LA FRANCE EST BELLE : du 6 au 28 juillet le Tour de France nous la montre

Je ne pars jamais en vacances, j’ai mieux.
Je regarde le tour de France, un tricot à la main, et je n’ai pas de mots pour exprimer le plaisir de goûter à tous ces magnifiques paysages et patrimoine.

 

UN IMMENSE MERCI AU TOUR DE FRANCE

et merci pour l’extraordinaire message d’annonce qui passe depuis quelques jours à la télé, pour l’annoncer non pas avec des coureurs, mais avec le patrimoine (château, pont etc…) vu d’un drône. C’est GÉANT cette idée, qui montre qu’ils ont bien compris que nous étions très nombreux accros aux payages et au patrimoine de la France vue par eux.

MERCI, MERCI AU TOUR DE FRANCE

et ne le manquez pas assis dans votre fauteuil.

Les Guillot vendent une autre pièce de terre : Gené 1836

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 1er février 1836 devant Me Adam Roussier notaire au Lion d’Angers M. Jean Guillot, propriétaire, demeurant à la Chouannière commune de Gené, Melle Aimée Guillot, propriétaire, demeurant au même lieu, M. Dominique Guillot, propriétaire et meunier, et dame Perrine Marie Marion son épouse, demeurant au Grand Charrais commune de Chambellay, M. Esprit Victor Guillot propriétaire demeurant audit lieu de la Chouannière, lesquels ont, par ces présentes vendu avec la garantie solidaire de tous troubles hypothèques et évictions, à M. René-Marie de Bossoreille propriétaire demeurant à Ribou, commune de Gené, ce accepté en son nom par M. René Eugène de Bossoreille son fils, propriétaire demeurant à Angers ici présent et se portant fort pour lui, 2 pièces de terre dans un tenant divisée par un fossé, nommée les Barbières, contenant 4 ha 18 a 16 centiares, situées commune de Gené, et comprise au plan cadastral de Gené sous le n°477 section a. Elles joignent vers nord et levant un chemin d’exploitation vers midi un pré appellé le chêne Blanc, vers couchant terre et pré de Mme Voyer… Elles dépendaient de la communauté de biens qui a existé entre M. Jean Guillot et dame Aimée Guillot feue son épouse, qui en avaient fait l’acquisition de M. René Eugène de Bossoreille comparant par acte passé devant Me Brichet notaire le 20 ventose an XIII… Cette vente est faite pour et moyennant la somme de 5 200 F que M. Moreau a payée comptant aux vendeurs. Fait et passé au Lion d’Angers »

Le droit de pêche des Pillegaut dans la rivière d’Oudon, cité en 1700 dans le décret d’adjudication des biens de la famille de la Faucille

Je descends des PILLEGAUT que j’avais autrefois longuement étudiés, et j’ai découvert en tappant le long décret d’adjudication des biens de la Faucille, que les PILLEGAUT avaient un droit de pêche dans l’Oudon, d’ailleurs strictement borné, et non pas tout au long de la rivière.

Le très long décret d’adjudication de la terrifiante saisie des biens de la famille de la Faucille, daté du 11 septembre 1700 , que j’ai entièrement retranscrit sur mon blog, liste tous les droits, dont le droit de pêche des Pillegault. Le droit de pêche, tout comme le droit de chasse, sont des droits seigneuriaux. Il semble que ce droit était lié à Beauchesne qui dépendait de Louvrinière. Le droit se transmettait comme le fief par droit d’aînesse donc on peut conclure que cette branche des Pillegault est la branche aînée :

« Et encore à la charge par ledit adjudicataire de la terre et seigneurie de l’Isle Baraton et dépendances que damoiselle Marie Pillegaut fille majeure, maistre François Pillegault aussi majeur, Antoine Jean, Mathurin et Pierre Pillegaut, mineurs émancipez d’âge procédans sous l’autorité de Pierre Lecomte sieur de la Coutansaie, lesdits Pillegaut héritiers de deffunt maistre François Pillegault vivant avocat en parlement seigneurs du fief, terre et seigneurie de Louvrinière seront maintenus et gardez au droit de pesche qu’ils sont en droit d’exercer et faire valoir au long de la rivière d’Oudon avec fillets meslez et autres angins toutefois et quantes que bon leur semblera depuis le Pont à Planches de Saint Aubin jusqu’au Moulin de Courtpivert au long de prez, portions des bois taillis et une pièce appellée la pièce de sur le bois et autres pièces jusqu’audit moulin du costé de la Planche à cause du fief de Beauchesne dépendant de Louvrinière.
Comme aussi sera déclaré que par la même sentence qui a jugé la charge cy dessus mentionnée au profit desdits Pillegault en ce qui concernoit le second chef d’opposition desdits Pillegaut pour une rente de 5 sols à prendre que 7 journaux de terre et 5 hommées de pré appellées le pré Cocquin dépendant de ladite métairie du Haut Pinaut, ensemble sur le troisième chef de ladite oposition, à ce qu’une pièce de pré appellée la Grée dépendante de la métairie de l’Isle Baraton soit dite relever féodalement desdits Pillegaut à cause du fief de Beauchesne dévolu au seigneur de Louvrinière les parties ont esté mises hors de cour, sauf auxdits Pillegaut à cet égard à se pourvoir après l’adjudicat, contre l’adjudicataire ses deffenses au contraire. »

Voici la fratrie dont il est question : voir mon étude PILLEGAULT pour les autres générations

François PILLEGAULT Sr de l’Ouvrinière Fils de Jean PILLEGAULT & de Louise BIENVENU. x1 Angers StAignan 8.8.1663 Marie BUSSON Fille de Pierre & Anne Cossé x2 Angers StDenis 26.10.1682 Catherine PELLETIER Fille de Antoine et Marie Voisin

1-François PILLEGAULT °Angers StPierre 1.11.1670 x 1705 Françoise-Elisabeth GUÉRIN Dont Monographie suivra

2-Marie PILLEGAULT x /1704 Guillaume ROCHEROT Sr de Nage

3-Pierre PILLEGAULT Sr de la Garelière Dt à Angers en 1704

4-Anthoine PILLEGAULT °Angers 28 février 1674 Filleul de n. h. Anthoine Pilgault gendarme de la garde du roi en St Julien de cette ville et de Delle Louise Bienvenue veuve de défunt h. h. Jean Pilgault Sr de l’Ouvrinière [grand-mère paternelle]

Cercles qui travaillent pour Filae = détournement de fonds publics

Toute association généalogique qui touche une quelconque subvention est en infraction avec la loi française lorsqu’elle transmet des données à Filae, car c’est du détournement de fonds publics à des fins privées.

C’est sévèrement puni par la loi française, et rien ne sert en France de crier contre certaines dérives parlementaires quand on est dans un cercle qui pratique aussi le détournement de fonds publics !

Pire, la France est un pays laïc, et coopérer avec les Mormons est une atteinte à la laïcité.

Mes relevés ne sont pas subventionnés, et ils sont gratuits.

Ceux qui les reprennent pour les mettre sur FILAE sont des voleurs indignes, qui n’ont rien compris au bénévolat et au financement des associations.

Ceux qui copient mes données, mes travaux, et ils sont nombreux, pour les mettre sur des sites détournés par FILAE sont aussi des voleurs, qui n’ont aussi rien compris au bénévolat.

 

Je suis très choquée de tout cela !  Je suis choquée par l’absence totale d’éthique qui règne dans beaucoup d’associations généalogiques. J’ai volontairement rompu il y a plus de 22 ans avec toute association pour rester bénévole, et gratuite.  Et je ne suis pas la seule.