Les 4 héritiers de Pierre Cupif et Claude de Montortier, 1589

Les Cupif qui suivent sont issus de la branche de la Robinaie (La Cornuaille, 49), et l’acte ci-dessous donne 4 enfants à Pierre Cupif et Claude de Montortier, là où Bernard Mayaud en avait trouvé déjà trois.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 27 septembre 1589 avant midy en la court du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Françoys Revers notaire d’icelle personnellement establye
honneste femme Marye Cupif demeurant à Beaufort héritière pour une quarte partie de deffunct Pierre Cupif et Claude de Montortier

une quarte partie signifie bien qu’il y a 4 enfants héritiers

soubzmetant etc confesse etc avoir ce jourd’huy quicté ceddé et transporté et par ces présentes quite cèdde et transporte à honneste homme Jehan Allain marchand demeurant Angers mary de honneste femme Catherine Cupif la somme de 250 escuz sol à prendre sur la somme de 1 000 escuz sol en laquelle noble homme René de Bodio Sr de la Couldre et de la Lande de Chaille demeurant audit lieu de la Lande de Chaille paroisse dudit lieu est tenu et obligé par obligation et accord passé par ledit de Bodio et ledit Allain tant en son nom que stipulant et soy faisant fort de ses autres cohéritiers héritiers desdits deffunctz Cupif et de Montortier chacun pour une quarte partie comme appert par ledit accord et pour les causes y contenues passé soubz ladite court par ledit Me Mathurin Le Pelletier notaire d’icelle le 12 novembre 1588 pour de ladite somme de 260 escuz 21 sols 8 deniers s’en faire payer par ledit Allain dudit de Bodio tout ainsi que eust fait et peu faire ladite Marye Cupif et à ceste fin elle subroge ledit Allain en son lieu droictz noms raisons et actions a promis et promet garantir audit Allain mary susdit et à ses hoirs et ayant cause ladite somme de 260 escuz et est faite la présente cession et transport pour pareille somme de 267 escuz sol 21 sols 8 deniers …
fait et passé Angers maison dudit Allain ès présences de Jehan Huberd et Estienne Corbineau clercs demeurant audit Angers
ladite Marie Cupif a dict ne savoir signer

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8 réponses sur “Les 4 héritiers de Pierre Cupif et Claude de Montortier, 1589

  1. Merci pour ces précisions, Les Cupif dont vous parliez dans vos articles précédents sont la génération antérieure
    P Cupif et C de Montortier se sont mariés avant 1552, Jean °1555, Marie °1556et Catherine°1557 ont leurs actes de Baptême à St Maurice je n’ai pas trouvé de 4ieme enfant pour le moment. Une Marie Cupif ep de Guillaume de St Mallo est marraine à Beaufort le 7/10/1604 mais elle sait signer. D’après ce que je comprends serait-ce une dette de 1000 écus sur la succession des parents ?C’est beaucoup non ?
    Note d’Odile :
    j’ai compris qu’une obligation de 1 000 écus, soit 3 000 livres était due aux parents Cupif Montortier, et que chacun de leurs 4 héritiers ont un quart de cette somme, mais que Marie Cupif n’est pas en mesure de se déplacer pour faire valoir ses droits auprès du débiteur, raison pour laquelle elle cèdde ses droits à quelqu’un qui saura s’en faire payer.
    Normalement une fortune de 10 000 à 30 000 livres est celle d’un avocat ou notaire ou gros marchand, et la somme de 3 000 livres n’est qu’une partie d’une telle fortune.
    D’ailleurs, à titre d’estimation comparative, lorsque vous regardez les dots dans les contrats de mariage, si elles s’élèvent à plus de 1 000 livres c’est que les parents possèdent 5 à 10 fois plus etc…

  2. Quelque chose devait fâcher Marie ce jour là,elle sait fort bien signer :vu actes de baptème à Beaufort ,elle y est marraine à plusieurs reprises 1588,1589,1590…
    Note d’Odile :
    Merci de cette précision, car pour ma part je soupçonne parfois notaires comme prêtres d’avoir été un peu prompt à écrire NE SAVENT PAS SIGNER, sans demander son avis à la personne concerné. De vous à moi, Elisabeth, les machos perdurent…. ils ont traversé les siècles….
    Moralité : la mention NE SAVENT PAS SIGNER n’est pas toujours à prendre à la lettre

  3. « Moralité : la mention NE SAVENT PAS SIGNER n’est pas toujours à prendre à la lettre »

    Ni pour les femmes, ni pour les hommes d’ailleurs !

    Note d’Odile !
    Vous avez raison. Je me souviens maintenant avoir mis sur ce blog un acte concernant un Veillon de la Rivière qui était dit ne savoir signer alors qu’il savait signer !

  4. Bonjour,

    Je pensais avoir des compléments mais en fait rien de plus neuf sur cette fratrie. Juste une remarque peut-être sur la proximité des deux baptêmes entre Jean (12/1555) et Marie (01/1556) qui indiquerait soit qu’ils sont jumeaux et que Marie, en danger de mort, a bénéficié d’un ondoiement, soit que les parents ont pris le temps de baptiser leurs enfants bien après leur naissance : un signe supplémentaire de protestantisme dans la famille ?

    Bien cordialement,

    1. Pas du tout, je crois que vous avez oublié le calendrier Julien, dans lequel le mois de janvier 1556 est en fait janvier 1557.
      J’ai sur ma machine un logiciel gratuit qui convertit tous les calendriers, il s’agit de CALENDES et j’en suis très contente.
      Odile

  5. Nous sommes effectivement sous le calendrier Julien et avant l’édit royal de Roussillon (1564) qui instaure le début d’année le 1er janvier. Je suppose qu’il faut donc considérer le premier jour de Pâques comme marquant le changement d’année à cette époque et que par conséquent l’année est approximativement d’avril à avril.
    – Jean CUPIF est baptisé le 05/12/1555 (1556 débutera au mois d’avril suivant)
    – Marie CUPIF est baptisée le 18/01/1556 (soit en effet 13 mois après son frère et 1557 débutera au mois d’avril qui suit)
    – Catherine CUPIF est baptisée le 22/03/1557 (c’est à dire en fin d’année 1557 et aussi 13 mois après sa sœur).

    Gymnastique pas simple mais en effet, le logiciel CALENDE qui nous donne les dates de Pâques nous y aide.

    1. Bonjour
      Mon site et mon blog contiennent beaucoup de dates du calendrier Julien tant en actes notariés, qu’actes d’état civil dont j’ai fait les tables exhaustives. Je marque toujours :
      Le 3 janvier 1550 (avant Pâques, donc 3 janvier 1551)
      afin que l’on sache que la première date est la date écrite sur l’acte lu et la seconde la conversion dans notre calendrier actuel le grégorien
      Odile

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