Jeanne Crespin épouse Lepage est la soeur de mon Pierre Crespin, enfants de Barbe Bodin

Ce qui suit est la preuve de filiation de Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage, suite à mes immenses recherches dans les chartriers et les notaires. Jeanne CRESPIN est pour moi une collatérale, mais elle a de nombreux descendants, comme son frère Pierre dont je descends et qui a de très nombreux descendants.


Bourg-L’evêque (49) « Le 27 décembre 1684 a esté enterré dans l’églize de Bourg Levesque le corps de deffuncte Jeanne Crespin par nous curé soubzsigné » Les très nombreux généanautes qui parlent de Jeanne Crespin ont eu la flegme de chercher son décès, et même si aucune filiation ne figure sur cet acte de décès, je peux affirmer que c’est elle car :

  • Elle est l’unique porteuse de ce nom à Bourg l’Evêque
  • On sait par ailleurs que Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage est décédée entre 1669 et 1700
  • Le curé de Bourg-l’Evêque inhumait tout le monde au cimetière sauf les rares notables aisés, et c’est le cas de Jeanne Crespin. Son acte de décès est donc parlant malgré l’absence de filiation puisque l’inhumation dans l’église est le signe de sa notabilité.

Je vous ai mis sur mon blog ces temps-ci des actes du chartrier de Saint Julien l’Ardent en Chatelais série H64 concernant les aveux de mon ancêtre Pierre Crespin, que j’avais autrefois très longuement étudié et publié.  Lors de ces recherches que j’avais faites sur ma famille CRESPIN, j’avais relevé la présence d’une soeur de mon Pierre Crespin, prénommée Jeanne, et j’avais trouvé sur les registres paroissiaux 2 mariages la concernant, sans toutefois tout comprendre car dans le premier elle épouse René Garnier et dans le second elle épouse Louis Lepage se disant veuve de René Maslin. Ces 2 actes, que je vous remets ci-dessous concernent absolument la soeur de mon Pierre Crespin.

« Châtelais le 3 juillet 1659 René fils de honneste homme René Garnier et honneste femme Marie Lemesle de la paroisse du Bourg l’Evesque d’une part, et Jeanne fille de deffunt honneste Sébastien Crespin et honneste femme Barbe Bodin de cette paroisse d’autre part … en présence du sieur Garnier père dudit marié, et Bodin mère de la mariée et vénérable et discret messire François Bodin prêtre prieur curé de Borc en Poitou [Borcq sous Airvault (Deux-Sèvres], et honneste homme Charles Poustier sieur de la Martinière et Pierre Crespin » J’ai beaucoup étudié ces BODIN qui sont miens et ce Pierre Crespin est mon ancêtre, frère de Jeanne. Mais il était impossible ensuite de lier cette Jeanne Crespin, soeur de mon Pierre Crespin, au mariage suivant car elle y est dite veuve de René Maslin et non de René Garnier.

« Bourg-L’Evêque le 6 août 1675 Louis Lepaige fils de deffunt Nicolas Lepaige et de Louise Simon ses père et mère paroissien de Pommerieux, et Jeanne Crespin veuve de deffunt René Maslin de cette paroisse, en présence de François Garnier et René Robinault  »

C’est le chartrier de Saint-Julien-l’Ardent qui donne la preuve formelle que cette Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage est bien la fille de Barbe Bodin, et soeur de mon Pierre Crespin, car dans un chartrier on déclare non seulement ses biens immobiliers mais d’où ils proviennent, c’est à dire achat ou succession, et dans le cas de succession, le nom des parents est même parfois clairement écrit, comme c’est ici le cas, et Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage est bien la fille de Barbe Bodin dont elle a hérité :

AD53-H64 chartrier de Saint-Julien-l’Ardent en Châtelais [eh oui ! il est classé en Mayenne alors que Châtelais est en Maine-et-Loire] « Avril 1682 aveu LEPAGE Louis (f°11) mary de Jeanne Crespin détempteur d’un lieu au village de la Gaullerie en la paroisse de Chatelais, a comparu le deffendeur en sa personne, lequel audit nom s’est advoué subject en nuepce de la seigneurie de céans pour et à cause de son lieu de la Gaullerie en cette paroisse, à ladite Crespin eschu de la succession de deffuncte Barbe Bodin sa mère, lequel il offre bailer par déclaration avec confrontation suisant l’ordonnance et confessé qu’il est deub chascun an au terme d’Angevine à la recepte de cette seigneurie 12 deniers de cens ou debvoir coutumier et féodal, qu’il offre servir et continuer à l’advenir, dont l’avons jugé et de ce qu’il a déclaré que ladite Crespin sa femme a vendu partie dudit lieu à Pierre Crespin son frère, depuis les partages faits entre eux, à ce moyen nous l’avons condamné fournir par déclaration des choses qu’il tient en la seigneurie de céans dans le 29 mai prochain jour de la remise de la prochaine assise qui se tiendront adit lieu, ou il emporte justification à peine de deffault y employer lesdits 12 deniers de cens ou debvoir, les servir et continuer en payer 29 années d’arrérages … »  signe

 

 

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