ALERTE : l’ANTS ne reconnaît plus LA BAULE en 1944 pour faire vos cartes d’identité !!!

La clinique où on accouchait en 1944, avenue Pavie, était située à La Baule mais il n’y avait pas de mairie à La Baule, et il fallait aller se faire enregistrer à celle d’Escoublac. En effet, la commune était une seule commune et portait de 1923 à 1962 le nom de commune « Escoublac-La Baule » Si vous faîtes désormais refaire vos papiers d’identité, l’ANTS modifie votre naissance en vous déclarant désormais né à Escoublac en 1944, alors que tous vos papiers sont marqués La Baule depuis des décennies, puisque vous êtes réellement né à la Baule. En fait la commune a changé de nom au fil du temps Escoublac-la Baule en 1923, avant de devenir en 1962 l’inverse, La Baule-Escoublac Merci à tous ceux qui pourront éclairer ma lanterne dans les mélanges de noms de commune qu’a entrepris l’ANTS, d’autant qu’avec tous les changements en cours ces dernières années le nombre de papiers d’identité aux noms de commune variables doit devenir totalement incompréhensible, surtout pour un ordinateur borné au passage à la frontière. Vous devez donc être déjà nombreux en France à avoir une naissance sur une commune qui a changé de nom !!! Quid de vos papiers d’identité. Odile car l’ordinateur de l’ANTS est particulièrement CON (je n’ai pas d’autres termes) et dans mes soupçons de ce SCHMILBLICK je me demande si les Archives Départementales sont claires là dessus.

C’est l’inventaire des Archives départementales qui a fait une erreur et les archives refusent (au téléphone) de reconnaître qu’elles aient pu faire une erreur

Pire, je viens de vérifier ma carte d’identité, refaite en 2014, elle porte bien la mention « Loire-Atlantique », pour ma naissance à Nantes, mais désormais l’ANTS écrit « Loire-Inférieure ». Pour moi tout cela c’est un énorme SCHMILBLICK pour tous ceux qui franchiront les frontières et autres formalités.

Et pourtant le Journal Officiel en 1943 ici dit bien LA BAULE-ESCOUBLAC :

Jeanne Lelièvre entend garder l’enfant naturel que lui a fait François Bellier : La Jaillette et Saint Martin du Bois 1716

Le père identifié devant souvent payer la pension, et manifestement c’est bien ce qui se passe, si ce n’est qu’il doit trouver la pension un peu élevée, et préfèrerait élever lui-même l’enfant, sans doute à moindre coût.
Ce qui est encore plus surprenant dans ce qui suit c’est que j’ai beau avoir les actes concernant les maisons du bourg de la Jaillette à cette époque je ne trouve pas de Lelièvre, donc Jeanne Lelièvre ne peut être que locataire.
Et encore plus surprenant, c’est que François Bellier, le père de l’enfant qu’il réclame, a envoyé une femme pour porter l’enfant jusque chez lui ! Je croyais qu’à cette époque les hommes portaient les enfants à l’église dès la naissance pour le baptême, donc qu’ils avaient bel et bien l’habitude d’en tenir dans leurs bras.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 mai 1716 avant midy nous Jacques Bodere notaire royal résidant à Montreuil-sur-Maine et les tesmoings cy après nommés sommes de notre domicile exprès transporté à la Jaillette paroisse de Louvaines, maison de Jeanne Lelièvre, demeurante audit lieu, où étant lui aurions déclaré à la requête de François Bellier métayer au Coudray paroisse de St Martin du Bois, que par l’acte receu de nous notaire le … dernier quoiqu’elle ait consenti nourrir l’enfant issu dudit Bellier et d’elle, il entend le retirer de sa maison et l’avoir en la sienne, le nourrir, traiter et gouverner de sorte qu’elle n’en soit jamais inquiétée ni recherchée en aucune manière que ce soit, à l’effet de quoy nous aurions aussi fait venir la nommée Françoise Berton servante domestique de ladite métairie pour transporter iceluy enfant ; laquelle Lelièvre ensemble Jeanne Aubry, veuve de René Lelièvre, ladite Lielièvre nous a déclaré ne s’en vouloir denantir et entend le nourrir vettir et gouverner ainsi qu’il appartient, ce que nous et tesmoins stipulant pour ledit Belier luy avons déclarer que si ladite Lelièvre ne le veul t délivrer lle le nourrira entretiendra à ses propre cousts et despens … et a ladite Lelievre reconnu avoir tant ce jourd’huy 18 livres pour 12 mois de pension de ladite Levièvre écheue le 4 de ce mois, ensemble la somme de 36 livres sont ils étoient convenu sur ledit acte