Bail de la dixme de l’église St Quiriace de Provins à Chennetron St Martin, Chalautre la Grande (77) 1595

Introduction

Lorsque la paroisse était urbaine il n’y avait pas de dixme des grains car le froment ne pousse pas sur les maisons et sur les rues. Je constate dans l’acte qui suit que les paroisses de Provins possédaient des droits de dixme dans des paroisses rurales alentour. Et, poursuivant mes relevés du notaire Jacques Delanoe en 1595, je constate que durant tout son mois de juin i a passé beaucoup de baux de dixme de l’année pour des religieux tant couvents que paroisses…

l’église Saint Quiriace à Chennetron

Chennetron s’écrivait alors Chanestron et relevait de la paroisse de Chalautre la Grande, mais comme nous avons depuis parfois modifié les limites des paroises pour en faire des communes, Chennetron est de nos jours sur Beauchery-Saint-Martin. La carte actuelle, ci-contre, montre en effet une proximité des 2 villages de Chennetron et Saint-Martin au Nord de Chalautre la Grande.
L’église Saint Quiriace de Provins, qui possédait paroisse non rural, possédait un droit de dixme à Chennetron et Saint-Martin, et le bail ci-dessous mandate plusieurs vignerons de Chalautre la Grande pour s’occuper de cette dixme, mais ici encore, ils verseront à Saint Quiriace une quantité fixe alors que la dixme est comme son nom l’indique un dixième de la récolte donc non fixe car les récoltes peuvent être plus ou moins selon les années.

bail d’administration de la dixme de St Quiriace

Je crois comprendre qu’aucun prêtre ne se rendait sur place pour surveiller et/ou auditer le mesurage de la récoltre et de la dixme. J’apprends beaucoup à travers ces baux exceptionnels, et si un historien veut les étudier je lui communique le tout…

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation – vous pouvez zoomer ou enregistrer la vue pour la lire plus grande

1595.06.29 vue 23 – Lupien Lorrot, Claude Petillon, Fiacre Franegre, Feançois Collot, Loys Hameau, Nicolas Macé et Georges Berard tous vignerons demeurant à Chalautre la Grand, lesquels recogneurent avoir pris et retenu prennent et retiennent l’un pour l’autre et l’un seul pour le tout sans division ni discussion renonçant auxdits droits à tiltre d’administration de grain pour la présente année moisson et espouille seulement de discrette personne Me Augustin Defresche doyen et chanoines de l’église collégiale monsieur st Quiriace de Provins présent bailleur audit tiltre qui leur a promis garantir, c’est à savoir les dixmes de grains et vins de Saint Martin de Chasnetron auxdits bailleurs appartenant l’estendue et … duquel lesdits preneurs ont dit bien scavoir pour en jouir par lesdits preneurs et iceulx avoir et lever par eulx ainsi que les autres prédecesseurs preneurs d’icelle ont acoustumé faire soubz le noms desdits vénérables St Quiriace, ce bail à administration fait moyennant la quantité de 10 muids 7 septiers de grain, les deux tiers bled froment et l’autre tiers avoine à 16 boisseaux par septier quant à ladite avoine avec 40 sols tz en argent pour la fabrice de ladite église St Quiriace, ledit grain bon grain loyal et marchant mesure de Provins et y rendu et livré es greniers dudit Deforests bailleur ou desdits vénérables de St Quiriace au choix et option dudit bailleur …

La dixme de l’église collégiale Notre Dame du Val, Provins 1595

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Introduction

La dîme est un impôt en nature que l’église prélevait sur quelques récoltes à raison d’un dixième d’où son nom. A Provins au 16ème siècle on l’appelait le dixme et je trouve en 1595 dans le fonds du notaire Jacques Delanoe, beaucoup de baux pour son prélèvement en  1595 pour l’église collégiale Notre Dame du Val de Provins. De cette église subsiste un clocher remarquable du patrimoine.

Notre Dame du Val de Provins

N’est pas une paroisse, mais seulement une église collégiale avec chanoines, mais à Provins elle n’est pas la seule église avec chanoines, et sachant que les chanoines sont gens d’église les plus aisés avant l’évêque, ils sont issus de gens aisés qu’on appelle des bourgeois, qui sont nombreux à Provins.
Notre Dame du Val n’étant pas paroisse ne possède pas un territoire délimité bien connu, mais par contre des terres sur plusieurs paroisses voisines, sur lesquelles elle possède partie de la dîme de cette paroisse. Donc, lorsque le curé de cette paroisse assiste aux récoltes de sa paroisse pour contrôler le mesurage de son dixième de la récolte, il faut aussi que Notre Dame du Val mandate quelqu’un pour en prélever sa part.

la dîme de 1595 de Notre Dame du Val

Chaque année, il fallait donc envoyer dans plusieurs paroisses, dont partie de la dîme appartenait à Notre Dame du Val, une ou plusieurs personnes pour assister à la récolte et aux mesures des grains récoltés, à la main bien sûr dans des boisseaux mesurés à la mesure de Provins, car la mesure variait partout en France à cette époque. Les chanoines, du moins en 1595 pour ce que j’en ai déjà trouvé, déléguait ce travail à un/des habitant(s) sur place, et j’observe que ce/ces mandaté(s) pouvaient aussi bien être un vigneron, laboureur ou prêtre, donc assez varié comme origine.

le paiement de la part de Notre Dame du Val

Ces actes de mandat pour assister à la récolte au nom des chanoines de Notre Dame du Val, dont j’ai déjà trouvé au moins 15 actes, donnent tous un versement en nature à Notre Dame du Val, mais une quantité fixe alors que la dixme n’a rien de fixe et n’est qu’un pourcentage de la récolte. Un paiement de quantité fixe pourrait être défavorable en cas de mauvaise récolte etc… et semble très surprenant. Mais ces actes sont passés mi juin, donc juste peu avant la récolte en juillet, et on peut en conclure que les chanoines savent si l’année est bonne ou non.

le bail pour l’administration de grain à Thibault Lematre

Je ne suis pas parvenue à trouver le lieu, et je dois avouer que depuis un an je passe pour mon travail de déchiffrement et indexation des actes notariés du 16ème siècle de Provins, beaucoup de temps car les lieux étaient alors orthographiés voire prononcés différemment de ce que nous connaissons.

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation – vous pouvez zoomer ou enregistrer la vue pour la lire plus grande

1595.06.23 vue 15 – fut present Thibault Lemartre prêtre à St Martin de Boschet lequel recognut avoir prins et retenu prend et retient à titre d’administration de grain pour la présente année moisson et espaulle seulement, de messieurs les vénérables doyen chanoines et chappitre de l’église collégiale nostre Dame du Val de Provins bailleurs audit tiltre par vénérables et dicrettes personnes Nicolas de Soubzmarmont doyen, André Truffe prevost, Pierre Robynot et autres chanoines de ladite église auant charge dudit chappitre qui luy ont promis garentyr de tous troubles et empeschements, c’est à savoir les droits part et portion qui appartient auxdits vénérables bailleurs es dixmes de grains de st Martin de Boschet ainsi quils s’extendent et comportent la surface et estendue duquel ledit preneur a dit bien savoir et s’en tient content et à partie avec le curé et autres ayant droit prêtres … ainsi qu’il est accoustumé d’antienneté et aux charges antiennes que ledit preneur sera tenu fournir nompbrer et en acquiter lesdits bailleurs et outre moyennant la quantité de 3 septiers de bled froment et 16 boisseaux d’avoyne le tout bon grain loyal et marchand mesure de Provins …

 

Le prix exhorbitant de l’entrée d’Antoinette Vyon au couvent des Cordelières de Provins, 1596

Introduction

L’entrée au couvent  s’appelait autrefois l’ingression, terme oublié de nos jours. L’entrée au couvent faisait souvent l’objet d’une donation qui équivalait parfois à la dot donnée en mariage par les parents à leurs autres filles.
Selon les études des historiens sur ce sujet, tous les couvents n’avaient pas un patrimoine suffisant pour vivre sur eux-mêmes, et on devant donc verser aux filles une dot négociée entre les religieuses et les parents de l’entrante.
J’avais trouvé plusieurs entrées au couvent en Anjou mais jamais une somme aussi importante. Il semble que la famille de Vauhardy avait beaucoup de biens pour pouvoir payer 86 écus d’or à l’entrée, puis 10 écus de pension viagère annuelle.

les entrées en religion déjà sur mon blog

Entrée au couvent des Ursulines de Château-Gontier, 1619
Entrée au couvent de la Visitation d’Angers, 1637
Entrée de Renée Jousselin au couvent de la Visitation : Angers 1638
Entrée de Renée de Charnières au couvent de la Visitation : Angers 1650
Entrée de Madeleine Lemanceau au couvent de la Visitation : Angers 1639
Entrée de Renée Ayrault au couvent de la Visitation : Angers 1639
Ingression en religion de Jacquine Lerat, couvent de la Visitation Angers 1650

 

entrée d’Antoinette Vyon aux Cordelières, 1596

Le paiement de 86 écus fait l’objet d’un second acte dont je vous donne ci-dessous la retranscription. En effet, pour le paiement de sommes si importantes, on dressait un acte devant le notaire, en forme de récépissé tout ce qu’il y a de plus officiel.

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1596.12.11 vue 353 – Furent présents en leurs personnes Jehan de Vauhardy escuyer seigneur de Sainct Martin trésorier particulier des guerre en Champagne, et damoiselle Marye Vyon sa femme de luy suffisamment auctorisée et licenciée pour faire et passer consentir et accorder ce qui s’ensuit, lesquels de leurs bons tés sans force ne contraincte aulcune, et en exécutant certain contrat fait et passé par ledit juré le 9 mai 1595 entre ladite damoiselle Marye Vyon, et Claude Angenost, eulx faisans et portant fort dudit de Vauhardy d’une part, et les dames religieuses abbesse et couent des Cordelières lez Provins d’autre, par lequel ladite damoiselle et Angenost se seroyent pour et en faveur de l’ingression qui lors fut faicte en ladite abbaye de damoiselle Anthoinette Vyon sœur de ladite Marye, obligés à payer et continuer par chacun an le 9 du moys de mai la vie durant de ladite Anthoinette seulement, auxdites dames religieuses abbesse et couvent des Cordelières la somme de 10 escuz d’or sol de rente viagère à icelle prendre lever gaiger recepvoir et percepvoir chacun an ledit jour par lesdites dames sur tous les biens et héritages tant dudit sieur de Vauhardy, et encores payent content auxdites dames au proffit dudit couvent la somme de 66 escuz deux tiers d’une part et 20 escuz pour les causes contenues audit contrat …

1596.12.11 vue 357 – damoiselle Marie Vyon femme dudit sieur de Vauhardy a baillé et payé content en présence du notaire auxdites dames religieuses abesse ladite somme de 66 escuz deux tiers d’une part, et 20 escuz 10 sols d’autre …

Les maisons des Bondis rue Hugues le Grand, Provins 1596

Introduction

Je poursuis la visite des maisons rue Hugues le Grand à Provins en 1596. Voici celles des Bondis qui étaient imprimeur et potier d’étain. L’aveu qui suit, grâce au bornage qui est toujours donné autrefois, montre qu’un même famille achetait toujours au plus proche de la famille et on vivait ainsi entre membres d’une même famille. Au passage, ces aveux sont une source incroyable pour faire un arbre généalogique, car ils donnent des liens de famille. Vous allez pouvoir en juger ci-dessous.

Aveu de Philippe Bondis pour sa maison

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1596.12.06 vue 347 – Fut présent en sa personne Philippes Bondis imprimeur demeurant à Provins lequel a confessé et confesse par ces présentes estre détempteur propriétaire et possesseur d’une maison couverte de thuille cour et jardin derrière, le lieu comme il se comporte, assis à Provins rue Hue le Grand ou se tient à présent ledit Bondis, tenant d’une part à Charles Bernard et autres d’autre aux enffans feu Pierre Bondis le jeune pothier d’estaing, d’un bout par devant sur ladite rue d’autre par derrière sur ledit Bondis, partye de laquelle maison acquise par ledit recognaissant de Me Denis Pelops et Nicolle Barbier sa femme héritière de deffuncte Nicolle Bondis sa mère sont tenus chargés et redevables chacun an au jour St Martin Dyver à et envers Martin Girard pothier d’estaing demeurant à Provins et Guillemette Deplanche sa femme auparavant veuve de feu Pierre Bondis tant en son nom que pour son droit de douaire et comme tuteurs et ayans charge des enffans dudit deffunt Bondis et d’elle de la somme de ung escu deux tiers de rente annuelle et perpétuelle et … ladite charge entre ledit deffunt Pierre Bondis le jeune et ladite Nicolle Bondis sa sœur et Philippes Guerin notaire le 7 aoust 1587 laquelle somme ledit recognaissant a promis et promet doresnavant bailler et payer par chacun an ledit jour audit Girard audit nom présent et acceptant ou au porteur, premier payement commançant audit jour prochainement venant et à contynuer à tousjours …

Richesse filiative de la majorité des actes notariés, Provins 1596

Introduction

Même les plus petits actes sont parlants et donnent des filiations, ainsi ici vous savez exactement le nombre d’enfants Mouton puisqu’il est seul héritier, et vous savez que cette branche Ledoyen n’a plus d’héritiers etc… Bref, une mine d’or pour ceux qui recherchent des filiations, mais à vrai dire peu de généalogies sont faites sur Provins à ce jour.

Jean Mouton cède sa part 

Il a hérité de sa cousine, et sans doute peu de biens

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1596.12.04 vue 349 – Jehan Fanneau foullon de draps demeurant à Provins et Saincte Gascon veuve de feu Jehan Langlois demeurant audit Provins lesquels recognurent avoir ceddé quicté transporté et délaissé et par ces présentes cèddent quictent transportent et délaissent à Jehan Mouton le jeune fils de Jehan émancippé par justice soubz la charge et conduite dudit Jehan Mouton son père et curateur acceptant pour ledit myneur c’est à savoir la moityé par indivis des droits successifs tant mobiliers qu’immobiliers qui leurs sont advenuz succédez et escheuz à cause et par le décès mort et trespas de deffuncte Marye Ledoyen jadis fille de deffuncts Pierre Doyen le jeune et Pierrette Quillet leur cousine en quelque chose que lesdits droits successifs se puissent consister et appartenans auxdits les ceddans qui ont réservé l’autre moityé à eulx pour desdits droits jouyr par ledit acceptant à tousjours et ainsi que lesdits immeubles se trouveront estre aux cens et charges qu’ils pourront debvoir qu’ils seront tenus payer par moityé, ceste cession transport et délaissement faite moyennent et pourvu que ledit acceptant sera tenu poursuivre et pourchasser les droits de ladite succession à ses frais et despens pour le tout et outre pour la bonne amour qu’ils luy portent si comme etc renonçant auxdits droicts mesmes ladite femme aux droicts et bénéfices de velleian authenticque si qua mulier et autre introduits en faveur des femmes à elle dit

La maison du Cheval Rouge rue Hugues le Grand à Provins, 1596

Introduction

Les archives notariales fourmilles de ventes, baux et aveus concernant des maisons à Provins. On y apprend toujours non seulement le propriétaire, mais de qui il la tient, et qui sont les voisins, puisqu’autrefois une vente foncière était située par rapport aux voisins ce qui s’appelait le bornage. Au passage, je reste en admiration devant les connaissances autrefois des voisins bien connus du bornage. Dans ma tour (en 2025), dans l’ascenceur, je peux dire Bonjour et dire qui je suis, personne ne me répond… Nous avons perdu dans les immeubles la notion de voisinage.
En 1596 à Provins, je rencontre de nombreuses maisons dont le corps de logis est nommé hôtel, mais sans aucun rapport avec le sens actuel d’hôtellerie uniquement dans un sens de corps de logis.

Claude Farouel seul héritier de son père 

Je vous ai expliqué que les ventes à rente annuelle perpétuelle entraînaient un passage devant notaire à chaque décès pour redéfinir le propriétaire suivant, en quelque sorte une forme d’aveu. Or, ces actes, assez nombreux, donnent toujours d’où vient le bien donc beaucoup de filiations… Ainsi, celle de Claude Farouel, boulanger et patissier. Non seulement on a les parents, mais aussi on sait qu’il est seul héritier, et ce point est toujours un élément important dans les recherches généalogiques. Les boulangers patissiers étaient plusieurs à Provins en 1596, on devait aimer les plaisirs de patisserie, peu ancienne pourtant. Il faut que je vous les liste car cela m’impressionne d’en voir autant.

AD77-1057E422 Jacques Delanoe notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation – vous pouvez zoomer ou enregistrer la vue pour la lire plus grande

1596.12.02 vue 342 – Furent présents en leurs personnes Marin Bouchault marchant demeurant à Provins ayant de présent espouzé Symonne Bureau auparavant veuve de feu Constantin Farouel et Claude Farouel Me boullenger et paticier demeurant audit Provins héritier seul et pour le tout dudit Constantin Farouel son  père, lesquels recongnurent estre détempteurs de la maison et hostel du cheval rouge consistant en plusieurs corps d’hostel le tout couvert de thuille assis audit Provins rue Hue le Grand ou se tient à présent ledit Claude Farouel lesdits lieux comme ils se comportent tenant d’une part à Jehan Ledoyen d’autre le coing de la rue du Mignage d’un bout sur la rue de la Charbonnière et d’autre sur le pavé du roy, lequel est tenu chargé et redevable chacun an le jour et feste St Jehan Baptiste de la somme de ung escu 10 sols de rente annuelle et perpétuelle envers messieurs les religieux prieur et couvent monsieur st Ayoul de Provins, laquelle somme lesdits recognaissants ont promis doresnavant bailler et payer l’un pour l’autre et l’un seul et pour le tout sans division ne discussion, renonçant auxdits droits, auxdits relligieux prieur et couvent acceptant par relligieuse personne frère Pierre Branchu aulmosnier prestre et pittancier dudit couvent chacun an ledit jour st Jehan Baptiste dont le premier payement commancera audit jour prochainement venant et à continuer à tousjours