Jean Godebille doit à son fils les années de travail avec lui, Cherré 1525

Ils sont menuisiers, et il le fils s’est sans doute marié tard, et a travaillé de longues années dans la menuiserie de son père, sans salaire.
Ici, il reçoit donc ce salaire. Mais si l’acte donne le montant de ce salaire, il ne précise pas le nombre des années, et si il y a plusieurs années, le salaire devient alors très minime.

Enfin, pour ceux qui ont des Godebille menuisiers ultérieurement, il y a tout lieu de croire qu’il y une origine avec celui qui suit, mais tant qu’on n’a pas le lien exact, on doit laisser ceci en hypothèse, car ils peuvent être des oncles ou des cousins autant que des grands pères.

J’ai classé cette transaction entre un père et son fils, au sujet d’un salaire du fils ayant travaillé avec son père, dans la catégorie ENFANTS, car selon moi, elle apporte un peu de lumière sur les relations père fils autrefois. Mais j’aurais sans doute pu dire de nos jours, car je ne suis pas loin de penser qu’il existe encore de nos jours des fils d’artisans qui travaillent aux côté de leur père, sans salaire réel. enfin, je me trompe peut-être sur ce point.

J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121– Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

Le 25 novembre 1525, en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estably Jehan Godebille lesné menuisier demourans en la paroisse de Cherré ainsi qu’il dit soubzmetant confesse debvoir et loyalement estre tenu et par ces présentes promet rendre et paier à René Godebille aussi menuisier son fils la somme de 15 livres tournois dedans 3 mois prochainement venant à cause et pour raison de la pacification des services dudit René Godebille de tout le temps qu’il a demeuré avecques sondit père jusques à présent et en sont demeurés lesdits Jehan et René à ung et d’accord ensemble
et pour seureté et aiement desdites 15 livres tournois ledit Jehan Godebille a obligé et oblige la moitié par indivis d’une hommée de pré nommé le Pré Rouault assis et situé en la paroisse de Marigné audit Jehan Godebille lesné appartenant joignant d’un cousté et abouctant d’un bout aupré de Moire et d’autre cousté au boys de Visse et aboutant de l’autre bout au pré de Pierre Chevallier,
à laquelle somme de 15 livres tournois rendre et payer etc et aux dommages etc oblige ledit estably soy ses hoirs etc à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présents ad ce Jehan Godebille menuisier demourant à Angers et Jehan Huot lesné notaire du Pallais d’Angers tesmoings
ce fut faict et donné à Angers

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René Lemerle et Julienne Gendron prennent un bail à ferme au Douet, Saint-Sébastien-sur-Loire 1716

avec des vignes à la Persagotière, également située alors sur la paroisse de Saint Sébastien, et depuis 1791 sur la commune de Nantes.
Les logements, probablement en mauvais était vont être réparés rapidement par la propriétaire, et les terres sont dites en friche. Aussi, si j’ai bien compris, le premier paiement ne sera qu’à la Toussaint 1717, puisqu’il n’y aura pas de récolte en 1716 et qu’il faut défricher en 1716.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 avril 1716, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumission et prorogation de juridiction au siège présidial dudit lieu, a comparu demoiselle Jeanne Barleuf veuve de Me Guillaume Philippes procureur au présidial dudit Nantes, demeurante en la ville de Clisson paroisse de la Trinité, laquelle aferme par le présent acte avecq promesse de garantie vers et contre tous pendant 7 ans qui commenceront à la fête de Toussaintz prochaine qui finiront à pareille de l’an 1723,
à René Lemerle laboureur et Jullienne Gendron sa femme qu’il autorise, demeurants au village du Doüet paroisse de St Sébastien sur ce présents et acceptants
scavoir est une maison située audit village du Doüet consistant en une chambre basse un grenier au dessus, une soue, une écurie et une grand chambre à côté le tout couvert à thuilles, un jardin au derrière,
25 boisselées de terre labourable situées scavoir 20 dans la pièce de la Grande Garillère,une dans celle de la Petite, et 4 dans celle du Fougeré,
avecq 5 hommées de vigne domaine en plusieurs endroits du clos de la Persagotière,
le tout situé en ladite paroisse de St Sébastien, ce que lesdits Lemerle et femme disent bien connaître,
à la charge à eux d’en jouir en bons ménagers
et d’entretenir et rendre lesdits logements en bon état de réparations loccatives conformément à l’usage du pays par ce que ladite demoiselle Phelippes promet les y faire mettre même de faire faire un plancher neuf au lieu du vieil et de faite mettre ce vieil en forme de plancher à ladite écurie, même de faire bien ouvrir et fermer les portes et fenêtres le tout incessamment
et tiendront les terres labourable et vignes bien closes de leurs haies et fossés
et en faire les dites vignes de tous leurs tours et façons aussi suivant l’usage du pays en temps convenable
sans coupper aucun arbre par pied
auront seulement les émondes de ceux qui sont émondables aussi en temps et saison convenables
pourront lesdits preneurs commencer de labourer dès ce présent les dites terres afin de les préparer à cause qu’elles sont présentement en friche
et au parsus a été la présente ferme ainsi et de la manière faite au gré desdites parties pour lesdits Lemerle et femme preneurs en payer quite de frais à ladite demoiselle Philippes en sa demeurance la somme de 40 livres chacun an au terme de Toussaintz à commencer le payement de la première année à payer le terme de l’an 1717 et à continuer à l’expiration de chacune des autres années
à tout quoy faire et à délivrer quite de frais dans quinzaine une copie du présent acte à ladite demoiselle Philippes lesdits Lemerle et femme s’obligent solidairement l’un pour l’autre un d’eux seul pour le tout renonçant au bénéfice de division ordre de droit et de discussion, sur l’hypothèque de tous leurs biens meubles et immeubles présents et futurs pour en défaut de ce y être contraints en vertu du présent acte par exécution saisie et vente d’iceux biens comme gages tout jugés par cour même par emprisonnement dudit Lemerle à cause que c’est pour jouissance d’héritages de campagne …
consenty jugé et condamné au tabler de Bertrand situé à Pirmil où ladite demoiselle Phelippes a signé et pour ce que les autres ont dit ne scavoir signer ont fait signer à leur requête scavoir ledit Lemerle à Me Jean Janeau et ladite Gendron à Gabriel de Bourgues sur ce présents lesdits jour et an que devant

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