choses desdits partaiges…

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    Partages en 5 lots de la succession de Jean Ayrault, Angers 1619

    Cette succession collatérale donne 5 lots, donc Jean Ayrault avait 5 frères et soeurs et non 4 comme certains sites le donnent.
    On peut évaluer la fortune du défunt Jean puisque il possède surtout un portefeuille d’obligations, et que par exemple le second lot n’est qu’obligations.

    Donc voici la valeur du second lot en livres tournois :
    1 280
    3 200
    1 600
    1 360
    3 600
    1 500
    1 600
    8 000
    1 500
    soit un total de 23 640 livres pour le second lot, et comme tous les lots sont équilibrés pour être égaux, on peut dire que la fortune de Jean Ayrault se monte à 23 640 x 5 = 118 200 livres, ce qui est beaucoup en Anjou en 1619 où les grandes fortunes sont plus rares qu’à Nantes port qui s’enrichit.
    Il faut préciser que papa fut maire d’Angers, et que Jean était conseiller du roy président en sa chambre des comptes de Bretagne.
    Vous avez donc ici tous ses neveux répartis sur 5 lots

    L’acte est très long aussi je vous mets les 2 prémiers lots ce jour la suite suivra.

    Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 4 juillet 1619 lots et partages de la succession de deffunt maistre Jehan Ayrault vivant conseiller du roy président en sa chambre des comptes de Bretaigne que maistre Pierre Ayrault conseiller du roy président au siège présidial d’Angers, Guillaume Mesnaige premier et ancien advocat du roy audit siège et damoiselle Guyonne Ayrault son espouse, ledit Mesnaige gérant les biens et affaires des enfants mineurs de deffunt Loys Hubert vivant escuyer sieur de Lassé conseiller audit siège et damoiselle Renée Ligier comme procureur de noble homme Anthoine Ligier sieur de la Fosse conseiller du roy au siège présidial du Mans leur oncle et curateur et ligne maternelle, damoiselle Anne Ayrault veuve de deffunt noble homme André Eveillard vivant aussy conseiller du roy audit siège d’Angers tant pour eux que pour noble homme Jehan Ayrault sieur de la Moysandière advocat en parlement leur frère tous représentants deffunt noble homme Pierre Ayrault vivant conseiller du roy lieutenant général criminel audit siège leur père, frère aisné dudit deffunt sieur président, présentent et fournissent à chacuns de messire François Bitault sieur de Chizé conseiller du roy en ses conseils d’estat et privé maistre des requestes ordinaires de son hostel intendant de la justice en Languedoc représentant damoiselle Anne Ayrault sa mère, damoiselle Jacquine Ayrault dame de Mue, nobles hommes François Hiret sieur de la Margottière damoiselle Renée Caillé son espouse, Jacques Thomas sieur de Jonchère et damoiselle Perrine Froger, Toussaint Nicolas sieur des Gourbillonnes et damoiselle Marie Froger leurs femmes, lesdits les Froger représentant deffunte damoiselle Françoise Caillé leur mère, François Delhommeau sieur de la Huranterière et damoiselle Jacquine Caillé son espouse, damoiselle Louise Caillé veufve feu Me Adam Hernault sieur du Montiron, Nicolas Fillon sieur de Rougemont et damoiselle Michelle Caillé sa femme, lesdites les Caillé fille de deffunt noble homme Hierosme Caillé sieur de la Bonneais et de damosielle Marye Ayrault ayant droit de ladite Ayrault par sa démission, nobles hommes François Lemarié sieur de la Morinais conseiller du doy audit siège d’Angers et Pierre de Sarra sieur de la Butte advocat audit siège et damoiselle Marye Lemarié sa femme, lesdits Lemarié représentant deffuncte damoiselle Françoise Ayrault leur mère, et tous ensemble héritiers dudit deffunt sieur président pour estre procédé à la choisie d’iceux partaiges en leur rang et ordre suivant et en la forme portée par la coustume de ce pays et duché d’Anjou

  • premier lot (échu aux Ayrault)
  • La maison terre et seigneurie de Belligan en l’estat qu’elle est située en la paroisse de saint Germain en saint Lau près ceste dite ville d’Angers composée des lieulx dudit Belligan et des rochettes bois vignes prés et choses qui en despendent tout ainsi qu’il a esté acquis par ledit deffunt sieur président Ayrault de deffunt noble homme maistre Laurent Davy vivant sieur de la Faultrière par contrat passé par Lepelletier notaire royal en ceste dite ville le 15 se^ptembre 1601, avecques ung demi quartier de vigne ou environ acquis depuis par ledit deffunt de Françoise Falaizeau veufve de Ambrois Chalopin par contrat passé par Me Jullien Deillé notaire royal Angers le 13 octobre 1612, avecques les meubles et bestiaux estant à présent audit lieu de Belligan suivant l’inventaire qui en a esté fait par ledit Deillé le 8 mai dernier 1619 à la charge de paier pour l’advenir la rente de 16 livres due à l’ausmonerie de Brécigné et celle de 60 sols due à la seigneurie du Vau de Pruniers et les autres cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés deuz pour raison desdites choses à commencer l’année présente et outre à la charge de paier et rembourser à ladite damoiselle Jacquine Ayrault dame de Mue la somme de 91 livers 11 sols 4 deniers par elle payée et advancée depuis la mort dudit deffunt pour la façon des vignes dudit lieu et des provings qu’elle y a fait faire en la présente année, et oultre payer à Cheauchesne closier dudit lieu des Rochettes la somme de 10 livres qui luy est encore deue pour partie de la façon des vignes
    Le lieu et closerie de la Vallinnière fief et choses qui en despendent situé en la paroisse de Saint Sylvin en la quinte dudit Angers comme il se poursuit et comporte en l’estat qu’il est à présent y compris les meubles qui sont d’ancienneté en la maison dudit lieu avecques les augmentations et acquisitions faites sur icelluy par ladite damoiselle Anne Ayrault ou ledit deffunt sieur Eveillard son mary et tout ainsi qu’elle en jouissait en conséquence du don en advancement de droit successif fait par ledit deffunt sieur président par contrat passé par ledit Deillé le 24 octobre 1620, leditlieu de la Valinière remis à ladite succession par ladite damoiselle Eveillard, à la charge de payer à l’advenir à commencer en la présente année par ceulx qui auront le présent lot les charges cens rentes et debvoirs deuz pour raison dudit lieu, remboursant ce qui a esté paié pour la façon des vignes et provings de ladite présente année et oultre de payer à ladite damoiselle Eveillard la somme de 200 livres pour le prix des augmentations et acquisitions par elle faites sur ledit lieu.
    Le contrat passé par Me François Prevost notaire royal audit Angers du 6 mars 1606 de 300 livres de rente aquise par ledit deffunt sieur présidant pour la somme de 4 800 livres payable au 6 des mois de mars et septembre de chacune année sur messire Jehan de Tehillac sieur de Boisdulier et dame Françoise de Bourneuf son épouse demeurant au lieu seigneurial du Boisdulier en Bretagne duché de Rennes, Michel Alasneau sieur de Villedé Jacquine Leroy son épouse demeurant à la Huberdière paroisse de la Rouaudière en Anjou et Me Laurent Gault advocat audit Angers y demeurant avecque l’arrérage qui a couru de ladite rente depuis le 6 mars dernier 1619 jusques au 1er mai ensuivant aussi dernier, revenant à 45 livres.
    Le contrat pasé par ledit Deille le 22 janvier 1610 de 250 livres de rente payable chacuns ans aux 22 janvier et juillet, acquise par ledit deffunt sur maistre Jacques Ernault sieur de la Daulmerie cy devant conseiller au siège présidial d’Angers, noble homme Louys Charette sieur de la Collinière son gendre demeurant à Nantes pour la somme de 4 000 lives avecques ce qui a couru d’arrérage de ladite rente depuis le 22 janvier dernier 1619 jusques au 1er mai dernier ensuivant
    Le contrat passé par ledit Deillé le 28 décembre 1612 de 125 livres tournois de rente payable aux 28 juin et décembre constitué audit deffunt pour la somme de 2 000 livres sur Mathurin de Goheau escuyer sieur de la Brossardière et damoiselle Jehanne Papin son épouse demeurant au lieu de la Baudouinais paroisse de sainte Jame près Segré en Anjou, avecques l’arrérage de ladite renet en ce qui en a couru depuis le 28 décembre dernier 1618 jusques au 1er mai ensuivant aussi dernier montant 41 livres 13 sols
    Item ledit sieur Mesnaige payera à celle ou ceux qui auront le présent lot la somme de 700 livres qu’il debvoit audit deffunt par cédule signée de luy du 17 septembre 1612
    Plus 48 livres 8 sols 8 deniers dont le quatriesme lot rapportera à celui ci 16 livres 8 sols 8 deniers et le dernier lot 32 livres

  • second lot (échu à la demoiselle de Mue)
  • Le contrat passé par ledit Deillé le 3 juin 1605 de 80 livres tournois de rente hypothéquaire annuelle et perpétuelle payable aux 3 des mois de décembre et juin acquise par ledit deffunt pour la somme de 1 280 livres sur Me Jehan Goisbault notaire en cour laye demeurant en la paroisse de Saint Poix pays de Craonnais, deffunt Me Nicolas de la Chaussée sieur de la Bretonnière, et maistre Maurice Dumesnil sieur de la Mothe advocats audit Angers avecq l’arrérage de ladite rente depuis le 3 juin dernier 1618 jusques audit 1er mai dernier qui se monte 74 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 6 décembre 1605 de 200 livres de rente annuelle et perpétuelle payable aux 6 des mois de décembre et juin de chacune année constituée audit deffunt pour la somme de 3 200 livres sur noble homme Guy Dupont cy de vant recepveur des deniers dudit Angers y demeurant et sire René Cerisier marchand demeurant en ladite ville, avecques l’arrérage de ladite rente qui a couru depuis le dit 6 juin audit an 1618 jusques au 1er mai 1619 revenant à 190 livres
    Le contrat du 6 mars 1606 passé par Me René Serezin notaire royal audit Angers de 100 livres de rente hypothéquaire payable chacuns ans aux 6 des mois de mars et septembre acquise par ledit deffunt pour la somme de 1 600 livres sur maistres René et Estienne Les Mynées sieurs de la Bossonière et du Brossay greffiers de l’élection d’Angers et maistre Gilles Bouchard commis au greffe tous demeurant audit Angers avecques l’arrérage qui a couru de ladite rente depuis le 6 mars 1619 jusques audit 1er mai ensuivant qui se monte 15 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 9 fevrier 1607 de la somme de 85 livres de rente annuelle payable aux 9 des mois d’août et fevrier de chacune année créée audit deffunt pour la somme de 1 360 livres sur deffunt Jehan Duvau escuier sieur du Marsily demeurant en son vivant en la maison seigneuriale du Vau paroisse de Chavaignes damoiselle Claude Morin sa femme, Loys de Coisnon aussy escuyer sieur de Lorchere beau frère dudit sieur de Marsily demeurant au lieu de la Motte d’Aubigné paroisse de Saint Lambert des Autels près Saulmur et Me Jehan Barbot sieur du Martray advocat audit Angers avecques l’arrérage de ladite rente depuis le 9 février dernier 1619 jusques au 1er mai ensuivant revenant à 17 livres 10 sols
    Le contrat passé par ledit Serezin notaire le 26 juin 1608 de 225 livres de rente hypothéquaire payable aux 26 des mois de décembre et juin acquise par ledit deffunt pour la somme de 3 600 livres sur Magdelon Thomas escuier sieur de Jupilles et damoiselle Suzanne Ledevin sa femme demeurant au lieu seigneurial de Beaumont paroisse Doysé pays du Maine, Louis Dalexandre escuier siseur de Chantelou leur gendre demeurant en la maison seigneuriale de Chantelou paroisse de Querreil audit pays du Mayne et noble homme Gilles Ledevin sieur de Maury demeurant audit Angers avecques l’arréraige de ladite rente escheu depuis le 26 décembre dernier 1618 jusques audit 1er mai dernier montant 75 livres
    le contrat du 26 juin 1613 passé par ledit Deillé de la somme de 93 livres 15 sols de rente annuelle et perpétuelle payable aux 26 des mois de décembre et juin acquise par ledit deffunt pour la somme de 1 500 livres tz sur honorable homme Jacques Benoist marchand demeurant en ladite ville d’Angers Renée Frogier son espouse et Me Mathurin Froger advocat audit Angers avecques l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 26 juin 1618 jusques au 1er mai dernier revenant à 81 livres
    Le contrat passé par ledit Deillé le 28 août 1614 de 100 livres de rente payable chacuns ans au 28 août constituée audit deffunt sur sire François Guinoyseau sieur du Verger demeurant au château de Chanzé paroisse de Faie soubz Thouaré en Anjou et Jacques Guinoyseau son frère marchand de draps de soye demeurant audit Angers pour la somme de 1 600 livres avecques l’arréraige de ladite rente qui a couru depuis le 28 août 1618 jusques audit 1er mai 1619 qui se monte 66 livres
    Le contrat du 27 mars 1615 passé par ledit Deillé de 500 livres de rente payable chacuns ans audit jour 27 mars, acquise par ledit deffunt pour la somme de 8 000 livres sur Claude Chenu escuier sieur de la Brunière damoiselle Ester Guerif son espouse demeurans au lieu seigneurial de Soudon paroisse de Cheffes en Anjou à Claude Deshumeaux aussi escuier lieu de la Perochère demeurant en la maison de la Renouardière paroisse de la Poitevinière au dit pays d’Anjou, avecque l’arréraige de ladite rente en ce qui en est escheu depuis le 27 mars dernier 1619 jusques audit premier mai ensuivant qui revient à 32 livres
    Plus ledit sieur de la sieur de la Mornaie payra à celuy ou ceulx auxquels eschera le présent lot la somme de 1 500 livres qui luy avoit esté donnée en advancement de droit successif par ledit deffunt par contrat de ce fait et passé par ledit Deillé le 14 février 1607 et les intérests de ladite somme à la raison de l’ordonnance à compter du jour qu’il sera procédé à la choisie des dits partages jusques à l’entier paiement d’icelle somme
    Et oultre la somme de 22 sols que le quatriesme desdits lots rapportera au présent

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    Michel Bardoul acquiert de Julien Triffoueil quelques lopins, Villevêque 1669

    Je descends d’une famille Triffoueil, mais à ce jour ce Lavalois, issus de Champigné ou environ, n’est pas encore formellement rattaché, aussi, comme j’ai pour habitude de le faire, il est dans mon purgatoire autrement dit « non rattachés à ce jour ».

    collection particulière reproduction interdite
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    J’attive votre attention sur 2 points particuliers de l’acte qui suit/

    1) Le notaire est un notaire du comté de Laval, autrement dit il ne s’agit pas d’une notaire royal relevant directement de tout le royaume et du roi.
    Or, curieusement, est c’est sans doute, malgré ma longue pratique des minutes notariales de cette époque, la première fois que je rencontre un notaire seigneurial qui passe un acte dans une autre province. En effet si vous consultez mes pages sur les notaires, j’y précise la différence entre le notaire royal et les notaires seigneuriaux, sur le plan territorial de leurs responsabiltés.
    Avouez donc que l’acte qui suit est original, c’est le moins qu’on puisse dire.

    2) le notaire de Laval a eu à lire les partages passés en Anjou mentionnant la propriété des lopins de terre vendus à travers des partages.
    Or, comme on ne le répète jamais assez, il est manifeste que les copistes faisaient, même autrefois, des erreurs de lecture donc de copie, et ici, l’erreur de lecture m’a frappée, aussi je souhaite vous la restituer avec précision afin que vous jugiez les différences.
    Ala décharge de ce notaire Lavalois, je reconnaîs que peu de notaires ou autres avaient à cette époque rencontré la prénom Anselme. Or, ce prénom avait été transmis par parrainage à son baptême à Anselme Buscher notaire royal à Champigné, et mes fidèles lecteurs savent que ce personnage est loin de m’être inconnu et que j’ai beaucoup travaillé sa famille.
    Je vos surgraisse dans ma retranscription ici bas le passage mais avec mon interprétation, et non avec la retranscription du notaire car il et manifeste qu’il a mal déchiffré l’original qu’on lui tendait.

    Cet acte aux Archives Départementales de la Mayenne, série 3E40 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 27 mars 1669 avant midy par devant nous Jen Croissant notaire du comté pairie de Laval et y demeurant ont esté présents et personnellement establis Julien Triffoueil marchand et Marguerite Eveillard sa femme de luy authorisée quant à l’effet des présentes demeurant en ceste ville paroisse de la sainte Trinité d’une part,
    et Michel Bardoul marchand demeurant au village de la Jousselinière paroisse de Villevesque province d’Anjou et estant de présent en ceste ville logé en la maison ou pend pour enseigne le plat d’Estain forsbourg du Pont de Mayenne paroisse de Saint Vénérand d’aultre part
    entre lesquelles parties après submission pertinentes a esté fait le contrat de vendition et emption tel qui ensuit, c’est à savoir que lesdits Triffoueil et Eveillard sa femme ont par ces présentes vendu ceddé quitté et transporté audit Bardoul pour lui ses hoirs et aians cause ou pour un amy qu’il nommera dans l’an, auquel ils ont promis et se sont obligés solidairement eux deux l’un seul et pour le tout soubz les renonciations etc garantir de tous troubles hypothèques évictions et empeschements quelconques à peine de tous despens dommages et intérests
    scavoir est trois parts de pré contenant un quart de quartier ou environ situés au lieu de la Retardière joignant d’un costé le pré de Mathieu Bardoul d’aultre costé le pré de François Challumeau d’un bout au Brochon et d’aultre bout à la terre de Pierre Ory,
    Item 10 seillons de terre sis aussy à la Retardière contenant 3 boisselées ou environ, le tout comme lesdites choses se poursuivent et comportent et qu’elles sont venues et escheues audit Triffoueil par la succession de deffunte Renée Huet vivante veufve Jean Triguy et qui sont contenues au troisième lot des partaiges faites entre ledit Triffoueil et ses cohéritiers attestés de

      Ici, le notaire de Laval n’est pas parvenu à déchiffrer le nom du notaire et je vous mets la vue pour que vous jugiez vous même ce qu’il a écrit, et par contre je mets à la place de ce qu’il a écrit « Anselme Buscher notaire royal demeurant à Champigné »

    le premier mai 1662, copie desquels lesdits Triffoueil et Eveillard sa femme ont mis entre les mains dudit Bardoul
    pour en jouir à l’advenir comme bon lui semblera et paier les cens rentes charges et debvoirs seigneuriaux et féodaux anciens et accoustumés que peuvent debvoir lesdites choses au fief dont elles relèvent, iceux héritaiges situés en la paroisse de Souselle pais d’Anjou,
    la présente vendition ainsi faite par lesdits Triffoueil et eveillard sa femme audit Bardoul pour et moyennant le prix et somme de 25 livres tz quelle somme de 25 livres a esté présentement paiée à veue de nous notaire et des tesmoings cy après en louis d’argent et aultres monnoie aiant cours par ledit Bardoul auxdits Triffoueil et femme qui l’ont prisé et receue et s’en sont tenus à content et en quittent ledit Bardoul, lequel a ce moyen ils ont saisy et voitu desdites choses cy dessus spécifiées pour en prendre possession et saisine quand bon lui semblera
    ce qui a esté ainsy voulu stipulé et accepté par lesdites parties, et les en avons jugés à leurs requestes et de leurs consentements par jugement et condemnation de nostre dite cour
    fait et passé audit Laval à nostre tablier en présence de Me Louis Marchais notaire et Jacques Picard clerc praticien demeurant audit Laval tesmoings à ce requis et appelés

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    Philippe Dubec, évêque de Nantes et abbé de Pontron, a emprunté 200 écus sol à Mathurin Nepveu et François Lemesle, Angers 1588

    j’ai bien écrit « emprunté » dans mon titre, car si l’acte ne précise pas le terme de prêt, il est clair que Mathurin Nepveu et François Lemesle viennent d’avancer 200 écus à l’évêque de Nantes, venu à Angers, et n’ayant pas sur lui sa carte bancaire, il n’a pas la somme sur lui et l’acte qui suit semble bien dire qu’il a dû l’emprunter, mais que compte-tenu de son rang, les 2 compères et le notaire n’ont pas expressément formulé le terme de « prêt », sans doute moins honorable que « avance ».
    En fait les avances étaient des prêts déguisés d’ailleurs.

    collection particulière, reproduction interdire
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    Je salue ici, les honorables descendants de François Lemelle, aliàs les Gallissonnière, familiers de ce blog, dont l’ancêtre semble avoir une belle activité marchande de marchand fermier sans doute.

    Mais outre que cet acte doit réjouir ici les Gallissonnière, je décrouvre émerveillée le terme de « sieur de Boutigné, car le révérence évêque de Nantes est logé chez lui. Puis, à la fin de l’acte je découvre que ce sieur de Boutigné est l’archidiacre en l’occurence Jacques Eveillard.
    Or, mes DAVY sont sieur de Boutigné, et je pensais qu’ils étaient les seuls à porter ce qualificatif, et je me demande à quel titre Jacques Eveillard est ici porteur du titre, et je demande donc à tous les habitués de ce blog, amateurs de Davy de Boutigné, de faire le point sur cette question avec moi.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 18 octobre 1588 avant midy, en la cour du roy notre sire Angers endroit par devant nous François Revers notaire d’icelle personnellement estably révérend père en Dieu Me Philippes Dubec evesques de Nantes, conseiller du roy, et abbé de l’abbaye de notre Dame de Pontoctran estant de présent en ceste ville d’Angers en la maison du sieur de Boutigné chanoyne en l’église d’Angers
    soubzmectant etc confesse avoir ce jourd’huy quicté céddé et transporté en encores par ces présentes quicte cèdde et transporte
    à honorables hommes Mathurin Nepveu sieur du Boisaulbin demeuranty ès fauxbourgs st Jacques lez Angers et à François Lemelle sieur de la Hamonnaye demeurant Angers paroisse st Pierre à ce présents stipulans et acceptant
    la somme de 200 escuz sol à prendre et recepvoir savoir de Me Hélye Garreau chastelain de Bescon fermier du Tremblay et terres qui en dépendent la somme de 136 escuz deux tiers vallant 410 livres audit révérend deue pour une demye (sans doute omis « année ») de sa ferme dudit Tremblay à Noël prochainement venant et le reste montant 63 escuz ung tiers le prieur et recepveur de Me (un blanc) Lehuillier controleur à Ingrande aussi deue sur sa ferme dépendant de ladite abbaye sur une demye année de ladite ferme chacun demye année ? audit jour de Noël
    et pour valleoir le payement desdits sommes dessus et icelles recepvoir desdits dessus dis Garreau et Lehuillier a iceluy révérend père en Dieu consenty et consent que Me Lucas Trochu et cofermiers facent payer bailler et délivrer lesdites sommes cy dessus par lesdits Garreau et Lhuillier chacun pour leur regard auxdits Nepveu et Lemelle
    et au cas que ledit père révérend tant en son nom que comme procureur de révérend père en Dieu Me Jehan Dubec abbé de l’abbaye de Mortenier ? et de ladite abbaye de Pontoctran luy baillassent le grand de ladite ferme de ladite abbaye a consenty et consent que lesdits Nepveu et Lemelle ayent et prennent et reçoivent du fermier ou fermiers ladite somme de 200 escuz sol sur les deniers de l’advance de ladite ferme ou dudit sieur de Boutigné qui pourra comme procureur dudit sieur révérend évesque de Nantes recepvoir les deniers de ladite advance
    et est faite la présente cession et transport de ladite somme de 200 escuz sol pour et moyennant pareille somme de 200 escuz sol que lesdits Nepveu et Lemelle ont sollée et poyée et baillée ausit révérend évesque de Nantes qui ladite somme a eue prinse et receue en francs de 20 sols pièce et quarts d’escu et laquelle lesdits Nepveu et Lemelle ont ce jourd’huy empruntée de Mathurine Fleury par obligation passée par nous notaire pour bailler audit révérend évesque, à ce tenir etc dommages etc oblige ledit révérend évesque soy ses successeurs évesques biens et choses présents et advenir à prendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    fait Angers maison dudit sieur de Boutigné en présence de discret Me Pierre Bigeard curé d’Ancenys demeurant à St Laurens du Mothay et vénérable et discret Me Jacques Eveillard grand archidiacre et chanoine en ladite église d’Angers sieur de Boutigné tesmoings

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    Mathurine Allaneau épouse de Louis Jourdan puis de Marin Liberge est décédée sans hoirs, Angers 1596

    et sa succession est collatérale, allant à Clément Allaneau sieur de la Grugerie son frère et aux Eveillard enfants de Marie Allaneau sa soeur.
    Cette succession fait l’objet de plusieurs actes, dont voici l’un des comptes, très explicite et formel : Mathurine Allaneau est décédée sans postérité.
    Je m’empresse d’ajouter cette preuve de décès sans postérité dans mon étude des ALLANEAU, sachant que je ne lui en avais pas donné, mais que cette fois j’ai la preuve formelle qu’elle n’en a pas eu ! Cette précision est toujours bonne à expliciter clairement, mais je ne suis même pas certaine que de telles preuves découragent certains d’écrire encore n’importe quoi sur le bébé qu’elle a eu en 1567 prénommée Marguerite Jourdan, qui est donc décédée en bas âge, d’ailleurs lors de son remariage, en 1588, le contrat de mariage avec Marin Liberge ne parlait pas d’enfant du premier lit, et cela était déjà en soit une preuve qu’elle n’a eu aucune postérité.


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    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 3 juillet 1596 après midy, en la cour du roy notre sire à Angers (François Revers notaire) personnellement establys noble homme Clément Alasneau sieur de la Grugerie conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretagne estant de présent en ceste ville d’Angers d’une part, et honorable homme Jacques Eveillard sieur de la Gasnerie au nom et comme père et tuteur naturel de Marie Jehanne et Jacques les Eveillards enfants mineurs d’ans de luy et de defunte honorable femme Marie Alasneau vivant sa femme et Me René Hamelin sieur de Richebourg advocat au siège présidial d’Angers mary de Renée Eveillard aussi fille desdits sieur de la Gasnerie et sa defunte femme demeurant en ceste ville d’autre part,
    confessent que de la somme de 450 escuz baillée et délivrée par messire Marin Liberge docteur es droits, auxdits establis esdits noms, héritiers de defuncte honorable femme Mathurine Allasneau vivant femme dudit Liberge pour leur moitié des deniers contans demeurés de la communaut desdits Liberge et sa femme, et de la somme de 222 escuz que ledit sieur Liberge a présentement du propre de ladite deffunte Mathurine Allaneau comme plus à plein appert par le partaige et accord fait entre lesdits establis esdits noms et ledit Liberge par devant Moloré notaire royal audit Angers le 29 juin dernier en a esté pris et retenu par ledit sieur de la Grugerie la somme de 300 escuz pour égaler pareille somme que ladite defuncte Mathurine Allasneau avoit donnée auxdits Hamelin et sa femme en avancement de droit successif par leur contrat de mariage et sur le surplus en a esté prins la somme de 37 escuz et demy scavoir 18 escuz 10 sols baillés à la servante dudit sieur Liberge pour la part desdits establis des services qui luy estoyent deuz du passé et 4 escuz rendus audit sieur Liberge, 2 escuz baillés audit Moloré pour partye de ses vacations à la confection de l’inventaire, 2 escuz aux médecins et apothicaires qui ont traité ladite defuncte en sa maladie et 3 escuz ung tiers de tare sur les testons

      sic ! mais je suppose qu’elle a une maladie pulmonaire et qu’on lui a appliqué quelque remède que je ne connais pas

    et le reste de ladite somme de 450 escuz par une part et de 222 escuz montant ledit reste la somme de 334 escuz et demy a esté partagé entre lesdites parties scavoir moitié audit sieur de la Grugerie et l’autre moitié auxdits Eveillard audit nom et Hamelin
    et au moyen de ce demeurent lesdits Eveillart et ledit Hamelin quites vers ledit sieur de la Grugerie du rapport qu’ils estoient tenuz faire de ladite somme de 300 secuz baillée audit Hamelin en faveur du mariage par ladite defuncte et sauf à en compter par entre lesdits Eveillard audit nom et Hamelin comme ils verront bon estre
    et pareillement compteront de ladite moictié desdits 334 escuz et demy, laquelle moictié est demeurée audit Eveillard du consentement dudit Hamelin
    ce qui a esté stipulé accepté par lesdites parties et dont elles sont demeuré d’accord
    auxquelles choses dessus dites tenir etc dommages etc obligent etc mesmes ledit Eveillard audit nom les biens de sadite tutelle renonçant etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé Angers maison dudit sieur de la Grugerie en présence de René Allaneau et Maurice Rigault praticiens et Me René Layze produceur fiscal de Pouencé demeurans Angers tesmoings

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