Antoine Cuissard sieur du Pin en Champtocé, veuf de Jeanne Pelault, transige sur des arriérés des rentes féodales dues sur la seigneurie du Pruisnas, 1541

et cette seigneurie était un bien de sa défunte épouse, donc il agit ici au nom de leurs enfants mineurs dont il est tuteur. Si l’on suit les seigneurs successifs, de la notice qui suit, extraite du Dictionnaire de Célestin Port, Jeanne Pelault, l’épouse décédée d’Antoine Cuissard seigneur du Pin, est la fille d’Antoine Pelault, et le François Cuissard donné par ce dictionnaire serait le fils aîné de Jeanne Pelault, et le petit fils d’Antoine Pelault.

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

Le château du Pin a des jardins classés, et s’il ne se visite pas, il a du moins des chambres d’hôte surtout à clientèle américaine. Voyez son site, qui donne les prix à la semaine et en dollars.
Jenne Pelault a connu la majeure partie de ces batîments ou je me trompe ?

Pruinas (le), Château, cne de St-Germain-des-Prés. — Anc. fief et seigneurie relevant du château d’Ingrandes et dont est seigneur n. h. Brient 1415, Jean Pellaud 1477, Ant. Pellaud 1499, Franç. Cuissard 1546. Acquise en 1624 de Louis Cuissard par Hervé Guilbaud de la Boulaisière, marchand, la terre appartenait à la fin du XVIIe s. à n. h. Mathieu Renon de la Féauté, qui fit reconstruire le manoir vers 1690 avec une petite chapelle, vers l’angle ouest, bénite le 21 août 1692 sous l’invocation de la Vierge et de St Charles Borromée. Il y meurt le 21 janvier 1739, âgé de 72 ans et a pour héritière Madeleine Renou, sa femme, qui épouse le 18 juillet 1741 Jean-Charles de Cumont. Leur fils Jean-Charles-Marie de Cumont y naît le 17 juin 1742 et y résidait en 1790. — Le château fut vendu naît par trois actes des ter thermidor et 19 messidor an IV et du 7 germinal an VI. Il a été complètement rebâti depuis par M. Avenant ; (le Bas-), f., cne de St-Germain-des-P. (selon C. Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876)

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 avril 1541, (Huot notaire Angers) Sachent tous présents et avenir que comme procès feussent naguères meuz et pendant par devant le sénéchal de la terre et seigneur du Pruynaz en la paroisse de St Germain des Prés par renvoy de la cour de parlement entre noble homme Anthoyne Cuyssart sieur du Pin en la paroisse de Champtocé tant en son nom privé que au nom et comme bail et garde natuerl des enfants myneurs d’ans de luy et de feu damoiselle Jehanne Pelaud en son vivant son espouse seigneurs de ladite seigneurie du Pruynaz demandeur d’une part
et déffunct maistre Jehan Barrault en son vivant sieur de la Godinerye et de la Rebillarderye déffendeur d’autre part
pur raison de ce que ledit Cuyssart audit nom de bail disoit que lesdits terres et domaines de la Godinerye et la Rebillarderye leurs appartenances et dépendances estoient et sont tenus subjectes et mouvantes de la messe fyef et seigneurie dudit lieu du Pruynaz, scavoir est le lieu de la Godinerye à foy et hommage simple et 2 sols tz de service annue et ledit lieude la Rebillarderye censivement à 8 sols tz de cens ou debvoir et 7 grands boisseaux d’avoine grosse à la grand mesure de la baronnie d’Ingrande chacun boisseau à comble le tout payable le jour et feset des mors (sic) par chacuns ans à la recepte de ladite seigneurie du Pruynaz
et demandoit ledit Cuyssart demandeur audit nom esdits procès poyement des arréraiges desdits service et debvoirs et continuation d’iceulx à l’advenir et aussi estre servy et obéi de son adveu et denombrement pour raison desdites choses tenues à la dite foy et hommage et déclaration des choses tenues censivement que ledit Barrault tenoit et qu’il et ses prédecesseurs avoient acquis au dedans de la messe de ladite seigneurie du Pruynaz et pour deffault de poyement desdits arréraige desdits service et debvoirs et obéissances féodales adveu non baillé que rendre déclaration desdites choses censives non baillé avoit ledit Cuyssart fait adjourner ledit Barrault par devant ledit sénéchal de la cour de Pruynas, et en icelle conclud contre ledit Barrault à ce qu’il fut condemner bailler sesdits adveu et déclaration par le menu desdites choses tenues censivement poyement et continuation d’iceulx à l’advenir et à ce faire avoit esté ledit feu Barrault condempné dont il avoit appellé et depuys par sentencfe donnée par le sénéchal et bailly du Plessis Macé de Sablé et d’Anjou à Angers et par arrest de la cour de parlement lesdites sentences et appointement dudit sénéchal de Pruynaz auroyent esté confirmés et ladite Barrault condempné ès despens dudit Cuyssart et auroyt ledit Barrault esté débouté par le sénéchal du Plessis Mace par le sénéchal d’Anjou ou son lieutenant à Angers et par arrest de la cour de parlement de certaine demande par luy intentée contre ledit Cuyssart sur tort faict et condempné ès despens dudit Cuyssart
aussi disoyt ledit Cuyssart que en hayne desdits procès ledit feu Barrault l’avoit gautivement et contre vérité accusé et contre luy supposé aucuns excès et délitz par ledit C uyssart luy avoit veu faire dont ledit Barrault avoit fait faire information et tellement en ladite demande et accusation auroyt esté procédé par sentence de monsieur le sénéchal d’Anjou ou son lieutenant audit Angers ledit feu Barrault avoyt esté débouté de sadite demande et accusation ledit Cuyssart absouts et d’icelle innocenté et davantaige avoyt ledit feu Barrault esté condampné en la somme de 500 livres tz de réparation et amende proffitables vers ledit Cuyssart et en ses despens dommages et intérests
dont ledit Barrault auroyt pareillement appellé et est ladite cause pendante et indécyse en ladite cour et depuys seroit décédé ledit Barrault délaissant en les personnes de Jehan Barrault sieur de Montplant Guillaume Bachelot sieur de la Noe mary de (blanc) Buscher maistre Pierre Legay licencié ès lois Guillaume Lemée mary de Jacquine Boutonnaye Nicolas Varlet mari de Jehanne Boutonnaye (il a barré « et Françoise Boutonnaye femme et espouse de Pierre de Beauvays ») lesquels se seroient opposés contre les cryées et bannies faites à la requeste dudit Cuyssart desdits lieux de la Godenerye et de la Rebillarderye leurs appartenances et dépendancs pour deffault de poyement de ladite somme de neuf vingt sept livres (= 187) 15 sols 8 deniers tz pour les despens desdits procès qui avoient esté taxés et modérés à ladite somme et auroyent lesdits héritiers esté adjournés à la requeste dudit Cuyssart pour dire leurs causes
lesquels Lemée et Jacquine Boutonnaye sa femme, Varlet et Jehanne Boutonnaye sa femme, se sont retyrés par devers ledit Cuyssart auquel ils ont dit et remonstré qu’ils n’avoyent à empescher que lesdits service cens et debvoirs féodaulx dessus dits déclarés en fussent par eulx continués à l’advenir pour la part et portion qu’ils sont héritiers dudit feu Barrault et qu’ils en baillent par advenir déclaration respectivement lesdits lieux de la Godiverye et de la Rebillarderye audit seigneur du Pruynaz comme seigneur de fief et offroient composer et appointer avec ledit Cuyssart des despens dommages et intérests desdits procès tant ce qui est jugé que de ce qui reste à juger
à quoy ledit Cuyssart a bien voulu entendre
pour ce est-il que en la cour du roy notre sire à Angers personnellement establys ledit Cuyssart esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx d’une part,
et ledit Lemée sergent royal et ladite Jacquine Boutonnaye sa femme ledit Varlet aussi sergent royal et ladite Jehanne Boutonnaye sa femme, lesquelles Jacquine et Jehanne Boutonnaye leurs dites femmes lesdits Lemée et Varlet ont respectivement autorisées et autorisent par cesdites présentes quant à l’effet du contenu en icelles, d’autre part
soubzmectant lesdites parties esdits noms et qualités respectivement l’une vers l’autre et mesme lesdits Lemée Varlet et leurs dites femmes eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens confessent avoir aujourd’huy soubz le bon plaisir congé et licence de ladite cour de parlement de et sur lesdits procès et différends dessus dits leurs circonstances et dépendances transigé accordé pacifié et appointé et encores transigent accordent pacifient et appointent pour les parts et portions que lesdits Lemée Varlet et leurs dites femmes sont héritiers dudit feu Barrault et sans préjudice des droits et actions dudit Cuyssart contre les autres héritiers dudit feu Barrault en la forme et manière qui s’ensuit
c’est à savoir que lesdits Lemée Varlet et leursdites femmes pour demeurer quites vers ledit Cuyssard audit nom de ce qu’ils pourroyent debvoir de ladite comme de 187 livres 15 sols 8 deniers à laquelle somme ont esté taxés et modérés lesdits despens desdits procès d’entre ledit feu Barrault et ledit Cuyssart dessus mentionnés, et ladite somme de 500 livres en laquelle ledit feu Barrault avoit esté condemné vers ledit Cuissart pour réparation desdites accusations par luy proposées contre ledit Cuyssart ensemble des despens dommages et intérets desdits procès meuz et pendant entre ledit feu Barrault et ledit Cuyssart et les arréraiges desdites rentes et debvoirs dessus mentionnés, avoir ce jourd’huy transigé paciffyé et composé transigent paciffyent et composent avecques ledit Cuyssart à la somme de 400 livres tournois en ce comprins la somme de 30 escuz sols que ledit Cuyssart a promis et demeure tenu payer et bailler auxdits Lemée et Varlet et leurs dites femmes dedans la feste de Toussaint venant, pour poyement et solution de laquelle somme de 400 livres et parce que lesdits Lemée Varlet et leurs dites femmes n’ont à présent deniers pour icelle poyer audit Cuyssart ont iceulx Lemée et Varlet et leurs dites femmes et chacun d’eulx seul et pour le tout pour icelle somme par ces présentes aujourd’huy vendu quité céddé délaissé et transporté et encores vendent quitent cèddent délaissent et transportent dès maintenant et à présent à tousjoursmais perpétuellement par héritage audit Cuyssard qui a prins et accepté et achapté et encores prend accepte et achapte par cesdites présentes pour ladite somme de 400 livres tournois pour luy ses hoirs
une tierce partie par indivis en un tiers des parts et portions droits et actions que leur peuvent compéter et appartenir des choses tenues à foy et hommage audit lieu de la Godiverye, lesdites tiers parties par indivis en un tiers des choses tenues censivement desdits lieux de la Godiverie et la Rebillarderie avecques tout et tel droit non raison action part et portion que lesdits Lemée Varlet et leursdites femmes ont et peuvent avoir et qui leur peuvent compéter et appartenir compètent et appartiennent au total desdits lieux de la Godiverie et la Rebillarderie leurs appartenances et dépendancse sans aucune choses retenir ne réserver
tenus iceulx lieux de la Godiverye et de la Rebillarderie des fiefs et seigneuries du Pruynaz et chargés scavoir la pièce des Fontenelles les prés desz Rivières issus du lieu de Haulte Tousche avecques le surplus dudit lieu de la Haulte Touche de 15 sols tz de cens 8 grands boisseaux d’avoine grosse et un bian à plesser les garennes ou a fanner les prés dudit lieu du Pruynaz au choix dudit sieur du Pruynaz la vigne de la Cocheterye partie du lieu de la Boudinière avecques le surplus dudit lieu à 7 sols 11 deniers obolle et ung bian comme dessus, la planche de vigne du cloux dessus lestang partie du lieu de la Haulte Touche avec le surplus dudit lieu à 9 sols tz de cens au jour de l’Angevine, 4 boisseaux d’avoine grosse et un bian comme dessus, les pièces de terre de la Bislière le Buysson Barrault et le pré des Aroullau partie du lieu de la Coutaudière avecques le surplus dudit lieu à 6 sols tz 4 grands boisseaux d’avoine à comble et ung bian comme dessus, la terre et pré du Pré Cloux partie du lieu de la Haye avecques le surplus dudit lieu à 13 sols et ung denier obolle 7 grands boisseaux d’avoine et un bian comme dessus et le reste dudit lieu de la Godiverie chargé de 12 sols 4 deniers obolle 2 chappons et 2 poules à la recepté de ladite seigneurie de Pruynaz au jour des mors, et ledit lieu de la Rebillarderie tenu du fief et seigneurie du Pruynaz à 15 sols 8 deniers 8 grands boisseaux d’avoine au jour et feste des mors (encore 3 lignes trop abimées)
auxquelles choses dessus dites tenir etc et à garantir etc et aux dommages de l’une des parties à l’autre etc obligent lesdites parties respectivement l’une vers l’autre scavoir est ledit Cuyssart esdits noms et qualités soy ses hoirs et lesdits Lemée Varlet et leurs dites femmes eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonçant etc

et par especial lesdits Lemée Varlet et leurs dites femmes au bénéfice de division de discussion d’ordre de priorité et postériorité et lesdites femmes au droit velleyen à lespitre divi adriani a l’authentique si qua mulier elles sur ce de nous suffisament acertaines, et de tout etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce honorables hommes et saiges maistrs Gilbert Verger licencié ès loix sieur de la Grassinière et Jehan Dolbeau aussi licencié ès loix sieur de Puysansier et noble homme Adrien Pelault seigneur de Lespinay tesmoings
fait et passé audit Angers les jour et an susdits
et davantaige a esté poyé par ledit Cuissart tant pour les proxénettes qui ont traité ce présent accord et conseil desdites parties 8 escuz sol

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
Et malheureusement, on ne peut pas voir la signature d’Adrien Pelault, mais il est vrai que non seulement l’acte est abimé, mais le notaire Huot ne faisait pas beaucoup signer. Mais après réflexion et seconde lecture, je trouve PELOT en bas et ce doit être lui.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

43 réponses sur “Antoine Cuissard sieur du Pin en Champtocé, veuf de Jeanne Pelault, transige sur des arriérés des rentes féodales dues sur la seigneurie du Pruisnas, 1541

  1. Dernière minute :
    Bernard Mayaud donnait « Jeanne Pellaud (probablement dame du Pruinas) »
    L’acte ci-dessus confirme qu’elle était bien « dame du Pruinas », et décédée avant 1541

    J’ai adopté dans mon titre au final l’orthographe CUISSARD et non celle de CUISSART de l’acte, car c’est celle que l’histoire a retenue.

    Le même auteur donne 2 fils au couple :

      1-François CUISSARD écuyer sieur du Pin (Champtocé, 49), de la Menantière et du Pruinas (Saint Germain des Prés, 49) x par contrat à Angers le 11 juin 1539 Françoise DUCHESNE fille de Jean Duchesne sieur de l’Oucheraie (La Jaille Yvon, 49), et de Jeanne de Mareil, dame de Mareil (Daumeray, 49), dont 3 enfants.
      2-René CUISSARD sieur du Plessis-Salva (La Poitevinière, 49), du Plessis-Ragot, de la Menantière (La Poitevinière, 49) et de la Guillonière, prêtre, curé de Trélazé en 1550 † vers 1580

    Partant, je suis très intriguée sur la date du mariage de ce fils, donnée par Mayaud en juin 1539, alors que l’acte que je vous ai mis ci-dessus donne son père, Antoine Cuissard, agissant en son nom, par ce qu’il est mineur en 1541. Cela signifierait, et c’est possible, que François Cuissard s’est marié mineur, et sans doute âgé de 20 à 22 ans.

    En tout cas, l’étude de Bernard Mayaud semble laisser postérité au seul fils aîné.

  2. E.2176.(Carton.)-28 pièces,parchemin;36 pièces papier.
    1394-1637.-CUISSART (de).
    -Bail par Jean Boistravers d’une maison en Chantocé à Girard Cuissart,sieur du Pin;-acquêt par Jeanne Cuissart,dame de La Bouveraye,du fief de La Verderie en Montrelais;-échange entre Jean Eliot et Girard Cuissart de terres et gaigneries dans les paroisses de Champtocé,Beausse,Le Mesnil;-contrat de mariage de Pierre Cuissart
    avec Jeanne Lebigot;-donation mutuelle entre Girard Cuissart et Jeanne Ruffier sa femme;-partage entre Girard Cuissart et Girard de Lancrau,de la terre de Taillécot;-requête d’Antoine Cuissard afin d’être autorisé à faire enquête pour remplacer ses titres de noblesse détruits pendant les guerres;-partage des successions de Jean Cuissart,sieur du Pin;-d’Antoine Cuissart et de Jeanne Pellaud;hommages rendus par les seigneurs du Pin au château de Champtocé;- consultation de Mes Cador et Altuau sur une clause du contrat de mariage de François Cuissart et de Françoise Duchesne;- requête de Pierrre Cuissart,sieur de Mareil,portant détail des titres produits pour maintenir son titre d’écuyer;-inventaire et ventes des meubles du château du Pin,dépendant de la succession de Louis Cuissart et de Philippe de Brie,sa femme.
    ( Série E.Titres de famille.AD du Maine et loire.C.Port.)

  3. E.2177.(Carton.)-2 pièces,parchemin;22 pièces,papier.
    1548-1652. CUISSART ( de )
    -Procédure contenant le droit de sépulture dans la chapelle Saint-Martin du cimetière de Champtocé,contesté à la famille de Cuissart;–« mises et des penses pour l’enterrage »d’Antoine Cuissart,sieur du Pin,de Marguerite Cuissart,de Jean Cuissart,de René Cuissart;- « catalogue » des membres de la famille pour qui il est fait prières nominales en la chapelle;- reconnaissance par Jean Dubouschet,sieur de Belligné, Renée de Quatrebarbes, sa femme, et Robert de Quatrebarbes du droit exclusif des membres de la famille Cuissart d’être enterrés dans ladite chapelle fondée par eux;- arrêt du Présidial d’Angers,qui le confirme;-fondation par Jeanne Cuissart,veuve de Jean de Ballodes, sieur du Verger, de messes et services dans les chapelles de Saint-Barthélémy et de Saint- Martin en Chantocé.
    (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

  4. E.2178.(Carton.)-5 pièces,parchemin; 101 pièces,papier.
    1656-1784.-CUISSART (de)
    « Inventaire des titres de noblesse et « filiations » produits à la Cour des Aides par Pierre Cuissart,sieur de Mareil;-inventaire et vente de ses meubles;-acquêt par Louis Cuissart, d’une maison à La Chevallerie en Chantocé;-livre de recette et de dépenses tenu par Louis et Marin Cuissart,avec mention en tête du jour de la naissance de leurs enfants;-transaction entre Anne Sicault de La Noue,veuve de Louis-Claude Cuissart de Mareil,et son fils Claude-Nicolas Cuissart,sieur des Fontaines,au sujet des meubles de la succession paternelle;-partage de la succession de Julienne Poitras,veuve de Marin Cuissart,sieur de Mareil;-inventaire des meubles du château de Fontaines en la paroisse des Verchers,à la requête de Marthe-Marguerite Defay,veuve de Claude-Nicolas Cuissart;- quittances des rôles du vingtième et de la capitation,etc;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys.
    (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

  5. Jeanne Pelaud, fille d’Antoine Pelaud et de Geneviève Duchesne, épousa André l’Enfant, seigneur de la Patrière et de Cimbré, le 28 janvier 1505. (Anselme de Sainte-Marie, Histoire Généalogique et Chronologique de la Maison Royale de France, 3ième édition, Paris 1725, Vol. IV, page 368 et Louis-Pierre d’Hozier, Armorial Général de la France, Paris 1738, Vol. I, page 208.)

    André l’Enfant vendit le fief de Thuboeuf à Jacques de Quatrebarbes le 4 septembre 1516. Philippe de Boisjourdan était curateur des enfants d’André l’Enfant en 1526. Et en cette même année 1526, Antoine Cuissard fit aveu pour Pruinas. (C. Port, article sur Pruinas. Archives Départementales de Maine-et-Loire, E 2176)

    Donc Jeanne Pelaud, devenue veuve après le 4 septembre 1516 épousa Antoine Cuissard et lui apporta la seigneurie de Pruinas. Comme vous l’avez noté leur fils François Cuissard était mineur le 1er octobre 1541 et il s’est marié au mois de juin 1539. Il n’était donc pas âgé de plus de 22 ans à son mariage. Ce qui impliquerait qu’il soit né au début de 1517. Ce me semble fort peu probable car Jeanne Pelaud était encore mariée à André l’Enfant le 4 septembre 1516. Il semblerait donc que Jeanne Pelaud épousa Antoine Cuissart vers ou après 1518.

    Je note la présence d’Adrien Pelaud, seigneur de l’Épinay, comme témoin de cet acte. J’y vois un indice de lien de parenté entre lui et Jeanne Pelaud. Je crois qu’il était son neveu. Sinon comment expliquer sa présence ?

      Note d’Odile :

    Donc, François Cuissard était encore plus jeune à son mariage. Il serait né en 1519 et avait donc 20 ans lors de son mariage.
    J’ai une question concernant le premier lit de Jeanne Pelaud, car vous dites que Philippe du Bois Jourdan était curateur des enfants d’André Lenfant en 1526. Avez vous les noms de ces enfants s’ils sont de Jeane Pelaud, et si oui que sont-ils devenus ?

  6. D’après Anselme de Sainte-Marie (Histoire Généalogique et Chronologique de la Maison Royale de France, 3ième édition, Paris 1725, Vol. IV, page 368) André l’Enfant et Jeanne Pelaud, (Anselme de Sainte-Marie écrit Plaud), sont les père et mère de Georges l’Enfant et de Antoinette l’Enfant. Georges hérita des terres de son père et épousa Françoise Duplessis-Richelieu par contrat du 9 novembre 1539. Antoinette épousa René de Vaucené, fils de René de Vaucené et d’Isabeau de Sully.

  7. Voir aussi Louis-Pierre d’Hozier, Armorial Général de France, Vol. I, 1738, page 208 et Vol. II, 1742, page 1041.

  8. Merci pour cette trouvaille !

    cf :Dictionnaire de la noblesse … de France
    Par François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois
    T VI p22

    Georges L’Enfant et Françoise Duplessis (tante du Cardinal) auront pour fils Pyrrhus L’Enfant :huguenot ,capitaine du Château de Laval en 1590 ,capitaine de cent Chevaux- Legers en 1591 (…) gentilhomme de la chambre du Roi en 1592.
    était présent à la bataille de Craon…

    Réflexion perso:Une grande rencontre familiale…selon les mœurs du temps…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrrhus_L%27Enfant
    ( source l’abbé Angot)

  9. Ce que dit André Sarazin.
    La terre de Cimbré a une longue histoire;remontant au moins à la fin du XIe siècle,elle donnait,au Moyen Age, son nom à une famille de chevalerie,à laquelle allait succéder,au XVe ,la famille L’Enfant de la Patrière.Ces L’Enfant possédaient un vieux droit féodal,un privilège très curieux;c’était de tirer du gibet les chaudronniers condamnés à être pendus;un chroniqueur nous rapporte que,pour cette raison,les chaudronniers qui passaient à deux lieues de leur demeure étaient tenus de venir « rhabiller » leurs chaudrons et attacher une pièce avec trois clous à la grande porte du pont-levis. »Cet usage se pratiquait encore en 1659,mais ,le titre s’étant égaré,les chaudronniers ne rendaient ces devoirs que par ancienne coutume.
    Guyon L’Enfant,chevalier,seigneur de La Patrière et de Cimbré,avait épousé Jeanne de Chivré et André,son fils,sera en 1489 nommé capitaine du château de Montjean.Marié à Dame Jeanne Pelaud,il en aura Georges,qui ,en 1545,épousera Françoise du Plessis,grand’tante du cardinal de Richelieu.
    (Manoirs et Gentilhommes d’Anjou.André Sarazin.)

  10. l’Histoire généalogique de la Maison de Quatrebarbes ne donne pas la généalogie de cette famille, je relève toutefois cette note : « Cette famille subsite encore (écrit fin XVIIe siècle), que ces derniers temps ont rendu l’objet de l’injustice du feu cardinal de Richelieu dont le sieur de la Patrière était proche parent, à cause de sa mère, sortie du Plessis-Chivré. Ledit sieur cardinal n’ayant fait aucun bien à sa maison »

      Note d’Odile :
      c’est formidable tout ce que vous trouvez tous pour venir me compléter.
      Merci à tous
  11. E.3139.(Carton.)-21 pièces,parchemin;22 pièces,papier.

    1448-XVIIIe siècle.-LENFANT.
    -Partage de la succession d’Ambroise Lenfant,sieur de La Patrière;-contrat de mariage de Lancelot Lenfant,sieur de La Guesnerie,avec Jacquette de La Barre;-cession par Robert Perret,écuyer,homme d’armes en la compagnie du bâtard de Bourbon,et Catherine Lenfant,sa femme,à Jean Lenfant,sieur de La Guesnerie,de tous leurs droits dans les successions de Lancelot Lenfant et de Jacquette et Africain de La Barre;- partage entre Roberde de Chalus,veuve de Jean Lenfant et Marie de Chalus,sa tante,des successions d’Emery de Chalus et d’Agathe Asseline;-transaction entre Ambroise de More,sieur du Val,et Guy Lenfant,sieur de Monternault,touchant la succession de Françoise de More,femme de Guy Lenfant;-contrat de mariage de Claude Lenfant avec Jacques Dutertre,sieur de Goubis;-acquêt par Jean Lenfant de la closerie de La Gaullerie;-ratification par Perrine Lenfant,veuve Guy Minault,de la transaction conclue entre son mari et Marie Dubuat,veuve de Jean Lenfant,au sujet de la propriété de Fourchomme en la paroisse d’Athée;-testament de Christophe Lenfant,sieur de La Brancheraye;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys; etc.
    (Série E.Titres de Famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

  12. Bonjour,

    J’apprends beaucoup à la lecture de votre blog, et j’y ai trouvé des informations de première main concernant mes ancêtres, dont Antoine Cuissard, ou encore Pierre Landays.

    Je n’ai pas trouvé la page de décembre 2011 du livre d’or, c’est pour quoi je laisse ce commentaire ici.

    Bravo et merci.

    Dominique Druhen

      Note d’Odile :

    Au contraire, vous avez bien fait en mettant votre commentaire au bas d’un acte qui traite du sujet, c’est plus cohérent avec mon blog.
    Vous dîtes descendre d’Antoine Cuissard, pourriez-vous préciser si vous descendez aussi de Jeanne Pelault ? et si oui comment.
    Merci
    Odile

  13. Je descends d’Antoine Cuissard et de Jeanne Pellaud par leur fils François., puis par René Cuissard, fils de François qui épousa Anne de La Bouteille, elle-même petite-fille de Pierre Landays et Françoise de Thorodes, que vous évoquez ailleurs dans ce blog.
    Cette découverte est pour moi tout récente et j’en ai même eu la confirmation il y a seulement quelques jours.
    Je n’ai pas encore eu l’occasion de consulter les pièces authentiques. Je me suis contenté de ce que l’on trouve par internet – par conséquent à vérifier.
    J’ai principalement consulté le Dictionnaire des familles du Poitou de Beauchet-Filleau (où j’ai repéré au moins une erreur dans les notices Cuissard) mais je n’ai pas encore lu Mayaud.

    Dominique Druhen

      Réponse d’Odile :

    Lorsque vous aurez pu vérifier votre ascendance, en retrouvant tous les actes, et que vous aurez la preuve de descendre du couple Cuissard x Pellault, merci de reprendre contract sur mon blog, au bas de cet acte ou tout autre acte PELAUD, PELAULT, car je descends personnellement de cette famille, et suis interessée par ce que sont devenus les descendants Pelault, car la manière dont j’en descends me tient particulièrement à coeur, et vous comprendrez aisément pourquoi en lisant les nombreux actes Pelaud, Pelault, que j’ai mis en ligne, dont le dernier en cliquant sur ce lien, .et tous les précédents en cliquant sur le TAG en bas de ce billet, car TAG est mot-clef, et donne ensuite tous les autres actes concernant cette intéressante famille, que je suis seule, avec André East, Canadien, à avoir étudiée.
    Merci d’avance de ne pas m’oublier lorsque vous serez prêt.
    Cordialement
    Odile

  14. Je ne vous oublierai pas mais il va me falloir prévoir plusieurs visites à Angers et faire d’énormes progrès en paléographie !
    Très cordialement
    Dominique

    Réponse d’Odile :
    Les registres paroissiaux du Maine et Loire sont en ligne, mais attention, utilisez comme navigateur de préférence Google Chrom ou Explorer.
    Et si vous avez un acte difficile à lire, mettez ici bas la référence exacte qui est nom exact de la paroisse, du registre, date et numéro de vue, et je vous le restranscrirai volontiers ici.
    Odile

  15. Merci Odile, je retiens votre invitation. Les actes des BMS ne me posent pas trop de problèmes. C’est pourquoi ma filiation avec Charlotte Cuissard (ca 1615-1670) est avérée. Ce sont les pièces plus anciennes, contrats de mariage notamment, qui me semblent plus difficiles à déchiffrer. Voilà pourquoi je parlais de voyages à Angers.

    Dominique

      Réponse d’Odile :

    OK, je vais déjà regarder dans mes tablettes ce que j’ai sur les CUISSARD
    et lorsque vous aurez été à Angers, je vous communiquerai mon email
    Odile

  16. E.2311.(Carton.)-6 pièces,parchemin;15 pièces,papier.
    1465-XVIIIe siècle.-DU BUAT.
    -Sentence des commissaires délégués sur le fait des francs-fiefs et nouveaux acquêts d’Anjou, qui déclare Jean Du Buat,noble et de noble extraction et,comme tel,exempt de finances;-contrat de mariage de Jean Lenfant de La Guesnerie avec Marie Du Buat;-de Charles Du Buat de La Soubrardière avec Elisabeth de La Corbière;-dispenses d’affinité pour le mariage d’Elisabeth-Antoinette- Rose-Gabrielle Du Buat avec Jean-Charles-César Daubert;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys,etc.
    (Série E.Titres de famille.A D du Maine et Loire.C.Port.)
    Cote ,sans doute déja vue,par Mme O Halbert.

  17. LE CHATEAU DE LA MISSONNIERE à Saint-Germain-des-Prés.
    La seigneurie de la Missonnière appartenait ,en 1407,au chevalier Geoffroy Legras;celui-ci eut pour successeur Jean Pelaud,autre chevalier des Mauges,qu’on voit en 1459 rendre aveu au seigneur de la Chauvière pour son « hostel de la Missonnière »
    Au siècle suivant,dès 1527,la terre était passée à la famille Le Gay,François Le Gay,seigneur de la Faultrière et du Plessis- Raimond,vicomte de Sorges,chevalier de l’ordre du Roi,fait prisonnier par les protestants à la défaite des catholiques devant le roi de Navarre,à Coutras,en 1587,laissera la Missonnière à sa fille Gabrielle,née en 1573,mariée à Charles de Savonnières de la Troche,lieutenant des ordonnances du comte de Rochepot,gouverneur de l’Anjou;la petite-fille de ces derniers,Marie de la Troche,première religieuse angevine missionnaire,partie en 1639 soigner et évangéliser les Iroquois,mourra au Canada,en odeur de sainteté,le 14 avril 1652.
    (Manoirs et Gentilhommes d’Anjou.André Sarazin.)

  18. LE CHATEAU DE BUSSY-FONTAINES aux Verchers -sur-Layon.
    -Une importante fontaine,à la limpidité parfaite et qui jamais ne tarit,donna son nom à une « villa »,ou grand domaine rural gallo-romain,qu’au IXème siècle Charles le Chauve donnera à l’abbaye de Tournus.Au centre de cette oasis de verdure et de fraîcheur allait s’élever,au Moyen- Age,un petit château fort dans une île ceinte de larges douves.
    Appartenant au XVIème siècle à la famille de Bussy,il en ajouta le patronyme à son nom original.
    Du château ancien,clos à murs,tours et fossés,subsistent deux tours,l’une à machicoulis,l’autre armée à sa base de canonnières et abritant la chapelle à l’élégant fenestrage gothique.Une aile,en retour d’équerre fut reconstruite au XVIIIème,avec un très bel escalier à rampe en fer forgé.Un pont dormant,avec grille datée de 1783,permet d’accéder de la cour de service,elle même close,à l’îlot central.
    Dès la première moitié du XIVème,la seigneurie de Fontaines appartenait aux Turgis,qui la tenaient à foi et hommage des seigneurs de Vihiers;en 1436 Aymery Turgis fonde la chapelle.A Jacques,1447,Guillaume,époux d’Isabeau Eveillechien,1464,Jehan,1520,succède le gendre de ce dernier,Claude de Bussy par son mariage dans les années 1530 avec Cécile de Turgis.
    Leur fils,Claude de Turgis,époux d’Anne de Boutigné,se jeta dans le protestantisme durant les guerres de religion:mal lui en prit car,s’il reçut du roi de Navarre,chef des huguenots,le 28 janvier 1589,des lettres de sauvegarde pour sa maison,ce furent les frères Saint-Offange,chefs du parti catholique,qui vinrent la dévaster…
    Revenus au catholicisme-dès 1611 François de Bussy,évêque de Rennes,vient aux Verchers donner la confirmation à son neveu Artus-les Bussy feront du château, leur résidence habituelle,comme le montre leur présence fréquente sur les registres paroissiaux;la dernière,Gilberte,épousa en 1671 Pierre de Cuissart de Mareil.
    Ses descendants y résidaient encore lors de la Révolution;Louis-Claude de Cuissard,ancien chevau-léger de la garde,fut alors le premier maire des Verchers;comme beaucoup,après la chute de la monarchie et voyant le pays sombrer dans l’anarchie,il rejoignit l’armée de Condé,laissant au château son épouse,sa fille et son fils qu’il croyait en sécurité.
    Mais l’année suivante,la terreur venue,la malheureuse femme se réfugia avec sa fille derrière les armées vendéennes;elles les suivront dans la dramatique « virée de galerne »,en vain tenteront de s’embarquer sur les côtes de la Manche,seront capturées après la défaite de Savenay.
    ( Gens et Maisons du temps passé.A.Sarazin.)

  19. Si cela peut vous être utile, j’ai dans mes notes que François Cuissard épousa Françoise Duchesne le 11 juin 1539 à la paroisse St-Julien d’Angers.

  20. Merci Marie pour ces prolongements très intéressants.
    Vous connaissez la suite malheureuse de cette histoire. La mère et la fille furent conduites à Nantes pour y être noyées comme tant d’autres. La fille le fut le 28 décembre 1793, pour avoir refusé les avances de Fouquet. Elle avait 13 ou 14 ans, et se prénommait Céleste.
    Cordialement
    Dominique Druhen

  21. Pour André East.
    Merci pour cette date que je connaissais car selon Beauchet-Filleau ce serait celle aussi de la signature du contrat de mariage (Bort ? notaire).
    J’ai cherché ce mariage religieux mais les registres en ligne de mariage ne commenceraient qu’en 1601 à Saint-Jean-Baptiste-Saint-Julien (baptêmes dès 1518).
    Pouvez-vous me dire où vous aviez trouvé l’information ?
    Cordialement
    Dominique Druhen

  22. Pour le mariage de François Cuissard, la référence que j’ai notée est « Recueil de généalogie angevine – Bernard Mayaud – Bibliothèque de Rennes « .

      Note d’Odile :

    J’ai sous les yeux l’ouvrage de Bernard Mayaud, qui dit seulement :
    x 11 6 1539 p. c. à Angers François Duchesne (sic, pour Françoise)
    et p. c. signifie « par contrat », je ne vois rien sur une paroisse d’Angers

  23. Ce contrat de mariage a certainement existé car il en est fait mention par C. Port à la page 240 du tome I de son inventaire des archives départementales de Maine-et-Loire antérieures à 1790 : »consultation de mtres Cador et Alt… sur une clause du contrat de mariage de François Cuissart et de Françoise Duchesne. »

  24. Oui, j’avais vu cette mention. Le contrat a existé. Mais où est-il ? Mystère.

    Je reviens un peu en arrière dans notre discussion. Quelles preuves a-t-on que Jeanne Pellaud qui épouse Antoine Cuissard est bien la veuve d’André L’Enfant ? Cela doit bien sûr être mentionné dans le CM. Mais vous ne semblez pas l’avoir lu puisque, le 1er octobre, vous avez situé sa date vers 1518. Y aurait-il d’autres documents le prouvant ?
    Merci pour vos éclaircissements.
    Dominique Druhen

      Réponse d’Odile :

    Mon document Pelault en ligne n’est pas clair en effet, car il distingue mal ce qui a été vérifié et ce qui a été compulsé par André East.
    Je viens donc de le mettre à jour en ce sens en ligne.

    Merci donc de votre question.
    Et, en tentant d’y répondre, je me suis aperçue que j’avais omis d’ajouter mon raisonnement qui tend à éliminer Georges et Antoinette Lenfant comme enfants de Jeanne Pelault. Voici donc mon raisonnement tel que je viens de l’ajouter dans mon document Pelault en ligne.

    Attention, il est impossible que Jeanne Pelault soit la mère de Georges Lenfant, car en An-jou, les filles nobles sont héritières nobles en l’absence de garçon, ce qui est le cas de Jeanne Pelault. Et, elles transmettent leur héritage noble à leur fils aîné. Mais on sait que les biens de Jeanne Pelault sont allés aux Cuissard, donc, si elle a bien été épouse d’André Lenfant, ce n’est pas elle la mère de Georges et Antoinette Lenfant.
    Par ailleurs, l’abbé Angot, repris par Wikipedia, donne « Georges Lenfant fils de Jeanne Be-lault fille d’Antoine de la Cour-Belault, qui convola avec Jean de Boisguyon ». Or, l’abbé Angot est généralement digne de foi, et cette mention de sa part est donc troublante.
    Par ailleurs le fonds de famille E3159 aux Archives du Maine-et-Loire, ne possède aucun do-cument tel que mariage ou succession concernant André, et de même pour Georges. Ce fonds ne permettra donc pas de vérifier qui est la mère de Georges. Par contre l’abbé Angot préci-sait encore « Philippe de Bois-Jourdan était curteur des enfants de la Patrière en 1526 », ce qui signifie de Georges et Antoinette.

  25. La généalogie des LENFANT a été publiée par d’autres, et les descendants existent. Il convient de se tourner vers eux, pour connaître leurs preuves concernant la filiation de Georges et Antoinette, si tant est qu’ils donnent Jeanne Pelault, mais je ne possède pas cette publication.

    Mais j’insiste lourdement sur mon raisonnement de droit du partage noble, pour éliminer définitivement Georges et Antoinette comme enfants de Jeanne Pelault, car ce qu’on eu les Cuissard par les Pelault n’est pas une tierce partie, mais une partie importante, et si Jeanne Pelault avait possédé 3 fois plus, il conviendrait de savoir en quoi les deux autres tiers consistaient.
    Pire, si on compte avec Antoinette, il ne serait resté aux Cuissard que la moitié du tiers ! ce qui ne semble vraiement pas le cas ! Ils ont eu Pruinas !

  26. Le Dictionnaire de la Mayenne de l’anné Angot donne :

    la Courbelaut, fief en Nuillé-sur-Vicoin. Pirrhus L’Enfant rend aveu de sa seigneurie de Courbelaut en 1584.

    Ceci tend à démontrer que Georges Lenfant avait bien hérité de Courbelaut.

  27. Il existe aux archives du Maine-et-Loire, 2 autres cotes de fonds de famille Cuissard, à savoir :
    2E856 et 2E857, mais elles ne commencent qu’en 1554, ce qui n’est déjà pas mal

    Je n’ai aucun acte concernant cette famille que je n’ai pas étudiée.

  28. Voici la source, non vérifiée, du 1er mariage de Jeanne Pelaud :

    Armorial général de la France, Volume 1, par Louis-Pierre d’ Hozier : « Georges L’enfant était fils d’André L’Enfant, écuyer, seigneur de la Patrière, capitaine et garde du château et place-forte de Montjean, par provisions du 28 août 1489, et de Jeanne PELAUD qu’il épousa le 8 janvier 1505, fille de noble et puissant Antoine Pelaud, seigneur de l’Espinai et d’Avigné, et de Geneviève Duchesne. »

  29. Peut être que l’acte « consultation de mtres Cador et Altuau sur une clause du contrat de mariage de François Cuissart et de Françoise Duchesne” conservé aux archives départementales de Maine-et-Loire (E.2176) vous donnera la date du mariage d’Antoine Cuissard et de Jeanne Pelaud.

    Philippe du Boisjourdan, le curateur des enfants d’André l’Enfant et de Jeanne Pelaud, était le cousin d’André l’Enfant. Il était le fils de Guillemette l’Enfant et de Pierre du Boisjourdan. Guillemette l’Enfant était la soeur du père d’André l’Enfant.

    À l’article sur René de Vaucené, dans l’ARMORIAL GÉNÉRAL DE France
    Par Louis-Pierre d’Hozier, 1742, Vol 2-2 Page 1041, il est dit que Antoinette l’Enfant, soeur aînée de Georges l’Enfant, épousa René de Vaucené. On y lit aussi que le 13 mai 1532, Georges l’Enfant fit un accord avec son beau-frère. Par cet accord, Georges l’Enfant cédait à sa soeur une métairie en règlement de la succession de leur père André l’Enfant et de la succession future de leur mère Jeanne Pelaud. George l’Enfant lui céda une autre terre le 1 juin 1552.

    Anselme de Sainte-Marie, Vol. IV, page 368, affirme lui aussi que Georges l’Enfant est le fils d’André l’Enfant et de Jeanne Pelaud.
    « Françoise Duplessis, femme de Georges l’Enfant, écuyer, seigneur de la Patrière et de Cimbré, fils d’André l’Enfant, seigneurs des mêmes lieux, et de Jeanne Plaud, par contrat du 9 novembre 1539. »

  30. E 2406.(Carton.)-15 pièces,parchemin;25 pièces,papier.
    1482-XVIIIe siècle.-ESCOUBLANT (d’)
    -Acquêt par Jean d’Escoublant,sieur de La Tousche,d’une maison à Saint-Martin de Beaupréau;-échange entre Jacques d’Escoublant et Guillaume Ricard de terres et rentes dans les paroisses de Saint-Macaire et de Chaudron;- hommages rendus par Louis et Michel d’ Escoublant pour les terres de La Touche,L’Epinay-Greffier,Le Boullay;- cession par Hector de Montbron,sieur de Champeaux,à Louis d’Escoublant,de tous ses droits dans la succession de René Cuissart et de François Cuissard;- requête adressée aux grands -vicaires du chapitre d’Angers,le siège épiscopal vacant,par René d’Escoublant,sieur de L’Espinay,et Renée Garnier,sa femme,pour faire régulariser leur mariage,célébré devant l’Eglise et par un prêtre autorisé,mais sans fiançailles ni publications préalables;-lettre ,à l’appui,du curé de Thouarcé qui prie François Theulin,prêtre d’Etiau,de procéder audit mariage;-partage de la succession de Joseph d’Escoublant,sieur du Vivier et de Saint-Sigismond,entre René d’Escoublant,sieur de La Sorinière,Michel d’Escoublant,sieur de La Hardière,Pierre d’Escoublant,sieur de Tourneville,Joachim d’Escoublant,sieur de Bruillac,Jean de Ballodes et autres héritiers;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys.
    (Série E.Titres de famille A D du Maine et Loire.c.Port.)

  31. Georges Lenfant s’est il marié en Touraine ?Peut être des compléments d’information existent-t-ils en Indre et Loire ?
    ‘1551. — PARTAGE DES BIENS PROPRES DE
    GUYON LE ROY entre Ragonde de Maridor, sa
    veuve usufruitière, sa fille aînée Anne Le Roy
    épouse de Louis de Richelieu, fille d’Ysabelle de
    Beauval, enfin sa fille cadette, Nicole Le Roy,
    future épouse de François Raffin, Sr d’Azay et fille
    de ladite Ragonde1.
    Les cohéritiers de Louis du
    Plessis défendeurs sont : François du Plessis l’aîné,
    François du Plessis le jeune, Charles du Plessis,
    maître Jacques du Plessis, abbé de La Chapelleaux-
    Planches, René Savary et Madeleine du
    Plessis sa femme, Gabriel de Mauvoisin, écuyer,
    Sr de la Forest-Mauvoisin, Georges Lenffent et
    Françoise Duplessis sa femme, enfin Christophe
    Sanglier, curateur de Charles du Plessis le jeune….

    Série E — Chartrier d’Azay-le-Rideau
    E. Familles : suite, E 497-1116 (XIIIe-XXe s.) AD 37

    ET Joyeux Noël !


  32. En conclusion à nos débats, il convient de faire une distinction entre :

  33. Jeanne Belault épouse d’Adrien Lenfant, et mère de Georges Lenfant
  34. Jeanne Pelault épouse d’Antoine Cuissard et mère de François Cuissard

  35. cette distinction désormais prouvée figure maintenant dans mon document de synthèse PELAULT avec une analyse des multiples arguments trouvés et débatus ici, dont le plus original n’est pas la présence de 2 époux contemporains et avec une donation chacun : Antoine Cuissard et Jean de Boisguyon, tous deux bien vivants en 1539.
    Merci à tous

    Voyez aussi la suite du débat ci-dessus à l’article que j’ai publié sur le contrat de mariage de François Cuissard en 1539
    http://www.odile-halbert.com/wordpress/?p=23936
    car c’est avec ce contrat de mariage que la conclusin ci dessus s’est définiivement imposée par preuves

  36. Bonjour,

    Je recherche désespérement un lien possible entre Olive Lechat, héritière de la Frappinière de Cossé d’Anjou, qui a épousé Jean de St Offange en 1437, et Guillaume Le Chat qui fut présent au baptême de Charlotte Cuissard le 2 mars 1615 à Vernantes où il demeurait. J’ignore toujours les origines de Guillaume, sieur de la Croix, probablement chevalier des Hospitaliers de Jérusalem (voir sa signature= un vrai rébus héraldique!), « allié » ou « ami » des Cuissard, des seigneurs de Jalesnes et autres « honorables » personnes. Il est peut-être le fils de Guillaume Le Chat responsable de la commanderie de Nantes en 1580. J’ai essayé de rassembler tout ce que je sais sur Guillaume sur mon site de généalogie(rubrique « origines » « Lechat »)

    Où eut lieu le mariage de Marin Cuissard et de Charlotte De Seillons le 16/12/1613?

    Merci de me répondre. Très cordialement. André Beuzon

      Réponse d’Odile :

    On a dû mal vous informer, vous n’êtes pas sur un blog de recherches généalogiques, mais sur un site et blog qui apportent des preuves aux autres au fil de mes lectures et dépouillements.
    Je ne fais strictement aucune recherches pour des tiers car mes travaux ne sont faits que de preuves et non de compilations.
    Odile

  37. E.2430.(Carton.)-2 pièces,parchemin;28 pièces,papier.

    1650-XVIIIe siècle.-FAUCHERIE (de La).
    -Notes par le feudiste Audouys sur la famille autrefois de Cordon,autorisée à prendre le nom de La Faucherie,par lettres patentes de 1627;-accord entre Gilles de La Faucherie et Christophe d’ Andigné au sujet de la succession mobilière de Jeanne Cuissard;-offre d’hommage par Gilles de La Faucherie à la seigneurie de La Chaperonnière en Jallais pour ses terres du Plessis-Ragot et de La Guillonnière;-donation mutuelle entre Jean de La Faucherie,sieur Du Plessis,et Marguerite et Guyonne de La Faucherie,ses soeurs,de tous leurs biens;-entre Claude de La Faucherie,sieur du Pin,et Marie-Louise de Saint-Germain,sa femme;-vente des meubles dépendant de la succession de ladite dame;-;-enquête concernant l’empêchement d’affinité pour le mariage projeté entre Claude-Louis-Marie de La Faucherie et Perrine-Rose-Eléonore de La Chevière;-sentance du sénéchal de Champtocé au profit de Louis-Marie de La Faucherie,sieur du Pin,officier de dragons au régiment Rohan-Chabot,contre François Gretault,Nicolas Legendre et autres,au sujet de la rente due sur la terre de Vaumarais.
    (Série E.Titres de famille.A D du Maine et Loire.C.Port.)

  38. E.1551.(Carton.)-1 pièce,parchemin;3 pièces,papier.
    -1639-1644.-BALLODES (de).
    -Contrat de mariage de Jean de Ballodes,seigneur du Verger,gentilhomme servant de la maison du Roi,et de Jeanne Cuissard,dame du Pin;-amortissement par Jean de Ballodes d’une rente de 10 livres due à Etienne Hiron;-notes et extraits par le feudiste Audouys
    .
    (Série E.Titres de famille.AD de Maine et Loire.C.Port.)

    -Voir commentaire du 1 10 2011 Famille CUISSARD.
    « Fondation par Jeanne Cuissard,veuve de Jean « de Ballodes »,sieur du Verger. »

  39. Bonjour,

    Merci Marie pour cette référence. Voilà ce que j’ai trouvé : Jean de Ballodes (Ballodez), né ca 1610, inhumé à Champtocé le 26 septembre 1651 (BS 1636-1664, vue 64). Jeanne Cuissard, fille de Louis et de Philippes de Brie, inhumée le 13 mars 1655 à Saint-Michel-du-Tertre d’Angers (BMS 1592-1668, vue 487). Sa soeur Françoise Cuissard (ca 1616-1636 Louvaines) épousa Antoine Le Maczon le 10 mai 1635 à Saint-Jean-Baptiste d’Angers.

    Cordialement,

    DD

  40. Jeanne Le Maczon, fille d’Antoine Le Maczon et de Françoise Cuissard, a épousé, le 10 juin 1652 à Louvaines, Gilles de la Faucherie, ce qui semble expliquer l’intervention de ce dernier dans la succession de Jeanne Cuissard.

  41. La mère de Jeanne et Françoise Cuissard, Phillipes de Brie, de son union avec Louis Cuissard le 22 novembre 1607 à Angers (Saint-Maurille), avait épousé en premières noces Charles d’Andigné (+ vers 1605), dont Christophe d’Andigné, ce qui semble également expliquer l’intervention de ce dernier dans la succession de Jeannes Cuissard aux côtés de Gilles de la Faucherie.

  42. J’ai reçu de la Bibliothèque de France copie de l’acte daté du 29 octobre 1559 concernant un accord entre Jean de Boisguyon, sieur de Fresnai, et Georges L’Enfant. Cet acte se trouve dans « Nouveau d’Hozier 50, dossier 970, folio 13r, 29 octobre 1559.

    Le texte de cette copie est identique à celui donné à la page 14 de la « Généalogie de la famille de Boisguyon », disponible sur Internet, écrite par le vicomte de Romanet et le vicomte de Souancé.

    Toutefois, il faut noter que cet acte ne porte aucune signature pas même celle du notaire. Il est donc une copie.

    D’Hozier ne l’a pas cru fiable puisque qu’il ne donne qu’un mariage de Jean de Boisguyon dans son « Armorial Général de La France », Volume 7, Numéro 1, page 203.

    Selon la « Généalogie de la famille de Boisguyon », (page 3), Jean de Boisguyon est le fils de Mathurin de Boisguyon et le petit-fils de Jacques de Boisguyon et de Marguerite d’Alençon qui s’épousèrent par contrat le 15 juillet 1485. Il s’en suit que Jean de Boisguyon n’était certainement pas né lorsque André L’Enfant se maria le 8 janvier 1505.

    Or, la veuve d’André L’Enfant se remaria avant 1526 car Philippe du Boisjourdan était alors curateur de ses enfants mineurs.

    Il me semble fort peu probable qu’elle ait épousé Jean de Boisguyon, jeune homme d’à peu près l’âge de son fils et mineur en 1526.

      Note d’Odile :

    Bonjour André
    Merci de nous faire part de cette importante remarque.
    bonne journée à vous
    cordialement
    Odile

  43. Rebonjour André
    Je viens d’aller voir les bases de données, et elles sont tombées dans le piège puisqu’elles recopient n’importe quoi.
    Voici ROGLO :

    Jeanne Pelaud
    o Mariée avec André L’Enfant, sieur de La Patrière
    • Mariée avec Jean de Boisguyon, seigneur de La Rosaie +ca 1565
    Sources:
    – famille 1, famille 2: V.Prod’homme (Généalogie de la famille de Boisguyon, par le Vicomte de Romanet et le Vicomte de Souancé, 1892) 31 x 2014

    ce qui est erronné bien entendu
    Odile

  44. Bonjour,
    Jeanne Pelaud, fille d’Antoine Pelaud et de Geneviève Duchesne, est bien celle qui passa un contrat de mariage avec André L’Enfant le 8 janvier 1505.

    Il existe deux copies collationnées de ce contrat dont l’une fut faite de l’original le 9 novembre 1511 par les notaires Martin et Peraud.

    Ces documents se trouvent au d’Hozier, pièces originales, 1685, français 28169, dossier 39,226, folios 19 à 22 incl. et 23 à 26 incl.

    Je peux vous envoyer copie de ces documents si vous le désirez.

    Jeanne Pelaud reçut en dot 4000 livres tournois. Il n’est pas mention de Pruinas.

    Étaient présents : Gilles Frezeau, seigneur de Patronnière et Merré, Léonard Le Camus, seigneur du Plessys et de la Barlectierre, Jean L’Enfant, seigneur de la Guesnerie, Pierre Fournier, licencié en droit, Jean Guilleteau, curé d’Érigné.

    Dans ce dossier on trouve aussi la preuve que cinq enfants d’André l’Enfant et de Jeanne Pelaud étaient vivants le 27 mars 1537. Antoinette, Perrine, Georges, Françoise et René.

    1. Bonjour André
      Merci pour ces précieuses indications.
      Et je suis heureuse de vous savoir toujours là pour vos recherches, car si je ne m’abuse vous comptez de longues années. Je vous souhaite un bon Noël.
      Ici, les Français ont oublié qu’ils avaient élu François Mitterand sur une promesse d’abaisser la retraite, qui était tout au long de ma carrière et jusqu’en 1981, à 65 ans. Puis, Mitterand élu ne tarda pas à passer l’âge de la retraite à 60 ans. Il a ainsi mis la France en grèves perpétuelles avec piquets interdisants aux autres de travailler, et empêchant tous les autres de travailler. Mr Mitterant a fait beaucoup de mal à la France, mais tout le monde a oublié que c’est lui qui a semé la pagaille en France.
      Odile

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