mais une partie seulement, car l’acte ne donne pas tous les héritiers, mais seulement ceux qui vendent leur part à Jacques Lemelle.
Il semble qu’ils ont bien fait de vendre, car ils ont peu chacun, même très peu, tant ils sont nombreux à ce degré de parenté.
Le 19 mars 1680 après midy par devant nous Michel Godillon notaire royal d’Angers résidant au Lion-d’Angers furent présents en leurs personnes establis et soubzmis chacuns de Jeanne Verger veuve de deffunt Charles Chauvin héritière en partie de deffuncte Renée Verger vivante sa sœur, demeurante à Chernotin paroisse du Lion d’Angers,
Michel Davy mestayer demeurant à Lemoine en ladite paroisse du Lion, Urbain Jambu archer de gabelle mary de Michelle Davy, à laquelle il promet et s’oblige luy faire agréer et approuver ces présentes et en fournir d’elle ratiffication vallable d’huy en 6 mois prochains venant à peine etc neanmoings etc demeurant paroisse de la Trinité de présent en ce lieu, Guye Dupond journalier, Janne Bouvet sa femme de luy deubment et suffisament authorisée par devant nous quant à ce, demeurants au bourg et paroisse de Neufville, Catherine Bouvet fille de deffunt Pierre Bouvet et de Jeanne Davy vivant ses père et mère enfants de deffunts Jean Davy et de Mathurine Verger vivants leurs père et mère et par représentation de ladite Verger leur mère héritiers en partie pour une moitié dans une testée de ladite défunte Renée Verger vivante leur tante sœur du père de ladite deffunte Mathurine Verger,
Marin Berthelemy et Anne les Girandière frères et sœur enfants de deffuncts Marin Girandière et Marie Verger, vivants leurs père et mère et par représentation de ladite Marie Verger leur mère héritiers en partie de ladite deffunte Renée Verger vivante aussi leur tante, lesdits Marin Jeanne les Girandière majeurs se faisant fors dudit Berthelemy Girandière leur frère à ce présents promettant s’obliger solidairement et en fournir dabondant ratiffier et agréer ces présentes lors qu’il aura atteint l’âge de majorité à peine etc néanmoings etc demeurant scavoir lesdits Marin et Anne en la paroisse de Molière filletterye de Chemazé, et ledit Berthelemy en la paroisse de Monguillon
René Verger mestayer fils et héritier en partie de deffunt Michel Verger et Jeanne Rochepault vivant ses père et mère et par représentation dudit Verger son père héritier pour une moitié en une testée de ladite deffuncte Renée Verger vivante sa tante, demeurant au lieu et mestairie de la Bessartière dite paroisse du Lion d’Angers,
François Fourmy mestayer et Jacquine Verger sa femme de luy deubment et suffisament authorisée par devant nous quant à ce, demeurants au lieu et mestairye du Perrin dite paroisse de Neufville, ladite Verger fille et héritière en partie de deffunts Michel Verger et Jeanne Rochepault vivant ses père et mère, et par représentation dudit Michel Verger héritiers en partie de ladite deffunte Renée Verger vivante aussi leur tante
lesquels ont vendu quitté ceddé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quittent cèddent délaissent et transportent dès maintenant et à tousjours mais perpétuellement (« tout ce qui peult compéter et appartenir compètent et appartient auxdits vendeurs en la succession de ladite deffunte Renée Verger » ces mots sont barrés) tant en meubles que immeubles et promettent garantir chacun pour leur regard
à h. homme Jacques Lemelle marchand demeurant à Haute Follye paroisse de Montreuil sur Maine aussi héritier pour un quart en une testée de ladite deffunte Renée Verger vivante aussy sa tante présent et acceptant lequel a achepté et achapte pour luy ses hoirs et ayant cause
scavoir est tout ce qui est escheu et advenu auxdits vendeurs cy dessus nommés en quoi ils sont fondés et généralement tout ce qu’ils pourroient prétendre et demander en la succession de ladite deffunte Renée Verger soit tant en meubles que immeubles rentes et revenus et en quelques lieux et plasses que lesdites choses soient situées et assises sans aucune réservation en faire par lesdits vendeurs, ont mis et subrogé mettent et subrogent ledit Lemelle acquéreur en leurs droits noms raisons actions privilaiges et hypothèques à la charge par ledit acquéreur de faire les partaiges des biens de ladite succession en cas que ce soit à luy a opter et choisir en son rang et ordre tout ainsi que eussent fait et peu faire lesdits vendeurs estant ces présentes leur subrogé comme dit est et poursuivre ceux qui ont jouy desdits immeubles et se faire payer des fermes escheues jusques à ce jour, et poursuivre aussi ceux qui ont lesdits meubles à la restitution d’iceux jusques à ce que l’on luy en ayt rendu raison en ce qu’il en peult appartenir auxdits vendeurs
pour par ledit aquéreur jouir et disposer desdits meubles et immeubles à l’advenir en pure et plaine propriété à perpétuité ainsy que bon luy semblera comme de ses autres propres,
tenir lesdits immeubles des fiefs et seigneurie où ils se trouveront mouvant et aux charges cens rentes et debvoirs seigneuriaux et féodaux entiens et accoustumés que lesdits vendeurs par nous adverty de l’ordonnance royale n’ont peu aucunement exprimern quitte du passé jusque à ce jour
et est faite la présente vendition cession délais et transport pour et moyennant le prix et somme de 47 livres tz
scavoir à ladite Jeanne Verger la somme de 12 livres,
auxdits Davy Jambu audit nom, Dupond et Bouvet sa femme la somme de 6 livres qui est à chacun 40 sols
auxdits Marin Berthelemy et Anne les Girardière la somme de 13 livres qui est à chacun la somme de 4 livres 6 sols 8 deniers
et à ladite Verger la somme de 6 livres
et audit Fourmy et Verger la somme de 6 livres
revenant ensemle à ladite somme de 47 livres que ledit acquéeur a présentement sollvée payée contant par devant nous en louis d’argent et autre monnoye ayant (cours) suivant l’édit qui icelle somme iceux vendeurs ont eue prinse et receue dont ils s’en sont tenus à comptant et bien payés et en ont quité et quitent ledit acquéreur
en vin de marché et denier à Dieu la somme de 100 sols payés contant par ledit acquéreur du consentement desdits vendeurs dont ils s’en contentent comme du principal
auquel contrat de vendition cession subrogation quittance et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent lesdits vendeurs chacuns en leur esgard et garantage comme dit est eux etc renonçant etc dont etc
fait et passé audit Lion d’Angers maison de nous notaire en présence de h. hommes Pierre Vienne marchand tanneut et Philippe Guillot sergent et Guy Levenaye maréchal demeurant au dit Lion d’Angers tesmoings
tous lesdits vendeurs ont déclaré ne scavoir signer enquis de ce
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Bonjour
l’hypothése que Jacques Verger se soit marié 2 fois se précise
de sa 1ère femme(on retrouverai tous les héritiers ci dessus nommés car les biens viendraient de son côté à elle)
-Renée Verger SP(sans doute épouse de Jean Berthelot le 13/05/1627 à SMB) mariage semi filiatif mais certainement faux
-Mathurine Verger épouse de Jean Davy le 04/02/1625 au Lion
-Michel Verger époux de Jeanne Rochepault le 20/09/1632 au Lion
-Jacquine Verger épouse Pierre Lemesle
-Marie Verger épouse de Marin Girandier(Girandier car je descends de certains Girandier dans cette même Zone Géographique et les prénoms Marin et Barthélémy sont utilisés dans celles ci, Chemazé Ménil Bazouges)
-Jeanne Verger épouse de Charles Chauvin
Mariage avec Mathurine Thibault
dont plusieurs prénom en doublons avec le 1er mariage
-Mathurine Verger épouse de Jacques Marion
-Jeanne Verger
-Sébastien Verger
-Renée Verger épouse de Jean Plassais(mariage filiatif)
-Michelle Verger
-Jacques Verger
Pour Guy Dupont il doit s’agir de Anne ou de Jeanne Bouvet dcd le 21/10/1701 à Grez Neuville fille de Pierre Bouvet et de Jeanne Davy marié le 21/09/1677 à Grez Neuville
Cordialement
Stéphane Delanoue
Note d’Odile :
Merci pour ces précisions. Je regarde cela demain matin, car je ne suis pas du soir.
Pour compléter la liste des enfants de Jacques Verger, je signale aussi Perrine fille dudit Jacques Verger et de Mathurine Thibault, épouse d’Etienne VERDON (x 24/05/1631 Angers, la Trinité). Leur mariage est filiatif.
Cordialement.
Marie-Laure Chauvin
Note d’Odile :
Merci. Heureuse d’avoir de vos nouvelles.
Je fonce voir cet acte.
Mais je vais finir par supposer qu’il y a eu 2 Jacques Verger.
Bonjour
Merci à Mme Chauvin pour l’info
nous sommes donc à 13 enfants, pour ma part il n’y a qu’un seul Jacques Verger, mais je reste persuadé qu’il a eut 2 femmes, dont Mathurine Thibault née au Lion le 05/03/1588 fille de Mathurin Thibault et de Guillemine Rochepault, selon mes hypothèses elle s’est donc mariée vers 1608, elle avait 20ans. la 1ère née de leurs enfants doit être Perrine vers 1609(soit dans les manquants du Lion 1607 à 1609 ou peut être à Vern seul commune périphérique qui n’a pas de registre pour cette perriode)
Il s’établissent à la tremblay vers 1615
aucune info sur la 1ère femme de Jacques Verger, peut être qu’en retouvant les 1ère naissances des couples Girandier et Chauvin
Pour les Girandier je pense à Chemazé(un Barthélémy y est né en 1612, peut être que l’héritier mentionné dans cet acte est son neveu)
Pour info pour Marie Laure Chauvin
J’ai trouvé un acte concernant la famille Bouvet de Champteussé sur Baconne qui les rattache au Bouvet de Montreuil sur Maine, Comme moi, il me semble que ceux ci font parti de vos ancêtres
Cordialement
Stephane
J’oubiais
Selon mes hypothèses, Mathurine Thibault avait donc 40 ans à la naissance de Jacques Verger en 1628, cela m’étonne qu’elle puisse être aussi la mère des enfants mentionnés dans cet acte, il aurait dut épousé Jacques vers 1600 et avoir des enfants durant 28ans?????
Bonsoir,
Je pense également qu’il n’y a qu’un seul Jacques Verger, mais deux épouses. En revanche, j’ai un doute sur la mère de Jacquine car au mariage de celle-ci avec Pierre Lemesle, il est dit que sa mère est présente. Plusieurs hypothèses :
– Jacquine est la fille de Mathurine Thibault (qui est encore vivante à cette époque).
– ce n’est pas sa mère, mais sa belle-mère qui est présente au mariage.
– Jacquine est la fille d’un autre Jacques Verger et d’une femme dont on ne connait pas le nom. Celà me parrait très improbable vu que l’on sait que ses enfants ont pour parrain Jean Plassais et Jacques Marion.
Il y a aussi dans l’acte que vous avez retranscrit une phrase qui m’interpelle : « …ladite défunte Renée Verger vivante leur tante sœur du père de ladite deffunte Mathurine Verger. »
Est-ce « soeur du père » de Mathurine Verger, auquel cas Renée Verger serait une grand-tante ou « soeur de père » de Mathurine Verger qui signifirait alors que Mathurine et Renée ont bien le même père mais pas la même mère. Mathurine serait-elle alors issue du premier lit et Renée du second ou l’inverse ? Sachant que manifestement Jacques Verger a deux filles appelées Mathurine, l’aînée mariée avec Jean Davy et la cadette avec Jacques Marion, je serais assez tentée de penser que la première est issue du premier lit et la seconde serait la fille de Mathurine Thibault.
Merci à Stéphane pour l’info sur les Bouvet de Chanteussé.
Cordialement.
Marie-Laure Chauvin
Note d’Odile :
Je viens de tout relire l’acte, qui est fort mal écrit, et raturé, donc assez difficile à mettre au clair.
J’ai modifié 2 passages :
dans ce passage la fin était particulièrement mal écrite « leurs père et mère »
et un second passage, concernant cette fois Jacques Lemesle pour lequel « tiers » était un mot barré au début de ligne, et on devine en fin de ligne précédente un interligne « cart », ce qui donne :
Ce qui donnerait Jacques Lemelle issu d’un autre lit que Mathurine puisque les deux moitiés d’une testée sont aux précédents, et que lui a un quart d’une testé, donc un quart d’une autre testée, donc il serait d’un autre lit, et c’est bien ce que je pensais au début de toute cette lecture, cet acte ne donne pas tous les héritiers, et ici, Jacques Lemesle n’acquiert que quelques parts, de ceux qui ont bien voulu ce jour là vendre leur part, et on remarque d’ailleurs que ce sont ceux qui demeurent un peu plus loin, et ont dont tout intérêt à se séparer du peu de bien loin de chez eux pour l’exploiter directement.
Enfin, je ne trouve le terme « testée » dans aucun dictionnaire, si ce n’est que Lachiver dans son Dictionnaire du Monde Rural, confirme bien ce que je supposait, à savoir qu’il s’agit d’un lot dans les partages, mais il donne « têtée » ce qui est équivalent à « testée » en Saintonge seulement. Donc, en Anjou on a aussi utilisée ce terme, qui n’était sans doute pas propre à la Saintonge.
Dans l’analyse des actes notariés, je crois beaucoup aux vertus des chiffres des parts des partages, pour tenter de compter le nombre d’héritiers et leur part respective, or, ici on n’arrive pas du tout à savoir combien de testées d’une part, et un total de la testée dans laquelle Jacques Lemesle (ou mieux son épouse, mais c’était alors ainsi !) est héritier d’un quart en une testée.
Avez-vous vu mon analyse d’hier, dans mon document LEMESLE en ligne, car j’ai une méthode après un acte, je dresse toujours un tableau qui est encadré en rouge, et ne donne que les éléments contenus dans l’acte. Ce tableau est en page 4 de mon document.
J’ai compris dans l’acte que « tante » et « soeur du père » étaient la même chose, et que Renée Verger, la décédée était soeur de Jeanne, et soeur du père de Mathurine, etc…
Odile
J’ai omis dans ma réponse tout à l’heure d’ajouter que si on s’en tient au parts de testées de l’acte d’acquêt en 1680 de quelques parts d’héritages par Jacques Lemesle (acte ci-dessus) on peut dire
que Jacques Lemesle (non nommé dans l’acte par son prénom car décédé et ce sont ses enfants qui héritent par représentation de sa personne) a eu 2 soeurs René et Jeanne, et qu’il a eu des enfants de 2 lits dont 4 de second, puisque Jacques Lemesle est dit « héritier pour un quart en une testée » ce qui signifierait qu’en 1590 seuls 4 enfants du second lit ont postérité et que Jacquine Lemesle serait fille de Mathurine Thibault.
Mais avant d’aller plus loin, je rappelle ma promesse de vous retranscrire tout ce que j’ai concernant la curatelle Marion, qui est brièvement notée dans mon étude LEMESLE mais que je dois retransrire mot par mot avant d’aller plus avant. En effet, cet acte complètera à merveille ce que nous supposons ou avons ci dessus sur Jacquine Lemesle, mais patientez quelques jours. D’avance merci, car c’est un gros morceau, et les écritures, quoique plus récente que mon pain quotidien sur ce blog (aujourd’hui je vous mettais 1560) est tordue et pas facile
Odile
Bonsoir
En triant mes actes en Stockage en attente de traitement, je suis tombé sur l’acte de Mariage de Mathurin Berthelot et de Jeanne (? Renée) Verger le 10/04/1627 devant Bertrand Lecourt Notaire à Angers
Jacques Verger Métayer père et Tuteur naturel de Renée? Verger fille de lui et de (feu Math) terme rayé Mathurine Thibault(Thibault mal écrit)
je vous l’envoie
Cordialement
Stéphane
Note d’Odile :
Merci, je vais regader cela avec grand intérêt, et vous tient au courant
Odile
Bonjour
Marie Verger ne peut être la fille que de Jacques Verger et de Mathurine Thibault, comme je le pensais le couple est issue de Chemazé(et sans doute Molières : pas de registres pour cette époque), la dernière naissance a eut lieu en 1664 à Chemazé. Il y a peu de chance que Marie Verger soit née avant 1620(44ans à la naissance de son dernier enfant). Hors on peut remarquer un trou entre la naissance de Renée Verger en 1620 au Lion d’Angers et de Michelle Verger en 1625 à Andigné. Fort possible que Marie Verger soit née vers 1622
Concernant Sébastien Verger il semble qu’il était vicaire à Molières 53 en 1656
Bonne soirée
Stéphane
Note d’Odile :
Bonjour Stéphane
Merci beaucoup de ces intéressantes nouvelles concernant nos ancêtres communs.
je suis devant les championnats d’atlèthisme à Moscou, et je regarde cela demain matin.
Bonne soirée
Odile