Pas de harcelement vestimentaire au Lycée Ghuist’hau années 1950 grâce à la blouse

La blouse était obligatoire, de couleur bleu pale. Nul besoin d’aller jusqu’à l’uniforme pour nous rendre toutes pareillement vêtues, car la blouse le faisait très bien. Vous l’avez en ligne sur mon blog en 1953. J’avais écrit cette page sur le Lycée Guist’hau sous le titre « très démocratisé », et je confirme ici, la blouse était très démocratique elle aussi et le lycée très démocrate.

J’ai 3 petites photos aussi et je vous les mets ici à titre de preuve de la blouse démocratique, aussi démocratique que l’uniforme.

Je suis à gauche, puis Monique Deligné, et …

Je suis à gauche, Claude Godfrin, Danièle Giraud, et …

Je suis à droite

En 1949 j’ai connu les moqueries mais pas le harcèlement car aucun téléphone portable et autres outils modernes, Dieu merci

Ma maman avait déjà 5 enfants en 1944 et avait coutume de nous habiller tous pareils. En outre, elle avait 2 tricoteuses à plein temps, l’une grand tante l’autre tante, toutes deux sans enfants et ravie de tricoter.
Ma grand tante avait cependant gardé la mode qu’elle avait connue et ma maman n’avait pas très bien suivi l’évolution de la mode, aussi nous étions toujours affublés de culottes bouffantes, en tissu, et même en tricot, tandis que la mode avait subi une immense révolution avec l’appartion du short.
Nous avons beaucoup de photos de nous tous, alignés en culottes bouffantes, car au fil des années, nous recevions toujours de nouvelles collections de culottes bouffantes.
Elles n’avaient pas de simples bretelles mais un magnifique coeur sur la poitrine animait les bretelles.
Entrée au Lycée en 1949, on exigeait une tenue de sport pour les heures de gymnastique.
Maman, qui ne connaissait que les culottes bouffantes faites maison, et encore moins les heures de gymnastique, me laissa en culotte bouffante.
Le short lui venait d’envahir la mode !
Heureusement que les téléphones portables n’existaient pas encore, !
Je n’ai vécu que des moqueries en forme de sourires, parfois prononcés et nombreux, et même des remarques vocales appuyées… mais rien de plus et le sport terminé personne ne m’importunait.
Quand je pense à nous jours, et à l’envahissement des téléphones portables sur le harcèlement, je comprends que j’ai eu la chance de vivre à une autre époque.