Paquier, Paquière, prénoms donnés le jour de Pâques

Pâques était le 25 mars en 1554, et voici les prénoms Pasquier donné ce jour-là au Louroux-Béconnais :

« Le vingt et cinquiesme jour dudit moys jour et feste de Pasques l’an mil cinq cens cinquante et quatre fut baptizé Pasquyère fils de deffunt Pierre Salle et (blanc) Bodinyer sa femme quand il vivoyt parrains René Heulin et Guillaume Mangeard drappier marraine Thyephayne Legendre femme de Mathurin Joulayn par Dubreil » v°137-164

« Audit jour fut baptizée Pasquyère fille de Jehan Salmon et Jacquyne Brundeau sa femme parrain Gilles Pucelle marraines Jacquyne Hallet et Maturine Perrone femme de Gilles Rousseau par Dubreil » v°137-164

Et demain, nous avons notre rendez-vous mensuel des retranscriptions totales des registres du Louroux-Béconnais ! A demain !

Joyeuses Pâques

Nous avions vu l’interdiction autrefois pendant le carême, les voici qui réapparaissent :

L’origine des oeufs de Pâques : Les versions sont nombreuses et diverses. Les uns y voient un souvenir de l’oeuf rouge que pondit une poule appartenant à l’empereur Alexandre-Sévère le jour de sa naissance. D’autres font remonter l’usage de l’oeuf de Pâques au martyre qu’on infligeait aux chrétiens l’ova ignita.
La version la plus probable c’est que les adeptes virent dans l’oeuf, à cause du phénomène de l’éclosion, un symbole de la résurrection du Christ. De là cette coutume de porter au temple et de faire bénir par les prêtres des oeufs que l’on distribuait à la samille et à ses amis.
A partir du troisième siècle, cette coutume prit la vogue qu’elle a gardée depuis.
L’usage des oeufs de Pâques existe en Russie. Depuis l’empereur jusqu’au plus humble moujik, chacun s’y conforme religieusement.

Cette carte postale date de 1902 ! et j’ai retanscrit le texte de la carte postale tel que.


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Cette carte est la seule que j’ai représentant l’agneau pascal avec l’oeuf, et les poussins en prime…

Et puisque nous sommes dans les oeufs, rappelons la très jolie coutume du pays de Châteaubriant :

La veille du 1er mai, il était d’usage de faire dans les villages la quête des oeufs au bénéfice des enfants de choeur. Ceux-ci chantaient une chanson de circonstance à la porte des maisons (Chapron J. Dictionnaire des coutumes, croyances du pays de Châteaubriant, Châteaubriant, 1924)

    Voir ma page sur les coutumes d’autrefois en Haut-Anjou