le porte-coiffe en Anjou au début du 19ème siècle

La coiffe, que nous avons vue en carte postale, était accompagnée de son porte-coiffe. Voici cet objet en Anjou au début du 19ème siècle.

Voici le porte coiffe, sculpté au couteau par le meunier (1802-1876) de la Bigottière à Mozé (Maine-et-Loire). C’était certainement un artiste qui a laissé plusieurs objets sculptés, et un homme instruit qui écrivait à sa fille des lettres qui font l’admiration de tous.

Porte-coiffe, sculpté au début du 19 siècle
Porte-coiffe, sculpté au début du 19 siècle

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Porte-coiffe, Musée archéologique Saint-Jean, Angers
Porte-coiffe, Musée archéologique Saint-Jean, Angers

Cette vue est extraite de l’ouvrage : Objets civils domestiques, vocabulaire, Ministère de la culture, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Paris, Imprimerie Nationale, 1984

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Pélerinage à Sainte-Anne d’Auray, 1904

Josette est en pélerinage à Sainte-Anne d’Auray, partons avec elle !

Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray
Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray

Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray : les pélerins déjeunent sur l'herbe
Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray : les pélerins déjeunent sur l'herbe

Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray : la fontaine miraculeuse
Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray : la fontaine miraculeuse

Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray : le cloître
Pélerinage à Sainte-Anne d'Auray : le cloître

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Droit de huitième sur le vin vendu au détail, 1543

Selon le Dictionnaire du Monde rural de Marcel Lachiver, 1997 :

huitième : droit sur la vente au détail du vin, théoriquement fixé au hitième de la valeur de celui-ci, dans les pays sujets au droit de gros.

J’ai beaucoup d’actes concernant ce droit, en particulier des prises à sous-fermes dans certaines paroisses, etc… et généralement le montant est assez important.
On dit que c’était un impôt juste, comparé à la gabelle, injuste car payée par certains seulement, mais j’ai pourtant trouvé qu’en Normandie, par exemple, ce n’était pas le huitième, mais le quatrième.
Enfin, dans tous les actes notariés que j’ai déjà relevés sur le huitième en Anjou, il est toujours précisé sur tous les breuvages vendus au détail, ce qui signifie aussi le cidre, pas uniquement le vin.

Ici il est question d’un impayé d’un montant si ridiculement faible que je suis surprise de constater que pour s’en faire payer Jacques Allain ait entamé des poursuites, dont le coût est certainement supérieur à la somme due. Doit-on en conclure que la vente au détail de Busson est excessivement faible et que personne ne boit à Beaucouzé et St Nicolas ? J’en doute.

En 1543, les prénoms ont encore parfois une forme ancienne, ainsi Michau

  • L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2
  • Voici la retranscription de l’acte : Le 19 février 1543, devant Lemelle notaire Angers, sur les procès questions et débats qui estaient mus et pendants en la cour des eslus d’Angers entre Jacques Allain demandeur d’une part,
    et Michau Busson défendeur d’autre part,
    touchant le droit d’huictiesme de vin vendu au détail par ledit Busson au-dedans des paroisses de Beaucouzé et St Nicolas les Angers et dont plus ample mention est faicte par le procès sur ce mu et édifié
    lesdites parties pour pled et procès éviter paix et amour nourrir entre eulx ont transigé pacifié convenu entre eulx en la forme et manière qui s’ensuit, scavoir est que pour estre et demeurer ledit Busson en amitié vers ledit Allain qui l’acquite et quicte par ces présentes de ce dont il faisait question et demande ausit Busson pour raison du droit de huictiesme du vin vendu par ledit Busson au-dedans desdites paroisses de Beaucouzé et St Nicolas jusqu’au dernier jour de décembre passé, iceluy jour compris,
    ledit Busson a promis audit Allain la somme de 32 sols 6 deniers dont il a payé présentement audit Allain 4 sols tournois et le reste payable dedand Pasques prochaine venante et en ce faisant et payant ladite somme lesdites parties sont et demeurent quicte l’une vers l’autre de toutes et chacunes les choses dont en despendent lesdites parties eussent pu et pouvaient faire question et demande ledit Allain jusqu’à ce jour à ce tenir etc se sont soubmis et obligés lesdites parties etc sous la cour royale Angers etc renonçant etc foy jugement condemnation
    fait et passé Angers ès présence de Charles Raimbault et Jehan Le Bonnyer.

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    Partages de meubles, Angers, 1583

    Je descends d’une Marguerite DU MOULINET, que voici, mariée en 1515 du côté de Château-Gontier :

      Pierre DAVY Sr de la Souvetterie & du Grand Souchay † après le 5 juin 1569 car présent au Ct de mariage de Louise sa fille – Que l’on suppose fils de Jean DAVY Sr du Grand Souchais Fils de Jean Davy Sr du Grand Souchay, vivant à Chambellay an 1430, originaire du Maine x /1480 Catherine CHALUS [de Chalus selon Mayaud] x /1515 Marguerite DU MOULINET † après le 5 juin 1569 car présente au Ct de mariage de Louise sa fille

    Je relève soigneusement tout ce qui a trait à ce patronyme, pas si rare, mais à cette date, difficile à appréhender. Voir mes notes DAVY et DU MOULINET
    Ainsi, j’ai déjà sa présence au contrat de mariage de sa fille Louise en 1569. Ici, l’acte est plus tardif, 1583, mais qui sait, ils sont sans doute issus du même tronc commun.

  • L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5
  • Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 23 mars 1583, par devant nous Denis Fauveau notaire royal et de monseigneur duc d’Anjou à Angers ont esté présents personnellement establis chacuns de
    vénérable et discret frère Ambroyse Courtin religieux en l’abbaye saint Nicolas les Angers et y demeurant d’une part,
    et damoiselle Suzanne du Moulinet,
    Renée du Moulinet,
    vénérable et discret Me Jehan du Moulinet curé de Montguillon (qui ne figure pas dans Célestin Port à l’article Montguillon),
    et Ysabeau du Moulinet femme d’honorable homme Me Jacques Courtin licencié ès loix advocat demeurant audit Angers,
    demeurant scavoir ladite Suzanne à Château-Gontier, ladite Renée au château du Loyr et ledit Me Jehan du Moulinet et Ysabeau en ceste ville d’Angers lesquels duement soumis seul et sous ladite cour ont fait et par ces présentes font par entreux les donations de meubles, accords, pactions et permutations en la forme et manière qui s’ensuit c’est à scavoir que ledit frère Ambroise Courtin comme donataire de defunte damoiselle Jehanne Lavocat vivante dame de la … de la tierce partie par indivis des meubles estant en la maison en laquelle décéda ladite dessus dite, a confessé avoir dès ce jour … transporté en nostre pésence scavoir est

      ung lict bastard à quenoilles carrées, (je ne sais pas ce qu’est le lit batard !)
      une couette et traverslit,
      une paillasse,
      6 draps de grand lit de toile commune,
      une table de bois de noyer assise sur un traiteau,
      et une autre petite table aussi de bois de noyer qui se plie et ferme,

    dont il s’est contenté et quicte ledit du Moulinet, (ceci n’est que la tierce partie des meubles et manifestement d’une personne âgée ayant auparavant déjà partagé. Cela est beau car le noyer est signe d’aisance, sinon c’est le chêne)
    qui pourraient valloir lesdits meubles pour ladite tierce partie dudit Me Jacques Courtin, tant pour luy que pour lesdits du Moulinet a présentement quicté et quicte ledit frère Ambroise Courtin son frère de la somme de 55 livres … dus par frère Ambroise comme appert par obligation par nous passée et recue le 30 janvier 1572 qui demeure nulle et révolue, attachée avec ces présenes avec quittance dudit Me Jacques Courtin au dos d’icelle, et en nostre présence et des tesmoins cy-après nommés, laquelle quittance avec la présente ne vauldrait que pour une quittance, lesdits du Moulinet ont promis rendre audit Courtin religieux lesdits meubles cy-dessus en sa maison en ladite abbaye saint Nicolas à leurs despends … stipulé et accepté par chacune desdites parties dont elles sont demeurées d’accord par devant nous, obligent lesdites parties respectivement etc renonçant foy jugement et condamnation etc
    fait audit Angers après midy maison de ladite défunte en présence de nobble homme Claude Bouju Sr de la Chapelle et Me Jacques Rabineau escolier en l’université d’Angers et y demeurant tesmoins, et ont déclaré lesdites Renée etYsabeau ne savoir signer.
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    Retour de pélerinage à Compostelle : cartes postales 1904

    Cette serie comporte 5 cartes postales dans la collection de ma grand-mère. Elles ont été expédiées d’Angers et Varades en 1904.
    Manifestement il s’agit de 5 couplets d’un chant, mais l’auteur Marcel HO… est illisible et je ne trouve pas trace de ce chant.
    Si vous connaissez cet auteur, merci de me faire signe !

    Retour de pélerinage
    Retour de pélerinage

    Retour de pélerinage
    Retour de pélerinage

    Retour de pélerinage
    Retour de pélerinage

    Retour de pélerinage
    Retour de pélerinage

    Retour de pélerinage
    Retour de pélerinage

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    Carte postale : voyelle Y

    voyalle Avoyelle Evoyelle Ivoyelle Ovoyelle uvoyelle Y

    Les bottines sont hautes et bien serrées.
    Je me demande si l’on portait une telle robe le dimanche seulement ?

    voyelle Y
    voyelle Y

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    Gené le 10 octobre 1903
    Ma chère Aimée (Aimée Audineau ma grand mère maternelle)
    Vous me demandez combien il faut de temps pour apparendre la man-doline, je ne saurais vous le dite ! Voilà 10 mois que je l’apprend, mais j’ai cessé pendant 3 mois à cause de mon deuil et depuis je n’y que peu de fois parmois. Mademoiselle Châtelais me donne davantage de leçons à étudier et j’en apprend tout autant que lorsque j’allais toutes les semaines. Maintenant j’apprend et je joue des morceaux qui sont bien gentils.
    Célestine est au pensionnat à faire sa retraite en ce moment. Mais elle rentrera lundi prochain. Elle ne veut pas retourner en pension. Papa et ma-man l’ont laissée libre.
    Je vais envoyer des vues de Maine et Loire désormais.
    Continuez-vous à échanger des cartes avec l’étranger ? Combien en avez-vous en tout ?
    Moi j’en ai 200. J’en avais d’avantage voilà quinze jours mais je n’ai conservé que ls plus belles, les autres je les ai données à une jeune fille de Gené.
    Célestine voudrait apprendre le piano. Je voudrais bien qu’elle l’apprenne car moi aussi je l’apprendrais.
    (il doit s’agir de Marie, qui a oublié de signer, mais sans doute proche de Célestine)

  • Si vous connaissez Célestine, merci de me faire signe. Manifestement elle est adolescente en 1903 et originaire de Gené, passant ses vacances chez ses parents, et sans doute pensionnaire à Nantes chez les dames Ursulines, comme ma grand’mère, destinataire de cette carte.
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