Les pages jaunes étaient mises à jour chaque année, c’était bien : maintenant Internet fourmille de données fausses car non mises à jour

Je viens de vivre une panne électrique, et impossible de trouver un électricien, car Internet donne d’innombrables sites contenant d’innombrables informations, mais c’est n’importe quoi. Je suis tombée sur des retraités, parfois depuis plus de 7 ans, et sur d’autres qui étaient bien électriciens, mais ne pratiquaient en aucun cas le dépannage.

Du temps des pages jaunes, c’était bien, c’était fiable, et on pouvait trouver un dépannage.

Je suis traumatisée par les dérives de l’informatique. Les informaticiens n’ont pas compris que des données cela se vérifie en permanence, cela s’appelle LA MISE A JOUR

 

Pour me consoler, je suis affalée dans mon fauteuil toute la journée devant ROLAND GARROS, le seul sport qui a :

match de couple mixte

service à la cuiller

coup droit de gaucher

et j’adore cela

à bientôt

Rêve (ou invention) de sous-marin en 1827, quelques mois avant la naissance de Jules Verne qui nous emmênera à « 20 000 lieues sous le mers »

Depuis plusieurs mois je coupe internet de 9 h à 18 h pour respecter les surcharges insupportables du réseau (réseau cuivre du téléphone en décomposition actuelle) et pour vivre solidairement avec les personnes en télétravail compliqué par les défaillances du réseau. Donc je ne suis pas sur Internet le jour, et vous voyez moins de posts. Désolée, mais cette période passera … patience. Et pour patienter, je vous emmêne rêver en 1827 !

Le journal « Le Breton » est paru dans les années 1820-1848 3 fois par semaine, et quelques archives sont numérisées sur le site des Archives Départementales de Loire-Atlantique, rubrique Presse. Il couvrait « sciences, agriculture, industrie, commerce, jurisprudence, littérature, beaux-arts, théatre, mœurs ».

Le n°103 paru le 19 juillet 1827 nous emmêne rêver des profondeurs, quelques mois avant la naissance de Jules Verne qui nous emmênera dans « 20 000 lieues sous les mers ». Portant il faudra attendre 1887 pour voir réellement un sous-marin, et même quelques années plus tard pour voir une flotte efficace.

Ce que vous allez lire fait rêver quand on songe que c’est écrit en 1827 ! l’auteur prédit toutes les découvertes dont nous disposons aujourd’hui, et dont j’aime profiter sur Arte, dans ses magnifiques documentaires sur les profondeurs.

Voici l’article paru en 1827 mais hélas il ne reste aucune trace sur Internet de cet auteur.

Lettre au rédacteur du Constitutionnel à Paris, le 11  juillet 1827 :

« Monsieur

Dans le courant du mois dernier vous avez annoncé qu’on avait fait une expérieuce d’un bateau plongeur ; vous avez bientôt après publié une réclamation de M. Castera sur la priorité de cette invention ; voudriez-vous bien me faciliter, par l’intermédiaire de votre journal, le moyen de faire connaître au public que j’ai fait depuis quelque temps une découverte qui y a quelques rapports. Mais au lieu d’un bateau naviguant entre deux eaux, j’ai inventé des procédés au moyen desquels l’homme peut respirer librement au sein des eaux, s’y nourrir, s’y mouvoir à volonté, les parcourir sans danger, et y entretenir même de la lumière. Par cette découverte, on pourra désormais visiter le fond des lacs et des fleuves, y pratiquer même des fouilles, et y décrouvrir des objets précieux qui peuvenet être ensevelis depuis des siècles. Avec mes appareils, cent hommes et plus pourraient descendre dans la mer à une profondeur considérable ; c’est-à-dire jusqu’au point où le corps peut supporter la pression du liquide, y traverser promprement de grands espaces, et ressaisir une partie de ces richesses immenses que l’on croyait englouties pour toujours. J’ai de plus imaginé une espèce de vaisseau sous-marin, dans lequel on pourra entrer et sortir sans que l’eau s’y introduise ; ce vaisseau, suspendu dans l’abime, serait destiné à recevoir ce que l’on recueillerait sous les eaux, et servirait de refuge aux personnes qui, fatiguées par l’exercive et par le long contact des eaux, auraient besoin de nourriture, de chaleur, de sommeil et de repos. Je crois pouvoir assurer encore qu’on arrivera à se servir au milieu des mers des armes à feu, avec lesquelles on se défendrait contre tous les animaux marins, que l’on combattrait avec succès. Cette invention doit ouvrir une nouvelle carrière aux sciences, auxquelles elle livrera l’intérieur des mers ; elle donnera les moyens de résoudre une foule de problèmes qui jusqu’ici ont paru insolubles. Oserai-je, Monsieur, vous prier d’insérer ma lettre dans votre prochain numéro, afin que les personnes adroites à s’emparer des travaux et des suffrages d’autrui, ne puissent m’en ravir l’honneur et la gloire, ainsi qu’on me l’a fait à l’égard de l’invention des sondes droites et de l’art de broyer la pierre dans la vessie, malgré les preuves authentiques qui démontrent que le premier en Europe j’ai fait ces inventions, et que je les ai exécutées sur le corps humain depuis 1812. En attendant que des circonstances favorables me mettent à même de pouvoir mettre à exécution cette découverte sous-marine, je consacre tous mes moments aux traitements des hernies, rétentions d’urine, et à lithutritie, objets pour lesquels j’ai fait confectionner des instruments nouveaux, et très supérieurs à ceux qui ont été employés jusqu’à ce jour. J’ai l’honneur d’être, etc… FOURNIER (de Lempdes), docteur en médecine, rue Jacob n°5. »

Le lycée Guist’hau Nantes 1953-1954 : très démocratisé

J’ai été la première dans mon ascendance à faire des études secondaires jusqu’au bac. Ma maman, que les gauchistes auraient pu classer dans ce qu’ils appellent « les privilégiés » n’avait pas eu ce bonheur et racontait avec amertume le jour de son brevet élémentaire, suivi de la décision immédiate de ses parents, de la mettre comptable dans le magasin de vente en gros de quincaillerie. En écrivant ces lignes, j’entends encore les regrets que ma maman exprimait. Je peux donc vous dire que lorsqu’elle m’a mise au Lycée Guist’hau en 6ème, c’était en quelque sorte la réalisation de ce qu’elle même n’avait pu faire. Qu’il me soit ici permis de lui rendre ce vibrant hommage, à sa mémoire, moi l’aînée de ses 6 enfants.

Le lycée Guit’hau était démocratisé, dont beaucoup de filles d’instituteurs et même, du moins dans ma classe, des filles d’ouvriers.

Je suis tout à fait étonnée de lire dans l’ouvrage de Danièle Sallenave, L’églantine et le muguet, en page 520 de l’édition Folio :

  • « En entrant au lycée, j’ai opéré une véritable rupture dans ma famille, puisque je suis la première à rejoindre le système scolaire réservé aux enfants de privilégiés. » Et elle continue sur ce ton encore 2 pages, oubliant que la génération d’après guerre fut l’envol des femmes vers le bac, dont je suis, et de tous les milieux.

Manifestement, l’histoire est parfois réécrite à gauche, et il serait temps que des historiens non politisés étudient plus clairement les archives des lycées, ainsi celles du lycée d’Angers :
Association des Anciens élèves et professeurs du Lycée Joachim du Bellay 1, avenue Marie Talet 49105 ANGERS cedex 02
email: anciensdubellayangers@gmail.com

Voici la classe démocratique du lycée Guist’hau, qui fut ma classe durant mes années de lycée :


Vous pouvez télécharger les images, elles sont très grandes en définition.

Je me souviens de bien des noms et visages mais je n’ai pas le droit (du moins je le pense) de mettre des noms en ligne.
Odile HALBERT 15 ans en 1953-1954 au Lycée Guist’hau à Nantes

L’explosion du chômage (sans Assedic) fin 19ème siècle : Nantes Sud Loire

Voir tous les articles sur Nantes Sud Loire Saint Jacques

Je vous parlais avant-hier de la fin des scieurs de long pour débiter les grumes de bois arrivant au port de Nantes. Voici l’augmentation considérable des « sans travail » entre 1846 et 1901 à Nantes Sud Loire. La population est passée de 3 000 à 4000 dans ce quartier Sud Loire de Nantes, sans doute sous le poids des arrivées pour trouver du travail à Nantes, mais force est de constater qu’on ne trouvait pas toujours du travail, car ils sont 114 « sans travail », et si je rapporte au nombre d’adultes chefs de famille qui sont environ 1 000, je constate un taux de chômage déjà à 11 %.

Dans cette longue liste des métiers qui ont des « sans travail », je note surtout la fin des tonneliers à Nantes. Je n’ai pas compris si les navires n’avaient plus besoin du vin en tonneaux, ou si les tonneaux étaient désormais fabriqués hors Nantes, car le quartier Nantes Sud Loire devenait habitations ouvrières et petites boutiques essentiellement, alors que les ateliers de tonneliers n’y ont sans doute plus leur place et leur bruit.

Voici ces 114 « sans travail », par métier

ajusteur
ajusteur
boisselier
boitier
boulanger
boulanger
calfat
camionneur
camionneur
charbonnier
charpentier
charpentier
charpentier
chaudronnier
chaudronnier
chauffeur
chauffeur
chauffeur
chauffeur
coiffeur
cordonnier
corroyeur
couvreur
couvreur
dévideuse
domestique
emp.
emp. Commerce
emp. de commerce
factrice
fileuse
fondeur
forgeron
frappeur
garçon de magasin
garçon épicier
giletière
imprimeur
imprimeur
jardinière
journalier
journalier
journalière
journalière
journalière
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
maçon
magasinier
manœuvre
manoeuvre
manoeuvre
manoeuvre
manoeuvre
manoeuvre
manoeuvre
manoeuvre
manoeuvre
manœuvre
manoeuvre
manœuvre
manœuvre
maréchal
marin
mécanicien
mécanicien
mécanicien
mécanicien
mégissier
menuisier
menuisier
menuisier
menuisier
mouleur
mouleur
ouvrier
paveur
peintre
perreyeur
plâtrier
scieur de long
scieur de long
serrurier
tailleur de long
tailleur de s?
tailleur d’habits
tailleuse
tanneur
tanneur
tapissier
tesseur de tas
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier
tonnelier

Joyeux Noël

Je descends des Trifoueil, et le patronyme est directement relié à Noël car c’était autrefois la bûche du seigneur qui durait 3 jours dans sa grande cheminée. Puis cliquez sur le tag triffoueil et vous avez tous les actes concernant ce patronyme.

Voua avez tout cette bûche sur plusieurs pages de mon site entre autres Grez-Neuville et Noëllet où j’avais rencontré cette bûche dans les chartriers.
Mes pages sur Noëllet qui tire son nom de Noël
mes pages sur Grez-Neuville où la bûcche était au Feudonnet

Mais je descends aussi des Buscher qui portaient la bûche dans leurs armoiries


Grez-Neuville : armoiries d’Anselme Buscher de Chauvigné, maire d’Angers, seigneur du Feudonnet

Je suis donc très liée à Noël avec mes ancêtres et mes travaux.