Modification du contrat de mariage de François de Brée et Françoise de Brie, Serrant 1544

Françoise de Brye est décédée entre-temps et son veuf traite pour leur fils, mais il s’agit d’un accord assez avantageux pour les de Brée, qui d’ailleurs par la même occasion renoncent à toutes les successions de Brye, tant qu’il y aura des mâles de Brye. Je dirais donc que cet avenant au contrat de mariage est en fait pour tenir compte de la succession de Péan de Brye, père de Françoise de Brye et de Magdelon de Brye, le fils aîné, et principal héritier, qui traite ici avec son beau-frère.

Les sommes sont importantes pour l’époque, mais les terres bien éloignées du lieu de résidence de François de Brée, qui pourtant ne s’en plaint aucunement, tant ces nobles ont pour habitude de gérer un patrimoine éloigné.

L’acte est passé au château de Serrant :

collection particulière, reproductin interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 21 janvier 1543 (avant Pasques donc 21 janvier 1544 n.s.), en la cour du roy notre sire à Angers (Huot notaire Angers) personnellement establyz noble et puissant Magdelon de Brye sieur de Serrant et de Lanchenay, de Savenières et de la Roche de Serrant, demourant audit lieu de Serrant, fils aisné et héritier principal de feu noble et puissant messire Péan de Brye en son vivant chevalier seigneur de Serrant d’une part,
et noble et puissant François de Brée sieur du Fouilloux demourant en la paroisse de St Jehan sur Maine au diocèse de Laval, tant en son nom privé que pour et au nom et comme tuteur naturel et soy faisant fort de noble adolessant Françoys de Brée fils aisné dudit sieur du Fouilloux et de feue Françoyse de Brye lors qu’elle vivoit sa femme, fille dudit feu messire Péan de Brye et soeur dudit Magdelon de Brye d’autre part
soubzmectant lesdites partyes esdits noms et qualités respectivement l’une vers l’auter elles leurs hoirs etc confessent avoir aujourd’huy fait et encores font entre eulx les accords promesses pactions et conventions tels et en la forme et manière qui s’ensuyt c’est à savoir que combien que en faisant passant et accordant entre lesdits feuz Péan de Brye Magdelon de Brye Françoise de Brye et ledit de Brée le contrat traité et accord de mariaget entre ledit de Brée et ladite deffunte damoiselle Françoyse de Brye en baillant ceddant et transportant par iceluy contrat et en faveur dudit mariage par ledit Magdelon de Brye entre autres choses contenues audit contrat de mariage auxdits de Brée et Françoyse de Brye sa future espouse la chastelenye terre et seigneurie de Vallans située et assise soubz le gouvernement de La Rochelle, avecques les fiefs et seigneurie de la Jarne (aussi près de La Rochelle) et Mozé leurs appartenances et dépendances baillés et transportés par ledit contrat pour la somme de 500 livres tz de rente, ledit Magdelon de Brye eust retenu et réservé grâce et faculté de ravoir et retirer ladite terre et seigneurie de Vallans fiefs et seigneurie de Jarne et Mozé jusques à 9 ans après la dabte dudit contrat et accord de mariage qui fut fait et passé par la cour de Serrant par Pierre Godebert la 3 juin 1538 en baillant et transportant par iceluy Magdelon de Brye auxdits de Brée et Françoise de Brye les terres et seigneuries de Lanchenel et Loyron
desquels 9 ans restent encores à escheoir 4 ans ou environ, ce néanmoins ledit Magdelon de Brye a du jourd’huy renoncé et par ces présentes renonce au profit dudit de Brée ce stipulant et acceptant pour ledit François de Brée son fils et pour ses hoirs etc a rerecourcer ne retirer ladite terre et seigneurie de Vallans fiefs et seigneuries de Jarne et Mozé et a iceluy de Brye voulu et consenty veult et consent que ledit de Brée jouysse fasse et dispose pleinement et paisiblement desdites terres et seigneuries de Vallans fiefs et seigneuries de Jarne et Mozé comme seigneur propriétaire et incommutable desdites choses et audit droit et faculté que ledit de Brye avoit retenu et réservé de les ravoir et retirer ledit de Brye a renoncé et renonce par cesdites présentes au profit dudit de Brée, et en tant que mestier seroit a iceluy de Brye ceddé et transporté ledit droit de rescousse audit de Brée sans ce que ledit de Brye s’en puisse aucunement ayder
aussi a ledit de Brée esdits noms et qualités donné et donne par ces présentes audit de Brye ce stipulant et acceptant pour luy ses hoirs et ayans cause grâce et faculté pouvoir et puissance de admortir et rescourcer la somme de 100 livres tz de rente par ledit feu messire Péan de Brye donnée et baillée par ledit contrat de mariage auxdits de Brée et Françoise de Brye sa femme du jourd’huy à 2 ans prochain venant en payant et baillant par ledit de Brye ses hoirs etc audit de Brée ses hoirs etc dedans ledit temps de 2 ans prochainement venant la somme de 2 000 livres tz pour l’admortissement extinction et rescousse desdites 100 livres tz de rente combien que par ledit contrat de mariage ledit de Brye eust seulement grâce et faculté de rescourcer et admortir lesdites 100 livres de rente 6 ans après le décès dudit feu messire Péan de Brye, pendant lequel temps de 2 ans ne coureront aucuns arréraiges d’icelle dite rente et n’en pourra ledit de Brée aucune chose demander pour ladite rente pour lesdits 2 ans soit dedans iceulx ne après iceulx finis et en a ledit de Brée esdits noms fait par ces présentes don audit de Brye
et laquelle somme de 2 000 livres tz receue par ledit de Brée pour ledit admortissement et rescousse desdites 100 livres tz de rente ledit de Brée a promis et promet en mettre et convertir la somme de 1 500 livres tz en acquests qui sera tenu censé et réputé le propre héritaige de ladite femme de Brye selon et au désir dudit contrat de mariage et jouxte la teneur d’iceluy
et davantaige a promis et promet ledit de Brye audit de Brée que au cas que ledit de Brée seroit évincé par damoiselle Jacquine de la Chapelle de la Perrière et de la Mothe Mayssemé ou par ses héritiers, de la somme de 2 500 livres tz par iceluy de Brye baillée et délaissée par ledit contrat de mariage auxdits de Brée et de la dite Françoise de Brye sur ladite de la Chapelle et audit cas de éviction payer ladite somme de 2 500 livres tz audit de Brée en luy délaissant par ledit de Brée ladite somme à luy baillée et délaissée sur ladite de la Chapelle audit de Brye et en rendre les lettres obligataires à luy baillées pour le recouvrement de ladite somme
et lequel de Brée an chacun desdits noms et qualités au moyen de ces présentes et du contenu audit contrat de mariage s’est tenu et tient par ces présentes à content et de ladite terre e et seigneurie de Vallans, fiefs et seigneuries de la Jarne et Mozé pour ladite somme de 500 livres de rente sans ce qu’il en puisse demander aucun parfounissement et aussi a iceluy de Brée esdits noms renoncé et renonce par ces présentes au profit dudit de Brye ce stipulant et accepant avoir ne demander aucune chose es biens de la succession dudit feu Péan de Brye ne autres successions paternelles de ladite feue de Brye soyent directes ou collatéralles pendant et durant qu’il y aura hoirs masles dudit feu messire Péan de Brye ou réprésentation masle
et a promis et par ces présentes promet doibt et demeure tenu ledit de Brée estably faire ratiffier et avoir agréable le contenu de ces présentes audit François de Brée son fils et le faire obliger à l’entretennement et accomplissement du contenu en icelles et en bailler audit de Brye ses hoirs etc lettres vallables de ratiffication et obligation en forme dedans 3 mois après qu’il en aura esté requis à la peine de tous intérests ces présentes néanmoins demourant en leur force et vertu
dont et desquelles choses dessus dites et de chacune d’icelles lesdites parties esdits noms et qualités sont respectivement demourées à ung et d’accord ensemble et tellement que à icelles et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et aux dommages l’un de l’autre amendes etc obligent lesdites parties esdits noms et qualités respectivement l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condemnaiton etc
présents à ce révérend père en Dieu messire Félix de Brye abbé commandataire de saint Hiroit ? et Ponthus de Brye abbé de Pontmain et nobles hommes Georges Lenfant sieur de la Patière et de Cymbré et François Damour sieur de la Tousche tesmoings
ce fut fait et passé au chastel de Serrant les jour et an susdits

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Jacques Bimboire et François Fouquet tentent, en vain, de payer la somme à laquelle ils sont condamnés, Angers et Saint Denis d’Anjou 1533

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

(Acte très abimé, papier effrité, manquant et délavé, donc des termes illisibles ou manquants)
A tous ceux qui ces présentes lettres verront la garde du scel estably pour le roy notre sire aux contrats royaulx d’Angers salut (Huot notaire Angers) scavoir faisons que ce jourd’huy 13 mai 1533 en la présence de Jehan Huot notaire juré desdits contractz et de honorable homme et saige maistre Guillaume Chailland licencié ès loix conseiller et advocat en cour laye à Angers et de Simon Delhommaye notaire en court laye demourant à Sainct Denis d’Anjou tesmoings à ce requis et appelés discrette personne maistre Jacques Bimboyre prêtre et honneste personne Françoys Foucquet marchand demourant à Angers fermiers de la terre et seigneurie de Saint Denis d’Anjou se sont transportés en la cité d’Angers en la maison de vénérable et discret maistre Jehan de Hercé chanoine et grand bourcier de l’église d’Angers en laquelle ils ont trouvé ledit de Hercé et Estienne de Pierremont sergent royal auxquels de Hercé et de Pierremont en parlant à leurs personnes lesdits Bimboyre et Foucquet ont dict et déclaré, présents lesdits notaires et tesmoings, que par sentence donnée en la cour de la judicature d’Anjou à Angers confirmée par arrest de la cour de parlement donné à Paris le 16 janvier 1532 (avant Pâques, donc le 16 janvier 1533 n.s. ils estoient et auroient esté condempnés consigner et bailler par forme de consignation à messieurs les doyens et chapitre de l’église d’Angers ou audit de Hervé leur grand bourcier audit de Pierremont ou autre en exécution dudit arrest pour les causes contenues et déclarées dans lesdites sentence et arrest la somme de (illisible) 5 livres tournois en baillant par eulx caucion de rendre et restituer ladite somme si faire se doibt et que en obéissant au contenu desdites sentence et arrest ils et chacun d’eulx tant en leurs noms privés que pour et au nom et comme stipulant et eulx faisant forts en ceste partie de Françoys Brossays aussi marchand demourant audit Angers absent offroient et ont offert en leur desduysant défalquant et rabatant sur icelle somme de 625 livres tz la somme de 70 livres tournois partie de la somme de 100 livres tournois mentionnée et contenue par certaines mises et parties arrestées et signées par Saymond notaire dudit chapitre dabtées eu 12 août 1532 par une part,
et la somme de 32 livres 18 sols tz aussi contenue par autres mises ou partyes arrestées et signées dudit Saymond en dabte du 6 mars 1531 par autre part
et sans préjudice du sourplus du contenu esdites pises et partyes lesquelles ledit Bimboyer a dict avoir faictes par le commandement et ordonnance de mesdits sieurs les doyen et chapitre de ladite église d’Angers
et la somme de 100 livres baillée par ledit Foucquet audit de Hercé pour les causes contenues et ainsi que appert par une cédulle en papier dabtés du 13 novembre audit an 1632 signée de Hercé
lesquelles partyes et mises susdites, ensemble ladite cedulle dudit de Hercé lesdits Bimboyre et Foucquet esdits noms ont offert bailler pour consignation pour lesdites sommes de 120 livres 32 livres et ladite cédule pour ladite somme de 100 livres tz cy devant déclarée pour ladite somme de 625 livres tz déduction faite sur icelle desdites sommes cy dessus déclarées, lesdits Bimboyre et Foucquet ont offert bailler et consigner présentement es mains desdits de Hercé de Pierrement ou à l’un d’eulx et pour ce faire leur ont monstré exhibé et mais en évidence au decouvert plusieurs espèces d’or, qu’ils ont dict et asseurer monter et revenir jusques au parfait d’icelle dite somme de 625 livres tz déduction faire sur icelle desdites sommes de 120 livres 32 livres 18 sols tz et 100 livres tz cy dessus mentionnées
à quoy lesdits de Hercé et de Pierremont ont dit et respondu scavoir est ledit de Hervé qu’il n’avoir aucune cognaissance de cause et que ce à luy n’estoit et en appartenoit desduire ne défalquer lesdites sommes de 120 livres 32 livres 18 sols et 100 livres sur ladite somme de 625 livres tz mais a offert prendre et recepvoir icelle somme de 625 livres pour laquelle consignation et bailler caucion par lesdits du chapitre de les rendre et restituer si faire se doibt suyvant le contenu esdites sentence et arrest
et par ledit de Pierremont que il n’avoit pareillement aucune cognoissance de cause oultre l’exécutoire dudit arrest à luy commis qu’il avoit signifié auxdits Foucquet et Bimboire et qu’il leur avoir fait commander de y obéir et qu’il procederoit au profit de l’exécutoire d’icelle ainsi qu’il verrait estre à faire
et par lesdites Bimboyre et Foucquet esdits noms estoit dit et répliqué que ils ne leur bailleroient aucunement ladite somme de 625 livres tz au préalable icelles lesdites sommes de 120 livres 32 livres 18 sols et 100 livres cy dessus déclarées défalquées et que attendu ce que dessus où ils vouldroient an aucune manière procéder ou faire procéder à l’encontre d’eulx ou de l’un d’eulx en l’éxécution desdites sentence et arrest que ils se y opposeroient et de fait soy y sont opposés et où ils vouldroient procéder au préjudice de ladite opposition ils s’en portoient pour appelant et ont protesté d’aptemptat et de les prendre et chacun d’eulx à partie formelle
dont et desquelles choses dessus dites et chacune d’icelle lesdits Bimboyre et Foucquet audit nom ont demandé et requis ce présent acte ou instrument audit Huot notaire susdit présents lesdits tesmoings
ce qu’il a octroyé pour le leur servir et valoir et audit Brossays en temps et lieu ce que de raison et nous garde dudit scel à la relation et rapport desdits notaires et tesmoings auxquels en ce pareilles et à plus grans choses adjoustons pleine foy et pour plus grand approbation et confirmation des choses dessus dites avons à cesdites parties signé du seing manuel dudit Huot notaire susdits mis et apposé ledit scel establi et dont 1115l’ont mis auxdits contrats les jour et an susdits

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Accord entre René Espron, veuve, et son beau-père René Racapé, veuf, sur le douaire, Montreuil sur Maine 1534

je n’ai pas compris s’il y avait des enfants, en tous cas ils ne sont pas mentionnés, et elle ne jouira que sa vie durant, puis aucune mention d’enfants.
Il semble que cette famille Racapé soit la même que celle de la Meignanne car il y a une allusion à la Meignanne dans cet acte.

collection particulière, reproduction interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 17 décembre 1534 comme ainsi soit que dès le 29 juillet dernier passé (Huot notaire Angers) noble homme René Racapé sieur de la Goderie et damoiselle Renée Espron femme et espouse de noble homme Pierre Racapé fils aisné dudit sieur de la Goderie et auctorisée par justice aient o l’advis et délibérations de plusieurs leurs conseils et amys estans lors avecques eulx au lieu de Montreuil sur Maine en la maison du prieuré dudit lieu fait les pactions conventions et accords cy après mentionnés et eust esté dit et convenu qu’ils seroient rédigés et passés par escript o l’advis de leurs conseils et procureurs en plus ample et meilleure forme,
pour ce est-til que en nostre cour royale d’Angers endroit etc personnellement establiz René Racapé sieur de la Goderie d’une part, et maistre Nicole Baron licencié ès loix procureur et conseil de ladite damoiselle Renée Espron d’autre part,
soubzmectant eulx esdits noms avecques leurs hoirs biens et choses desdites parties respectivement meubles et immeubles etc confessent les choses susdites estre vraies et du jourd’huy encores en tant que mestier est et par ces présentes ont o l’advis et délibération de leurs conseils fait et accordé font et accordent entre eulx lesdites pactions conventions et accords tels et en la forme et manière que s’ensuit
c’est à savoir en tant que touche le contenu en certaines lettres obligataires faites et passées soubz la cour du Lion d’Angers le 11 janvier 1525 entre ledit sieur de la Goderie d’une part et ledit Pierre Racappé et ladite Espron son espouse d’aultre part, par lesquelles ledit sieur de la Goderie avoit baillé céddé et transporté auxdits Pierre Racapé et son épouse les lieux domaines métairies et appartenances du Vau et du Pressouer aux Chevaliers pour la somme de 2 000 livres tournois a estre convertis tout en acquests des debtes et hypothèques dudit sieur de la Goderie partie entre ses mains
aussi en tant que touche le contenu en aultres lettre obligataires faites et passées entre eulx le 15 mars 1531 contenant vendition et constitution de blé et argent de rente sur le lieu mestairie et appartenances de la Ricardière et sur les autres biens vers lesdits Pierre Racapé et son espouse pour la somme de 270 livres tournois a estre semblablement convertie tant en acquests de debtes et rescousses que partie es mains dudit sieur de la Goderie, que compensation et déduction faite de telle part et portion que ledit sieur de la Goderie peult debvoir et estre tenu vers ladite damoiselle en tant que a esté touché de ladite rente mentionnée esdites lettres obligataires dudit 15 mars audit an 1531 et des arréraiges qui en sont escheuz pro rata, ladite damoiselle Renée Espron demeure tenue et redevable pour tout ce qui restiot et reste à acquicter en tant que à elle touche et qu’elle y pourroit et peult estre tenue du contenu en toutes lesdites lettres obligataires vers ledit sieur de la Goderie tant pour sorts principaulx que arréraiges frais cousts mises et despens pour ladite portion d’elle seulement en la somme de 190 livres tournois et en ce faisant demeure ladite damoiselle quicte de sesdites submissions et obligations et de tout ce qu’elle estoit tenue acquiter et payer en tant que à elle touche tant audit sieur de la Goderie que pour en en acquit de luy selon le contenu esdites lettres obligatires et en chacune d’icelles respectivement aussi demeure quicte ledit sieur de la Goderie vers ladite damoiselle de ladite rente et arréraiges d’icelle mentionnée esdites lettres obligataires dudit 15 mars audit an 1531 en tant qu’il en compèer et peult appartenir à ladite damoiselle
et en ce faisant et moyennant cesdites présentes demeure ledit sieur de la Goderie tenu acquiter et admortir ce qui reste à acquiter admortir du contenu esdites lettres obligataires et chacun d’icelles c’est à savoir tant aux églises et collèges de saint Maurille et la Trinité d’Angers que à la fabrice et paroissiens de l’église sainte Croix dudit lieu tant en sorts principaulx que arréraiges frais mises et despens et en rendre ladite damoiselle Renée Espron quicte et indempne en tant que à elle touche
et moyennant ce que dessus demeurent quictes lesdits sieur de la Goderie et damoiselle Renée espron l’un vers l’autre de tout ce qu’ils s’entrefussent peu et pourroient demander touchant le contenu esdites lettres obligataires et chacune d’icelles respectivement en tant et pour tant que à eux touche et de ce qui en despend fort au garantage desdits lieux du Vau et du Pressoir aux Chevaliers tant sur les niens et droits de la feue mère dudit Pierre Racapé dont il est jouissant et qui luy pourot advenir sa vie durant, iceluy sieur de la Goderie a constitué et assigné et par ces présentes constitue et assine à ladite damoiselle la somme de 401l ivres tournois de rente ou revenu annuel pour le dit douaire la vie durant de ladite damoiselle sur le lieu terre seigneurie et appartenances de la Goderie et généralement sur tous et chacuns ses biens et dont toutefois elle ne pourra rien prendre ne payer la vie durant dudit sieur de la Goderie mais après son décès seulement les actions desdites parties en aultres choses dont n’est cy dessus faite expresse mention réserves contre tous qu’il appartiendra et sans préjudice de la somme de 115 livres tournois de rente et assiette d’icelle et ce qui en dépend prétendue par ladite damoiselle sur la terre lieux et appartenancdes de Meignennes et aultres chhoses héritaulx selon le contrat de mariage d’entre elle et ledit Pierre Racapé et aussi de son douaire droits et actions sur les aultres biens et choses dont ledit sieur de la Goderie n’est jouissant et réserve à en faire poursuite de sesdits droits
pour laquelle somme de 190 livres tournois ladite damoiselle en la personne de son dit procureur a vendu cédé constitué et transporté et par ces présentes vend cèdde constitue et transporte audit sieur de la Goderie ce acceptant la somem de 11livres 15 sols tournois de rente hypothécaire universel sur tous et chacuns les biens de ladite damoiselle et sur chacun d’eux seul et pour le tout o puissance d’en faire assiette tant de principal que arréraiges qui en seroient escheuz et dès lors de ladite assiette
o grâce à elle donnée par ledit sieur de la Goderie de rescourcer et rémérer ladite rente jusques à d’huy en 6 ans prochainement venant en payant et remboursant audit sieur de la Goderie ses hoirs ladite somme de 190 livres tournois et loyaulx coustements avecques les arréraiges si aulcuns en sont lors deuz et escheuz et à laquelle recousse faire ladite damoiselle pourra estre contrainte par ledit sieur de la Goderie ses hoirs etc
et de tout ce que dessus est dit sont lesdites parties demeurées à ung et d’accord et a ledit procureur promis faire ratiffier et avoir agréables cesdites présentes et en bailler et fournir lettres de ratiffication et submission vallables et enforme deue et authenticque dedans Karesme prenant prochainement venant à la peine de tous intérests cesdites présentes demeurans néanlmoins en leur force et vertu
et à tout ce que dessus est dit tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
auxquelles choses dessus dites tenir et accomplir d’une part et d’autre, et ladite rente de 11 livres 15 sols tz de rente rendre et payer etc et à garantir etc et aux dommages l’un de lautre amendes etc obligent lesdites parties esdits noms respectivement etc renonçant etc foy jugement et condemnation
présents à ce honorable homme et saige Me Mathurin Chalumeau licencié ès loix Me Mathurin Crestien praticien en cour laye et autres tesmoings
fait et passé audit Angers en la maison dudit Chalumeau les jour et an susdits

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Contrat de mariage d’Aubin Sohier et Marguerite Davy, Candé et Angers 1596

et cet acte lie formellement Charles Davy sieur du Hallay à mes Davy de la Souvestrie et de Boutigné et du Hallay, qui sont tous présents à ce contrat de mariage.
Je vous ai indiqué les liens filiatifs entre crochets et en italique au sein de cet acte.
On peut en conclure que puisque René Joubert et Michel Jarry ne sont pas intervenants lors de la clause où on se promet le mariage, mais seulement Charles Davy frère de la future, c’est qu’ils ne sont pas assistants et témoins à ce contrat de mariage en tant que beaux-frères mais seulement au rang inférieur, c’est à dire comme cousins germains.
Les parents de Marguerite et Charles Davy, qui sont décédés avant 1596 sont nommés « René Davy vivant sieur du Hallay et de deffunte Jehanne Gaillard » et ce René Davy est donc frère de Pierre Davy époux de Marie Poisson.
Je ne sais rien de plus sur eux, et si vous avez quelque chose sur ce couple, merci de le faire savoir ici, car ils sont mes collatéraux directs.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 27 février 1596 après midy en la cour du roy nostre sire à Angers endroit par davant nous (Jean Chuppé notaire) personnellement estably honneste homme Aubin Sohier sieur de la Fouquetterie marchand fils de deffunt honneste homme Pierre Sohier et de deffunte Jehanne Rouault demeurant en la ville de Candé d’une part,
et honneste fille Margarite Davy fille de deffunt honorable homme René Davy vivant sieur du Hallay et de deffunte Jehanne Gaillard demeurant en ceste ville paroisse de St Maurille d’autre part,
soubzmectant etc confessent avoir fait et font entre eulx les accords pactions et conventions matrimoniales telles et en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Sohier par l’advis de Me Bertran Duteillet mary de Barbe Rouault sa tante a promis et promet prendre à femme et espouse ladite Davy comme à semblable ladite Davy par l’advis et consentement de honneste homme Charles Davy son frère et autres ses parents cy après a promis et promet prendre à mary et espoulx ledit Sohier et respectivement promis ledit mariage sollemniser en face de notre mèer sainte église catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera requis par l’autre tout légitime empeschement cessant
en faveur duquel mariage qui autrement n’eust esté fait ledit Sohier et ledit Du Tillet son oncle aussy deuement soubmis et obligé sous ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division ont promis et promettent mettre et employer en acquest et achapt d’héritages ou rente les deniers que ledit Sohier recepvra qui appartiennent et peuvent appartenir à ladite Davy future espouse tant par partaiges d’entre elle et ses cohéritiers que autres deniers à elle deuz en qualité d’héritière par bénéfice d’inventaire ou autrement, qui seront censés et réputés propre patrimoins et matrimoine de ladite Davy sans qu’ils entrent en la future communauté d’entre eulx fors et réservé la somme de 150 escuz qui demeureront et demeurent meuble commun d’entre eulx cas de communauté advenant et néantmoings ne seront tenus lesdits Sohier et Du Tillet faire ledit employ desdits deniers en acquests comme dit est destinés le propre de ladite future espouse que au préalable ils n’aient esté receus par ledit Sohier et à fault de faire ledit employ lesdits Sohier et du Tillet ont promis et promettent rendre lesdits deniers qui auront esté receuz comme dit est dedans deux ans après la dissolution dudit mariaeg à ladite future espouse ou à ses hoirs et ayans cause et jusques au jour dudit payement en paier rente ou intérests à raison du denier quinze,
ledit Du Tilllet a asseuré et asseure ledit Sohier ne devoir aulcune chose et où il devroit aulcune chose promet l’acquiter au cas que ledit Sohier n’eust deniers à présent pour l’acquiter de ce qu’il peult devoir
et a ledit Sohier constitué et assigné, constitue et assigne douaire coutumier à ladite future espouse sur tous et chacuns ses biens cas de douaire advenant,
auquel contrat de mariage accord convention et tout ce que dessus tenir etc obligent lesdites parties etc mesmes lesdits Du Tillet et Sohier chascun d’eulx seul et pour le tout sans division renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre priorité et postériorité renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en la maison de honorable homme Me Robert Bourget sieur du Couldray advocat Angers en présence dudit Bourget et honorables hommes Me Pierre Lemarié sieur de la Monnaie advocat Angers Me Daniel Trioche mary de Françoise Leduc, Nicolas Defrance, Jehan Sire, Jehan Denyau sieur de la Mortonnière Me apothicaire en ceste ville mari de Renée Doublard, honorables personnes Charles Davy marchand des draps de soye en ceste ville [manifestement le frère de Marguerite Davy, et sieur du Hallay après son père], Me Réné Joubert sieur de la Vacherie advocat Angers [il a épousé en 1ères noces Louise Davy, dont je descends. Louise Davy était fille de Pierre Davy et Marie Poisson], Me Jehan et François les Gaillard sieur des Essars et de Launay, Me Charles Bernard, Me Michel Jary sieur du Verger mary de Helaine Davy demeurant en ceste ville d’Angers [Hélène Davy était soeur de Louise Davy épouse Joubert, et toutes deux filles de Pierre Davy et Marie Poisson.], et damoiselle Renée Fournier espouse de messire Jean Mesnier docteur sieur de Rezeaux tesmoings

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Anne Chaillou engage ses vieux vêtements et ses cuillers d’argent pour acheter des vêtements neufs, Angers 1609

et j’en déduits que les cuillers d’argent sont un héritage auquel elle n’est pas particulièrement attachée, mais elle préfère des vêtements neufs.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 juillet 1609 avant midy, en la cour royale d’Angers endroit par devant nous Jehan Chevrollier notaire royal d’icelle personnellement establie Anne Chaillou se disant femme séparée de biens de Françoys Lemelle Me de la Porte d’Angers et authorisée par justice à la poursuite de ses droits demeurant Angers paroisse de St Pierre soubzmettante etc confesse debvoir et promet paier et bailler dedans le jour et feste de Noël prochainement venant à honneste personne Roul Ouvrard maistre tailleur d’habits demeurant Angers paroisse st Maurille la somme de 100 livres tz à cause de prest fait par ledit Ouvrard à ladite Chaillou scavoir des 27 juillet 1608 la somme de 60 livres comme est porté par son escript estant en papier dudit Ouvrard escript et signé de ladite Chaillou par une part, et 40 livres tz le jour d’hier à cause de prest comme est porté par l’escript signé de ladite Chaillou
lesquels sings apposés esdits escripts ladite Chaillou a recogneu estre ses sings et confesse debvoir justement et loixaulment lesdites sommes audit Ouvrard et s’en est tenue à comptant et en quite etc et pour gaige et assurance desdites sommes ladite Chaillou auroit baillé engaigé audit Ouvrard scavoir 4 mentes de lair dont il y en a trois bleus et une blanche qui ont servy, ung menteau de sarge noire usagé d’hoe ? tel que tel bordé et le collet de tafetas noir rompeu, deux draps de lin demy usés, Item 11 cuillers d’argent pezant ung marc et une once demye, plus ung cotillon d’escarlatte rouge demy usé garny d’une bande de velours, et une robe de sarge noire carée et fort vieille et bordée par le bas de tripe de velours, lesquels gaiges cy dessus ledit Ouvrard a confessé avoir en sa possession et garde et promis iceulx rendre à ladit Chalilou luy rendant ladite somme de 100 livres audit terme et au deffault que ladite Chaillou fera de non payer ladite somme a voulleu et veult qu’il vende et fasse vendre lesdits gaiges et que les deniers qui en proviendront tournent en son acquit et paiement de ladite somme en etant qu’ils y pourront suffire
et au moyen des présentes lesdits escripts demeurent nuls et de nul effet et valeur et comme tels ont esté rayés ensemble demeure nul ung autre jugement du 31 décembre dernier par lequel est permis audit Ouvrard de faire vendre les gaiges à faulte de poiement de ladite somme de 60 livres au moyen de la présente obligation aussi ladite Chaillou a confessé que ledit Ouvrard luy a payé une pippe de vin qu’elle luy avoit vendue et livrée depuis trois mois encza et dont elle s’en est tenue à comptant et bien paiée et en quite ledit Ouvrard
le tout voulu consenty et accordé par lesdites parties, à laquelle obligation assurance quittance et ce que dessus tenir etc dommages etc obligent etc renonçant foy jugement et condemnation
fait Angers en présence de Gilles Quetier clerc demeurant Angers et René Houssaye sergent royal demeurant audit Angers tesmoings

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et vous pouvez constater qu’Anne Chaillou signait.

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Macé Daigremont était proche parent de René et Jean Daigremont, Angers 1534

L’acte est court, mais très parlant, et comme ce qu’il dit est assez indirect, je vais vous le commenter longuement.

  • Les partages évoqués ont disparu
  • Lorsque j’ai vu cet acte en salle de lecture aux Archives à Angers, inutile de vous préciser que la mention « par nous passés ce jourd’huy » m’a sautée aux yeux. Or, cet acte était à la fin de la liasse d’archives, et je n’avais rien vu de tel. J’ai donc aussitôt refait le tout calmement et longuement, en vain. Par contre, on peut ajouter que la cote E121 est dépuis plus de 20 ans en cours de classement, et que certains actes seraient encore susceptibles d’apparaître, mais ce sera alors tout chamboulé dans les cotes, et ma vie finissante ne suffira à tout refaire, si toutefois les Archives ne mettent pas encore 20 ans pour terminer ce classement. Donc, je dois dire Adieu, de mon vivant, à tout espoir de trouver cette succession.

  • Succession de feu René Daigremont
  • Les partages disparus, mais évoqués dans ce bref acte, sont ceux de René Daigremont.
    Ce qui signifie que Macé Daigremont, décédé avant juin 1533, et représenté par sa veuve, Marguerite Furet, au nom de tous leurs enfants mineurs, était héritier de ce René Daigremont, qui était donc proche parent, mais le lien n’est pas précisé.

  • Jean Daigremont
  • est aussi héritier de René Daigremont, et on a même ici sa signature, et les signatures sont un outil d’identification lorsqu’on a plusieurs actes les portant

  • Françoise Potin sous la curatelle de Jacques Davy
  • Manifestement cette Françoise Potin était aussi héritière, mais comment ?
    Pourtant, je dois avouer ici que parfois c’est en remontant les collatéraux qu’on remonte les siens, donc, si on trouve la trace de Françoise Potin, et l’explication de ses liens Daigremont, on aura sans doute une explication concernant nos Daigremont, car nous cherchons une preuve des liens filiatifs entre Macé, Jean et René, en tous cas c’est désormais certain pour moi, au vue du petit acte qui suit, qu’ils sont tous trois proches parents.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 11 janvierl 1533 (avant Pâques, dont le 11 janvier 1534 n.s.) (Huot notaire Angers) comme ainsi soit que en faisant les partaiges et division des choses héritaulx demeurez de la succession de feu Me René Daigremont entre Me Jehan Daigremont, honneste femme Marguerite Furet veufve de feu Me Macé Daigremont en son vivant licencié ès loix ès qualités contenues ès lettres desdits partages par nous passés ce jourd’huy, et Jacques Davy curateur de Françoise Potin, icelle Furet ne soit subjecte au garantaige desdits partaiges sinon en tant et pour tant que ceulx dont elle a les droits et s’est (fait) forte par lesdits partages leur (faire avoir) agréable, ce néanmoins, a esté convenu et accordé entre lesdites parties ce que s’ensuit
    pour ce est-il que en la cour du roy notre sire à Angers ont esté etsablis lesdits Daigremont Furet et Davy esdits noms soubzmectant etc confessent avoir convenu et accordé que chacun d’eulx sera tenu au garantage desdits partaiges ou cas que dedans trois ans ceulx dont ladite Furet a les actions et s’est fait fort discordent lesdits partaiges demeure ladite Furet tenue en certiffyer lesdits Daygremont et Davy dedans ledit temps
    et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    présents à ce honorables hommes et saiges maistres Jehan Bonvoisin et Pierre Doysseau licencié ès loix tesmoints
    fait et passé audit Angers en la maison de ladite Furet les jour et an susdits

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