Contrat de mariage d’Alexandre de Chazé et Perrine Duchesne, Saint-Herblon et Beaussé 1631

Ce contrat de mariage figure déjà sur ce blog au titre des Insinuations de la série B, car il comporte une claude de donation au survivant. Cet acte étant l’original, il paraissait intéressant de le comparer à sa copie dans le rôle des insinuations. Il s’avère que les noms propres, les clauses particulières du contrat sont les mêmes, mais quelques détails différent au niveau des formules juridiques rituelles en fin d’acte, et il semblerait que le greffier de la sénéchaussée d’Anjou, chargé de ces copies au greffe des Insinuations, avait ses propres formules, qu’il écrivait sans regarder l’original de trop près. Mais le résultat est identique, car comme vous avez ici, sur ce blog, l’habitude de le constater, toutes ces formules juridiques, répétées en fin d’acte, sont la plupart du temps abrégées, et y figure le plus souvent un mot suivi de « etc », car en droit, il suffisait d’évoquer seulement en plus ou moins abrégé ces diverses clauses juriridiques.

Ce contrat de mariage entre 2 nobles comporte une clause de séparations de biens, et précise que cette clause déroge à la coutume d’Anjou. Ce point répond donc de manière formelle aux interrogations de certains d’entre vous, sur la séparations de biens chez les nobles. Cette séparation est donc bien exceptionnelle, puisque la coutume d’Anjou prévoit la communauté de biens. Il reste cependant que c’est probablement dans ces familles nobles que la séparation de biens est le plus souvent pratiquée soit comme ici dès le contrat de mariage, par dérogation à la coutume, soit ultérieurement par voie de justice.
Et, comme je l’ai souligné dans l’acte d’insinuation, ce contrat de mariage avec donation, prévoit la nullité de la donation, qui se transforme en usufruit, en cas de remariage et présence d’enfants issus du conjoint décédé. Donc, sans en avoir l’ai, car ce contrat est très bref, il est très précis sur les points délicats.

Enfin, j’ai une question à mes lecteurs, concernant l’orthographe à indexer dans mes mots-clefs : doit-on indexer Du Rallay ou de Rallay, et Du Chesne ou Duchesne. Merci de me répondre si vous avez une connaissance précise de ces familles, etce, afin que j’harmonise convenablement les mots-clefs de ma base de données.

Je descends personnellement de la famille de Chazé, qui a par ailleurs, dans les autres branches, encore beaucoup de zones d’ombre. Ma branche est désormais une certitude avec preuves, grâce à mes travaux. Ici, nous sommes dans la branche, dite « du Moulinet », qui est d’ailleurs surement rattachée à ma branche à un moment donné, mais pour l’instant ceci reste aussi zone d’ombre, et ce, malgré le manuscrit connu de Morin de la Baluère, car ce manuscrit montre des zones erronées, et manque donc totalement de certitification des données à l’aide de preuves. Je reste cependant persuadée que si Dieu me prête vie et prête aussi vie à Pierre Grelier, qui tente de son côté cette étude, nous trouverons un jour d’autres preuves.
Morin de la Baluère, afin d’être plus précise, a nommé la mariée de ce contrat de mariage « Françoise Mahé », et vous pouvez constater que j’ai vu à la fois l’original du contrat de mariage, et son insinuation à la sénéchaussée d’Anjou, et que ces deux sources donnent l’épouse commé étant Perrine Duchesne. D’ailleurs, Morin de la Baluère donne à la génération suivante, la terre de Crée, or, cette terre ne peut provenir que de la famille Duchesne qui en était pourvue.

Demain, ici, je vous mets le mariage des parents d’Alexandre, que j’ai aussi trouvé.

J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

Le lundi 8 aôut 1631 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers feurent présents et personnellement establys Alexandre de Chazé escuyer sieur du Buisson (Varades, 44) fils aisné de défunts François de Chazé vivant escuyer sieur du Souchereau (Jallais, 49) et de damoiselle Françoise Rousseau, demeurant en la paroisse St Herblon de la Roussière evesché de Nantes d’une part,
et damoiselle Perrine Duchesne fills puisnée de défunts Claude Duchesne vivant escuyer sieur de Crée et de damoiselle Rénée du Rallay, demeurant au lieu seigneurial de la Pannière paroisse de Beaussé d’autre part
lesquels de l’advis de leurs proches parents et en conséquence de la dispense à eulx accordée par notre saint Père le Pape attendu leur parenté et jugement intervenu sur icelle en l’officialité d’Angers,
se sont promis et promettent mariage l’un à l’autre et iceluy solemniser en face sainte église catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera requis par l’autre sous les clauses pactions et conventions matrimoniales qui s’ensuivent
à scavoir qu’aulcune communaulté de biens ne s’acquérera entre eulx par deniers d’an et jour ne autre temps qu’ils puissent estre ensemblement nonobstant la coustume de ce pays et duché d’Anjou, à laquelle en ce regard ils ont desrogé et renoncé
et pour la poursuite, demande et défense des droits et actions d’icelle damoiselle, meus ou à mouvoir, demeure autorisée sans qu’il luy besoign d’autre autorisation soit en jugement ou dudit sieur futur espoux après leur mariage
en faveur duquel mariage le premier mourant a donné et donne au survivant d’eulx savoir les meubles et debtes droits noms raisons et actions et choses censées et réputées pour meubles tant sur acquets que conquests à perpétuité et en pleine propriété pour luy ses hoirs et ayant cause et la tierce partie de ses propres patrimoine et matrimoine par usufruit qu’il aura lors et au temps de son décès
et d’icelles choses données s’est le premier mourant dès à présent comme dès lors et dès lors comme dès à présent desvestu et désaisy et en a vestu et saisi vest et saisit ledit survivant et s’en est constitué possesseur pour et en son nom sans qu’il soit besoign au dit survivant en demander et requérir aulx héritiers du prédécédé autre saisissement
accordé néanmoings en cas que lors du décès du premier mourant il y eut enfant ou enfants vivants de leur mariage demeurera seulement par usufruit et en cas que ledit survivant convole en secondes nopces demeurera nul et sans effet du jour du second mariage
aura la future espouse douaire suivant la coustume
ce qui a esté stipulé et accepté par les parties, tellement que à que dessus tenir et entretenir faire et accomplir de part et d’autre despens dommages et intérests en cas de défault obligent lesdites parties respectivement, foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me François Chauvée et René Delaporte praticiens demeurant audit Angers tesmoins
et pour faire publier et insignuer ces présentes partout ou besoign sera ont constitué et constitue le porteur de la grosse d’icelui leur procureur spécial

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

10 réponses sur “Contrat de mariage d’Alexandre de Chazé et Perrine Duchesne, Saint-Herblon et Beaussé 1631

  1. Il semblerait que cela soit- DUCHESNE et RALLAY (de )
    (Voir billets des 13 septembre 2010 et 6 avril 2010.)

      Note d’Odile :
      Merci. De mon côté j’avais entre-temps progressé car l’Armorial de l’Anjou, de Denais, donne plusieurs familles avec des orthographes diverses : Duchesne, Du Chesne, Du Chêne aliès Du Chesne, et je viens d’identifier grâce à lui la famille en question :

    Du Chêne aliàs Du Chesne de l’Oucheraye, – de Miré, – de Controles, – de Mareil, – de Siegé, – de la Chenaye, – de Congrier, – de Pruillé, – de Crays.
    De sable à trois chevrons d’argent
    Sources de Denais :
    Gohory, mss. 972, p. 31, – Armorial mss. de 1608, p. 16, – Roger, mss 995, p. 9, – L’Armorial de Dumesnil, p. 13 ; Audouys, mss 994, Pierre. 43, 58 ; Gencien, mss 996, p. 28, et le mss. 439, intervertissent les couleurs.

  2. E.3871.(Carton.)-20 pièces parchemin;17 pièces,papier.
    1423-1634.-ROUSSEAU.
    -Acquêt par Jean Rousseau de prés dans la paroisse de La Chapelle- Saint-Florent;-par Jean Rousseau,sieur de La Devansaye,de terres dans la paroisse de Marans;- par Piere Rousseau de maison et jardin à Epinard;-partage de la succession de Jean Rousseau,sieur du Perrin entre ses enfants;-testament de Vincent Rousseau,sieur de Perrin;- commission délivrée par M. de La Maduère au seigneur du Perrin,son cornette, »d’assambler et amasser tel nombre d’arquebuziers à cheval esquippez et armez qu’il luy sera possible »;-acquêt par Jacques Rousseau,notaire,d’une maison dans la paroisse d’Avoine;-transaction entre Anne Rousseau et François Rousseau,son frère,au sujet du testament contesté de Louise de Chazé,leur mère;- acquêt par François Rousseau,sieur du Perrin et de La Martinaye,de la métairie de La Blanchaye;-partage de la succession de Marie Chevrolier,veuve de Michel Garnier et en secondes noçes de Mathurin Rousseau;- « mémoire de certaines pièces,concernant François Rousseau et Françoise de Couesme »;-contrats de mariage de Guillaume Rousseau,sieur des Gaudrées,et de Jeanne Normant;- de François Rousseau,sieur du Perrin,et de Suzanne d’Andigné.

      Note d’Odile :
      Merci Madame. J’ai fait autrefois cette cote. Mes travaux la complètent.
  3. Merci pour toutes vos recherches si intéressantes. Je cousine avec vous par les de Chazé. j’ai pour ancêtre Mauricette de Chazé fille naturelle d’Alexandre de Chazé sr du Buisson. Elle est décédée à Anetz le 12 9 1704.
    Le Buisson était situé à Saint Herblon et, depuis 1952, à Roche-Blanche quand celle-ci est devenue commune. Le Buisson est situé en limite de Pouillé-les-Côteaux.
    Merci encore

      Note d’Odile :
      Merci pour cette information sur le Buisson. N’hésitez pas à intervenir plus souvent car je mets ce que je peux trouver, mais je suis souvent incomplète.
      Pour ma part, je descends de Perrine de Chazé, fille de Mandé, et mes travaux ne me permettent pas à ce jour d’établir un lien fiable entre les de Chazé du Bois-Bernier, dont je descends, et les autres branches de cette famille, même si il existe une probabilité pour qu’elles soient liées. Je considère en effet que cette famille n’a pas encore toutes les preuves nécessaires, et que le manuscrit de Morin de la Baluère est entaché d’erreurs, donc ne peut être pris en compte.
      Voyez mes travaux sur les de Chazé, ainsi que ma lignée,
      et voyez que mon étude établit une différence entre les filiations prouvées par des actes originaux, et le document peu fiable de Morin de la Baluère. Dans mon document, tout ce qui est non vérifié et douteux est en rouge, et ce qui est vérifié par preuves est en noir.
  4. Madame,
    Je m’aperçois que mon ancêtre Chazé Mauricette, n’a « pas de mère » car elle serait une fille naturelle, bien que sauf erreur, nous n’en avons aucune preuve.
    Je me permets de vous demander si vous connaissez-vous son lieu de naissance ?
    Chazé Mauricette veuve de Jean Mocet mariée à Ménoret Pierre veuf de Françoise Allard,
    Fils de Jean Ménoret né en 1611 à Ancenis marié le 20 janvier 1646 à Ancenis à Julienne Cussonneau,
    Dont Pierre Ménoret et Marie Moreau mariés le 15 février 1706 à Anetz,
    Dont Michel Ménoret et Françoise Barbin mariés le 19 novembre 1737 à Anetz.

    Je trouve courageux, utile et passionnant le travail que vous faites. En nous permettant de connaître la Vie de nos ancêtres, vous nous ouvrez des portes propices à l’introspection, nous permettant des regards différents sur les sujets de notre destinée.
    Recevez reconnaissance et remerciements.

      Réponse d’Odile :
      Non, je n’ai que ce qui est sur mon site concernant la famille de Chazé
      ceci dit, ne vous affolez pas, car à cette époque, il était bon chic bon genre dans les familles nobles d’avoir une maîtresse (enfin au moins une), et en cela Henri IV et bien d’autres étaient dans l’air du temps.
      Bon courage
      Odile
      PS, le mieux est aussi de faire tout ce qui l’entoure en termes de pages des registres car parfois un personnage peu être parrain de gens inattendus, et…
      encore bon courage
  5. en réponse à L. Clinchard, concernant Mauricette Chazé qui n’aurait pas de mère, et serait probablement fille naturelle.
    Si je n’ai pas de réponse, j’ai par contre une voie de recherches.
    En effet, si elle est fille naturelle d’un de Chazé, il a fait comme tous les nobles ayant des enfants naturels à l’époque faisaient, il l’a dotée à sa naissance, et cette dotation est insinuée au registre des insinuations en série B aux Archives Départementales.
    Et ce, aussitôt après la naissance de l’enfant.
    Donc, si vous avez la date approximative de naissance, vous pouvez tenter le registre des insinuations en Loire-Atlantique si elle est issue de la branche de Chazé qui vit aux environs d’Ancenis, mais aussi en Maine-et-Loire si elle est issue de la branche angevine.
    Odile

    quelques instants après le commentaire ci-dessus j’ai ajouté :

    en seconde réponse à L. Clinchard, concernant Mauricette Chazé
    Je maintiens bien ce que je viens de vous expliquer concernant les dotations faites aux enfants naturels lors de leur naissance.
    Mais j’avais la tête ailleurs, sans doute occupée à surveiller mon jardin suspendu.
    Et j’ai oublié le principal, à savoir qu’un enfant naturel de noble ne portait jamais le nom de son père. Pour le porter, il fallait même passer par le roi.
    Il y a un exemple précis sur mon blog, avec le cas de Jean de Criquebeuf, assassiné en 1608 par mon ancêtre à Chérancé (53) où ils étaient voisins. Ce Jean de Criquebeuf, devenu adulte, venait alors seulement d »obtenir du roi le droit de relever le nom de son père naturel, dont le nom s’éteignait, et dont ce fils naturel était le seul enfant.
    Le fait de porter le nom, fait en effet devenir héritier légitime et on doit donc distinguer les enfants naturels, certes dotés dans le cas des familles aisées mais exclus de la succession, dans lequel autrefois les enfants nés hors mariage étaient exclus.

  6. Bjr, je viens de repérer un acte de baptème qui semble concerner des membres de cette famille Rousseau. Je vous indique juste ce que j’ai noté (voir AD44 Varades Bapt.1602-1653 (vue 83/313) : août 1621 Bapt. de Marguerite Rousseau, fille de noble René Rousseau et Dlle Marguerite de la Pouèze parrain: François Rousseau, époux de Dlle de la Couesme, marraine: noble Dlle Marguerite du Pas (Nantais ?), épouse de noble Anthoine Rousseau.

      Note d’Odile :
      Merci.
      Cette famille ROUSSEAU est aussi angevine que celle des de CHAZÉ, et mieux, ces 2 familles étaient voisines.
      Si la famille de CHAZÉ n’a fait l’objet d’aucuns travaux sérieux avant le peu que je suis parvenue à faire, par contre la famille ROUSSEAU a été étudiée et publiée par Bernard Mayaud. Je n’ai pas sous les yeux cette étude, mais tous les 16 volumes de Bernard Mayaud sont en usuels aux AD de Loire Atlantique, alors que le Maine et Loire n’a plus que quelques ruines de ces ouvrages.
      François Rousseau époux de Couesmes vivait à la Martinaie en Challain-la-Potherie, sur la Potherie, et Célestin Port précise que « cette ancienne maison noble appartenait depuis au moins le 16e siècle à la famille Rousseau, seigneur du Perrin. C’est la résidence ordinaire de François Rousseau, l’un des plus constants serviteurs du roi contre la Ligue, & elle fut, par brevet spécial du compte de la Rochepot, mise sous sa sauvegarde ».
      Je profite de cette intervention sur cet acte, pour rejoindre un peu l’actualité en ce sens qu’autrefois dans certaines familles, comme le pratiquait le roi Henri IV et bien d’autres avant et après lui, il était de bon ton d’avoir des maîtresses, et bien entendu des enfants naturels, mais j’insiste lourdement sur le fait que ces enfants naturels étaient dotés à leur naissance, mais ne portaient jamais le nom de leur père.
      Par contre, il existe des porteurs du nom Chazé, qui n’ont rien à voir avec la famille noble, et j’en ai rencontré un il y a quelques semaines sur ce blog, qui est domestique. Il s’agissait du testament de Louise de Chazé que j’ai publié ici le 25 mai de mémoire.
      Je pense que la plupart des noms de lieux sont dans ce cas, et portés par des familles qui n’ont rien à voir entre elles.
  7. Je viens m’excuser car hier j’annonçais ici à tort que B. Mayaud avant publié la famille Rousseau. Le fait est qu’il ne l’a pas publiée.
    Odile

  8. Bonjour,

    J’aurais dû citer mes sources au sujet de la filiation de Mauricette de Chazé.
    Je ne l’ai pas sortie de mon chapeau mais d’un registre de la paroisse d’Anetz.
    Dans l’acte de baptème de Françoys Mosset, fils de Jan et Mauricette Chasée (15/3/1662 à Anetz) il est spécifié que Mauricette est fille naturelle
    de feu Alexandre de Chasé (dcd à Saint Herblon). Il me semble que le parrain est François de Chazé, le demi frère de Mauricette. Malheureusement, on ne sait toujours pas qui est sa mère.
    Je suis toujours le résultat de vos recherches et vous remercie encore pour cet immense travail.
    O.Th

      Réponse d’Odile :
      Je ne vois rien en ligne à la date du 15 mars 1662 à Anetz.
      Où avez-vous lu cet acte ?
  9. Voici la retranscription de l’acte que vous citez ci-dessus, que vous auriez dû mentionner depuis longtemps sur ce blog, et de manière précise, c’est à dire en donnant la cote exacte et la retanscription.

    Voici donc ma retranscription :

    vue 143 à gauche
    « Le 15 mars 1662 fut baptizé Françoys fils de Jacq Mosset et de Mauricette des Chasée fille naturelle de deffunt escuier Alexande de Chasé en son vivant sieur du Buisson, femme et espouse dudit Mosset, parrain fut escuier Françoys de Chasé sieur de la Pannière et marraine Perrine Guillonays non mariée – signé François de Chazé »

    Par « retranscription exacte » j’entends qu’on n’ajoute pas : « (dcd à Saint Herblon). Il me semble que le parrain est François de Chazé, le demi frère de Mauricette. », mais on donne exactement le contenu de la source avec sa référence.

    Parce qu’avec de tels ajouts on ne sait plus ce dit ou ne dit pas la source.
    Cordialement
    Odile
    PS manifestement le droit breton différait quelque peu du droit coutumier angevin quant au nom des bâtards, car ici, le nom du père a été transmis.
    Je vous suggère d’aller voir le droit coutumier breton à la rubriqu « bâtard »
    enfin, et c’est une hypothèse, la mère a pu mourrir en couches et l’enfant être repris par le père

  10. Bonjour Madame,

    J’ai trouvé une indication qui pourrait peut-être concerner notre ancêtre Robin de Chazé dont on a les parents, le père et le fils, mais dont sauf erreur, « la femme est ignorée ». Voici donc la copie intégrale et la source. Cette information en l’état est probablement insuffisante mais…qui sait ? Quoiqu’il en soit, je vous remercie pour la rigueur de votre travail et le partage que vous voulez bien nous accorder.
    « (1335). — Vente, par Robin de Chazé, du consentement de Jeanne, sa femme, aux religieux de Champagne, d’une rente de 3 sols que lesdits religieux étaient tenus de leur faire (1337). —Inventaire sommaire série H t1 (1-1000) – AD Sarthe »

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