En 1949 j’ai connu les moqueries mais pas le harcèlement car aucun téléphone portable et autres outils modernes, Dieu merci

Ma maman avait déjà 5 enfants en 1944 et avait coutume de nous habiller tous pareils. En outre, elle avait 2 tricoteuses à plein temps, l’une grand tante l’autre tante, toutes deux sans enfants et ravie de tricoter.
Ma grand tante avait cependant gardé la mode qu’elle avait connue et ma maman n’avait pas très bien suivi l’évolution de la mode, aussi nous étions toujours affublés de culottes bouffantes, en tissu, et même en tricot, tandis que la mode avait subi une immense révolution avec l’appartion du short.
Nous avons beaucoup de photos de nous tous, alignés en culottes bouffantes, car au fil des années, nous recevions toujours de nouvelles collections de culottes bouffantes.
Elles n’avaient pas de simples bretelles mais un magnifique coeur sur la poitrine animait les bretelles.
Entrée au Lycée en 1949, on exigeait une tenue de sport pour les heures de gymnastique.
Maman, qui ne connaissait que les culottes bouffantes faites maison, et encore moins les heures de gymnastique, me laissa en culotte bouffante.
Le short lui venait d’envahir la mode !
Heureusement que les téléphones portables n’existaient pas encore, !
Je n’ai vécu que des moqueries en forme de sourires, parfois prononcés et nombreux, et même des remarques vocales appuyées… mais rien de plus et le sport terminé personne ne m’importunait.
Quand je pense à nous jours, et à l’envahissement des téléphones portables sur le harcèlement, je comprends que j’ai eu la chance de vivre à une autre époque.

2 réponses sur “En 1949 j’ai connu les moqueries mais pas le harcèlement car aucun téléphone portable et autres outils modernes, Dieu merci

  1. Ah oui moi aussi, du même âge que vous, on a eu la chance de ne pas connaître les portables et autres outils même si nous nous y sommes bien adaptées pour suivre les temps modernes qui vont vite… J’ai aussi vécu des harcèlements psychologiques du fait de filles de personnes très à l’aise, à Angers, dans un pensionnat dirigé par des religieuses. Que de fois ma mère s’est débattue pour faire cesser ces moqueries près de la supérieure. Mon père très malade (suite blessure grande guerre et son rappel en tant qu’officier de réserve pendant la seconde), ma mère avait dû faire ménages et lessives et on pouvait tout juste manger et suivre le régime imposé à mon père. Donc j’étais habillée avec ce qu’on voulait bien lui donner chez les divers employeurs. Mais cela nous a forgé un caractère pour parvenir à nos études professionnelles.

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