Curieux bail à ferme : la moitié d’une closerie, La Chapelle sur Oudon, Angers et Andard 1600

Je vous ai mis déjà un nombre considérable de baux à ferme et baux à moitié.
Mais ici, j’avour que je n’avais jamais vu le bail d’une moitié de closerie.
Certes je vois souvent des ventes de ce type, et même pire, d’une chambre de maison, et encore pire, d’une moitié de chambre de maison.
Mais dans les baux, c’est je pense la première fois que je rencontre une moitié de closerie.
Le plus curieux dans ce bail est la personnalité du preneur. Il s’agir ni plus ni moins que du premier historien de l’Anjou, Jean Hiret.
J’avoue qu’une seule hypothèse reste possible.
Puisque Jean Hiret est issu des Drouault et que le bailleur est un Drouault, la moitié par indivis vient d’un partage entre eux et Jean Hiret, le preneur, possède la seconde moitié de cette closerie, suite aux mêmes partages.
Il faut d’ailleurs souligner que ce Drouault parti à La Chapelle sur Oudon possède une fort belle signature, et à ce titre on peut en effet le relier à ceux de Loiré et de Chazé sur Argos.

Malheureusement, les registres de La Chapelle sur Oudon ne commencent qu’en 1617, et je viens d’y refaire les baptêmes pour voir si on trouvait la trace de ce Droouault, en vain.

cet acte EST aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36– Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le (date illisible, environ 1600 – et en gloze on trouve « 20 avril » qui est sans doute le jour de l’acte) en la cour du roy notre sire à Angers endroit par davant nous personnellement estably honnestes personnes Pierre Drouault marchand demeurant à La Chapelle sur Oudon d’une part, et vénérable et discret Me Jehan Hiret prêtre docteur en théologie chanoine en l’église de la Trinité d’Angers d’autre part, soubzmectant lesdites parties respectivement etc confessent avoir fait entre eux le bail à ferme tel que s’ensuit c’est à savoir que ledit Drouault a baillé et baille par ces présentes audit Hiret qui a prins et accepté pour luy audit tiltre de ferme et non autrement pour le temps et espace de 6 ans entiers qui ont commencé au jour et feste de Toussaints dernièrement passée et finiront à pareil jour
scavoir est la moitié par indivis de la closerie de la Porcherie sis et situé en la paroisse d’Andard comme il se poursuit et comporte avec ses appartenances et dépendances sans rien en retenir ne réserver (2 lignes illisibles) ledit temps durant comme un bon père de famille doibt et est tenu faier sans rien y démolir et de tenir et entretenir par ledit preneur lesdites choses baillées en bonne et suffisante réparation et les y rendre à la fin dudit temps comme elles sont à présent
et de faire faire les vignes dépendantes de ladite moitié de ladite closerie baillée leurs faczons ordinaires et accoustumées en temps et saisons convenables et ne pourra ledit preneur couper abatre ne démolir aulcuns bois marmentaulx ne fructuaulx dudit lieu par pied ny par branche que sur ceux qui ont de coustume d’estre coupés et émondés qu’il coupera et émondera en temps et saisons convenables et en estant en coupe
et est ce fait pour en paier et bailler par ledit preneur audit bailleur par chacune desdites années la somme de 5 escuz et demy évalués à la somme de (2 lignes illisibles) le premier terme commenczant à la Toussaint prochainement venant et à continuer
et oultre à la charge dudit preneur d epaier et acquiter les rentes cens et devoirs deuz pour raison desdites choses baillées et en acquiter ledit bailleur
et dont et de tout ce que dessus respectivement stipulé et accepté, auquel bail à ferme tenir etc obligent etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers après midy présents à ce Me Michel Daulnay prêtre chapelain en l’église de la Trinité Angers et Jean Ferron praticien demeurant audit Angers tesmoins etc

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Pierre Pauneau, usufruitier de son fils, et parti vivre à Sainte Luce sur Loire, vend son usufruit à Vaugoyau son beau-frère, Andard 1587

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 6 décembre 1587 en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous (Jean Lecourt notaire) personnellement establiz Jehan Paumeau demeurant en Chysee en Sainte Luce près la ville de Nantes estant à présent enceste ville d’Angers usufruiter des choses héritaulx qui appartenoient à defunt Pierre Pauneau fils de luy et de defunte Jehanne Vaugoyau demeurant an la paroisse de saint Germain en Saint Lau lez Angers d’autre part, soubzmectant lesdites parties respectivement confessent avoir fait et font entre eulx la cession et transport qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Pauneau a ceddé délaissé et transporté et par ces présentes quite cèdde délaisse et transporte audit Jehan Vaugoyau son beau frère ce stipulant et acceptant l’usufruit qui audut Pauneau peut compéter et appartenir en ung quartier de vigne sis et situé au cloux appellé Vastargent en la paroisse de Brain par Andart et certains jardrins sis près la pré si aucun dite paroisse d’Andart et autres choses desquelles ledit Pauneau estoit et est fondé par usufruit et autres à luy escheues et advenues par la mort et trépas dudit Pierre Pauneau son fils en quelques lieux places et endroits qu’ils soient situés et assis du tout sans rien en retenir ne réserver, pour d’iceluy usufruit et choses qui en dépendent jouir et user par ledit Vaugoyau la vie durant dudit Jehan Pauneau seulement, bien et duement comme usufruitier doibt et est tenu faire sans rien y démolir et iceulx entretenir en tel estat et réparation qu’il sera besoing et nécessaire et que ledit Pauneau en vertu de son usufruit y doibt et est tenu et du tout l’en garantir et acquiter par ledit Vaugoyau vers et contre tous et de poyer les cens rentes et debvoirs la vie durant dudit Pauneau seulement le tout à peine de toute perte despens dommages et intérests ces présentes néanmoings etc
à la charge dudit Jehan Vaugoyau de garder … (un mot mangé) aux aultres héritiers de Mathurin Vaugoyau dudit quartier et … (un mot mangé) ledit Pauneau à luy bailler à tiltre de ferme pendant le temps qui restoit d’iceluy et de faire contre eulx toute et telle poursuite qu’il voira estre à faire pour les faczons desdites vignes et provings d’icelles ainsi que ledit defunt Vaugoyau estoit obligé et pour jouir duquel usufruit et faire ladite poursuite et y défendre, ledit Pauneau a mis et subrogé met et subroge ledit Jehan Vaugoyau en son nom lieu droits et actions et consent qu’il se y fasse subrogé ainsi qu’il voyra à faire à ses despens périls et fortunes sans garantage éviction ne restitution de prix fors de et qu’il seroit du fait dudit Pauneau seulement et luy a présentement baillé la copie dudit bail à ferme passé par Legauffre vivant notaire royal Angers en dapte du 23 juin 1585 qu’il a pris pour tout garantage
et est faite la présente cession pour et moyennant la somme de 10 escuz sol quelle somme ledit Vaugoyau a présentement manuellement poyée et baillée audit Pauneau qu’il a eue et receue en présence et à vue de nous en 30 frangs d’argent de 20 soubz pièce et dont il l’en quite etc à laquelle cession transport et tout le contenu cy dessus tenir etc et à garantir etc obligent lesdites parties respectivement etc renonçant etc foy jugement et condempnation etc fait et passé audit Angers après midi, en présence de honneste personne Marin Doreau marchand tanneur et Jehan Lailler marchand et Pierre Leveau demeurant Angers tesmoings
et en vin de marché dons et prozenettes et pour les médiateurs et ceulx qui ont aider à traiter ces présentes payé et desboursé par ledit achapteur du consentement dudit vendeur la somme de ung escu sol
lesdites parties fors les tesmoings ont dit ne savoir signer

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Jeanne Drouault veuve Hiret acquiert une terre labourable à Andard, 1591

Elle est la mère de Jean Hiret l’historien.
Voir mon étude des famille DROUAULT

Ici, l’acte est étrange, car veuve elle acquiert une pièce de terre bien éloignée de ses biens qui sont situés près de Loiré, Challain etc…

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 mai 1591 en la cour royale d’Angers endroit par devant nous (Jean Lecourt notaire) personnellement establys sire Maurice Baliczon marchand et Jehanne Main sa femme de sondit mary deument et suffizamment auctorisée par davant nous quant à ce demeurant en la paroisse de saint Maurille de ceste ville d’Angers soubzmiectans eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc confessent avoir vendu quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quitent cèddent délaissent et transportent du tout dès maintenant et à présent à toujours mais perpétuellement par héritaige
à honneste femme Jehanne Drouault veufve de deffunt Mathurin Hiret demeurant audit Angers à ce présente et acceptante qui a achapté et achapte pour elle ses hoirs etc scavoir est une pièce de terre labourable contenant 2 journaux de terre ou environ close de hayes et fosés appellée ladite pièce de terre vulgairement le Champs Phelipeau paroisse d’Andard joignant d’un cousté la terre de Guillaume Richard d’autre cousté le chemin tendant du Plessis au Gramoyre à Corzé, d’un bout à la terre de Loys Chasetl et d’autre bour la terre de (blanc), et tout ainsy que ladite pièce de terre cy dessus se poursuit et comporte et qu’elle est escheue succédée at advenue à ladite Main à cause de la succession de ses deffunts père et mère le tout sans rien en retenir ne réserver, ou fief et seigneurie de la Forest saint Aubin à 18 deniers obolle et 2 boisseaulx d’avoine le tout par chacun an au terme accoustumé pour toutes charges et debvoirs quelconques, lesdites choses vendues franches et quites de tout le passé jusques à ce jour
transportant etc et est faite la présente vendition cession delais et transport pour et moyennant la somme de 166 escuz deux tiers d’escu sol quelle somme ladite achapteresse a payée et baillée présentement manuellement contant auxdits vendeurs qu’ils ont eue prinse et receue en présence et à veue de nous en especes de francs et quarts d’escu d’argent revenant à ladite somme et dont il l’en ont quité et quitent,
à laquelle vendition et tout le contenu cy dessus etc et à garantir etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial ont renoncé et renoncent au bénéfice de division et encores ladite venderesse au droit vellien à l’espitre du divi adriani à l’autenticque si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes que luy avons donnés à entendre estre tels que femme ne peut s’obliger ne pour aultruy intercéder feusse pour son may et si elles le faisaient elles en seroient relevées sinon qu’elles y renoncent etc foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers après midi en présence de sire Maurille Frotté

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François Du Bellay, comte de Tonnerre, engage des seigneuries, Saint Sylvain et Andard 1549

Il est comte de Tonnere par sa femme Louise de Clermont.

Maison de Clermont-Tonnerre
Anne de Husson (1475 † 1540), fille de Charles de Husson, marié à Bernardin de Clermont, vicomte de Tallart
dont
Louise de Clermont (1496 † 1592), mariée à François du Bellay († 1553), puis à Antoine de Crussol, duc d’Uzès († 1573)

Cet acte est curieux car le paiement est fait de beaucoup d’espèces différentes, qui attestent le nombre important de monnaies ayant cours alors, dont les espagnoles… Mais le plus curieux est que le notaire n’a pas écrit l’équivalent en livres tournois, ce qui est toujours explicité dans tous les actes.
Enfin, la grâce est de 3 ans, mais pour le réméré, le comte de Tonnerre devra apporter les mêmes espèces, et comtpe-tenu de la diversité lors du paiement, je m’étonne qu’il puisse ensuite retrouver facilement une pareille diversité de pièces.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 août 1549 (Huot notaire Angers) en la cour du roy notre sire à Angers personnellement estably noble et puissant messire François Du Bellay chevalier comte de Tonnerre baron de la Forest et du Plessis Macé, soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores vend etc perpétuellement par héritage
à honorable femme Mathurine Menard veufve de feu maistre Guy de Clermond demourant en la paroisse de la Trinité d’Angers à ce présente stipulante et acceptante qui a achacté pour elle ses hoirs etc la chastellenye terre et seigneurie de la Haye Joullain avecques le lieu fief seigneurie clouserye et appartenances de la Roche de Monceaux situés et assis scavoir ladite chastellenye de la Haye Joullain en la paroisse de St Silvin et ledit lieu fief et seigneurie de la Roche en la paroisse d’Andart, tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent fant en fiefs seigneuries justices justiciers cens rentes et debvoirs hommes hommaiges et subjects maisons terres prés bois vignes que autres choses quelconques comme elles ont accoustumé d’estre tenues possédées et exploictées par ledit seigneur ses gens fermiers et que Pierre de la Pelonye les tiend et exploite à présent à tiltre de ferme sans aucune chose y réserver
tenues à foy et hommaige du roy notre sire à cause du duché d’Anjou
transporté etc et est faite ceste présente vendition delays quictance cession et transport pour les espèces d’or et monnaie cy après déclarées c’est à savoir pour 443 escuz soleil, 20 escuz d’Espaigne, 83 double ducats à deux testes, 27 ducats, 4 ducats pofancez (potancez, voir commentaire ci-dessous de Jean Claude Adam), 5 angelots et demy, 11 escuz couronne, 18 nobles roze, 6 karolle de Flandre, 80 testons, le tout de poids et 45 livres tournois en monnaie de douzains

    le notaire a un peu raturé, et même beaucoup, donc je vous mets le passage et j’appelle à l’aide, sachant que sur la seconde vue, ci-dessous, vous avez la gloze au dessus des signatures, c’est à dire, les mots repris par le notaire de son passage surchargé. Il faut donc regarder les 2 vues.

le tout poyé baillé compté et nombré content en notre présence et au veu de nous par ladite achacteresse audit seigneur vendeur qui les a euz prins et receuz tellement qu’il s’en est tenu et tiend par ces présentes à bien poyé et content et en a quicté et quite ladite achacteresse
et laquelle vendition faisant a ledit seigneur comte retenu et réservé retiend et réserve par ces présentes grâce et faculté laquelle luy a esté concédée et octroyée par ladite achacteresse de pouvoir par ledit seigneur comte ses hoirs rescourcer et rémérer lesdites choses vendues et transportées comme dit est jusques à d’huy en 3 ans prochainement venant en payant et reffondant par ledit seigneur comte ses hoirs etc à ladite achacteresse ses hoirs etc pareilles espèces d’or et monnaie que les espèces dessus dites par ung seul et entier poyement avecques tous autres loyaulx coustemens, dedans la fin de laquelle grâce a promis et promet doibt et demeure ledit seigneur tenu bailler à ladite achacteresse les adveuz déclarations papiers censifs et autres lettre tiltres et enseignemens touchant et concernans lesdites choses vendues à la peine de tous intérestz ces présentes néantmoins etc
à laquelle vendition etc et à garantir etc et aux dommages etc oblige ledit seigneur comte soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers en la maison dudit de la Pelonnye les jour et an susdits

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René Lemesle et Mathurine Houdemon empruntent 16 livres, Andard 1657

mais ces Lemesle et Houdemon ne semblent pas se rattacher aux miens.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 avril 1657 après midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents establis et duement soubzmis René Lemesle marchand et Mathurine Hodemon sa femme de luy authorisée quand à ce demeurant en la paroisse d’Andard, Me Jean Guespin sergent royal demeurant au fauxbourg et paroisse de Saint Michel du Tertre de cette ville et noble homme Abel Avril sieur de Mouiraux demeurant audit Angers paroisse de Saint Pierre
lesquels chacun d’eux seul et pour le tout renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre etc ont vendu créé et constitué et par ces présentes promettent garantir fournir et faire valloir en principal et arrérages
à la fabrice St Pierre de cette ville en la personne et stipulation de honorable homme Guillaume Aubert sieur des Bois marchand bourgeois dudit Angers procureur d’icelle quant à ce par députation du 22 dernier acceptant et stipulant qui a achapté et achapte pour ladite fabrice la somme de 16 livres 13 sols 4 deniers de rente hypothécaire annuelle perpétuelle paiable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs leurs hoirs etc à ladite fabrice es mains dedits procureurs d’icelle en leur maison audit Angers chacun an à pareil jour à datte des présentes premier payement commençant d’huy en un an prochain et à continuer etc à laquelle rente de 16 livres 13 sols 4 deniers ils et chacun d’eux l’un pour l’autre ont du jourd’huy et par ces présentes assise et assignée généralement sur tous et chacuns leurs biens meubles immeubles rentes et revenus quelconques présents et futurs avec pouvoir et puissance à ladite fabrice et procureurs d’icelle d’en faire déclarer assiette particulière et auxdits vendeurs de l’admortir toutefois et quantes sans que lesdits général et spécial hypothèques se puissent préjudicier au contraire l’un confirmant l’autre
cette vente création et constitution de rente faite pour et moyennant le prix et somme de 300 livres payée contant par lesdits procureurs de la fabrice aux vendeurs qui l’ont en notre présence receue en or et monnaie ayant cours suivant l’édit dont ils se contentent et l’en quittent
à laquelle constitution et ce que dit est tenir etc dommages etc obligent lesdits vendeurs chacun d’eux solidairement comme dit est biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc dont etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me René Touchaleaume et Jean Pillastre praticiens demeurant audit Angers tesmoings

    Amortissement le 10 juillet 1671

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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Michel Ozanne vend une vigne à Andard, 1519

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 juin 1519 (Huot notaire Angers) en notre cour à Angers etc personnellement estably maistre Michel Ozanne demourant en la paroisse d’Andart ainsi qu’il dit soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vend et octroie dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritaige
à vénérable et discret maistre Martin Guyot prêtre chanoine de l’église collégiale monsieur sainct Maimbeuf d’Angers qui a achacté pour luy ses hoirs
une planche et demye de vigne tout en ung tenant contenant 3 quars de quartiers ou envirion assis ou cloux du Perrin en la paroisse (blanc) joignant d’un cousté et abouctant d’un bout à la vigne et terre dudit achacteur et d’autre cousté à la vigne de Jehan Fournier et d’autre bout au chemin par lequel l’on va de Loiron à la Tinguallière
ou fyé de Sarrigné et tenu de là à la moitié de 15 deniers tournois de cens rente ou debvoir paiables en la fraresche de Jehan Fournier au jour et feste de St Michel mont de Garganne pour tous debvoirs et charges quelconques
transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 18 livres tournois paiés et bailliés et nombrés content en notre présence et a veue de nous par ledit achacteur audit vendeur qui les a euz et receuz en 4 escuz d’or du merc du soulleil bons et de poids et le surplus en monnaie de douzains dont ledit vendeur s’en est tenu par davant nous à bien paié et content et en a quicté et quicte ledit achacteur ses hoirs et tous autres etc
et a promis ledit vendeur faire lyer et obliger Michelle sa femme à ce présent contrat et iceluy luy faire avoir agréable et en rendre et bailler lettre vallable de ratiffication audit achacteur dedans 8 jours prochainement venant à la peine de 10 livres de peine commise à applicquer en cas de deffault audit achacteur ces présentes néantmoins demourans en leur force et vertu
à laquelle vendition et tout cve que dessus est dit tenir et accomplir etc et à garantir etc et aux dommages etc oblige ledit vendeur soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présents ad ce Guillaume Michel de la paroisse de Foudon et Charles Huot clerc demourant à Angers tesmoings
fait à Angers en la rue st Jehan Baptiste les jour et an susdits

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