Cession d’un office d’élu en l’élection d’Anjou, 1621

Certaines charges, ou offices, étaient achetées au roi, qui voyait ainsi l’argent entrer dans ses caisses.
Lorsqu’on cédait l’office à un tiers, le roi percevait un droit de cession appelé marc d’or.
J’ai déjà le prix de l’achat de certains offices sur ce site et je vais tenter de vous dresser une page qui résume le tout, afin que vous puissiez voir le montant selon l’office.
Aujourd’huy nous voyons une cession d’un office plutôt en haut de l’échelle sociale, avec ce qu’il faut bien appeler la haute bourgeoisie, parfois d’ailleurs la charge en question est acquise par des nobles car ils ne dérogent pas avec ces charges. Il s’agit de l’office d’élu en l’élection d’Angers, mais auparavant un peu de vocabulaire pour mieux saisir la fonction :

Élu : Nom des juges du tribunal de l’élection, parce que, dans l’origine de cette institution, on les choisissait par élection pour imposer les tailles.
On désignait la femme de l’élu sous le nom d’élue.
MOL., Tart. II, 3: Vous irez visiter pour votre bienvenue Madame la baillive et madame l’élue

Élection désignait particulièrement autrefois, Un tribunal établi pour juger les différends qui concernaient les tailles, les aides et les gabelles. Il fut assigné à l’élection, condamné par l’élection. Sentence de l’élection.
Il signifiait aussi, Toute l’étendue de pays qui était du ressort de ce tribunal. Le département des tailles se faisait par élections. Cette élection était composée de tant de paroisses.
Pays d’élection, par opposition aux Pays d’états, se disait Des provinces dont toute l’administration était soumise à l’intendant, et où il y avait des généralités et des élections établies.

Chevauchée : Tournée à cheval que faisaient autrefois certains fonctionnaires inspecteurs.

Marc d’or, droit qu’on prélevait sur tous les offices de France à chaque changement de titulaire, et qui avait été établi par Henri III. (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877)

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine et Loire série 5E5 – Voisi ma retranscription intégrale de l’acte : Le 27 février 1621 après midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire gardenotte royal Angers, ont esté establys noble homme Me Jacques Legouz sieur de Clairay conseiller et eslu pour le roy notre sire en l’élection d’Angers demeurant en la maison seigneuriale de la Provosterie paroisse du Lorroux Besconnois d’une part

    Jacques Le Gouz du Cléray avait épousé une demoiselle d’Andigné et vivait au Louroux-Béconnais à la Prevosterie qui appartenait aux d’Andigné. Comme cette année je travaille sur le Loroux-Béconnais, je vais parfois vous faire part d’actes touchant cette paroisse.

et noble homme Me Marin de la Porte sieur de la Giraudière advocat en parlement demeurant en ceste ville paroisse saint Maurille d’autre
soubmettant respectivement etc confessent avoir fait et font par ces présentes le concordat qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Legouz cèdde et transporte audit Delaporte sondit estat et office d’esly en l’élection de ceste dite fille avecq tous les droicts y attribués et qui en déppendent sans aucune réservation et promis lui fournir dedans quinze jours prochains les lettres de provision comme luy et ses prédecesseurs en ont esté pourveuz, ensemble les quictances delivrances marc d’or et autres tiltres appartenant et dépendant dudit office, à la charge dudit Delaporte de se faire pourvoir et recepvoir audit office dedans trois moys prochains et à ceste fin luy a baillé et mis en main procuration pure et simple pour luy consentye en faveur d’iceluy Delaporte,

et est ce fait pour et moyennant la somme de 12 500 livres tz sur laquelle ledit Delaporte a promis et demeure tenu payer audit Legouz la somme de 3 000 livres dedans ledit temps de quinzaine et 1 500 livres quinzaine ensuivant au moyen de ce que ledit Legouz baillera au prélable bonne et suffisante caution de la restitution desdits deniers et intérestz d’iceux, en cas de décedz ou autre empeschement procédant de la part dudit Legouz

    la somme de 12 000 livres est élevée, et nul doute que l’office doit rapporter en conséquence. Par contre j’attire votre attention sur les multiples cessions à répétition concernant cet office, pour une cause indéterminée, mais tous les cas, ce point atteste qu’on peut avoir un fonction à un moment (et son titre) et ne plus l’avoir l’année suivante… Cette petite remarque pour vous dire que lorsque j’ai débuté mes recherches il y a bien longtemps je ne notais pas assez précisément devant le métier la date et la source exacte, ce que je fais maintenant car c’est le plus utile.

à la réception dudit Delaporte audit office au-dedans dudit temps de trois mois après lesquelz expirés s’il arrivait vacquance dudit office ce sera au périls et fortunes d’iceluy Delaporte, pourveu que ce fut par son défaut que ladite réception n’eust esté faite

    encore un paiement échelonné, ce qui me surprendra toujours. En fait un crédit qui ne dit pas son nom.

et le surplus montant 8 000 livres, ledit Delaporte promet et s’oblige payer à noble homme René de la Bigottière sieur de Perchambault dernier pourvu et possesseur dudit office en l’acquit dudit Legouz dans un an prochain venant pour le reste et parfait paiement d’iceluy office, et luy en fournis décharge vallable dudit de la Bigottière et aussy luy payer rente et intérets de ladite somme ainsi qu’y est obligé ledit Legouz, à commencer ledit paiement d’intérests à courir de ce jour jusques au paiement réel de ladite somme,
et a est expressement conveneu que ledit Delaporte jouira et prendra les gages dudit office pour le tout à commencer de ce jour et que au regard des signatures taxatiions et autres droits attribués audit office il en aura et prendra pour les deux tiers de l’année courante qui a commencé le premier janvier dernier et qui finira à pareil jour du mois de janvier prochain,
et ledit Le Gouz en aura et prendra le troisième tiers et outre que iceluy Le Gouz aura et prendre pour le tout les droits de la chevauchée par luy faicte dernièrement, en ceste dite année, promettant ne contrevenir à ces présentes, ains l’exécuter de point en point à peine de deux mil livres tz de peine commise payable par celuy qui ne la vouldrait accomplir à iceluy qui en demandroit l’exécution nonobstant opposition ou appellations quelconques par ce qu’ils ont le tout voully et respectivement stipullé et accepté, tellement que audit concordat conventions et tout ce que dessus est dit tenir faire et accomplir et obligent respectivement etc renonczant etc
fait audit Angers maison de nous notaire présents Laurent Pichon escuyer sieur de la Pasquerie Me René Boutin et Claude Sailland clercs demeurant audit Angers
PS – Le 5 novembre 1622 après midy devant nous Nicolas Leconte notaire susdit fut présent en se personne noble homme René de la Bigottière sieur de Perchambault nommé au concordat cy-dessus, lequel estably, soubzmis et obligé et en notre présence et des tesmoins cy-après nommée receu contant dudit Sr Delaporte aussy cy-dessus nommé qui luy a payé la somme de 8 000 livre tz en pièces de 16 sols testons francs et demys francs et autre bonne monnoye courante suivant l’édit du roy pour demeurer ledit Delaporte quitte de pareille somme qu’il s’estoit obigé par ledit concordat et pour les causes d’iceluy payer audit Sr de la Bigottière, lequel a aussi receu dudit Delaporte la somme de 97 livres un sol pour les arrérages de ledite rente ou intérests de laquelle somme depuis le 27 aoust dernier jusqu’à ce jour et restant à payer de tout le passé
de laquelle somme de 8 000 livres de principal et desdits intérests ledit Sr de la Bigottière se contente et en quitte ledit Sr Delaporte …

    A la suite de l’acte précédent, et attaché dedans, il y avait une partie du montage fincancier du premier vendeur, le sieur de la Bigottière :

PJ – Le samedi 28 avril 1618 avant midy, par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers (classé chez Leconte avec le concordat ci-dessus) furent présents establis et deuement soubzmis noble homme René de la Bigottière sieur de Perchambault conseiller du roy esleu en l’eslection d’Angers, et damoiselle Judith Guillot son espouse de luy authorisée quand à ce demeurant audit Angers paroisse de Saint Martin, lesquels chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir vendu créé et constitué et par ces présentent vendent créent et constituent par hypothèque général et universel, promis et promettent garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à Me Pierre Daburon advocat audit Angers y demeurant paroisse de Saint Maurille ce stipullant et acceptant lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs la somme de 75 livres tournois de rente annuelle et perpétuelle payable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs leurs hoirs audit acquéreur ses hoirs en sa maison audit Angers chacun an à pareil jour et datte des présentes premier paiement commenczant d’huy en ung en prochainement venant et à continuer etc laquelle somme de 75 livres tournois de rente lesdits vendeurs et chacun d’eulx l’un pour l’autre ont du jourd’huy et par ces dites présentes assise et assignée assient et assignent généralement sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles rentes quelconques présentes et advenir, avecques pouvoir et puissance audit acquéreur ses hoirs d’en faire plus particulière assiette et auxdits vendeurs de l’advertir toutefois et quantes dans que lesdits général et spécial hypothèque puissent se faire préjudicier ains conservant et appouvant l’un l’autre cette vente création et constitution de rente faite pour et moyennant la somme de 1 200 livres tz payée contant par l’acquéreur auxdits vendeurs qui l’ont receue en pièces de 16 sols et autre monnoye ayant court suivant l’édit et dont le quitent
à laquelle vendition création constitution de rente et ce que dit est tenir etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division comme dit est biens et choses à prendre vendre etc renonczant etc par especial au bénéfice de division discussion et ordre etc foy jugement
fait et passé audit Angers présent Me Pierre Desmazières et Jacques Laudin praticiens
PS – Le jeudy 19 décembre 1619 par devant nous Jullien Deille notaire royal susdit etc… amortissement du précédent.

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Vente de vigne à Feneu par la dame de Montriou, 1661

Mathurin Rouger est ici dit fermier de Montriou, et c’est assez étonnant car il ne sait signer. Mais le terme Montriou peut aussi bien valoir pour la seigneurie et son château, que pour une métairie du même nom, comme nous allons le découvrir ci-dessous, extrait du Dict. du Maine-et-Loire, de C. Port, 1876 :

Montriou : château, commune de Feneu. Mons Riol 1052-1082 (2e cartulaire St Serge, p.124) – Mons Riulfi 1082-1094 (Ibid., p.115) – Mons Rionis 1082-1094 (Ib., p.132) – Morioux (Etat-Civil) – Ancien fief et seigneurie, relevant de la Roche-Joulain, dont est sieur Jamet de Beauvau 1405, – Jean Rabault, chevalier, mari de Charlotte de Beauvau, 1484, qui le 21 septembre y fondent au manoir la chapelle, alors récemment construite, « en l’honneur de Dieu, de la benoiste Vierge Marie et des Saints et Saintes du Paradis, en espécial des sainctes amyes de Dieu, les troys Maries » (G442) – Mathurin de Pincé, 1540, Jean de Brie, mari d’Etiennette de Pincé, 1552 ; – Emmanuel Brahier 1595, qui vend le 27 février à Robert Constantin, – Gabriel Constantin de Varennes en 1663, qui vend à Hercules de Launay, mari de Suzanne Leroux. Acquise peu après par demoisselle Renée Thyreau, la terre passe, par accord concly le 15 juillet 1692 entre ses nombreux héritiers, ) demoiselle Jeanne Levenier, qui fut interdite le 20 mars 1693, puis à Pierre-Gabriel Guérin, mari de Françoise Levenier. Pierre Guérin, bourgeois d’Angers, et son fils Charles la revendirent le 14 mars 1749, sous réserve d’usufruit, à leur héritier présomptif, Michel Mauvif de la Plante, mari de Renée Maugars. En dépendaient à cette date, outre l’enclos du domaine,les métairies de Montriou, Beauvais, Salvert, la closerie du Grand-Monterbault, de la Censie, du Grand-Badouelle, des vignes, des taillie. – Le tout appartient en 1770 à Pierre René Hilaire Toublanc, écuyer, conseiller en la Chambre des Comptes de Nantes, mari de Claude Renée Mauvif, dont la fille Renée épousé à Angers le 24 septembre 1781, René Pierre Cassin écuyer, trésorier des finances à Tours ; et leur héritier y réside encore.
Le manoir du XVIe siècle s’élève tout fraîchement restauré, sur le bord de la Suine, au milieu des ombrages, précédé autrefois d’un haut portail avec douves et double tourelle, qui a été abattu il y a une trentaine d’années – La place était assez forte pour qu’en 1589 les ligueurs y vinssent prendre demeure et y installer des défenses que les habitants se hâtèrent de détruite à leur sortie. Une garnison y revint pourtant en 1592. – Aujourd’hui le logis aperdu ses douves, son portail, sa cour d’enceinte et, sen se dégageant, s’est transformé par des additions nouvelles, dans le style de la construction primitive (architecte Heulin), sauf les baies qui ont gardé l’aspect moderne, l’intérieur est peuplé de curieuses toiles, pastels, paysages, portraits de famille.
La chapelle, longtemps délaissée en grange, attenait à l’habitation, reliée en équerre par un petit corps de logis, qui est supprimé. Au dessus de la petite porte domine une belle croix de pierre découpée en feuillage frisé. L’autel a été déplacé et le fond de l’oeuvre découpé en une large fenêtre flamboyante à triple meneaux trilobés, avec vitraux où ont été réunis les débris de la verrière antique, aux armoiries notamment de Meaulne et de Maillé. Mais les fresques où figuraient un remarquable portement de croix avec de longues légendres en vers, ont disparu. – Un des trois jours des Rogations, le prêtre devait y conduire la procession de Feneu, faire avec elle trois fois le tour du puits et dire la messe dans une chapelle. Le seigneur à son tour, après la messe, était tenu de faire servir à boire, en même temps que l’assistance s’écriait par trois fois Beauvau, Beauvau, Beauvau, en souvenir de la dame fondatrice du repas qui se prenait sur l’herbe « et tant comme ils seront, trois pucelles de la compaignie danceront et diront trois chansons ». – « Le 2 juillet 1781, écrit dans son registre le curé Peton, … il y a eu plus de pain et de vin qu’on en a pu manger et boire ; mais il faut se souvenir, qu’il est dû 7 boisseaux de blé, réduits en pain, et 40 pintes de vin pour les paroissiens et 3 pour le clergé. »
Berthe a conservé un dessin du château et de la chapelle avant leur restauration. Mss. 896, tII, f°55. Une lithographie en a aussi été donnée (Angers, 1864, in-8°, Barassé)

Feneu, château de Montriou, collection personelle, reproduction interdite
Feneu, château de Montriou, collection personelle, reproduction interdite

Revenons sur le fermier de Montriou, qui ne sait pas signer.

    Sait-il signer, oui ou non . En effet, parfois, surtout dans les registres paroissiaux, la plume courait un peu vite pour écrire la phrase qui ne sait signer. Et une première réponse serait qu’il sait bel et bien signer mais que le notaire a été trop vite à écrire. Enfin ceci reste une hypothèse.

    S’il ne sait pas signer, je le vois mal gérant la seigneurie de Montriou, et je dirais dans le même sens, que normalement le notaire aurait écrit fermier de la terre et seigneurie de Montriou, et j’en conclue, pour le moment, faute de mieux, qu’il est fermier de la métairie de Montriou. Ceci reste bien entendu à recouper avec d’éventuelles trouvailles sur ce personnage.

    Voir ma page sur le métier de fermier, car le terme est un faux ami.

Mais, s’il est fermier de la métairie de Montriou, ceci signifie qu’en Anjou, on pratiquait les 2 formes de bail pour l’exploitant direct :

    le bail à moitié, c’est à dire partage des fruits
    le bail à ferme, c’est à dire à prix ferme, c’est à dire à loyer

Et s’il sagissait d’un fermier de la terre et seigneurie de Montriou, il s’agirait d’un intendant, que je vois bien mal ne sachant pas écrire. Certes, il lui fallait surtout compter, mais comment tenir ses comptes avec une telle terre si on ne sait pas les noter ? C’est la raison pour laquelle j’ai exclu l’hypothèse du fermier de la terre de Montriou. Ce serait en tous cas la première fois que je vois un tel cas, peu probable…

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E97 – Voici la retranscription intégrale : Le mardy 4 octobre 1661 après midy, par devant nous Jacques Goujon notaire de la chastelenie du Plessis Bouré a esté présente personnellement establie et deument soubzmise damoiselle Françoise Lecommandeur dame de Monriou demeurante en ce bourg d’Escuillé laquelle a vendu quitté ceddé et transporté et par ces présentes vend quitte cedde délaisse et transporte et promet garantir de tous troubles hypothèques et empeschements quelconques et en faire cesser les causes à honneste homme Mathurin Rouger fermier de Monriou et y demeurant paroisse de Feneu qui a acquis pour luy ses hoirs et ayant cause scavoir est un morceau de vigne situé au clos de vigne de Fassé contenant 3 quartiers et demy de vigne ou environ joignant d’un costé la vigne dépendant de Vinieu d’autre costé la vigne de Jullien Barré et la vigne dudit acquéreur voisin par son endroit abuté d’un bout la vigne de (blanc) Boureau demeurant à Chanteussé un fossé entre deux, et la vigne de Jacques Marchais, d’autre bout la vigne de Renée Corbin veufve de deffunt André Collas et tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent et qu’elles apartenoient à ladite venderesse à tiltre successif de ses déffuntz père et mère sans d’icelles choses faire aucune réserve, à tenir par ledit acquéreur lesdites choses du fief et seigneurie du Plessis Bourré pour l’aplacement dudit Escuillé soubz les cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que les parties par nous enquis suivant l’ordonnaice royal n’ont peu déclarer
lesquels cens rentes et debvoirs l’acquéreur payera à l’advenir quitte du passé jusques à ce jour

transportant et est faite la présente vendition cession délais et transport faite pour et moyennant la somme de unze vingt dix livres y compris la vendange provenue esdite icelle présente année que ledit acquéreur a prinse et eue,

    soit 230 livres vendange comprise, pour une superficie de 3,5 quartiers, faisant en Anjou 3,5 x 24,31 ares, soit 85 ares. Cette somme est élevée, et effectivement, c’est donc la vendange elle-même qui la compose, faisant sans doute 50 à 75 % des 230 livres !

laquelle somme d’unze vingtz dix livres ledit acquéreur pour ce deuement estably et soubzmis a promis et s’est obligé payer et bailler à ladite acqueresse (erreur, elle est venderesse) dans le premier jour de janvier prochainement venant sans aucun intérests jusqu’audit temps, passé lequel temps en payera intérêts à raison du dernier vingt, sans que la stipulation d’interest empesche l’action du sort principal ledit terme escheu, au payement d’icelle somme ci-dessus demeurent lesdits choses spécialement affectées et hypothéquées par privilège spécial ensemble les autres biens dudit acquéreur auquel contrat promesse obligation et ce que dessus est dit tenir sans pouvoir contrevenir obligent lesdites parties eux leurs hoirs et leurs biens mesmes ledit Rouger comme dit est a peine renonçant etc dommage etc
fait au bourg dudit Escuillé maison de ladite venderesse en présence de Me Sébastien Leroyer prêtre vicaire de ceste paroisse et Louis Poulain escuier esr de la Volterie demeurant en ceste paroisse tesmoings
ledit Rouger a dit ne scavoir signer
en vin de marché la somme de 100 sols y comprins 60 sols donnés par ledit acquéreur à ladite venderesse

Le château de Montriou reçoit de nos jours, voyez son site. La chambre d’hôte est nettement plus abordable qu’à Brissac, et en outre il a des jardins magnifiques, avec des animations tout au long de l’année !

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Attestation de titre sacerdotal, Martin Rousseau, Denazé, 1622

Tout comme la dot, il existait le titre sacerdotal par lequel les parents dotaient un fils ou une fille entrant en religion. Ici, les parents sont décédés, et leur fils a déja fait les partages de leurs biens avec ses frère et soeur. Il est propriétaire de la Touchardière en Denazé, mais il a besoin d’une attestation lui servant de titre sacerdotal, et c’est l’objet de cet acte notarié :

la Touchardière : commune de Denazé, fief mouvant de Cangin, dont un livre de remembrances de 1516 se trouvait aux archives de Bourg-l’Evêque. – Seigneurs : Godefroy Touchard et Robert Bigot, son frère, mantionnés parmi les fondateurs du prieuré de Ballue, 1149, 1168 – Guillaume de Cens, 1466 – Martin Rousseau et Marguerite Gegu – Martin Rousseau leur fils, prêtre, par partages avec ses frère et soeurs en 1622 – François Maumusseau, conseiller au présidial de Château-Gontier, 1683 – Pierre Soulin, par acquisition sur René et Martin Maumusseau sieur de Champgrenu, 1704 (Dict. de la Mayenne, Abbé Angot, 1900) En rouge, le complément que j’apporte avec l’acte ci-dessous

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 15 septembre 1622 avant midy, devant nous Nicolas Leconte notaire royal à Angers, fut présent estably et soubzmis Me Martin Rousseau escollier demeurant en la paroisse de Cherancé fils de deffunctz Martin Rousseau et Marguerite Gegu, vivant demeurant à Denazé,
lequel désirant parvenir aux saincts ordres de prestrise et sachant qu’il luy est besoing de titre sacerdotal a déclaré estre seigneur du lieu et closerie de la Touchardière situé en la paroisse de Denazé composé de maisons jardins chesnayes vergers d’une hommée de pré, de 8 journaux de terre labourable, ainsi que le tout est plus amplement spécifié aux partages faicts entre luy et ses frère et sœur des biens de leursdits père et mère pardevant Simon notaire de Saint-Laurent des Mortiers le 17 août dernier
et que ledit lieu vault de revenu annuel pour le moings la somme de 60 livres tz dont il se contente pour sondit titre

et furent aussi à ce présents maistre Olivier Simon notaire dudit Saint-Laurent des Mortiers demeurant à Miré et Jehan Desvans Me tailleur d’habits audit Angers demeurant paroisse st Pierre
lesquels establis et deuement soubzmis et obligés solidairement sans division de personne ne de biens ont attesté vérifié et assuré par ces présentes estre véritable que ledit lieu et closerie de la Touchardière appartient audit Rousseau duquel il jouit paisiblement et lequel lieu de revenu annuel en vaudrait bien ladite somme et où le pourroit ne la valoir promettent le prendre audit prix et le faire valloir autant et par chacun an durant la vie dudit Rousseau dont les avons jugez et à ce que dit est tenir et accomplir etc dommages etc ledit Rousseau etc renonczant etc spécialement au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité foy jugement condamnation

fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents maistres René Boutin et Pierre Sourdrille clercs demeurant audit Angers
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Contrat d’apprentissage de couvreur d’ardoise, Saumur, 1735

L’Anjou est pays d’ardoise.
Voici un contrat d’apprentissage de couvreur d’ardoise.
Qui vient s’ajouter aux nombreux contrats d’apprentissage déjà sur ce site-blog.

J’ai été frappé par la durée : 5 ans. C’est considérable, et comme en contre-partie, l’apprenti ne paye rien au maître, je pense qu’en fait il lui sert d’ouvrier.
Aussi par une précision : sera nory à sa table des mesmes mets que luy
Mais le plus frappant concerne l’habillement, car nous avons là un détail précieux. Il est dit entre autres vêtement à fournir : 6 chemises. Or, la chemise était un vêtement que tout le monde ne portait pas, en quelque sorte, elle a suivi un parcours de démocratisation au fil des siècles, et j’apprends donc ici qu’en 1735 un couvreur d’ardoise porte chemise. Je songe à vous préparer un article sur cette pièce du vêtement, à travers mes inventaires après décès, pour que vous voyez à quel point elle est synonyme de rang social.

Extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série E2170 (fonds famille Crosnier) – Voici la retranscription intégrale : Le 14 juillet 1735 avant midy par devant nous les notaires de la chatellenie de l’abbaye royale de saint Florent les Saumur furent présents et soumis Pierre Rathouis maistre couvreur d’ardoise d’une part Jean Crosnier âgé de 20 ans fils de deffunt François Crosnier et de Florence Badin ses père et mère, et François Crosnier frère dudit Jean Crosnier, tous demeurant audit saint Florent
entre lesquels Pierre Rathouis et Crosnier a esté fait et convenu ce qui suit c’est à savoir que ledit Rathouis a déclaré prendre ledit Jean Crosnier sous la caution dudit François son frère, pour aprenty du mettier de couvreur d’ardoise, pour le temps de 5 années qui ont suivant la déclaration dudit Rathuis commencé dès le 25 juin 1733 de ce dont ledit Jean Crosnier a convenu et déclaré vouloir faire ledit apprentissage et promis de vouloir finir son temps desdites 5 années

pendant lequel temps ledit Rathouis s’est obligé de luy bien enseigner toutes les conditions qu’il convient audit métier et de l’entretenir de vestement de culottes bas souliers chapeau et linge selon son estat,
sera nory à sa table des mesmes mets que luy, s’oblige en outre ledit Rathouis donner audit Jean Crosnier une année devant les 5 années expirées un habit d’étoffe de pinelière (que je n’ai pu identifier), et 6 chemises pareilles à celles qu’iceluy Crosnier a à préents, s’oblige aussi ledit Jean Crosnier de bien travailler pendant ledit temps desdites 5 années pour le profit dudit Rathouis de luy estre fidèle et obéissant et iceluy Rathouis s’oblige d’entretenir ledit apprenti de travail sans lui laisser perdre aucun temps

et si au cas que ledit Jean Crosnier s’absentoit par libertinages dans le cours desdits 5 années ledit François Crosnier s’oblige comme caution faire raison audit Rathouis du temps que ledit apprenti auroit perdu soit de faire employer ledit temps perdu par ledit apprenti ou de payer audit Rathouis ce qui sera arbitré par d’autres maistres couvreurs d’ardoise

à quoy tout ce qui a esté voulu consenty stipulé et accepté les parties se sont respectivement obligées mesme ledit Rathouis avec tous ses biens meubles et immeubles présents et futurs pour l’entretien dudit aprenty comme à ses habillements linge et abits qu’il luy doit donner

dont fait et passé à Saint Florent en la maison de demeure de Jacques Charpentier l’un de nous notaires soussignés en présence de l’autre soussigné, ont lesdits Rathouis et Crosniers déclaré ne savoir signer enquis –
Signé : Charpentier, Bonnet

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Saint Sérène

Poursuivant ma retranscription du registre paroissial du Louroux-Béconnais, je rencontre Serené Soret. Son prénom étant toujours orthographié ainsi, je pense qu’il est disctinc de saint Céneré, et comme cela n’est pas la première fois que je rencontre ce prénom de Serene, voici mes recherches.

Comment un prénom rare arrivait-il ainsi en Anjou ? Soit Serene Soret est natif d’ailleurs, ce que je n’ai pas encore déterminé, soit, et c’est aussi probable, la proximité de l’abbaye de Pontron faisait que parfois des moines aient prêché en l’église du Louroux, et pu faire les louanges de tels ou tel saint !

    Pannonie : Province romaine située en Hongrie

Voici les saints Sérène selon l’encyclopédie Migne, Dict. hagiographique des saints, abbé Pétin.

SERENE (saint), Serenus, jardinier et martyr à Sirmich, était Grec de naissance. Ayant quitté sa patrie, il alla se fixer à Sirmich, en Pannonie, où il acheta un jardin qu’il cultivait lui-même et dont le produit suffisait à sa subsistance. Il vivait en solitaire dans sa petite propriété, sanctifiant son travail par la prière et les pratiques de la pénitence. Une persécution ayant éclaté sous les empereurs Galère et Maximin II, il se cacha, dans la crainte d’être arrêté ; mais il revint bientôt après reprendre la culture de son jardin.
Un jour qu’il était occupé à son travail, une dame, accompagnée de deux jeunes filles, y entra vers l’heure de midi, comme pour s’y promener. Sérène l’apercevant lui demanda ce qu’elle cherchait. Votre jardin m’a paru agréable, répondit-elle, et avec votre permission je vais y faire un tour de promenade. — Une femme de votre condition, madame, ne se promène pas à une telle heure. Vous devriez être actuellement chez vous, et c’est un autre motif que la promenade qui vous amène ici ; mais je ne suis pas tel que vous pensez. Sortez donc au plus vite, et soyez désormais plus attentive à garder la retenue qui convient à votre sexe.
Cette femme, irritée de cet accueil et furieuse de ce qu’elle n’avait pu satisfaire ses désirs coupables, écrivit à son mari, qui était employé dans la maison de l’empereur. Galère, pour se plaindre d’une prétendue violence que Sérène lui aurait faite. Le mari va trouver le prince et lui dit : Pendant que notre vie se consume au service de Votre Majesté, nos femmes se trouvent exposées à l’insolence d’un corrupteur. Galère lui donne un rescrit adressé au gouverneur de la Pannonie, qui enjoint de faire au mari outragé la plus ample réparation.
Celui-ci part avec l’ordre de l’empereur et se rend à Sirmich pour le remettre au gouverneur, afin qu’il lui fasse donner satisfaction de l’injure qu’il a reçue dans la personne de sa femme. Quel est, demande ce magistrat, l’insolent qui a osé attenter à la vertu d’une femme dont le mari approche de si près la personne du prince ? — C’est un misérable jardinier nommé Sérène.
Le gouverneur ayant fait venir l’inculpé, lui demanda son nom et son état ; il lui dit ensuite : Comment avez-vous l’audace d’insulter la femme d’un personnage si haut placé ? — Jamais il ne m’est arrivé d’insulter aucune femme. — Qu’on lui donne la question pour lui faire avouer le crime qu’il a voulu commettre dans son jardin. — Je me souviens qu’une dame vint, il y a quelque temps, dans mon jardin, d une heure indue, dans le dessein, disait-elle, de s’y promener, je me permis de lui représenter qu’il n’était pas décent à une personne de son sexe et de sa qualité de se promener d une pareille heure. Cette réponse ouvrit les yeux à l’officier sur la conduite de sa femme, et il se retira couvert de confusion, sans donner suite à sa plainte. Le gouverneur, voyant que Sérène avait des moeurs pures, puisque, loin de profiter de la faiblesse d’une femme qui faisait les premières avances, il lui avait au contraire fait sentir l’indécence de sa démarche, le soupçonna d’être chrétien. L’ayant donc questionné sur sa religion, Sérène répondit sans hésiter qu’il était chrétien. — Où vous êtes-vous donc caché jusqu’ici, pour avoir pu échapper à nos recherches ? — C’est la Providence qui a permis cela et qui a voulu me réserver pour ce moment-ci. Au reste, je suis prêt à tout souffrir pour la confession de Jésus-Christ. — Eh bien ! puisque vous avez voulu vous soustraire par la fuite aux édits des empereurs qui ordonnent de sacrifier aux dieux, je vous condamne à être décapité.
La sentence fut exécutée sur-le-champ, le 25 février 307. — 25 février.

SERENE (saint), reclus, né en Italie, d’une famille noble de Spolète, après avoir fait ses études, se rendit à Rome avec saint Cérenie, son frère, et ils y furent ordonnés diacres-cardinaux. Ils vinrent ensuite en France et s’établirent à Saulge, dans le diocèse du Mans. Cérène s’étant trouvé seul par le départ de son frère, qui alla se fixerdans la solitude d’Hyesme, reçut plusieurs disciples qui vinrent se placer sous sa conduite. Il refusa la dignité d’archidiacre que lui offrait l’évêque du Mans. Les miracles qu’il opéra pendant sa vie et après sa mort l’ont fait honorer comme saint. On ignore s’il survécut à son frère, qui mourut vers l’an 669. — 7 mai.

SERENE (saint), évêque de Marseille, florissait sur la fin du VIe siècle. Saint Grégoire le Grand lui avait recommandé d’une manière toute spéciale saint Augustin et les autres missionnaires qui se rendaient de Rome dans la Grande-Bretagne. Ce saint pape vivait encore lorsque Sérène entreprit le voyage de Rome, mais il mourut peu après. Sérène ne lui survécut pas longtemps, étant mort la même année, avant d’être revenu dans son diocèse. Son corps fut inhumé à Bandicérate, près de Verceil, en Piémont, où il est resté jusqu’en 1839, qu’on découvrit ses reliques qui furent rapportées à Marseille. La fête de cette translation se célèbre le 9 août.

SERENE (sainte), martyre à Tarse, est honorée le 3 juillet.

SERENE (sainte), Serena, martyre à Rome, était femme de Dioclétien, avant son élévation à l’empire. Il la répudia ensuite, mais on ignore en quelle année elle versa son sang pour Jésus-Christ. Elle est mentionnée dans les Actes de sainte Susanne, qui souffrit vers l’an 285. — 16 août.

SERENE (sainte), est honorée comme martyre à Metz, où ses reliques furent apportées de Spolète par l’évêque Thierri, qui les plaça dans l’église abbatiale de Saint-Vincent. Plus tard elles furent transférées dans l’église de Sainte-Marie de la même ville. On croit que sainte Sérène souffrit à Spolète l’an 291, sous l’empereur Dioclétien. — 30 janvier.

Mentions de tempêtes dans nos registres paroissiaux

A la suite de la tempête qui a sévi dans le sud-ouest de la France, certains d’entre vous ont songé à signaler des mentions dans les registes paroissiaux. Voyer le Livre d’Or du 1er janvier 2009. Ils peuvent désormais le faire ici..
A cette occasion j’ouvre la catégorie Mentions dans les registres, en sous catégorie de Recherches ci-contre à droite dans la petite fenêtre CATEGORIES. Je vais tenter d’y remettre certains articles s’y rapportant, et vous en dresser une table des matières.
J’ai aussi une page perso contenant mes relevés, mais je n’y vois pas de tempêtes, qui devaient bien exister

  • L’histoire des tempêtes en France.
  • Pour vous préparer ce billet j’avais cherché, en vain, une histoire des tempêtes, et autant le BRGM a magistralement répertorié les tremblements de terre, autant Météo France est muet. Or, hier, je trouve sur le site du Figaro, enfin la réponse.

      22 tempêtes ont dévasté la France depuis trois siècles
      La France posséderait des archives considérables, les plus riches d’Europe sur ce point, mais non exploitées faute d’interêt jusqu’alors des historiens. Il s’agit des archives forestières. Colbert réglementant en 1669 les forestiers, leur enjoignait des rapports détaillés de tout sinistre : lieu, type d’arbes couchés etc… Seule la vitesse du vent restera alors inconnue et non modélisable.
      Nos registres paroissiaux ne contiendraient que les clochers emportés par le vent. Attention, nous ferons les orages sur une autre page.

  • Et voici notre dernière tempête : Klaus.
  • En 2005, les Landes possèdaient

      465 000 ha de conifères et 70 000 de feuillus.

    Le cadastre forestier dénombrait environ 34 000 sylviculteurs dans les Landes, très inégalement répartis, puisque la moitié d’entre eux possède moins de 100 ha.
    Ceux qui possèdent plus de 1 000 ha représentent 11 % du total, et seule une partie de cette tranche peut en vivre. Le tout hors incident, bien entendu.
    C’est sans doute la raison pour laquelle on ne voit jamais de sylvicuteurs manifester et barrer les routes : l’immense majorité d’entre eux a un autre revenu pour vivre.

    Qui dit qu’il faut que les Landais cesse les pins ?

      On-t-ils vu les feuillus des Landes à terre aujourd’hui ?
      Savent-il que les essais n’ont pas encore trouvé l’alternative ?

    Avant la tempête le bois sur pied était prisé 4 à 5 euros la tonne,

      aujourd’hui qui pourra encore obtenir 0,50 centimes la tonne ?

    Les photos ci-dessus ont été prises fin janvier dans les Landes sinistrées, pins et chênes. Cliquez sur l’image pour l’agrandir


    Toutes les photos de cette page sont l’oeuvre de Klaus, Landes, janvier 2009.

  • En savoir plus sur la sylviculture dans les Landes :
  • Chambre d’agriculture des Landes : forêts
    Conseil général des Landes
    Union syndicale du bois des Landes

    Si vous connaissez des études bien faîtes sur l’appauvrissement du sol en eau par culture du maïs dans les Landes, merci de me faire signe, car il ne faut pas être Cassandre pour prédire, que plus d’un petit syviculteur, découragé comme lors de la précédente tempête, va laisser place au maïs. Est-ce un bienfait écologique ??? J’ai des doutes…

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci de laisser un commentaire sur ce blog.