Quittance de Marc Garande pour Madeleine Cormier sa mère qui touche un retour de partage, Le Bourg-d’Iré 1625

un retour de partage est une somme d’argent calculée pour égaliser les lots. Elle a lieu en général lorsqu’on préfère ne pas diviser les biens fonciers et celui qui les a reverse donc à celui qui a un bien de moindre importance une somme compensatoire.
Ceci est le principe du partage égalitaire du droit coutumier d’Anjou.

Mais ici, on a du même coup une information sur le partage en question, qui est une archive disparu car le notaire cité comme notaire à Gené, qui a fait les partages en 1624, n’a pas laissé d’actes aux archives, et on peut surement les considérer comme disparus.
Or, la succession en question est bien dite celle de Jean Cormier leur frère, c’est à dire frère de Mageleine Cormier épouse Garande, et de Claude Cormier sieur des Fontenelles époux Jamet.
Donc, cet acte est une preuve parlante de l’absence d’héritiers de ce Jean Cormier, puisque son frère et sa soeur ont hérité de lui.
Ainsi, aucun généalogiste ne peut descendre de ce Jean Cormier, ce dont je me doutais, et ceux qui me connaissent tant soit peu, savaient que j’avais démontré d’une autre manière, que Jean Cormier n’avait pas eu de descendance.
Donc, ici, une preuve imparable ! qui confirme tout ce que j’avais écrit sur ce point par le passé, et je m’empresse d’ajouter cette preuve dans mon fichier CORMIER, sachant que cela ne change rigoureusement rien aux filiations que j’avais établies, et qui contredisaient d’autres travaux sur certains points.
Je précise que je ne descends pas des Cormier mais j’ai beaucoup apporté à une généalogie plus saine de cette famille, par des preuves irréfutables.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le vendredi 30 octobre 1625 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably honorable homme Marc Garande sieur de la Joucherye y demeurant paroisse du Bourg-d’Iré, au nom et comme soy disant et assurant avoir charge de Magdeleine Cormier sa mère
lequel a eu et receu comptant en présence et au veu de nous de honorable femme Françoise Jamet veufve de défunt Claude Cormier vivant sieur de Fontelle mère et tutrice naturelle des enfants dudit défunt et d’elle à ce présente la somme de 700 livres tz en espèces de pièces de 16 sols et autre monnaye au poids et prix de l’ordonnance que ledit défunt Cormier debvoir de retour à ladite Magdelaine Cormier sa sœur par les partages faits entre eux et leurs cohéritiers de la succession de défunt Jehan Cormier leur frère et choisie par devant Terrière notaire soubz ceste vour résidant à Gené
ce notaire royal n’a pas laissé de fonds déposés aux Archives Départementales du Maine-et-Loire
le 19 mai 1623 et la somme de 13 livres 8 sols pour ce qui restait à payer des intérests de ladite somme jusque à ce jour
dont et desquelles sommes de 700 livres d’une part et 13 livres 8 sols par autre ledit Garande s’est tenu contant et en a quité et quite ladite Jamet et consent que sur la minute desdits partages soit fait mention du présent acquit que ledit Garande a promis faire ratiffier à ladite Cormier sa mère et en fournir et bailler à ladite Jamet ratiffication bonne et valable toutefois et quantes,
et à ce tenir etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents Me Jehan Granger et François Chauvet praticiens demeurant Angers tesmoins

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

4 réponses sur “Quittance de Marc Garande pour Madeleine Cormier sa mère qui touche un retour de partage, Le Bourg-d’Iré 1625

  1. Madame, Je lis avec intérêt ce qui se rapporte aux Garande car je descenderais d’une Madeleine GARDANDE épouse de Jean POURRIAS. Pensez-vous que Madeleine CORMIER pourrait être la mère de Madeleine GARANDE (et Pierre GARANDE son père) ? On constate des liens entre les 2 familles (POURRIAS et GARANDE) par les parrains et marraines des enfants du couple Jean POURRIAS et Madeleine GARANDE. Jean JAMET est parrain de Jean POURIAS en 1639. Tout figure sur Généanet (abazot)

    Dans l’espoir de ne pas vous importuner, respectueuses salutations. Alain Bazot

      Note d’Odile :

    Bonjour monsieur
    Vous n’importunez personne sur mon blog.
    Malheureusement, je n’ai pas fait d’étude personnelle des GARANDE au point de pouvoir vous répondre, mais parmi mes lecteurs plusieurs s’intéressent de près à cette famille.
    Je ne fréquente pas Généanet pour cause d’absence de traçabilité des dnnées de cette base où n’importe qui peut écrire n’importe quoi, copier n’importe quoi n’importe où, et sans preuves. Même si il existe des généalogistes sérieux sur cette base, rien ne permet de les distinguer des margoulins de tous poils.
    Mon site et mon blog ne sont que preuves et même, et c’est le cas pour les GARANDE, preuves pour servir à tous et non à moi en particulier, car je n’en descends pas.
    Bon WE
    Odile

  2. Bonjour Madame,
    Je vous remercie de votre réponse et de votre commentaire sur Généanet, quoiqu’un peu rude il est assez vrai. Je m’efforce de ne pas faire partie des margoulins. D’où cette recherche sur les Garande. Si quelques lecteurs intéressés pouvaient m’éclairer… A bientôt. Alain

      Note d’Odile :

    Bonjour Monsieur
    Je ne vous mettais pas dans les margoulins, je voulais seulement exprimer ma difficulté à faire le tri dans cette base, et que rien ne permet de différencier si ce n’est une longue connaissance des individus individuellement.
    Je suis connue pour ma rudesse, que j’appelle pour ma part rigueur.
    Merci de votre compréhension.
    Odile

  3. Pas de problème, je vous reconnais bien là. C’était juste pour apporter un bémol (que vous apportiez vous-même d’ailleurs). J’ai pu débloquer des ascendances grâce à des petites infos débusquées sur Généanet. Il « suffit » de vérifier les informations.
    Concernant la curatelle des enfants de feu André Mellois et Perrine Babelé (Marans 1691, acte reproduit sur votre blog) qui sont mes ancêtres, comment puis-je identifier ce René Pouriats ? J’aimerais savoir s’il est mon cousin. Cordialement, Alain Bazot

      Note d’Odile :

    Dans mon étude LEMANCEAU vous avez en page 10/47 un acte notarié dans lequel interviennent les enfants de ce feu René, ainsi :

    et à l’instant sont intervenus chacuns de honnestes personnes René et François Pouriats marchand et Jacques Cherbonneau menuisier mary de Anne Pouriats sa femme, frères et beau-frère demeurant dite paroisse de Marans, héritiers dudit deffunt René Pouriats leur père, lesquels pour ce establis et soubz-mis et faisant pour Jeanne Bable leur mère demeurante audit Marans,

    Je n’ai pas étudié en détail cette famille, mais ll semblerait que René Pouriats marchand à Marans avait épousé une Babele.
    Odile

  4. En effet, je vous remercie. C’est vrai : Jeanne POURIATS (fille de René et Jeanne BABELE) épouse Jacques CHERBONNEAU à Marans le 17/01/1690. J’essaye de trouver les parents sans succès pour l’instant. Alain B.

      Note d’Odile :

    Un petit truc pour trier les Pouriast :
    il y ceux qui signent et dans ce cas mettez les signatures en face
    et ceux qui ne signent pas, et là aucun mélange avec les précédents
    Odile

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