Je trochonne moi aussi, car il paraît que c’est d’un commun que de tronchonner !
Quoiqu’il en soit, la famille Trochon a fait l’objet d’une publication très documentée que nous devons à Mme de la Théardière, G. d’Ambrières et R. Villedey, et je n’ai mis sur mon site que ma modeste ascendance et mes travaux.
L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici la retranscription de l’acte : Le mardi 26 juillet 1608 comme en traictant et accordant le mariage futur estre fait consommé et accompli entre honorable homme sire Claude Trochon marchand fils de honorable homme Lancelot Trochon sieur des Cormiers et de défunte Marie Martineau sa première femme d’une part
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Lancelot Trochon est un frère de mon ancêtre René Trochon époux d’Anne Le Blastier. Ce mariage concerne donc un cousin germain de Michel Trochon époux de Renée Gilles.
et honneste fille Renée de Clermont fille de défunt honorable homme Ange de Clermont vivant marchand et honorable femme Barbe Terrier d’aultre part, et auparavant aulcunes promesses ne bénédiciton nuptiale eut esté faictz les accordz partions et conventions matrimoniales qui s’ensuivent pour ce est-il que en le cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous Jehan Chevrollier notaire d’icelle personnellement establis ledit Charles Trochon demeurant en la paroisse de saint Maurice de ceste ville d’une part et ladite Barbe Terrier et ladite Renée de Clermont sa fille demeurant en ceste ville dicte paroisse de Saint Maurice d’aultre part soubzmetant respectivement etc confessent savoir ledit Trochon o le vouloir et consentement de honorables hommes maistre Pierre Trochon sieur de la Vallette son frère aisné sire Jehan Juffé marchand mari de Jehanne Trochon René Trochon sieur de Beaumont ses frères demeurant en la ville de Château-Gontier au nom et comme eulx faisants fort dudit Lancelot Trochon leur père auquel ils ont promis sont et demeurent tenus faire ratiffier et avoir pour agréables le contenu en ces présentes et en faire lettes de ratiffication toutefois et quantes à peine de toutes pertes ces présentes néanlmoings et ladite Renée de Clermont aussi o le vouloir et consentement de sasite mère et de honorable homme André de Clermont son oncle paternel ont promis se prendre à mari et femme et solemniser leur mariage en face la sainte église catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera requis par l’autre tout légitime empeschement cessant
en faveur duquel mariage ladite Terrier a promis et demeure tenue bailler auxdits futurs conjoints en advancement de droit successif de sadite fille la somme de 1 500 livres tz dedans le jour de leurs épousailles de laquelle somme de 1 500 livres en sera convertie et employée la somme de 1 350 livres tz en acquests d’héritages qui seront censés et réputés les propres héritages de ladite furure espouse sans que ladite somme de 1 350 livres puisse entrer en leur future communauté et laquelle somme de 1 350 livres en cas de dissolution dudit mariage sera prise et baillée à ladite future espouze ou a ses hoirs hors part de communauté
et le surplus montant la somme de 150 livres demeure de meuble commun entre les futurs conjoints ladite communauté advenant
et a promis ladite Terrier bailler à sadite fille trousseau honneste et l’habiller d’habitz nuptiaux le tout selon sa qualité et payer le coust des nopces
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je ne vois pas souvent mention du paiement du coût des noces !
d’autant que ledit futur espoux a dit avoir en sa boutique de la marchandie jusques à la valeur de la somme de 3 000 livres comprins les debtes actives qui en sont deues pour vendition appréciation sera faite de ladite marchandye par deux marchands dont ledit Claude Trochon et ladite Terrier conviendront pour raison de ladite marchandie et le prix d’icelle et des debtes dudit futur espoux préalabrelemnt payées sera censé et réputé le propre dudit futur espoux sauf la somme de 150 livres qui entrera en la future communauté desdits futurs conjoints et néanlmoings convenu et accordé entre lesdites parties que ladite de Clermont future espouse sera préalablement payée de sesdits deniers dotaux et conventions matrimoniales auparavant que ledit espoux ne ses hoirs puisse prendre ne toucher aucune chose des deniers cy dessus à luy appartenant pour raison de ladite marchandie
et outre a ledit futur espoux constitué et assigné à ladite future espouse douaire coustumier cas de douaire advenant sur tous et chacuns ses biens suivant la coustume du pays
dont et de tout ce que dessus les parties sont demeurées d’accord stipulé et accepté respectivement auxquels accord pactions conventions matrimoniales et tout ce que dessus est dit tenir etc dommaiges obligent respectivement etc renonczant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers ès présence de ladite Terrier, nobles hommes François Cochelin sieur de la Coustardière Nicollas Cochelin sieur de Vieilleville et de la Porte honorable homme Pierre Trochon greffier ordinaire de Château-Gontier Jehan Trochon sieur de la Guichardière marchand de draps de soye honorables hommes Guillaume et François de la Porte Me Phelippes Lesetourneau sieur de la Siczonière sire Jehan Avelyne marchand Me René Paulmier avocat noble homme René Poitevin sieur de Haulte Belle Me Pierre Testard sieur de la Lande sire Jehan Coustart sieur de Narbonne Jehan Pasqueraye et autres
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La généalogie Trochon que vous citez, dit qu’ils se séparèrent de biens en 1618 et que Claude Trochon céda à son épouse sa closerie, le Hardas à la Jaille-Yvon, estimée 1.100# ; il n’avait donc pas respecté la clause du contrat : « en sera convertie et employée la somme de 1 350 livres tz en acquests d’héritages ».
J’ai dans mes ancêtres, Julien TROCHON, Sieur de la Visseule, né le 14/9/1610 à Piré sur Seiche en Ille et Vilaine et décédé le 23/4/1659 même paroisse. Son père, Pierre, et sa mère Perrine BIGOT étaient également de Piré-sur-Seiche. Ces BIGOT ont surement des liens avec les BIGOT de PREAMENEU
Cette famille TROCHON s’est aussi alliée aux URVOY, descendants d’écuyers de Plénée-Jugon (22) et dont sont descendus, par ailleurs, les URVOY de PORTZAMPARC.
Y a t’il, à votre connaissance, des liens de parenté avec vos TROCHON ?
Grand merci à l’avance
La généalogie Trochon (des Angevins) ne cite pas vos aïeux (Bretons)
E.4072.(Carton.)-17 pièces,parchemin;84 pièces,papier.
1623-1784.-TROCHON.
-Acquêt par Jean Trochon,sieur de La Guichardière,d’une partie du domaine de La Roe en la paroisse de Marigné-sous-Daon;-contrat de mariage de François Trochon et de Renée Pelet;-partage entre René Gouin,Françoise Tochon,Julien Meslier,Thomas Rallier et autres cohéritiers de la succession de Pierre Trochon,élu en l’Election d’Angers,et de Renée Croyer;-acquêt par René Trochon,greffier du greffe des appellations d’Angers,de la terre du Petit-Nantilly dans la paroisse de Brain sur l’Authion;-par Mathurine Avril,veuve de Pierre Trochon,sieur de La Martinière,d’un hôtel rue de La Croix-Blanche;-vente,après décès,des meubles de René Trochon,sieur de Doisnard;-partages;de la succession de René Trochon et de Renée Jarry,son épouse;-de la succesion de Michel Trochon,sieur des Gaudrées;-contrat de mariage entre René Trochon,sieur de La Davière,et Geneviève Petit;-testament d’Anne Trochon;-inventaires,après décès,des successions;de Pierre Trochon,sieur des Gaudrées;-d’Antoine Trochon,chanoine de Saint-Maurice d’Angers;etc.
(Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)
Bonjour,
J’ai retrouvé les Trochon à Paris via une interdiction dans les registres du châtelet:
http://www.lemarois.com/jlm/data/j18cbrehan.html
Je descends des Le Gauffre. Ils sont dit cousins issus de germain de François Trochon. Cela m’intéresse de connaître la parenté entre les deux familles.
Bonjour, je vois la mention d’un Trochon à Piré sur Seiche – à 7,5km de là, à Châteaugiron, un chirurgien, Jacques Meneux, a migré au Québec et s’y est marié en 1663 avec la fille d’un avocat de Paris (Nicolas Le Pevrier), Jacques Meneux est fils de Jeanne TROCHON (m à Jean Meneux, marchand, demeurants à Châteaugiron), peut-être de la même famille que celle citée à Piré sur Seiche. Ce Jacques est mon ancêtre (et celui de… Céline Dion). Ce message est une bouteille jetée à la mer, si quelqu’un travaille sur les Trochon de cette région… A tout hasard, j’ajoute que le contrat de mariage dit que ses parents demeurent à Châteaugiron, son acte de mariage dit natif de Cerville de Chateaugiron, j’ignore le sens de « Cerville ». Cordialement, R.-Yves Gagné
Bonjour à tous
Si j’ai bien lu le message ci(dessus, qui nous vient du Canada, vous descendez d’une Jeanne Trochon, mère de Jacques Meneux migrant au Québec en 1663, donc sans doute né vers 1640 et cette Jeanne Trochon mariée avant 1640.
En fait, les TROCHON sont excxessivement nombreux à CHâteau-Gontier, et si nombreux qu’ils font l’objet d’une étude publiée dans un livre, mais comme vous le savez sans doute dans ces études généalogiques il est très difficile de suivre les femmes. Néanmoins je vais relire ce long ouvrage et vous en donnez les cotes.
Pour la petite histoire, les TROCHON étaient si nombreux en Mayenne, que beaucoup disent entre eux des descendants qu’ils TROCHONNENT, du verbe TROCHONNER, donc vous Trochonnes ainsi que Céline Dion !!!
Pour la seconde question, concernant la lecture du mariage de Jacques Meneux, permettez moi d’avoir les vieilles (et sans doute bonnes) manies de la paléographe que je suis, c’est à dire de vous demandez de m’adresser la vue numérique de ce mariage afin que je m’exprime ensuite, uniquement après ma propre lecture.
Bonne journée
Ici, sur notre vieux continet, le froit semble enfin se pointer.
Mais le tribunal de Nantes a ces jours-ci interdit la crèche à la préfecture de Vendée car non conforme à la laïcité prétendue de la Francce actuelle.
Ainsi, la France actuelle a du boulot, car elle va devoir supprimer le nom et la date de toutes les fêtes chômes religieuses, à commencer par le jour de Noël lui-même, puis supprimer tous les noms de communes qui commencent par saint, etc…. Bref, beaucoup de boulot !!!
Odile
Bonjour, pour la lecture du contrat de mariage, je n’ai pas de copie à vous envoyer car je ne l’ai pas, mais je vous assure de la bonne lecture du soussigné (je peux vous envoyer mon CV pour le prouver ;0)). Les parents sont sur le contrat de mariage et non, sur l’acte de mariage: contrat de mariage le 7 octobre 1663 avec Jacques Meneux, sr de Châteauneuf, devant le notaire Pierre Duquet de la Chesnaye « Jacques Meneux sieur de Chasteauneuf me chirurgien fils de Jean Meneux marchand et de Jeanne Trochon ses pere et mere demeurants a Chateau giron Evesché de Rennes d’une part « , l’acte de mariage (les registres paroissiaux sont disponibles en ligne) 23 octobre 1663 à la paroisse N.D. de la Visitation de Château-Richer (près Québec) « Jacques Le Meneux dit Chateauneuf natif de cerville (clairement écrit Cerville, mais le prêtre voulait-il écrire « la ville »?) de Chateau giron evesché de Rennes en Bretagne ». Le fait que Jacques fut chirurgien, et qu’il épousa la fille d’un avocat de Paris, permet d’émettre l’hypothèse (à confirmer) que sa mère Trochon a pu être d’une famille de notable. Quant à accuser une célèbre chanteuse québécoise de Trochonne, je vais m’en abstenir pour éviter toute poursuite ;0). Bon week end, R.-Yves Gagné
Note d’Odile :
Un chirurgien autrefois faisait des études excessivement courtes, mais était issu de famille notable, et surtout s’éloignait d’un grand nombre de km de ses origines, sans doute, disent les méchantes langues, pour ne pas leur faire d’ombre quand il échouait à guérir, ce qui était le cas le plus fréquent.
Château-Gontier n’est pas loin de Châteaugiron, et je me souviens des GAULT que j’ai étudiés autrefois à fonds, qui ne retrouvèrent aussi du côté de Châteaugiron, ce qui signifie qu’un seigneur possédait alors des terres à la fois en Bretagne et en Anjou.
Par contre, en relisant votre commentaire, je ne comprends plus ce que vient faire Châteaugiron.
Odile
Bonjour, en surfant sur internet, je vois que Jacques Meneux fils de Jeanne Trochon « natif de la ville de Châteaugiron » est aussi l’ancêtre de l’ancien premier ministre du Canada Pierre-Élliot Trudeau et celui du Québec, Jean Lesage.
Note d’Odile :
Bonjour monsieur
Veuillez m’excuser pour la paléographie, car j’avais oublié que vous étiez aussi un excellent paléographe.
Par ailleurs, les registres de Chateaugiron sont en ligne, certes en mauvais était et lacunaires pour les années 1602 à 1631, mais néanmoins assez riches sans doute, y compris des testaments, et je pense qu’ils pourraient sans doute parler, car il y a sans doute eu des frères et soeurs. En effet, ceux qui partaient n’étaient sans doute pas des fils uniques, mais des fils « ‘en surplus » pour prendre la succession paternelle.
Bon courage
Par ailleurs, j’ai relu entièrement l’ouvrage sur la famille TROCHON, mais elle concerne uniquemenent Château-Gontier et ses environs, pour ce qui est des sources étudiées, avec le grand incvnénient de tououtes les descendances, c’est d’ignorer la majorité des destinés des filles.
Bien à vous
Bon dimanche
Ici l’hiver est enfin arrivé !
Odile
Bonjour, Je viens d’acquérir le chateau de la Bozée à Bazougers en Mayenne. Je fais des recherches sur son histoire et ses occupants passés. Je vois que Marie-Anne Renée Trochon de la Théardière y est décédée le 27 août 1930.
Pouvez-vous me donner des renseignements sur ce lieu enchanteur, sur cette famille, des photos peut-être. Cela me passionne et j’aime connaître le lieu où je vis.
Je vous remercie de votre réponse et l’attend avec grande impatience. Cordialement.
Bonjour madame
Je suppose que vous avez déjà lu le Dictionnaire Histoirique de l’abbé Angot ?
Sinon allez aux Archives Départementales de la Mayenne.
La-bas vous pourrez aussi photographier l’ouvrage sur les TROCHON
et vous pourriez aussi vous renseigner auprès des services des Monuments historiques qui ont des dossiers sur beaucoup de lieux
Cordialement
Odile
Merci infiniment pour ces pistes. Bonne journée à vous et au plaisir.
Cordialement. Claudine