Jean Haton et Renée Dutertre, Claude Lenfant veuve de Jacques Dutertre cèdent à Jean Lelièvre la Rivière Cormier : Combrée 1586

l’acte est passé à l’hôtellerie des Trois Trompettes à Angers, et je vous ai mis la vue de l’acte car c’est vraiement un nom qu’on rencontre peu, même si manifestement ce nom curieux était donné souvent aux hôteleries de l’époque.
J’ai une page sur mon site qui liste les Hôtelleries de Laval d’une part et d’Angers d’autre part.

Je descends de la famille Haton, mais bien avant ce Jean Haton, et je n’avais à ce jour pas grand chose sur les Dutertre de sa femme Renée, et ici, manifestement il y a des liens de famille entre les Dutertre et les Cormier, et les Haton, mais lesquels ?
Je sais qu’André, de son Canada, s’intéresse à cette famille Dutertre et sans doute pourra-t-il éclairer ces liens possibles. D’avance merci à lui.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 décembre 1586 enla cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous (Lepelletier notaire Angers) personnellement estably noble homme Jehan Leliepvre sieur de la Mazure, demeurant au lieu seigneurial de Maillé paroisse de Querré, tant en son nom privé que pour et au nom et comme procureur spécial de damoiselle Marguerite Cormier sa femme et espouse, duement et suffisamment de lettres de procuration de ladite Cormier comme il a présentement fait aparoir par ses lettres de procuration passées soubz la cour de Saint Laurent des Mortiers par Tendron notaire d’icelle le 16 du présent mois et an, signée Rendron, portant pouvoir et puissance de faire passer et consentir ce qui s’ensuit, soubzmectant en chacun desdits noms et qualités seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens ses hoirs avec tous et chacuns ses biens et choses et ceux de sadite procuration présents et advenir, confesse avoir eu et receu de noble homme Jehan Hatton seigneur de la Mazure tant pour luy que pour damoiselle Renée Dutertre son espouse, et damoiselle Claude Lenfant veufve de deffunt noble homme Jacques Dutertre dame de Goulene, demeurant audit lieu de la Mazure paroisse du Bourg d’Iré la somme de 666 escuz deux tiers valant la somme de 2 000 livres tournois à déduire et rabattre sur la somme de 2 166 escuz deux tiers que lesdits Haton sa femme et Lenfant doivent audit Leliepvre sa femme et pour laquelle somme iceulx Leliepvre et sadite femme leur ont vendu cédé et transporté les maisons et cour de la Ripvière Cormier, la closerie dudit lieu et le lieu et closerie de la Bodinière, le tout situé en la paroisse de Combrée comme apert par le contrat de ladite vendition passé soubz la cour du Bourg d’Iré par Pierre Cheneau notaire d’icelle le mardi 12 décembre 1581, quelle somme de 666 escuz deux tiers ledit Haton* présentement contant baillé contée et nombrée audit Leliepvre esdits noms que ladite somme a esté prinse et receue en 1 200 quarts d’escuz d’argent de 15 sols 1 100 francs de 20 sols et d’icelle somme de 666 escuz deux tiers s’est esdits noms tenu et tient à contant et bien payé et en a quité et quite lesdits Haton sadite femme et Lenfant, a promis les acquiter vers ladite Cormier femme d’iceluy Leliepvre, sans préjudice des intérests escheuz à huy suivant la transaction d’entre les parties passée par Poilevilain notaire royal Angers le 12 janvier 1582 et le tout sans toutefois préjudicier audit contrat et transaction ; ce que dessus a esté stipulé et accepté par les parties et outre par nous notaire pour ladite Lenfant absente ; à laquelle quittance et tout ce que dessus tenir etc oblige ledit Leliepvre en chacuns desdits noms et qualités seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc avecques tous et chacuns leurs biens et choses présents et advenir renonçant et par especial a ledit Leliepvre renoncé et renonce au bénéfice de division discussion d’ordre etd foy jugement et condemnation etc fait et Passé audit Angers en la maison et hostellerie des Trois Trompettes en ceste dite ville

    L’hôtellerie des Trois Trompettes est au haut de la page, et suivent les noms des témoins, que je vous ai laissé deviner car c’est toujours un exercice difficile que de déchiffrer les noms propres.

Jean Fortin emprunte 50 livres : Bouzillé 1619

Ce Fortin n’est pas du même rang social que les miens et n’est pas lié.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le (classé le 1er oaût 1619 chez Julien Deille notaire royal à Angers) le samedi 28 octobre 1617 devant nous Claude Chapellain notaire de la baronnie de Chantoceaux ont esté présents honorable homme Jehan Fortin marchand et damoiselle Renée Meulet sa femme demourans au bourg de Bouzillé lesquelles deument soubmis soubz ladite cour confessent debvoir et promettent payer et bailler eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ni de biens d’huy en ung an prochainement venant à maistre Guy Leurault sergent royal demeurant au bourg du May à ce présent stipulant et acceptant la somme de 50 livres tz, quelle somme est à cause et pour raison de pur juste et loyal prest fait par ledit Leurault auxdits establis auparavant ce jour ainsi qu’ils ont confessé par devant nous, et s’en sont tenuz et tiennent à content et bien payés et en ont quité et quitent ledit Leurault ses hoirs, laquelle dite somme de 50 livres tz promettent lesdits establis rendre payer et bailler audit Leurault ses hoirs etc audit terme et par la manière que dit est, à quoi tenir obligent lesdits establis eulx et chacuns d’eulx seul et pour le tout comme dit est leur hoirs etc leurs biens à prendre vendre etc mesmes le corps dudit Fortin à tenir prison ferme comme pour les propres deniers et affaires du roy notre sire renonçant etc et par especial ladite femme au bénéfice de division et d’ordre de priorité et postériorité et à tous autres droits à ce contraire dont etc foy jugment et condemnation etc fait et passé audit bourg de Bouzillé en la maison de nous notaire en présence de Me Estienne Cruau sergent royal au bourg de la Pommeraye et Mathurin Allard clercs demeurant au village du Freneuf paroissiens dudit Bouzillé tesmoings

Beaupréau (49) : registres communaux disparus et copies départementales détenant le record d’erreurs d’état civil !

Je viens de passer 15 jours sans une minute de relâche sur ce qui reste de Beaupréau, après la Virée de Galerne, au cours de laquelle les registres ont été détruits.
Ce qui reste consiste en quelques copies, que l’on appelle aussi « grosses », conservées aux Archives Départementales.
Mais hélas, le copiste faisait pratiquement à chaque acte des erreurs énormes, soit sur le patronyme qui devient différent, soit le prénom etc… Soit il pensait à autre chose, soit le vin était trop bon !!!

Bref, j’avais fait cette ascendance CLEMOT qui est la grand mère de mes FORTIN, il y a environ 30 ans aux Archives à Angers, et je viens donc de revoir en détail tout pendant 15 jours, en vain, mais par contre, j’ai pu tout reconstituer sur le nom CLEMOT ou à peu près, tant il y a d’erreurs.

Lors de ma reconstitution, j’ai donc tenté de mettre clairement en exergue les innombrables erreurs, en expliquant comment on peut reconstituer, souvent à cause des autres actes qui se contredisent tous.

Il en résulte que je n’ai rien trouvé à changer à mon travail d’il y a 30 ans, si ce n’est que je l’ai donc appuyé par des demonstrations et analyses de tous les CLEMOT et environs immédiats de Beaupréau.

Je pense que ceux qui me connaissent savent que je fais mes ascendances avec d’innombrables précautions, et que je reconstitue assez souvent tout le patronyme des environs pour éliminer tout risque d’erreurs, et bien, j’affirme ici haut et fort, que je n’ai jamais vu des registres aussi bourrés d’erreurs.

Alors, à l’intention de tous ceux qui comme moi ont le malheur d’avoir des ascendants à Beaupréau, il n’existe qu’une solution /

PASSER EN LIGNE 15 JOURS, PAS MOINS, PAR PATRONYME,
et RECONSTITUER TOUT SUR CE PATRONYME
en ANALYSANT TOUT EN DETAIL

  • Voir mes FORTIN
    Voir mon analyse des CLEMOT de BEAUPREAU
  • ET BON COURAGE

    Odile

    mes Fortin ont accumulé les erreurs sur les registres

    Mon arrière grand mère FORTIN, née à Saint-Sébastien-sur-Loire, a accumulé un immense nombre d’erreurs d’état civil avant et après la révolution, et tellement immense que je crois qu’elle mérite une mention au livre des records.
    Ici, ce jour, je vous livre les erreurs FORTIN de 1783 à 1821, mais demain je vous livres par dizaines les erreurs dans la copie du registre de Beaupréau Saint Martin dont est issue la grand mère paternelle CLEMOT de ma FORTIN.

  • Voir mes FORTIN
    Voir mes CLEMOT
  • Après des décennies passées dans les registres, je peux affirmer que les erreurs existent bel et bien dans les registres, mais que mon ancêtre Mathurin-Julien Fortin x1 Saint-Sébastien-sur-Loire (44) 1er juillet 1783 Marie Couprie a accumulé un nombre hallucinant d’erreurs de registres dans son ascendance.

    En 2017 je viens de repasser 15 jours sur les registres qui le concernent personnellement, et je constate que lui-même a été victime de plusieurs erreurs, les autres excessivement nombreuses sont dans le fichier CLEMOT ligne de sa grand-mère paternelle.

    Le 22 avril 1811 il fait rectifier plusieurs erreurs le concernant personnellement, et ce par jugement rendu par le tribunal civil le 26 mars 1811 : soit en tout 4 rectifications.

    Il fait ajouter un enfant non enregistré pendant les troubles de la guerre de Vendée : Mathurin Fortin né le 14 février 1796 de Mathurin Julien Fortin et Marie Couperie. Ceci est compréhensible faute de registres.

    Et il fait rectifier son acte de son mariage, et de la naissance de 2 de ses enfants : « le 4 juillet 1783 aliàs 1789 (la copie du jugement se trompe encore) il n’est pas nommé « Mathurin Julien Fortin » mais Mathurin Fortier » et sur celui du 20 décembre 1791 il est nommé « Fertin au lieu de Fortin et on a à nouveau oublié son prénom Julien »

    Pour faire passer tous ces jugements, il se fait passer pour « indigent », sans doute pour obtenir gratuitement ces jugements. Or il est laboureur sur tous les autres actes.

    Mais ce ce n’est pas tout car au mariage de son fils René à Saint-Sébastien

    « Le 12 novembre 1821 … René Fortin, laboureur, né au village de la Métairie en cette commune le 19 octobre [erreur c’est décembre] 1791, majeur, fils de Mathurin Julien Fortin, laboureur, présent et consentant, et de feue Marie Corgnet [erreur c’est Marie Couprie]

    Mais demain, je vous mets les incroyables erreurs des CLEMOT

    Simon Clemot sergent royal à Vihiers a emprunté à Angers : 1617

    Ce Clemot est assez loin des miens par le rang social d’abord, car les miens cultivent de leurs mains, et par la distance relative à Beaupréau, compte-tenu de la fréquence du nom dans le sud de l’Anjou.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le lundi 18 décembre 1617 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents et personnellement establys Simon Clemot sergent royal demeurant à Vihiers tant en son nom privé que au nom et comme procureur de Me François Clément son père procureur fiscal de la chastellenie de Cernusson et en vertu de sa procuration à l’effet cy après passée soubz la cour du dit Vihiers par davant Cadier et Mestivier notaires le 17 de ce mois, demeurée attachée au contrat cy après nommé, lequel soubzmis soubz ladite cour esdits noms et qualités et en chacun d’iceux seul et pour le tout sans division etc a recogneu et confessé que ce jourd’huy auparavant ces à sa prière et requeste et pour luy faire plaisir seulement noble homme Jehan Jarry sieur de la Couste demeurant Angers paroisse st Jehan Baptiste s’est avecq eulx solidairement mis et constitué vendeur de la somme de 8 livres 15 sols de rente hypothéquaire vers le chapitre st Jehan Baptiste d’Angers pour la somme de 300 livres tz, et combien que par le contrat de ce fait passé par devant nous apparaisse que ledit Jarry ait eu et receu ladite somme comme lesdits establis, néantmoings la vérité est qu’à l’instant dudit contrat ladite somme a pour le tout esté prisé et retenue par lesdits establis sans que d’icelle il en soit rien demeuré ès mains dudit Jarry ne aulcune partie d’icelle tournée à son profit, partant a ledit estably promis payer et continuer ladite rente aujour et terme porté par ledit contrat et de tout le contenu en iceluy acquiter libérer et indemniser tirer et mettre hors ledit Jarry et luy en fournir et bailler en sa décharge lettres d’extinction et admortissement bonne et vallable tant en principal que arréraiges dedans ung an prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests stipulés

    Mathurin Clemot prend le greffe des tailles gabelles et autres impositions qui se lèveront et pourront lever en la paroisse la Salle et Chapelle Aubry : Beaupréau 1585

    Je descends d’une famille CLEMOT, nom assez fréquent dans les Mauges, et mon ultime CLEMOT vit à Saint Martin de Beaupréau.
    J’en reparlerai demain longuement car je viens de passer 15 jours en ligne uniquement pour refaire cette famille et je vous ferai part de mes observations.

    Mathurin Clemot ne s’est pas déplacé, et ici un Abel Trebuchet signe, demeure à Chemillé, et je me demande s’il à un lien avec Victor Hugo ?

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 5 juillet 1585 après midy en notre cour royale d’Angers et de monsieur duc d’Anjou fils et frère de roy endroit par devant nous Jehan Legauffre notaire d’icelle personnellement etably Me Michel Marchand demeurant au château du Loir, Toussaint Febvrier et Jehan Gadebert demeurant à Baugé tant en leurs noms que au nom et comme ayant les droits ceddez de Me Claude de La Bistrat bourgeois de Paris et ayant contracté avecq le Roy notre sire touchant la réunion des greffes du domaine du Roy vente et revente des greffes de toutes les paroisses du royaulme suivant l’édit de ladite Réunion en date du mois de mars 1580 et déclaration de sa majeseté d’une part, et Mathurin Clemot demeurant à Beaupréau d’autre part, soubzmectant etc confessent lesdits Marchant Febvrier et Gadebert avoir ce jourd’huy vendu et vendent par ces présentes audit Clemot le greffe des tailles gabelles et autres impositions qui se lèveront et pourront lever en la paroisse la Salle et Chapelle Aubry et d’iceluy luy en bailler et fournir à leurs despens ung contrat bien et deument expédié par messieurs les conseillers et députés dedans le jour et feste de Notre Dame Mi-août prochain venant, en forme de vente et adjudication perpétuelle pour et au nom et au profit dudit Clemot ses hoirs etc, à la charge du réméré perpétuel suivant et au désir de l’édit et déclaration sur ce faite, moyennant la somme de 8 escuz sol 47 soulz 6 deniers laquelle ledit Clemot a promis est et demeure tenu bailler et payer en cette ville d’Angers en la maison et houstelerie au pend pour enseigne l’image st Julien rue de la Parcheminerie dedans le jour et feste de Notre Dame Mi-août prochainement venant auxdits Marchand, Febvrier et Gadebert ou à l’ung d’eulx, et outre à la charge dudit Clemot de faire le remboursement aux paroissiens de ladite paroisse de la Salle et Chapelle Aubry ou autres qui aura cy davant financer pour l’achapt dudit office et leur en fournir la quitance qui en a esté baillée et délivrée pour l’achapt dudit office avecq copie de la quittance du payement et remboursement qu’il fera auxdits paroissiens ou autres qu’il aura payé et 1 escu pour tous frais dedans ledit jour de Notre Dame Mi-août desquelles choses les parties sont venues à ung et d’accord et à icelles tenir etc obligent lesdites parties respectivement eulx leurs hoirs etc mesmes leurs corps à tenir prinson renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en ladite houstelerie en présence de Abel Trebuchet demeurant au bourg st Pierre de Chemillé et Samson Legauffre clerc demeurant Angers tesmoings