Cet acte montre que le contrat de mariage n’était systématique autrefois. De nos jours, il en existe un par défaut.
Ils sont tous deux veufs, mais manifestement il est fauché, et elle le découvre pleinement après le mariage, puisqu’elle vient donc faire devant un notaire un constat de ses biens et apports, et le mieux dans cet acte est que lui n’apporte strictement rien.
Il n’a même plus un meuble, et sans doute uniquement les vêtements qu’il a sur lui, car, chose rarissime dans un contrat de mariage elle énumère ses vêtements. Quand je dis rarissime, c’est la première fois que je rencontre cela, et pourtant j‘ai dépouillé beaucoup de contrats de mariage de cette époque.
Dommage qu’on ne sache pas s’ils ont des enfants, l’un ou l’autre : Mais sans doute le savez-vous ?
Le 17 juillet 1652 après midy par devant nous Claude Garnier notaire royal à Angers, furent présents establis et deument soubzmis Michel Crosnier marchand tonnelier cy devant may de défunte Renée Rahais d’une part, et Jehanne Delahaye à présent sa femme qu’il a octorizée (sic) deumant par devant nous pour l’effet des présentes ladite Delahaye fille de défunt Charles Delahaye et de Jehanne Boisseau ses père et mère, ladite Boisseau encores vivante demeurante au bourg de Montreuil sur Mayenne et eux demeurant en la paroisse de Cherré d’autre part,
lesquels confessent avoir cy davant accordé avant le jour de leurs espouzailles qui fut il y a environ 3 mois en l’église saint Maurille de ceste ville comme encores ils accordent que communaulté de biens ne se pourra acquérir entre eux par demeure d’an et jour ny autrement et demeure ladite Delahaye dès à présent octorizée à la poursuite de ses droits et entend (sic, pour « en tant ») que besoing est ledit Crosnier l’a octorizée,
a ladite Delahaye déclaré qu’elle avoir la somme de 80 livres tournois en argent lors qu’elle fut espouzée avec ledit Crosnier dont elle en auroit achapté des meubles et bestiaux qui sont à présent en la maison où ils demeurent, c’est pourquoi lesdits meubles et bestiaux demeurent à la dite Delahaye comme à elle appartenant
desquels meubles et bestiaux ladite Delahaye en a retiré quittance à son nom et pour ce qu’elle n’en a quitence du tout elle ne retirera quittance en son nom comme chose payée dispose
et encores ladite Delahaye a déclaré luy estre deub la somme de 100 livres tournois par René Bergereau marchand tonnelier demeurant sur le Port Ligner d’Angers et Perrine Dousseau sa femme, par obligation passée par Me Louis Coueffe notaire de ceste cour le 25 septembre 1647 dont est intervenu jugement ensuite au siège de la prévosté d’Angers registrée par Toysonnier clerc juré au greffe de la prevosté dudit Angers, et la somme de 30 livres tournois par Pierre Perot mareschal demeurant à Briollay par obligation passée par ledit Coueffe le (blanc) décembre 1650
et a dit avoir achapté pour 30 livres des héritaiges situés en Tiercé appellé Bec de Liepvre, de Mathurin Boisseau et sa femme par contrat passé par Me Jacques Frouteau notaire de ceste cour
et oultre a déclaré qu’elle a douze chemises à son usage de thoille de lin en réparon, deux petits coffres de bois de chesne fermants à clef et serrure, 3 cotillons l’un de froc drappé viollet une autre de froc drappé vert, ung bleu de froc raz, une payre de brassières et ras noué, une payre de brassières de sarge grosse raze, une payre de brassières de thoille blanche, une douzaine de mouchouers, des cols et coiffes, ung corps gris et des manches se sarge raze
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chose rare dans un contrat de mariage, si tant est qu’il s’agisse d’un contrat de mariage !
le tout représente son propre bien immeubles et de ses hoirs
et de ce faite ledit Crosnier a dit que les meubles demeurés de la communauté de ladite défunte Rahais et de luy ont esté venduz par devant Leconte notaire et sergent demeurant à Cherré pour payer les debtes de ladite communauté obsèques et funérailles de ladite défunte dont la plupart a esté payé et autre partie est demeurée ès mains dudit Leconte
à cest effet est accordé que si ledit Crosnier employe des deniers de ladite Delahaye à acquiter les debtes dudit Crosnier, iceluy Crosnier sera tenu de la déclarer par les acquits qui en seront receuz et faire subroger ladite Delahaye ès droits d’hypothèque desdits créanciers afin de remboursement sur les biens dudit Crosnier du jour et dates desdites créances et dès à présent comme dès lors ledit Crosnier consent ladite subrogation et luy en promet raplacement du jour et date desdits hypothèques et en cas qu’il employe lesdits deniers à aultres affaires luy en promet pareillement raplacement sur ses biens par hypothèque de ce jour
auquel contrat de mariage tenir et garder et accomplir dommages etc obligent lesdites parties leurs hoirs etc leurs biens etc renonçant etc dont etc
fait et passé audit Angers en présence de Me Urban Bigot et Estienne Yvard Claude Langey tesmoins et encores en présence de Me Jacques Guilbault sergent royal demeurant Angers tesmoins
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Bonjour
Je descends du Couple Michel Crosnier et de Renée rahier
Je viens de retrouver sont dc sur Cherré le 30/11/1651
lui est dcd avant 1668
ils ont eut au mons 2 enfants avec descendance
-Perrine (épouse de Louis Poitevin couvreur d’ardoises )
-Renée (épouse de Pierre Gasnier couvreur d’ardoises mon ancêtre)
Merci pour ces renseignements
Cordialement
Stéphane
Bonjour
Profitant de mes vacances j’ai passé ma journée aux AD49, si j’en crois le mariage à St Maurille le 29/04/1652 (les registres de la commune d’Angers ne sont pas accessible de mon PC perso)
elle n’est pas veuve, ou pas stipuler au mariage
ensembles ils ont eut 3 enfants, dont jeanne épouse Gillet à Pruillé
Cordialement
Stéphane
Réponse d’Odile :
Si, les registres de Saint Maurille sont en ligne.
Pour les voir, vous devez mettre la définition de votre écran en mode 1024, et vous obtenez alors le double ascenceur, dont l’ascenceur propre à la liste (très longue) des registres paroissiaux d’Angers qui est l’ascenceur interne?
Cette longue liste a la particularité de ne pas être classée par date, mais par
collection départemantale
puis : collection communale (aves un intermède pour les relevés à l’intérieur de cette colleciton)
et à l’intérieur de chaque collection, par ordre alpha de paroisses
Donc, pour avoir Saint Maurille en 1652, vous devez descendre très bas votre ascenceur de liste de registres, et vous allez être surpris de la richesse de cette collection communale.
Bonne lecture.
Je l’utilise souvent pour ma part, et j’avais autrefois demandé aux Archives qu’elles signalent que leur lecture était en définition 1024, mais j’ai cru comprendre que modifier et ajouter une info sur leur site était quasiement impossible.
bonnes vacances
pour ma part, je lutte contre un virus, qui rassurez vous ne se transmet pas par internet !
j’ai le cerveau assez ralenti, et me chouchoute ces jours-ci, dans mon fauteuil préféré, devant la télé. Que je vois par ailleurs d’un regard médiocre, étant donné mon état !
Odile
PS : mon ouvrage sur les HIRET est aux AD49 et à la BM d’Angers aussi
PS2 : pour mettre l’écran en mode 1024 et avoir ainsi accès au 2ème ascenceur, vous allez sur le PANNEAU DE CONFIGURATION et prenez l’écran, et laissez vous guider. Si vous n’y parvenez pas, redemandez moi.
Bonjour
Pour le problème sur mon pc, cela doit venir de la faiblesse du haut débit sur Château Gontier?, quand je choisis Angers comme ville de recherche, la page devient blanche.
Heureusement que je n’ai pas beaucoup d’ancêtre sur cette commune (ils ont préféré le Haut Anjou)
Bon rétablissement
Cordialement
Stéphane
Réponse d’Odile :
allez tester votre vitesse sur
http://www.degrouptest.com/test-debit.php
je n’utilise pas de BOX et j’ai 3 540 entrant et 535 sortant, et cela suffit pour recevoir toutes les vidéos sur mon PC et je vous le répète, sans aucune BOX
Dîtes moi si vous obtenez moins, et si vous avez une BOX, c’est de la tromperie de votre FAI
Je m’excuse d’avoir mis dans « le livre d’or » mes observations sur ce sujet.
Donc transférez mes « questions problèmes » si vous voulez me répondre.
Es-Bien Cherré dont il s’agit ?
Madame,
Au sujet de votre article sur Jeanne Delahaye, vérifier que c’est bien Cherré qui est écrit.
Je n’ai jamais (encore) lu le nom de lieu dit “bec de Liepvre” dans cette commune. Egalement le notaire “local” en 1652 était René Lefébure, et je n’ai pas rencontré de sergent et d’habitant du nom de Leconte.
Si il s’agit bien de Cherré cela complétera ma documentation sur cette paroisse.
Bonne journée.
Réponse d’Odile :
Ils demeurent bien à Cherré, et le notaire Leconte aussi.
Et par contre le Bec de Lièvre est situé à Tiercé (c’est la petite note en marge de la page 2)
Vous pouvez relire le tout, car je viens de le mettre dans l’acte.
Par contre, je me demande bien où vous avez vu un Lefébure, car il n’y a que des Lefebvre, sans accent et avec un V
Pour revenir sur mes observations , je n’ai pas trouvé de notaire leconte à Cherré mais un Pierre Leconte à Brissarthe.
Pour le notaire j’ai de nombreux actes ou il signe LefebUre avec un U incontestable en particulier un testament du 21 avril 1649 et autre acte du 9 mars 1664. Le U est incontestable !
Je suis a votre disposition pour vous envoyre les photocopies de documents cités
Réponse d’Odile :
1 – Je vous ai mis l’acte qui cite ce notaire à Cherré.
2 – Vous êtes libre de retanscrire à votre manière, mais laissez moi la mienne, qui est réputué sure et de qualité.
Bonsoir
cette correspondance sur ce Leconte avait du me marquer, car en voyant celui ci sur un baptème sur Brissarthe, je me suis rappeler de cet acte et donc le 22/12/1647Brissarthe (Pierre Allard neveu d’un ancêtre, la marraine est mon ayeule) il est dit Notaire à Châteauneuf on peut dire que s’était le notaire du secteur, sa signature sur ce baptème est lisible
Cordialement
Stéphane
Note d’Odile :
merci