René Davoines vend la moitié de la Méteurie, Chazé-sur-Argos 1610

et l’acheteur possède l’autre moitié déjà, donc, il s’agit bien d’un achat par suite de partages, et l’acheteur, ici Pierre Gautier a probablement un lien avec René Davoines, ou entre leurs épouses.

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 1er mai 1610 par davant nous Pierre Sailler et Jehan Lecourt notaire royaulx Angers a esté présent en sa personne et deument soubzmis estably et obligé soubz ladite cour René Davoynes escuyer sieur de la Jaille demeurant en la paroisse de Nouellet
lequel a confessé avoir vendu quitté cédé délaissé et transporté et par ces présentes vend quitte cèdde délaisse et transporte dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritage
à honorable homme Pierre Gaultier sieur de la Cletinaye ? marchand bourgeois d’Angers et y demeurant à ce présent et acceptant qui a achapté et achapte pour luy ses hoirs
scavoir est la moitié par indivis du fief et seigneurie de la Meteurie droits seigneuriaulx et féodaulx cens rentes et debvoirs qui en dépendent sis et situés ès paroisses de Chazé et autres paroisses circonvoisines avec les arrérages qui luy peuvent estre deuz tant pour ventes rachats droits seigneuriaulx et féodaulx cens et rentes quelconcques qui en dépendent sans tiens en retenir ne réserver
l’autre moitié appartenant audit achapteur
comme ledit fief et seigneurie de la Meteurye et choses cy dessus se poursuivent et comportent avecques leurs appartenances et dépendances et tout droit qui en sont et dépendent et qu’il appartient audit sieur vendeur à cause de la succession de sa déffuncte mère, le tout sans riens en retenir ne réserver,
ledit fief tenu du fief de Vern à foy et hommage d’iceluy
transportant etc et est faite la présente vendition cession délais et transport pour et moyennant la somme de 410 livres quelle somme ledit achapteur a présentement manuellement payée et baillée audit vendeur qui l’a eue et receue en présence et à veue de nous en espèces de 16 sols pièce et autre monnaie le tout bon et de poids et au prix de l’ordonnance royale, dont il l’en quitte
et a ledit sieur vendeur promis et demeure tenu bailler audit achapteur les tiltres et enseignements desdites choses vendeues dedans ung mois prochainement venant à peine etc ces présentes néanmoins etc
à ce tenir et à garantir s’oblige ledit vendeur etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait audit Angers en présente de François Davoynes sieur de la Pie ? frère dudit sieur vendeur …

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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6 réponses sur “René Davoines vend la moitié de la Méteurie, Chazé-sur-Argos 1610

  1. A priori c’est plutôt au niveau des parents que des épouses qu’il faut chercher le lien entre les deux parties puisque le vendeur tient le bien « de la succession de sa déffuncte mère ».
    Personne ne connaît le nom de la mère de René Davoynes ?

  2. D’après cet ouvrage
    http://www.odile-halbert.com/Paroisse/Lesperonniere1/Lesperonniere-Chaze.pdf

    «MÉTURIE (la), ferme. – Maître Jehan Felot, docteur en médecine, est cité au nombre des hommes de foi simple de la châtellenie de Vern « à cause et par raison de son fief et féaige appellé la Méteurye, avec ses appartenances, sis ès paroisses de Vern, Marans, Gené et Chazé-sur-Argos ; et doibt seullement ladicte foy et hommaige simple à mutation de seigneur et de subgect, et rachapt quand le cas y eschet », 15 novembre 1565. –

    Peut être un ancêtre des mères ?

  3. bonjour , rené d’avoine est veuf de Jeanne Felot . Celle ci était veuve de martin Aubry et de jean de Quatrebarbes et fille de jean Felot sieur du Ponceau et marie Gernigon , et soeur de jean Felot médecin de la reine de Navarre marié à françoise Richer.
    Les parents de rené d’Avoine sont guy d’Avoine et maie Aubry.
    les parents de marie Aubry sont .. Aubry et Heslie Felot.

    voila le résultat de ma réflexion d’après le travail d’odile Halbert et j’aimerais tellement que l’on me dise si je vois juste.
    merci de votre aide , alain Felot

      Réponse d’Odile Halbert

    Je ne sais pas si vous voyez juste, mais ce que je sais c’est que vous voyez trop court.
    En effet, vous devez citer filiation après filiation que vous énoncez la source exacte de vos dires, en précisant le type d’acte (minute notariale, registre paroissial etc…) la date, le lieu, le notaire etc…
    Donc je vous suggère de recommencer ce commentaire en nous précisant à chaque filiation d’où vous la tirez.
    Odile

  4. Erreur de débutant ! . J’ai un grand respect pour votre immense travail qui ne laisse pas la place aux raccourcis, à la conviction et mauvaise interprétation . Mea-culpa..leçon retenue ! Je vais revoir ma copie .

    Le mieux est de supprimer mon message précédent afin de ne pas induire en erreur les lecteurs , merci

      Réponse d’Odile :

    Je ne connais pas la famille FELOT qui n’est pas dans mon ascendance, aussi je n’ai rien de préparé pour vous répondre.
    La seule chose que je vous conseille VIVEMENT c’est de travailler sur un traitement de texte acte par acte, en donnant à chaque acte l’extrait qui donne une preuve de filiation puis je fais moi-même quand je suis concernée par une famille un encadré en rouge qui donne exactement le petit bout de généalogie qui donne l’acte, et bien sûr on met à côté de tout ce travail la référence de l’acte.
    A l’issue de tout ce travail on peut alors dire comme vous vous êtes exprimé ci dessus, mais en renvoyant à tout le discours de démonstration de preuves qui précède.
    J’ai tout plein de mes familles qui sont ainsi travaillées, et cela n’embrouille aucunement mes lecteurs, au contraire cela les incite à travailler avec beaucoup de minuties les preuves.
    Merci de votre patience et de bien vouloir suivre mes conseils.
    Croyez bien qu’un jour vous m’en remercierez.
    Bien à vous
    Odile

  5. Téléchargez par exemple ma famille ci-dessous :

    http://www.odile-halbert.com/Famille/GAULTm.pdf

    Vous verrez que j’ai trouvé le nom du père de ma Masseot grâce à une succession, que j’analyse longuement puis je mets même des couleurs aux passages parlants pour mieux les mettre en exergue.
    Puis vous voyez mon encadré en rouge qui est la conclusion filiative déduite de cet acte.
    Je sais c’est long, mais il faut toujours en génalogie s’en tenir strictement aux preuves, et surtout les conserver avec leur démonstration.
    Mes lecteurs savent bien combien je suis minutieuse, et d’aucun pense que je suis chiante, mais je n’en démordrai pas, et quand je vois que les bases de données démolissent mon travail rigoureux, pour recopier le raccourci je fulmine car ces copieurs ne font que de la démolition d’arbre généalogique, car l’arbre ne tient que par les preuves, et ils excluent les preuves.
    Odile

  6. bonjour à tous,
    Je viens de recevoir des archives départ. d’Angers 17 pages copiées au laser,format A4 des documents suivants : E 2438 -1560-1596-
    FELOT.
    – -partage des biens de jean Felot,sieur du Ponceau,et de marie Gernigon,sa femme,entre jean Felot,docteur en médecine,yves Dupastis,
    nicolas Amyot,sieur de Laussandière,et jean Quatrebarbes;
    –accord entre les héritiers de jean Felot,sieur du Ponceau,médecin ordinaire de la reine de Navarre,mère du Roi,et françoise Richer,sa veuve,au sujet de l’exécution de son testament;
    — prise en charge par la dite veuve des papiers et titres de son mari.

    Qui pourrait me faire la retranscription des grandes lignes et à quel prix ?
    merci de votre attention , cordialement, alain

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