Vente de quelques sillons à Freigné, 1637

Cet acte n’est pas extrait des Archives Départementales, et concerne une petite vente locale, chez un notaire seigneurial à Freigné.

P. Grelier a trouvé cet acte aux Archives de La Cornuaille. Voici sa retranscription : Le 10 août 1637 avant midy devant nous notaire de la chastellenie de Bourmont soubz signé et duement submis soubz ladite cour Pierre Ollyvier l’aisné marchand blanconnier et Julienne Bourgeois femme dudit Ollivier demeurant à la Donnellière en la paroisse de Freigné à ce présent et de luy auctorisée bien et duement quant à ce pour l’effet de la présente vendition, soubmettant eux leurs hoirs et ayant cause avecque tous et chacun ses biens meubles et immeubles présents et advenir quelconques au pouvoir ressort juridiction seigneurie et obéissance de notre dite cour confessent de leur bon gré et volonté sans mal pourforcement ni aucune contrainte mais de leur plain évenement avoir aujourd’huy seulement vendu quitté cédé délaissé et transporté et encore par devant nous et par la forme et dès à présent vendent quictent cèdent délaissent et transportent dès maintenant et à présent à toujours mais perpétuellement par héritage à honneste homme Jehan Auffray marchand demeurant au village de Chateaufort paroisse dudit Freigné à ce présent stipulant et acceptant qui desdits vendeurs acquit pour luy et pour Perrine Becasse sa femme pour eux leurs hoirs et ayant cause
scavoir est 7 sillons et ung bourgoin de terre labourable qui est sis et situé en la piède de la Grée Bully au bour le grand chemin vers galerne qui conduit du bourg de Freigné à Saint Mars la Jaille et ledit seillon enla tournée de ladite Grée Bully vers midy contenant une boisselée et demie de terre ou environ et quoy que ce soit comme lesdits 7 sillons et ledit bourgon se poursuit et comporte joignant vers amont terre dudit acquéreur et vers aval joignant terre de Pierre Thevin,

le bergeon est en Anjou , dans le Blaisois et en Poitou, une pièce de terre qui a la forme d’un triangle ou d’un trapèze, ce qui fait que certaines raies de labour ne sont pas parallèles
le bourgeon, ici qualifié de « bourgoin », est une planche de terre plus large d’un bout que de l’autre ou qui finit en pointe.
abrégeons, toujours au pluriel : en Anjou, sillons dont la longueur va en diminuant à cause de la forme du champ. (M. Lachiver, Dict. du monde rural, 1997)

tenues lesdites choses au fief nuece et seigneurie des fiefs Bureau à la charge audit acquéreur de payer les cens rentes charges et debvoirs dus sur lesdites choses et d’en aquiter lesdits vendeurs quite des arréraiges du passé, transportant quitant cédant et délaissant lesdits vendeurs audit acquéreur lesdites choses cy dessus ainsi vendues comme dit est pour en jouïr faire et disposer comme de sa propre choses bien et duement et acquiter tous et chacuns les droits noms raisons actions part et portion que lesdits vendeurs auraient ou pourraient avoir droit d’avoir demander requérir et demander avec le fonds propriété domaine seigneurie possession et saisine
et est faite la présente vendition desmis et transport pour le prix et somme de 112 sous tournois quelle somme a esté présentement payée comptant par ledit acquéreur tant de ce jour que auparavant cejour auxdits vendeurs et se sont tenu à contant et en quittent ledit acquéreur par ces présentes à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir sans jamais aller faire ni venir encontre par aplaigement contre plaigement opposition ni autrement en aucune manière et lesdites choses ainsi vendues comme dit est garantir saulver décliner et desfendre par lesdits vendeurs audit acquéreur ses hoirs de tous troubles empeschement quelconque envers contre toute personne quelconque et pour le garder de tous dommages obligent lesdits vendeurs eux leurs hoirs et ayant cause avecque tous et chacun leurs biens meubles et immeubles présents et advenir quelqu’ils soient renonçant par davant nous quant à ce à toutes et chacune les causes à ce contraire, et en tout tenir lesdites parties par la foy de leur coprs, à leur requeste et de leur consentement les avons jugé et condamné par le jugement et condamnation de notre dite cour
fait et passé au bourg dudit Freigné maison de honneste homme François Guerin luy présent et de honnest homme Louis Desse Pierre George Pierre Ollivier fils dudit vendeur et de Me Mathurin Jacob notaire de nostre dicte cour et de Charles Guerin demeurant audit Freigné tesmoins. Ledit Georges a dit ne scavoir signer
et en vin de marché par ledit acquéreur du consentement dudit vendeur la somme de 10 soulz signé en la minute P. Ollivier, L. Guerin, M. Jacob notaire, et nous notaire soussigné

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Jean Crosnier vend un pré à Morannes, 1633

Voici une petite vente, mais qui sait elle interessera sans doute quelqu’un, ne serait que pour connaître le prix des terres. Mais surtout parce que l’origine du bien est donnée, et est filiative. Et comme je sais qu’à Morannes les filiations de cette époque sont bonne à prendre, donc en voici une !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 et voici ma retranscription intégrale : Le 4 janvier 1633 avant midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal à Angers a esté présent Jean Crosnier marchand demeurant à Lespinay paroisse de Morannes lequel estably et deument soubzmis ses hoirs a volontairment confessé avoir vendu vend quitte cedde délaisse et transporte promis et promet garantir de tous troubles hypothèques et esmpeschement quelconque à noble homme maistre Jacques Basourdy sieur de la Licorne greffier en l’élection de ceste ville y demeurant paroisse St Pierre présent lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs et ayant cause un petit pré clos à part de hayes et fossés sis au bas de Puieroche paroisse dudit Morannes joignant d’un costé le chemin tendant dudit Morannes à la Croix et Puieroche d’autre costé la vigne de Christofle Gilbert aboutant d’un bout la vigne de Maurice Preau et autres d’autres bout au bois taillis de les Choppins tout ainsi que ledit pré se poursuit et comporte aveq ses appartenances et dépendances et qu’il est echeu et advenu audit vendeur à cause de Jeanne Preau sa femme de la succession de défunt Christofle Preau vivant son père que ledit acquéreur a dit bien connaître tenu du fief et seigneurie de Lasnerye aux debvoirs anciens et acoustumés que les parties adverties de l’ordonnance n’ont pu exprimer lesquels ledit acquéreur payera pour ladvenir quitte du passé tansporte etc
ceste présente vendition cession delay transport faite pour et moyennant la somme de 50 livres payée présentement contant au veu de nous notaire et des tesmoings par ledit acquéreur audit vendeur qui a receu ladite somme en pièces de 16 sols et autre bon payement ayant cours suivant l’édit du roy s’en contente et en quite ledit sieur acquéreur
tellement que audit contrat de vendition cession delay transport et tout ce que dessus dit est tenir garder et entretenir et aux dommages etc oblige etc renonczant etc dont etc
fait audit Angers maison de nous notaire en présence de Philipes Verdon et de Léonard Seil praticiens demeurant audit Angers temoings,
et en vin de marché don proxénettes etc médiateurs des présentes la somme de 64 sols payée contant par l’acquéreur du consentement du vendeur qui s’en est contenté et quitte ledit acquéreur

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Cession de parts d’héritages de défunt Claude Cyreul, Angers 1570

J’ai trouvé l’acte qui suit aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici ma retranscription : Le 21 octobre 1570 en la court du roi notre sire et de monseigneur à Angers (Fauveau notaire) personnellement establys honneste homme Jacques Foussier marchand demeurant au bourg de Champigné tant en son nom privé que pour et au nom et comme soy faisant fort de Jehanne Cyreul sa femme et chacuns d’eux esdits noms seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens à laquelle il a promis et demeure tenu de faire ratiffier le contenu en ces présentes et en fournir et bailler lettres de ratiffication et obligation au garantaige vallable au preneur cy après nommé dedans quinzaine prochainement venant à peine de tous despens dommages et intérests ces présentes neanlmoings etc d’une part,
et honneste homme Jehan Cyreul marchand demeurant à Briccac frère de ladite Jehanne d’aultre part
soubzmettant lesdites parties respectivement elles leurs hoirs biens etc et ledit Foussier esdits noms et en chacun d’iceulx, confessent avoir fait et font entre eulx par ces présentes le bail et prinse à rente perpétuel tel et en la forme et manière qui s’ensuit
c’est à scavoir que ledit Foussier esdits noms a baillé céddé quicté et délaissé et encores etc audit Cyreul présent stipulant et acceptant pour luy ses hoirs etc à perpétuité une maison appartenances et dépendances sise sur le Port Ligner de ceste ville d’Angers et deux closeries appellées les Hallourdes sises en la paroisse de Saint Samson les Angers avecques leurs appartenances et dépendances plus amplement spécifiées par les rapports de partaiges d’entre lesdists Jehan et Jehanne les Cyreul et à leurs aultres cohéritiers, héritiers de feu Claude Cyreul et particulièrement les choses héritaulx du lot et partaige escheu et demeuré en propriété à ladite Jehanne de la succession de sondit défunt père non comprins les meubles et contrats hypothécaires qui demeurent à ladite Jehanne
pour desdtes choses ainsi baillées et prinses à rente jouyr faire et disposer par ledit Cyreul ses hoirs etc à perpétuité sa pleins volonté comme de ses propres héritages
lesdites choses sises et situées ès fiefs seigneuryes et aux debvoirs anciens et acoustumés que lesdites parties ont dic et déclarer de scavoir et dont toutefois ledit preneur demeure chargé pour l’advenir
transportant etc et est faite la présente baillée et prinse à rente pour en payer servir et continuer doresnavant chacuns ans à l’advenir audit Foussier et sa femme leurs hoirs etc jusques en leur maison et demeure sise audit bourg de Champigné aux termes de saint Jehan Baptiste et Noël par moitié par ledit Cyreul ses hoirs etc la somme de 200 livres tournois de rente annuelle et perpétuelle o grâce et faculté de pouvoir par ledit preneur estaindre et admortir ladite rente toutefois et quantes que bon luy semblera sur lesdits Foussier et sa femme leurs hoirs pour la somme de 5 110 livres tz et moyennant ces présentes demeure le procès qui estoit entre lesdites parties en conséquence desdits partaiges nul et terminé et finy pour le regard des contractants,
à laquelle baillée à rente et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement mesmes ledit Foussier esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout etc foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers aulx Halles dudit lieu en présence de honnestes hommes Me Guillaume Lepeletier Germain Cormery advocats demeurant audit Angers et honneste personne Jehan Cyreul marchand demeurant audit Angers
Pièce jointe : monsieur Crosnier notaire royal de cette ville d’Angers est prié de faire chercher en le protocole des minutes de défunt maistre Fauveau vivant notaire royal audit Angers la minute d’un contrat d’une baillée à rente du lieu de la Hallourde faite par Maistre Jacques Foussier mari, à maistre Jean Cireul le 21 octore 1570

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Vente de vignes à Juvardeil par Mathurin Godebille de Cheffes, 1528

Voici de très vieilles vignes…

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le 22 janvier 1528, en la court du roy notre sire à Angers (Oudin notaire) en droit personnellement estably Mathurin Godebille charpentier demeurant paroisse de Cheffes comme il dit, soubzmettant, confesse avoir vendu quité et encores vend quite à honorable personne Me Françoys Chacebeuf licencié ès lois et Anne Esthelaut sa femme qui ont achapté et achaptent pour eulx leurs hoirs 2 lopins de vigne contenant 2 quartiers vigne ou environ, sis au cloux de la Fousse en la paroisse de Juvardeil joignant des 2 costés les vignes desdits achapteurs aboutant d’un bout aux patis de Laice et d’autre bout aux vignes de la Pontencière et aussi en partie aux vignes desdits achapteurs
ès fiefs des seigneurs ou sont lesdites choses tenues et aux charges anciens et acoustumés pour toutes charges et debvoirs quelconques
transportant etc est est faire ceste présente vendition pour le prix et somme de 9 livres tz payée baillée comptée et nombrée content par lesdits achapteurs audit vendeur en présence et à veue de nous
et demeure tenu ledit vendeur faire ratiffier et avoir agréable ces présentes à Loyse Gayn sa femme et la faire lier et obliger mesmes au garantage desdites choses vendues et de ce bailler auxdits achapteurs lettres de ratiffication et obligation vallables dedans Pasques prochain venant à la peine de 100 sols de peine en cas de défaut, ces présentes néanmoins
audit contrat de vendition et à tout ce que dessus est dit tenir etc garantif etc oblige ledit vendeur luy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présent à ce honorable personne Me François de Fondettes licencié ès loix et honneste personne Jehan Delarue tesmoins
et en vin de marché 10 sols du consentement desdites parties
Signé Oudin. (ce notaire ne fait pas signer les parties, et donc seul à signer)

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Vente à rente foncière du quart d’une métairie, Vern-d’Anjou

Curieuse vente, car l’acquéreur du quart de la métairie ne possède pas les trois autres quarts. J’ai donc eu le sentiment qu’il s’agissait d’un prête nom, et qu’en fait il va par la suite revendre au propriétaire des trois autres quarts, sinon, je vois mal comment on peut gérer une métairie sans ces conditions !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le mardy 26 novembre 1641 après midi, par devant nous Nicolas Leconte notaire gardenottes royal Angers ont esté présents Maurice Girardière marchand demeurant en la ville de Segré au nom et comme procureur spécial et faisant le fait vallable de Jean et Estienne les Guichets ses nepveux demeurant en la paroisse de Niafles soubz Craon comme appert par procurations passée par Gerbé notaire audit Segré le 3 avril dernier de laquelle il a fait apparoir copie à luy demeurée et promet et demeure tenu leur faire avoir ces présentes agréables et à l’accomplissement d’icelles solidairement obliger et au cy après nommé en fournir lettres valables de ratiffications et obligation dedans d’huy en un mois prochain à peine etc ces présentes néanlmoings etc d’une part
et Jean Ganne le jeune charpentier demeurant d’ordinaire en la paroisse de Notre Dame de Lesvière d’autre part
lesquels respectivement et duement soubzmis et ledit Girardière esdits noms sans division ont volontairement fait et font le bail et prinse à rente foncière annuelle et perpétuelle qui s’ensuit
savoir que ledit Girardière esdit noms a baillé audit Gannet au a prins audit tiltre la quarte partie par indivis qui appartiennent auxdits les Guichets du lieu et closerie des Mazières situé en la paroisse de Vern dont les 3 autres quartes parties auroient esté adjugées audit Girardière par devant monsieur le lieutenant général de ceste ville le 1er août dernier dont il auroit fait déclaration au profit dudit Gannes
sans aulcune réservation en faire et ladite quarte partie en cas d’éviction desdites 3 autres quartes parties
lesquelles choses baillées ledit Gannes entretiendra bien et duement en bonnes et dues réparations de toutes réparations tant grosses que menues pour sureté de la rente cy après
et pour en outre payer et acquiter les cens rentes charges et debvoirs seigneuriaux et féodaux anciens et accoustumés qu’ils n’ont pu exprimer de ce faire interpellés
ont déclaré lesdites choses relever de la seigneurie dudit Vern lesquels debvoirs il paiera pour l’advenir quitte du passé
transportant etc la présente baillée et prinse à rente foncière faite pour en outre payer et bailler par ledit Gannes audit bailleur esdits noms audit Segré la somme de 6 livres tournois au terme du jour et feste de Toussaint par chacune année dont la première année eschera au jour et feste de Toussaint prochaine venant et à continuer
et du tout ils sont demeurés d’accord tout ainsi voulu stipulé et accepté mesme ledit preneur se pourvoir si bon luy semble contre ceux qui ont joui desdites choses afin de dommages et intérests pour la raison et desmolition si aucunes lesquels dommages et intérests luy appartiendront et à ceste fin fera faire procès verbal si bon lui semble
tellement que à ce que dit est tenir etc garantir etc dommages et intérests stipulés en cas de défaut obligent, et demeurent lesdites choses baillées spécialement obligées et affectées ensemble tout les autres biens présents et futurs dudit preneur au payement et continuation de ladite rente, et ledit bailleur esdits noms et en chacun d’eux seul et pour le tout sans division renonçant et spécialement au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité etc
fait audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Louise Lepage et René Touchaleaume praticiens demeurant audit Angers

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Vente d’une maison au Tertre Saint Laurent, Angers 1633

J’ai débusqué l’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici ma retranscription : Le 11 avril 1633 après midy devant nous Bertrand Lecourt notaire royal à Angers fut présent establi et deument soubémis René Hericet marchand demeurant à Château-Gontier tant en son nom que pour et au nom et soy faisant fort de Françoise Gaultier sa femme à laquelle il a promis et demeure tenu faire ratiffier et avoir agréable ces présentes et la faire obliger avec luy solidairement pour le contenu o les renonciaitons à ce requises et d’elle en bailler et fournir à ses despens au cy après nommé lettres de ratiffication et obligation valable dans la feste du Sacre prochaine à peine de toutes pertes despens dommages et intérests ces présentes néanmoins etc ladite Gaultier héritière pour le tout de défunte Renée Gaultier sa sœur lequel en chacun desdits noms seul et pour le tout sans division confessent avoir vendu quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes vend cède quite délaisse et transporte dès maintenant et à toujours mais perpétuellement par héritage et promet garantir de tout trouble évictions et empeschements quelconques à Marguerite Cochet demeurante en l’abbaye du Ronceray en cette ville à ce présente et acceptante qui a achapté et achapté pour luy (sic, sans doute un lapsus du notaire) ses hoirs et ayant cause
scavoir est une maison et jardin clos à muraille avecq une estable estant dans l’ung des bouts dudit jardin dans laquelle estable y a des latrines située au bout d’une petite venelle appellée Lainchariaie proche le Tertre St Laurent de cette ville joignant d’ung costé la maison et jardin de Me Mathurin Charlot d’autre costé le logis qui apartenoit au feu sieur de la Brossardière d’ung bout le logis et appartenances du sieur de la Charonnière et d’autre bout les appartenances du Bois Rondeau comme lesdites choses cy dessus vendues se poursuivent et comportent et qu’elles sont escheues et demeurées à ladite Françoise Gaultier par la succession de ladite défunte Gaultier sa sœur autrement spécifiées par l’acte ci davant passé sans aulcune réservation en faire ou fief et seigneurie de l’abbaye du Ronceray de cette ville aux debvoirs cens et rentes seigneuriaux et féodaux anciens et acoustumez que les parties adverties de l’ordonnance royale n’ont peu dire ne déclarer que ladite acquéreure a promis payer et acquiter pour l’avenir franche et quite de tout le passé non excédent néanlmoins lesdits debvoirs 30 sols par chacun an si tant en est deub, pour desdites choses cy dessus vendues en jouïr faire et disposer par ladite acquéreure comme de ses aultres propres à perpétuité et en pleine propriété pour elle ses hoirs et ayant cause,
et est faite ladite vendition cession et transport moyennant la somme de 380 livres tz laquelle somme ladite acquéreure deuement soubzmise et obligée a promis et demeure tenue payer et bailler audit vendeur esdits noms dedans ledit jour et feste du Sacre prochain luy fournissant au préalable et non aultrement de ratiffication de ladite Gaultier sa femme au paiement de laquelle somme lesdites choses vendues spécialement affectées hypothéquées et obligées oultre la généralité de tout les autres biens de ladite acquéreure,

    en 1633 la Fête-Dieu était le dimanche 29 mai, et nous sommes le 11 avril, dont il a 6 semaines pour payer

ce qu’ils ont accepté et à ce tenir oblige ledit vendeur esdits nom et en chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc renonczant etc par especial au bénéfice de division etc foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers en présence de Me René Bouclet et Jean Simon sergent royal demeurant à Angers tesmoins

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